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St.-Martin: Seigneurs M. de Bourlemont, laume: Jean fut élu évêque de Verdun madame de Mitry de l'Épine, et l'abbesse en 1297, il aima mieux prendre le nom de l'Etanche; bailliage de Neufchâteau, d'Apremont, que celui de Rechicourt. I cour souveraine de Nancy.

mourut en 1302.

En 1323, Simon seigneur de Paroy Les seigneurs de Marimont possédaient et de Marchéville, possédait la terre de Rechicourt, dans le treizième siècle (1); Rebeuville, et en fit les foi et hommage ensuite étant tombé en quenouille, il vint à Edouard comte de Bar, déclarant en à la maison de Linangé : c'est pour cela être son homme-lige après les hommages que le comte de Linange était complé du roi de France, du roi de Bohême, entre les principaux vassaux de l'évêché de l'évêque de Metz et du duc de Lor-de Metz. raine,

En 1471 (2), pendant la guerre du Rollainville, annexe de Rebeuville, est duc de Bourgogne Charles-le Hardi, consitué entre la Verre et la Meuse, une tre le duc René II, le conseil de LorLieue au nord-est de Neufchâteau, l'église raine voyant que les enfans du comte de a pour patron St.-Evre. Rechicourt, servaient contre leur souve RECHICOURT. Rechicourt, chef-rain, ordonna à leur père de les faire lieu du comté de ce nom, qui comprend les revenir. Ils obéirent, et sortirent de Chàlieux ci-après nommés : Rechicourt, Avri-tel-sur-Moselle, et vinrent se rendre à court, Moussey, Aussudange ou Auson- Charmes, au maréchal de Lorraine, où dange, Malaucourt, Xirxange, Xoigue-ils furent fort bien reçus et traités à l'alxange, Gondrexange, Mont, Rainting, lemande.

Marimont-le-Petit, la Neuveville, Romé- Le duc Charles IV (3), en 1655, recourt, Diane-Capel, Ibigny, Lorquin, çut une ambassade du roi d'Espagne : Milberg-Chateau. On connait encore Re-Louis de Sarimenta, était chargé de cette chicourt, village de Sancy, et Rechi-commission. Ils se retirèrent ensemble au court-la-Petite, village de Vic, diffé- château de Rechicourt, qui était alors rents de Rechicourt dont nous parlons ici. rempli de pestiférés. Le duc Charles ý On croit que ce fut le comte de Re-tomba malade, tant à cause du mauchicourt, qui étant allé à la croisade, vais air, que par le déplaisir de n'avoir et étant fait prisonnier par les infidèles, pu livrer bataille aux généraux français invoqua St.-Nicolas, et se trouva avec qui l'offraient, mais Galas ne voulut pas ses chaînes aux portes de son église : l'accepter. en mémoire de ce miracle, on fait en- Rechicourt, village du district de Vercore une procession solemnelle à huit dun, office de Sancy, à trois lieues d'Eheures du soir dans la ville de Saint-tain, recette de Briey, bailliage d'Etain, Nicolas, à laquelle procession étaient cour souveraine de Nancy; la paroisse obligés de se trouver en armes, quelques a pour patron St.-Martin. L'histoire de sujets du seigneur de Rechicourt, pour Verdun parle avec éloge de M. Plessis, garder et accompagner les saintes reli-curé de Réchicourt, qui a mérité des ques. On place cet événement au treizième louanges publiques de la part de M. d'Hocquincourt, célèbre évêque de Verdun. Rechicourt, village de Sancy, en l'évêché de Trèves.

siècle.

Rechicourt est du diocèse de Metz, et est tenu en fief des évêques de Metz.

Jean comte de Rechicourt (1), ayant épousé une femme de la maison d'Apremont, en eut deux fils, Jean et GuilP. 175.

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(1) Longuerue descript. de la Fran. part. 2,
(2) Hist. de Lorr. t. 3
(3) Hist. de Lorr. t. 3, p. 319.

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p. xxxvII.

Rechicourt-la-Petite, village de Vic, l'histoire des antiquités de la Gaule Belgique, était curé des Baroches, en 1520, ou 1521.

diocèse de Metz.

