endroit sur un pont de pierre la sei-ginairement de l'évêque de Metz; et dès gneurie de ce village est partagée entre l'an 1135, Folmar comte de Metz, fonseize seigneurs. Ferri de Lorraine, fils dateur de l'abbaye de Beaupré, sachant du duc Ferri, qui en 1292, båtit le que le terrain où il voulait bâtir cette abchâteau de Plombières, ayant quitté l'état baye, relevait de l'évêque de Metz, céda ecclésiastique et la grande prévôté de à ce prélat ce qu'il avait à Putelange, et St.-Dié, se maria, et eut un fils nommé par ce moyen racheta le fief sur lequel Jacques, seigneur de Plombières, de il fonda son monastère, de manière Bremoncourt et d'Einvaux, et épousa qu'il le rendit fief libre, dépendant Isabelle de Pulligni (1). néanmoins foncièrement du même évê

Thiébaut duc de Lorraine, étant en- que.

tré en guerre avec le comte de Vaudé- Au milieu de Putelange, passe un ruis. mont, vers l'an 1306, il se donna en-seau qui se perd dans l'Albe, un peu autr'eux une bataille à Pulligni, où Thiébaut dessus de son embouchure. Il y a un fut blessé. château et une église paroissiale : le juge Pulligni, ancienne maison de noms et du seigneur s'appelle bailli, et ses ju d'armes, à présent éteinte, après avoir gémens se portent au bailliage de Sareu beaucoup d'alliances avec les pre- guemines. mières maisons de la Province; elle Il y a à Putelange deux châteaux qui portait d'azur au lion d'argent, couronné, appartiennent au seigneur du lieu; un armé et lampassé d'or. vieux et un neuf, mais peu considérables.

Une Jeanne de Pulligni, a été première fondatrice du couvent des Cordeliers de la Chapelle-aux-Bois.

PUXE, au comté de Vaudémont voyez L'ALOUY.

PUXE sur l'Orne. PUXE près Noroyle-Sec, voyez l'Alœru.

QUATRE VAUX, voyez VAUCOU

Il parait que les cadets de la maison de Vaudémont prenaient quelquefois le surnom de Pulligni. Gérard de Vaudémont, fils de Gérard II du nom, comte de Vaudémont, et frère d'Eudes de Vaudémont évêque de Toul, nommé à cette dignité en 1218, est qualifié Ge-LEURS. rardus de nobili stirpe de Pulligneio, dans les cédules des évêques de Toul. Hist. de Lorr. tom. 1 180. page Pulligni en Lorraine est fort différent de Pulligni en Bourgogne, de PulleHoy proche Nancy, et de Pulgny à une

lieue de Vaudémont.

PUTELANGE. Putelange, ville et chef-lieu d'une ancienne seigneurie, située à deux lieues de Saralbe, trois de Sarguemines, quatre de St. Avold; bailliage de Sarguemines, souveraineté de Lorraine, évêché de Metz. Cette terre vint par mariage et héritage aux barons de Créhange.

La seigneurie de Putelange relève ori.

(1) Histoire de Lorr. 1. 2. page 342.

QUIRIN (St.) Prieuré dépendant de l'abbaye de Marmoutier en Alsace. Mémoire communiqué par le R. P. An toine Jepfel, prieur de St.-Quirin.

sei

Quirin (St.) est un prieuré situé dans les Vosges, anciennement terre d'empire, mais aujourd'hui de l'évêché de Metz pour le spirituel, et répondant au parlement de Metz pour le temporel. Il fut bâti l'an 966, par Louis comte d'Eggesheim ou Eggsen proche de Colmar en Alsace, gneur de Dabo. Cette fondation a été confirmée dans la suite des temps par les comtes de Dabo, et augmentée en 1249, par Frideric comte de Linange, et en 1337, par Geofroid comte de Linange: mais revenons au premier fondateur.

Ce Louis comte d'Eggsen engendra

Dieu, et à son saint martyr Quirin, la guérison, en lavant tous les jours, c'est-à-dire pendant quatre ou cinq semaines, la plaie avec de l'eau de la fontaine de St.-Quirin, qui se trouve au bas de l'église du village; il faut y tremper des feuilles de chêne, et en couvrir la plaie.

