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de Coucy; car Conrade Bayer de Bopart, évêque de Metz, mort l'an 1459, répara entièrement le château de cette ville, et fit dans la ville un moulin et une halle.

les évêques de Metz, successeurs de Raoul pée près de Remberviller; on comptait qu'elle était composée de cent mille bouches, sous la conduite de cinq généraux, savoir: du duc Charles IV de Lorraine, du duc d'Elve, de Gaspar de Mercy, de Coloredo, et de Jean de Vert (1). Cette ar

La chatellenie de Remberviller comprend Remberviller, Jean-Mesnil, Hous-mée si nombreuse consuma, tous les vivres seras, St. Benoit, Aultrey, Xafféviller, Bru, Domcieres, Mesnil, Ste.-Barbe, Anglemont, Nossoncourt, Ménarmont et Bazin.

En 1521, le cardinal Jean de Lorraine, évêque de Metz, étant obligé de faire le voyage de Rome, engagea à son frère le duc Antoine, afin d'avoir l'argent nécessaire à ce voyage, les villes de Moyen, Baccarat et Remberviller, pour la somme de quatre-vingt mille écus qu'Antoine lui prêta.

et les fourrages du pays, et y répandit la peste et la contagion, suites ordinaires de l'extrême disette.

Le duc Charles IV étant sorti de Remiremont, vint à Remberviller, où il y avait 700 français en garnison; après qu'on y eut fait brêche, on accorda à la garnison d'en sortir l'épée au côté seulement, et rien de plus. Mais la ville n'ayant pas été comprise dans la capitulation, elle fut condamnée au pillage, dont elle se racheta par une grosse rançon, qui fut distribuée au duc Vers l'an 1560 (1), il survint quel- et aux officiers ; Charles y demeura quelque ques difficultés entre le duc Charles III, temps avec ses troupes, et y fit réparer la et M. de Beaucaire évêque de Metz, tou-ville et les remparts.

meura aux évêques de Metz, jusqu'au traité de Paris passé en 1718, par lequel le roi transporta au duc de Lorraine pour partie du dédommagement qu'il lui devait, la souveraineté et les ressorts de la ville et châtellenie de Remberviller.

chant des répétitions et prétentions de Remberviller rentra à la paix, sous la l'évêque de Metz, contre le duc Charles. souveraineté du roi, et la seigneurie deCes différens furent accomodés à l'amiable par le cardinal Charles de Lorraine, administrateur du temporel de l'évêché de Metz, et oncle du duc Charles III: il fut arrêté que les villes d'Albe, Sarrebourg, Blåmont, Deneuvre, Conflans et Condé, demeureraient au duc de Lorraine, et que Hombourg, St.-Avold, Baccarat et Remberviller, retourneraient à l'évêque de Metz.

On lit sur la porte de l'hôtel-de-ville de Remberviller, que le 25 septembre 1557, ledit hôtel-de-ville fut brûlé par occasion de guerre, et qu'il fut rétabli aux frais du public, l'an 1581. C'est apparemment à l'occasion des guerres de religion, qui désolèrent le royaume de France, pendant presque tout le XVIe siècle. Remberviller était alors terre d'évêché, et l'évêché de Metz était gouverné par Robert du Lenoncourt, résignataire du cardinal Charles de Lorraine.

En 1635, l'armée impériale était cam(1) Meurisse

P. 602.

Pour le spirituel, il dépend de M. l'évêque de Toul, et la paroisse est dédiée à sainte Libaire, première martyre de Lor

raine.

Les capucins furent établis près de Remberviller en 1620.

L'hôpital est gouverné par quatre sœurs de la charité,

REMEREVILLE.-- Remeréville, village du diocèse de Toul, situé environ à quatre lieues de Nancy, et à peu près à distance égale de Lunéville vers l'orient; souveraineté de France, bailliage de Vic, parlement de Metz: seigneur, M. l'évêque de Metz, patron de la paroisse, la Nativité de Notre-Dame.

Le hameau de Courbesaulx, dépend de (14) Histoire de Lorraine, tome 3, pages 316 et 317

Remeréville; il y a un oratoire sous le titre de la Ste.-Croix ; seigneur, M. de Mahuet; cour souveraine de Lorraine.

REMELFING.