Rechicourt ou Recicourt, village de Clermont, cédé à la France.

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La paroisse de Réfroicourt avait pour les Baroches ou les Paroisses, et Dom-Séverin.

annexes,

Rechicourt, ancien prieuré près Gondrecourt: le château fut ruiné en 1282. REFFROI. Reffroi, Refredum, M. Nicolas Varin, ancien principal village du diocèse de Toul, à deux lieues du collège de la Marche à Paris, fonda et demié de Vaucouleurs et de Gondre-deux bourses en ce collége pour ses pacourt; bailliage de Bar, présidial de rents, et à leur défaut, pour les sujets Châlons, parlement de Paris. Le roi en natifs de la paroisse de Refroicourt, apest seul seigneur; la paroisse a pour pa-pelée aujourd'hui les Baroches. tron saint Remi. Il y a entre ce village et Rehainviller, celui de Marson, une chapelle dédiée à village à droite de la Meurthe, une lieue Saint Christophe, qu'on regarde comme au-dessus de Lunéville; diocèse de Toul, la mère-église de Reffroi ; il y a un garde-bailliage de Lunéville; la paroisse a pour chapelle cette chapelle a un ban et un patrone la sainte Vierge en son Assompfinage séparés, dit finage de St.-Chris- tion. La cure qui est régulière, desservie tophe. par un chanoine régulier, est à la nomination de l'abbé de Lunéville (1).

REHAINVILLER.

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On trouve quelques reprises faites de la seigneurie de Reffroi. La première de Je trouve un accord fait la veille de la Jean seigneur de Bourlémont en 1334, fête de St.-Nicolas en 1313, entre Burqui se reconnait homme-lige d'Edouard nekins de Ristes et les habitans de Reconte de Bar. La seconde est de Gérard hainviller, au sujet des rentes que lui dede Séraucourt, à Robert duc de Bar en vaient lesdits habitans, par lequel il est 1397, de ce qui lui appartient à Reffroi, dit: < que chaque habitant lui paiera par à cause d'Isabelle de Germiny son épouse.» an cinq imaux d'avoine, trois poulles et REFROICOURT, οτι REFROE- » deux deniers, et les veuves seulement trois COURT. Refroicourt, Rofredicurtis, imaux, deux poulles et un denier; chaque ancienne ville on bourg situé dans le com- » feu payera 32 deniers par an; que ledit té de Ricuin, comté célèbre aux environs » Burnekins aura un four bannal audit lieu, de la ville de St.-Mihiel, dont il est sou- >> auquel ils payeront de dix-huit pains un: vent fait mention dans les anciens titres du » au moyen de cette redevance, le même pays Verdunois. Il est fait mémoire de Burnekins doit leur assigner quatre cens Refroicourt, dans un titre de l'an 904. » arpens de bois, en la contrée des Rappes, Il est encore parlé de Rofredicurtis, dans entre la mêlée de Mortenne et le ruisseau un diplôme du roi Zindebolde, en faveur » de l'endroit, pour la pâture de leurs besde l'abbaye de St.-Mihiel, en 895 (1). » tiaux; lenr doit encore fournir ledit BurDepuis long-temps Réfroicourt ne sub-> nekins par chacun feu quatre chars de siste plus; mais on connait l'endroit où » faxains, l'un à prendre pendant l'octave il était situé; on y remarque des vestiges de la Pentecôte, et celui qui ne les aura de maisons, et de souterrains, et quanti-» pas pris dans ce temps n'y pourra retourtité de fragmens de tuiles dans le finage.» ner; l'autre à la St. Martin, le troisième Il y a encore une chapelle au voisinage » à Noël, et le dernier aux burres. » assez fréquentée sous le nom de Notre- Hériménil, Herimanile ou Mansile, Dame de Réfroicourt. On ajoute que Ri-est annexe de Rehainviller. L'église de ce chard de Vassebourg, dont nous avons lieu est dédiée sous l'invocation de St.

(1) Hist. de Lorr. t. 1. p. 323.

Laurent: Seigneur M. de Gelnoncour: (1) Archives de Lorr. Layette Lunéville.

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dépend le château d'Adoménil, Adonis

mansile.