Hugo ou Hugaes. Hugues engendra Bru-opiniâtreté, en en trouve on s'adressant à non le 21 juin 1002. Ce Brunon fut nommé évêque de Toul, après la mort de Herman évêque de ce lieu, qui mourut en carême 1026; et Brunon entra dans la ville de Toul en qualité d'évêque le 20 mai 1026: il fut installé solemnellement sur le siège apostolique, sous le nom de Léon IX, le 21 février, premier dimanche de carême de l'an 1049, et mourut à Rome le 19 avril 1055.

Ce fut ce saint pape Léon IX, lorsqu'il fit son dernier voyage en Allemagne, qui unit le susdit prieuré de St.-Quirin à l'abbaye de Marmoutier, située en Alsace proche de Saverne, ancien fief de l'église de Metz.

Quelques-uns croient que le premier fondateur du prieuré de St.-Quirin fut ua seigneur nommé Baudouin de Turkestein, château au voisinage de ce prieuré, mais Jean de Bayon, dit qu'il fut fondé par le comte Louis, aïeul maternel du pape saint Léon IX.

R.

Rambucourt,

Lorsque ce saint pape gouvernait heu- RAMBUCOURT. reusement l'église, il avait une sœur en village à droite du Rup de Maid, à trois Allemagne nommée Geppa, abbesse de lieues de St.-Mihiel et de Commercy, à Nisse: Cette dame alla à Rome pour voir quatre du Pont-à-Mousson: Diocèse de son frère, de qui elle obtint les reliques Toul, office et prévôté de Mandre-auxde St. Quirin martyr; elle les déposa dans quatre-Tours, recette et bailliage de Saintle village de ce nom, en l'an 1050, Mihiel. Le roi en est seigneur haut-justin'ayant pris avec elle que la tête de ce cier; M. Georges avocat à Nancy, seisaint, pour la transporter dans son ab-gneur moyen-justicier. Le patron de la baye de Nisse. On trouve le martyr de St. paroisse est St. Martin. Quirin dans Bollandus, tom. 3. Martii die triegesima. fol. 811.

Les malheurs des temps, et les hérésies ayant dispersé une grande partie des reliques de St. Quirin, et tous les mémoires des miracles particuliers que ce saint a faits en ce lieu qui porte son nom, on ne les peut mettre en lumière; je dirai néanmoins, que tous les jours les pélerins et pélérines trouvent leur guérison dans notre village, du mal qu'on appelle le mal de St. Quirin.

Ce mal est une espèce d'écrouelles, qui dans la naissance se manifeste ordinairement par une enflure ou une tumeur opiniâtre dans quelque partie du corps, et qui avec le temps s'ouvre et suppure par un ou par plusieurs trous qui se forment dans la plaie, résistant ordinairement avec tant d'opiniâtreté aux remèdes chirurgiques, que plus l'on y en applique, plus ce mal s'augmente. Nono bstant cette

Dépend Bettoncourt hameau; patron St. Martin.

RAMON-CHAMP.-Ramon-champ, (Romarici-campus), village du diocèse de Toul, dans la Vôge; la paroisse a pour patron St.-Remi et St.-Blaise. Bailliage de Remiremont, cour souveraine de Nancy.

Dépend de la paroisse de RamonChamp, la chapelle de Notre-Dame et de St.-Joseph.

1. Dépend le champ, hameau, où le curé est seul seigneur et a droit de main-morte sur ses sujets.

2.° Ferdrupt.

5.° Louarupt.

4.° Ramainviller, le Ménil, la Préle, Domrupt, la Molière, Létraye, Létat, une église succursale appelée Fraisse, où est l'église sous l'iavocation de St.-Brice et de St.-Nicolas.

5. Le Tillot et les Mines. Il y a au Tillot une petite chapelle sous l'invoca

tion de Ste-Barbe, bâtie par la piété des mineurs.