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Remelfing, village

té à Metz, où il repose dans l'église de St. Sauveur, qu'il avait commencé à bâtir. Remich est du diocèse de Trèves, archi—, diaconé de Tholey.

à trois quarts de lieue de Sarguemines ; il Remich fut donné à l'abbaye de St.-May a un château; en 1750 on y avait éta-ximin par le roi Pépin (1). bli une raffinerie de sucre, qui ne subsiste Les Lorrains sous la conduite de Simon plus. des Armoises, bailli de Saint-Mihiel, fuREMICOURT Ou REMEICOURT.-rent chargés du siége de Rodemach; la Remicourt, Remigiicurtis, village de ville se rendit le 4 juillet 1483. Ceux, de Lorraine à une lieue au sud-est de Mire-Luxembourg et de Metz, commandés court; patron saint Remy. Seigneur, le André de Remich et Michel de Gournay, duc de Lorraine, bailliage de Mirecourt: prirent la ville de Richemont, sur le le fief de la Conversion, à l'abbaye de comte de Varnesberg, qui désolait tout Chaumousey, dépend de la seigneurie de ce pays. Pusieux.

REMICOURT.— Remicourt, château, fief, communauté de Villers-les-Nancy, a trois quarts de lieue de Nancy, bailliage

de la même ville.

par

REMILLI. Remilli, châtellenie de l'évêque de Metz, située sur la Nied Française (2), entre Fauquemont à l'orient, et Goin au couchant. C'est un des plus anciens domaines de l'église de Metz : lorsque dans le XII° siècle plusieurs sei

En 1466, le due Jean donna ses lettres patentes à son amé Vautrain de Bayon,gneurs eurent usurpé le terres de cet évêpar lesquelles il affranchit les manans du ché, Remilli seul ne fut point démembré château de Remicourt, de tous frais, tail- de la mense épiscopale. Remilli avait été les, impositions commises, etc., avec donné en fief au comte de Linange dans le pouvoir d'établir audit Remicourt, toutes XIII siècle; mais ce comte ayant pris les. sortes de troupeaux, en telle quantité qu'il armes contre Bouchard d'Avesnes, évêque jugera à propos; et en cas de reprise, le de Metz, fut vaincu, et pour sa félonie décharge d'amendes, en payant les dom-perdit Remilli, qui fut réuni au domaine mages. de l'évêque de Metz.

En 1477, le duc René confirma tous Le ban de Remilli comprend Baxi, Amles priviléges accordés à Vautrain de bécourt-la-Petite au ban, en ce qui est du Bayon, par le duc Jean son prédéces-haut ban, Vitoncourt.

seur, en faveur de Jeannon l'Arbaletrier, Remilli, châtellenie de l'évêché de à qui Vautrin de Bayon avait vendu ledit Metz, est fort différent de Remilii, seifief. gneurie donnée à l'abbaye de Saint-Ar

REMICH. Remich, ville sur Mo-noud, par Charles-le-Chauve, et confirmée selle, sur le chemin de etz à Trèves, à peu près vis à vis Sarbourg, qui est sur la Såre. Remich est célèbre dans notre histoire, par la bataille qui s'y donna en 882, le troisième avril à deux heures après midi, Valo ou Wala, évêque de Metz, ayant appris que les Normands avaient brûlé et saccagé la ville de Trèves, arma ses sujets et ceux de la ville de Metz, et livra la bataille aux ennemis qui s'avançaient contre sa ville épíscopale; mais il fut vaincu et mis à mort, et son corps rappor

au même monastère, par Lothaire 1er et Louis de Germanie; ce Remilli était situé dans le territoire de Metz, sur les confins des comtés de Mosellané, de Saulnois et de Chaumontois. In Pago Metensi, intra Comitatús Moslensis confinia, et Salnen-* sis comitatus, atque Calvomontensis. (3),

(1) Bontem, t. 2, p. 814.

(2) Longueruc, description de la France. part. 2, p. 169.

(3) Meurisse, hist. de Motz, p. 269, 270,272.

La cure de Rumilli a pour patron saint
Martin.

Le nom de Rumilli pourrait venir du latin Remillus, Repandus, Reflexus, un lieu situé sur un penchant, sur la pente d'une montagne. Remillus quasi Repandus dit Festus le grammairien. On peut dériver de la même racine Romelfingue, village sur la Såre, Remeling, village à trois lieues de Bouzonville, Remeldorf, village sur la Nièd, Remelange, mairie de Morhange..