Le R. P. Benoit Picart, capucin de Toul, avance dans son Pouillé du diocèse de Toul, que le prieuré de Relanges fut fondé au treizième siècle par Thierri de Lorraine, seigneur du Chatelet; mais il n'avait pas vu la bulle du pape Léon IX, de l'an 1049, qui apprend la vraie date de sa fondation.

Nicolas Herman, frère convers de l'ordre des Carmes-déchaussés, auteur de plusieurs écrits mystiques, et célèbre par la sainteté de sa vie, était né au village d'Hériménil, à une demi-lieue de Lunéville; il mourut à Paris le 12 février 1691, âgé d'environ 80 ans. M. de Fénélon, ar- RELING ou RELLING. Reling, chevêque de Cambray, parle de Nicolas ou Relling, village du diocèse de Trèves, Herman, ou du frère Laurent de la Résur-à gauche de la Sarre, bailliage de Bourection, nom sous lequel il est plus zonville, deux lieues au nord-est de cette connu, d'une manière très-honorable, ville, cour souveraine de Nancy. Le châdans la lettre 71, du troisième volume de teau de Siesberg, est sur le finage de ce ses œuvres spirituelles. lieu.

RELANGES. - Relanges, village du diocèse de Toul, à une lieue de Darney en Vosges ; l'église parroissiale qui est en même temps l'église du prieuré au même lieu, est dédiée à la Ste. Vierge dans son Assomption; ce lieu répond à Darney, bailliage de Darney, cour souveraine de Lorraine.

Le fameux Mentzel ayant passé la rivière, se trouva en ce village le 21 août 1743; c'est de là qu'il répandit dans la Province un manifeste imprimé, et daté du camp de Creutzach le 17, par lequel il tenta, mais vainement, d'ébranler la fidélité des Lorrains pendant la dernière guerre.

Le prieuré de Relanges fut fondé vers REMBERCOURT, ou RAMBERCOURTl'an 1048, par Riquin de Darney et sa AUX-POTS. Rembercourt-aux-Pots, Rema femme Lencèdes, avec l'agrément du pape berti-Curia ad ollas, gros bourg, mairie Léon IX, l'an deuxième de son pontificat, aux sources de la Cher, à une licue de la 1049 de J.-C. et avec le consentement rivière de d'Aire et de Vaubécourt, à de Dudon, princier de l'église de Toul, deux lieues de Pierrefitte, répond au bailqui fut évêque de cette église, lorsque le liage de Bar. La cure de Rambercourtpape Léon IX, en quitta le gouverne-aux-Pots, fut donnée au chapitre de la

ment.

Le prieuré de Relanges, est nommé Relinges, Renanges, Arlanges; il est situé à une lieue de Darney, à l'occident d'hiver.

Darney est bâti sur la rivière de Saône, sur les confins de la Lorraine,, et de la Bourgogne; Relanges est du Barrois.

Dans les derniers temps, le prieuré de Froville, fut uni à celui de Relanges, aussi bien que le prieuré du bois de Bosco aujourd'hui Darney, par bulles de Benoit XIII, en 1725, et confirmé par lettres patentes du duc Léopold, en 1726. En 1318, Maicul de Lorraine, était gardien ou défenseur de Relanges, et exigeait du prieur 60 livres, que celui-ci soutenait ne lui pas devoir.

cathédrale de Toul, en 1249, par l'évêque Roger de Marcy; l'église est dédiée sous l'invocation de St. Laurent. Seigneur le roi de Pologne, comme duc de Bar; parlement de Paris, les pères cordeliers y ont un couvent.

Annexe Maratz, Sti. Medardi ara ou area; dépend le petit Maratz.

Dans l'église de Rembercourt-aux-Pots, se voyent plusieurs chapelles.