La paroisse de Ramon-Champ s'étend sur près de deux lieues de terrain, où il y a nombre de hameaux, de granges, de scieries, et de moulins.

Il y a des mines de cuivre rouge au Tillot, village du ban et de la paroisse de Ramon-Champ, où il y a foire et marché. Il y a de semblables mines au Fraisse, dans le même ban.

--

-Ram

férent des deux Rancourt dont on a parlé ci-devant.

RANZIÈRES.-Ranzières, Ranzeria, village du diocèse de Verdun, à droite de la Meuse, à trois lieues de St.-Mihiel, trois et demie de Verdun; M. le marquis de Trestondan en est seigneur haut, moyen et bas justicier; bailliage de Saint-Mihiel, cour souveraine de Nancy. La paroisse a pour patron St.-Etienne en son invention.

RAMPONT et BLECOURT Dans la guerre que les bourgeois de pont, village du diocèse de Verdun: Verdun eurent à soutenir contre Robert L'église est dédiée à St.-Pierre, collatrice duc de Bar, ils ravagèrent le village de l'abbesse de St.-Maur de Verdun ; la terre (Ranzières : ils transigèrent avec le duc à de Rampont fut échangée en 1561, par ce sujet, qui leur quitta le tout. Ibid. le duc de Lorraine, à l'évêque Psaume p. 559.

de Verdun, avec Brabant-sur-Meuse, con- Le village Palamaix, est l'annexe de tre Rembercourt-aux-Pots, qui fut cédée Ranzières, l'église a pour patron St. à l'évêque Psaume. Saintin.

Bler court ou Blécourt, annexe de L'ermitage de Palameix, qui est situé Rampont. Il y a près Blécourt une cha-au-dessus de la cense du même nom, a pelle dédiée à St.-Dizier. été autrefois annexe de Ranzières, et même une paroisse, selon Machon. Cet ermitage a donné son nom à la cense, et son surnom au village de Vaux. Le duc René II, affranchit en 1497, la cense de Palameix en faveur de Jacques Wisse, capitaine de

RANCOURT. Rancourt, village sur l'Ornain, entre cette rivière et celle du Cher diocèse de Toul, office, recette et baillage de Bar-le-Duc, présidial de Châlons, parlement de Paris. Le roi en est seul seigneur, la paroisse a pour pa-sa garde. tron St.-Médard.

nous ap

RAON ou RAVON-L'ETAPE. ou Dépend de Rancourt, une cense ap- LA TAPE, et BEAUREGARD, cháteau. pelée Vautronbois, dont M. le comte - Dans ce pays de montagnes, de Nettancourt de l'Echelle est seigneur ; pelons Rava ou Roua, Ravon ou Raon messieurs de Longeville et de Marne sont ou Ravine, un confluent de deux ruisseaux aussi seigneurs sur une contrée de terres ou de deux rivieres, ou d'un ruisseau et de prés, appelée aussi Vautronbois. et d'une rivière: ainsi nous disons RaRANCOURT. Rancourt, à deux von-sur-plaine, le village où le ruisseau lieues de Mirecourt, bailliage de Dom-du Dounon se jette dans la petite rivière paire, diocèse de Toul; patrone, Ste- de Plaine; la petite Ravon, où le ruisLibaire martyre de Lorraine. Seigneur, seau de Moussey, se jette dans le Rabodo; le roi; cour souveraine de Lorraine. Dé-Ravine, le confluent du ruisseau de Rapend Madécourt; seigneurs, les seigneurs vine avec le Rabodo; Ravon-l'Etape, le de Valleroy-aux-Saulx. confluent de la petite rivière de Plaine, et de la Meurthe, etc.

Gérard I, comte de Vaudémont donne au prieuré de Belval decimas castelli de Rancourt. Ce Rancourt est une contrée au pied du mont du Châtelet, près Châtel-sur-Moselle, où l'on voit aujourd'hui des jardins; il est fort dif

Autrefois la route de Lorraine en Alsace, ne passait point point par Ravon; les chemins dans la plaine des environs vers l'occident, étant impraticables, à cause des eaux et des marais, on passait

derrière la montagne, au-dessus de lá-cesseurs, sa cour franche, les vallées et quelle on a bâti depuis le château de Beau-les plaines, toutes les dixmes, le droit regard, et par la gorge nommée Coryle-de patronage, l'hôpital du lieu, et les tum, ou Colroy, à cause de la multitude droits spirituels: tel est le commencement des coudriers qu'on y voyait; on venait de la ville de Ravon-l'Etape.

tomber de là à Veisvalle, village autrefois Quant au château de Beauregard ou considérable, dont la paroisse était dé-Bérouart (1), comme parle le peuple, il diée à St.-Léger, et de là, en suivant fut commencé dès l'an 1114, si l'on en la rivière de Plaine, on allait passer au croit le P. Benoit Picard, dans son hispied du gros Donnon, puis a Schirmeck, toire manuscrite de Metz, par un seiet enfin en Alsace. gneur nommé Othon, peut-être celui qui Auprès de Veisvalle au midi, et sur le était frère de Roland de Badonviller, et confluent de la rivière de Plaine et de la qui vers le même temps vendit à l'abbé de Meurthe, se voyait un petit lieu nommé Moyenmoutier, la partie du fief qu'il Rua, qu'on croit avoir donné naissance à possédait à Pechonne. Le titre que le père la ville de Raon ou Ravon-l'Etape. Cette Benoit cite, est de l'an 1114, et porte ville n'est ni grande ni belle, mais elle est que Bertrice abbé de Moyenmoutier, et considérable par le grand et fréquent passage frère de Thierri duc de Lorraine, porta de Nancy, Rosières et Lunéville à St.-ses plaintes à l'empercur Henri IV on Dié, à Ste-Marie en Alsace, à Scheles-V, contre Othon, appuyé du duc Thierri tad et à Colmar. Dans les commencemens son frère, d'Adalberon évêque de Metz, Ravon était très-peu de chose; mais lors-et de Ricuin évêque de Toul. qu'on eût commencé à pratiquer le che- Cette entreprise d'Othon était sans doute min qui subsiste aujourd'hui le long de la fondée sur le titre d'avocatie, qu'il préMeurthe, insensiblement on abandonna dait avoir dans le val de Veisvalle. L'emVeisvalle, et Ravon a commencé à se pereur fit défense à Othon de continuer peupler. cet ouvrage, et peut-être qu'il le discontinua, puisque en 1279, il est dit que le duc Ferri III, fortifia ce châ— teau, et qu'il le bâtit pour mettre les passans en contribution; car alors on ne passait pas encore communément à Raon. Je trouve dans les titres des archives de En 1279, le duc Ferri III, ayant Lorraine, en 1290, que Lictard de Bonformé le dessein (2) de faire une ville du ville, chevalier, devait demi an de garde lieu de Ravon, et de fortifier le châ-au château de Berouart, au duc Ferri. teau de Beauregard, qui était commmencé Le duc Ferri le fit aussi construire, sur la hauteur qui domine sur tout le apparemment pour se mettre en garde vallon, engagea Alexandre abbé de Moyen- contre le château de Deneuvre, possédé moutier et sa communauté, à l'associer à par le comte de Blȧmont, et contre cela moitié des bans de Ravon et de Veis-lui de Baccarat, que l'évêque de Metz valle; la chose fut agréé, et l'on en fortifiait vers le même temps. passa des lettres réciproques. L'abbé de Moyenmoutier s'y réserva et à ses suc

Je soupçonne que le surnom de l'Etape qu'on lui donne, yient d'une Tape ou cabaret qui s'y établit, et qui y attira les passans. Tappo, en ancien langage indesque, et dans la basse latinité, signifie une hôtellerie (1).