On lit dans l'histoire de Verdun (1), que le roi Pépin étant venu à Verdun avec le pape Etienne III, fit restituer à l'église de Verdun, les terres usurpées sous Charles-Martel son père;et que pour la dédommager des pertes qu'elle avait faites,

(1) Histoire de Verdun, p. 116.

il lui donna les terres de Varnoncourt, de nait à quelques seigneurs particuliers, qui Vanau et de Rembercourt, dont l'historien la vendirent vers l'an 1120, à Etienne Bertaire assure avoir vu les chartres, dans de Bar, évêque de Metz. Le même évêque l'archive de la cathédrale. donna la dime de la terre de Remberviller

Il est certain que Rembercourt-aux-en 1126, au prieuré de Moniet, dont il Pots (1), était un fief relevant de l'évê- était fondateur; ces dimes furent confirque de Verdun, en 1400. L'évêque Lié-mées à l'abbaye de Senones, dont le Mobaut de Cousance, en reçut l'hommage niet est une dépendance.

MAIS.

-

de Jacques d'Orne. Jean de Sampigni Quelques uns ont prétendu que Jean vendit la terre de Rembercourt-aux-Pots, Ménil, petit village à l'orient de Remberau duc de Lorraine en 1500. viller, était originairement la mère église REMBERCOURT-SUR-ORNE. Il de Remberviller. La chose fut disputée y a un autre Rembercourt, près de la vers l'an 1560, à l'occasion de l'incendie ville de Bar-le-Duc, nommé dans les an-de l'église de Remberviller; les bourgeois ciens titres de St.-Epvre de Toul, Bobo- dudit lieu firent saisir les dimes des relileni curtis, communément Rembercourt-gieux de Senones, pour le rétablissement sur-Orne, petit village sur la rivière de la toiture de leur église; opposition d'Orney, annexe de Varney, diocèse de formée par les abbé, religieux et curé, Toul, office, recette, prévôté et bailliage alléguant que l'église de Jean-Ménil, était de Bar, présidial de Châlons, parlement la mère église. Après diverses contestade Paris. Le roi en est seul seigneur; il ytions, les parties prirent pour arbitre, a quatre ou cinq habitans. monseigneur le cardinal de Lorraine évêRAMBERCOURT-SUR-MAS ou que de Metz, fondés sur ce que le procuRambercourt-sur-Más, annexe reur général de l'évêché de Metz, et le de Jaulni, diocèse de Toul, office de greffier du bailliage, ayant été députés Thiaucourt, recette de St.-Mihiel; l'é- pour informer si l'église de Jean-Ménil, glise est dédiée à St. Gengout, madame était réellement la mère église de Rem-de Gournay en est dame haute, moyenne berviller, ou non, pour sur ce, donner et basse justicière; il y a environ soixante-main-levée des saisies, ils auraient rapquinze ou quatre-vingts habitans. porté qu'en effet ils avaient trouvé que REMBERCOURT-AUX-GROSEIL- Jean-Ménil, était la mère église de RemLES. En 1588, Thierri des Armoises, berviller, et donné main-levée des saisies seigueur d'Haussonville, reprit du duc de faites par lesdits habitans. Lorraine en son nom, et pour ce qui lui Les habitans de Remberviller, s'étant obvenait par la mort de son frère Christo-rendus appelans à la chambre impériale de phe des Armoises, ce qui lui était échu à Spire, et relevé leur appel, M. le carRembercourt-aux-Groseilles: Ce pouvait dinal de Lorraine évêque de Metz, et bien être le même que Rembercourt-sur-seigneur de Remberviller, voulant honoMais. Hist. de Lorr. tom. 5, nouvelle rer cette ville, chef d'une de ses chatelleédition. lio. CLXXV, CLXXVI. nies, de la dignité de mère église, adjugea REMBERVILLER, ou RAMBER- par sa sentence arbitrale du 12 février VILLER. Remberviller ou Ramber-1561, la qualité de mèrc église à celle de viller, ville du diocèse de Toul pour le Remberviller, et condamna les abbé et spirituel, et dépendante de l'évêque, de religieux de Senones, et le curé dudit lieu, Metz pour le temporel, est située sur la de fournir aux réparations des toitures de petite rivière de Mortagne, à cinq lieues la nef et du chœur, et les habitans à faire de Lunéville vers le midi. Elle apparte-les charrois nécessaires, pourvu qu'ils (1) Histoire de Verdun, page 362, 405. pussent aisément venir au gîte audit Remberviller.

preuves.