Le reste des tours que l'on voit encore à Beauregard, fait juger qu'il était très-fort pour ce temps-là; il était cncore subsistant en son entier en 1525, lorsque le duc Antoine revint victorieux en Lor

(1) Vide Hist. mediani Monast. P. 279, 230. V. Histoire d e Loir, t. 1 , P. H

raine, après la défaite des paysans Luthé-1 RAON-SUR-PLAINE. Ce village riens révoltés près de Chervillers, à l'entrée ainsi que le précédent, est situé sur la du Val de Viller. (Il fut démoli de même rivière de Plaine, dans le val d'Allarque les autres châteaux de Lorraine, par mont, dans la principauté de Salm; il les ordres de la cour de France, en 1636. dépend de la paroisse de Louvigny, auLe grand commerce qui s'y fait con-trefois du district spirituel de Senones siste en blés, en planches, et autres bois aujourd'hui diocèse de Toul. de sapin, qui se mènent à Nancy, au RAON-MAISON-DE = Maison-dePont-à-Mousson, à Metz, et jusqu'en Hol- Raon, ou Ravon, village près de l'élande. On tire ces bois des montagnes tang de Cosne, à trois lieues de Remides Vôges, du côté de saint Dié, d'E- remont, deux et demie au midi d'Epitival, de Senones, de Moyenmoutier, denal; ban et communauté de Belle-FonRavon-sur-Plaine etc., par la petite ri-taine, diocèse de Toul, bailliage de vière de Meurthe qui vient du Val de Remiremont.

mais il est sous leur protection. Il était déjà anciennement sous celle de leurs majestés T. C. et Catholique; René d'Anjou le prit de même sous la sienne et celle de ses successeurs ducs de Lorraine, et accorda des priviléges aux habitans. RAVENEL, voyez MANDRE, village du diocèse de Toul.

saint Dié, par le Rabodo qui vient RARÉCOURT.-Le village de Radu Val de Senones, et par la petite ri-récourt, proche Clermont en Argonne, vière de Plaine, qui vient du Val de n'est point du bailliage de Bar, ni même Plaine, de Celles et d'Alarmont, et qui de la souveraineté des ducs de Lorraine, tombent dans la Meurthe à Raon-l'Etape. La chronique de Metz en vers, a marqué l'époque de la descente des planchesde Voge par la Moselle, à Metz, en l'an 1507 (1). Le couvent des pères cordeliers de Ravon fut fondé par le duc Nicolas en 1472; il n'a rien de bien considérable dans sa structure. Il est bâti dans un lieu fort commode, dans la pointe du confluent de la petite rivi re de Plaine et delaMeurthe. RAON-AUX-BOIS. — Raon, ou Ravon-aux-Bois, est un village à une lieue et demie de Remiremont et d'Arches. On le distingue en Haute-Raon et Basse-' Raon, qui forment avec les granges qui en dépendent, une seule communauté, et une paroisse dont l'église et à la HauteRaon diocèse de Toul, bailliage de Re- donville (1), et dit que Théodoric l'acmiremont, cour souveraine de Lorraine. quit pour lui et pour ses successeurs, La paroisse est dédiée sous l'invocation à charge de le tenir des comtes de Luxem

:

de St. Amé.

RAVILLE.

Raville, en allemand Rollingen, château et seigneurie enclavé entre la Lorraine et le pays Messin, à cinq lieues de Metz vers l'orient, et à douze lieues ou environ de Luxembourg. Cette seigneurie fut acquise en 1164, par Théodorie évêque de Metz, avec celle du Vinsperg et de Conflans.

L'histoire de Metz nomme ce lien Ra

bourg.

RAON-LEZ-L'EAU. — Raon-lez-l'eau, | On connait en' Lorraine Raville village village situé à droite de la rivière de situé sur le Sanon audessus d'Einville au Plaine, dans la vallée d'Allarmont, vis Jar à vis de Raon-sur-Plaine, à quatre lieues de Blâmont; bailliage de Blamont cour souveraine de Nancy.

(1) L'an après comme rivière avalie, Des Vôgiens les premières Valles De planches passèrent par Metz, où passé l'on n'avait jamais.

RAVON, voyez RAON.

REBEUVILLEET ROLLAINVILLE. Rebeuville, village du diocèse de Toul sur le Mouzon, à une demi-lieue, de Neufchâteau; la paroisse a pour patron

(1) Meurisse. Hist. de Metz, p. 421.