Tout cela prouve qu'originairement Lorraine tome 2, page 353, et les preuves Remberviller était peu de chose, et sont l'an 1251, le mercredi avant la St.qu'elle ne doit son agrandissement et la Martin. Tout cela avait été précédé d'une qualité de mère église, qu'à la faveur des guerre très-sérieuse, entre l'oncle, évêévêques de Metz, qui y ont bâti un chaque de Metz, et le neveu duc de Lorteau, et l'ont rendu chef d'une de leurs raine.

principales chatellenies.

En 1292, le mercredi d'après la St.Martin d'hiver, Bouchard évêque de Metz, fait la paix avec le duc Ferri, qui lui rend Dieuze, à l'exception du fief, et l'évêque rend au duc, Remberviller, Baccarat,

Quant à l'église de Remberviller, qui est grande et belle, il parait certain qu'elle a été bâtie par un prince de la maison de Lorraine, et évêque de Metz. Cela se prouve par les armes de Lorraine avec la Buissoncourt, et le château de Condé ; crosse épiscopale qui se voyent sur la première clef du presbytère. Mais comme il y a eu plusieurs princes de cette maison qui ont gouverné l'église de Metz, nous ne pouvons marquer au juste, le nom de celui qui l'a bâtie, n'en ayant ni la date ni aucun autre connaissance particulière.

Etienne de Bar, évêque de Metz, ayant acquis Remberviller, la fit fortifier, et y bâtit un château, castrum quod Ramberti villare dicitur, firmavit. Etienne de Bar fut évêque de Metz, depuis 1120, jusqu'en 1163.

de plus, le duc s'oblige de sommer l'évêque de Strasbourg, de rendre à l'évêque de Metz la seigneurie de Castres. 1292. Archives de Lorraine layette. Forbach.

Henri Dauphin, évêque de Metz depuis 1519, jusqu'en 1324, n'ayant nulle envie de demeurer dans l'état écclésiastique, ni de garder long-temps son évêché, engagea pour de grandes sommes Hombourg, Vic et Remberviller au duc de Lorraine, et à d'autres seigneurs, vers l'an 1322.

Louis de Poitiers, qui lui succéda dans l'évêché de Metz en 1327, retira le château de Remberviller des mains du duc de Lorraine.

En 1328, Adémare évêque de Metz, engagea Remberviller à Renaud comte de Bar, pour assurance d'une somme de dixhuit mille écus.

Jacques de Lorraine, fils du duc Ferri II, et frère du duc Mathieu II, ayant été élu évêque de Metz en 1238, gouverna cette église jusqu'en 1260; ayant demandé sa légitime au duc Ferri III, son neveu, ce prince lui céda (1) entr'autres choses, ce qui lui appartenait à Remberviller. (2) Jacques de Lorraine fit fortifier cette ville, qui jusqu'alors n'avait été fermée que de haies ou de palissades ; il y fit de bonnes murailles, et éleva autour de la ville vingt- En 1344, Simon comte de Salm, ayant quatre tours. Circa villam de Rambervil- fait de grandes dépenses contre l'armée lei, quæ sæpibus erat circumdata, clau-Lorraine, qui assiégeait Remberviller, et sura murorum fortissimorum, et viginti contre celle du comte de Bar, qui assiéquatuor altarum turrium, decore cir-geait la forteresse d'Hexaflein; Adémare cumfudit.

Le même prélat fit présent à son église de Metz, de Remberviller et des autres fonds qui lui avaient été cédés par le duc Ferri III, son neveu; il les céda en 1251, au mois de novembre: voyez Histoire de

(1) Histoire de Lorr. t. 1. pag. 72. liv. v,
(2) Histoire de Lorr. t. 1. Preuves, page

71, 72.

Le même château ayant été brûlé et ruiné, on ne sait par qui, ni à quelle oc- . casion, Thiéri Bayer de Boppart, évêque de Metz, le fit rétablir en 1383.

Sévêque de Metz, pour l'indemniser, lui fait une promesse de trois mille livres de petit tournois, et lui hypothèque Haboudanges, Obrecht, Hampont etc. Archives de Lorraine, layette Salm.

La ville et châtellenie (1) de Remberviller, furent sans doute rachetées par

(1) Meurisse p. 546.

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