ET

que ce saint s'était réservé en entrant en religion, une métairie qu'il destinait à fonder un monastère de Vierges, et qu'il exécuta cette fondation avec saint Amé, qui avait eu la principale part à sa conversion. Cùm adhuc ad bonum profuturum, unam tantummodò reservasset Villam, consilio deinceps inito beatus Amatus cum eodem (Romarico), ad monasterium Puellarum ædificandum pergit.

On lit dans la même vie de saint Romaric, que pendant la guerre que le roi REMIREMONT, LE SAINT-WONT Thierry faisait à son frère Théodebert, le HÉRIVAL, prieurés. La ville de père de saint Romaric fut mis à mort, et Remiremont, située sur la Moselle, à cinq tous ses biens confisqués, ce qui obligea lieues d'Epinal à l'orient, à trois lieues de saint Romaric de se retirer à Metz (1). Mais Plombières au midi, et à quatre de Luxeuil quelque temps après Thierry ayant été aussi au midi, est du diocèse de Toul, et tué, St. Romaric rentra dans la jouissance célèbre dans toute l'Europe par un chapitre de ses biens. nombreux de chanoinesses d'une naissance Il y a quelqu'apparence que le château illustre. d'Habend était du nombre de ses biens Cette ville tire son nom de saint Roma- confisqués qu'on lui rendit, et que c'était ric, un des principaux seigneurs du royau- là même où était situé ce qu'il nomme me d'Austrasie, qui s'étant consacré à Villa, qu'il se réserva en entrant à Luxeuil, Dieu dans le monastère de Luxeuil, vers et qu'il destina à fonder un monastère de l'an 618 fonda vers l'an 620, un monas-religieuses. Ainsi Habendum Castrum tère de filles sur une montagne, sur la-comprenait apparemment le Saint-Mont, quelle était báti un château ou maison la cellule de saint Amé, le châtelet et la royale, nommée Habend, qui était le chef-ville de Remiremont. Tout cela est renferlieu d'un canton ou comté, connu sous le mé dans l'espace d'environ une lieue de nom d'Habedensis Pagus, ou Habedensis | longueur et autant de largeur ; c'était l'HaComitatus bendum Castrum et sa dépendance, dans J'ai un titre d'Eberard, fondateur de laquelle était comprise la terre ou Villa, l'abbaye de Morbach en Alsace, daté de qu'il se réserva avec le St.-Mont, Remirela huitième année de Thierry, roi d'Aus-mont et les environs. trasie; de Jésus-Christ 728, à Remire- Les grands biens dont jouit l'abbaye de mont: actum Habendo Castro, sive Ro- Remiremont, sont venus en partie des bois marico-Monte Monasterio publicè. Ce et des campagnes qu'on a défrichés et où monastère était done bâti dans le canton l'on a bâti depuis des habitations et des d'Habend et sur la montagne de Romaric, villages en grand nombre, qui ont rendu ou de Saint-Romaric; et en 735, on le pays fréquenté et fécond; et en partie, trouve une chartre d'Hildrade, pour le de la libéralité des princes et des gens de même monastère de Morbach, ainsi datée: bien, comme aussi des abbesses et des reliAvendo Castro, sive Romarico commo-gieuses et religieux, qui, se consacrant à rante monasterio. Cartular Morbacense. Dieu, donnaient leurs biens aux monastères. Dans un diplôme de Louis-le-Débonnaire, La perte des anciens monumensdel'abbayede sans date, on lit, ad fiscum nostrum qui Remiremont, nous a dérobé la connaissance vocatur Romaricus Mons.

L'auteur de la vie de saint Romaric, dit (1) Vita sancti Romarici. Ilid. p. 417.

de ces choses, car on ne trouve dans cette [phe, au Saint-Mont, on remarque que fameuse église, aucun titre avant le X ou l'abbé Garichrame avec ses religieux, rapXI siècle.

Saint Romaric båtit donc son monastère près le château d'Habend, et au haut de la montagne voisine. Ce monastère était double, et contenait séparément deux communautés, l'une de filles, et l'autre de moines. L'espace où se voit oujourd'hui le monastère du Saint-Mont, était ci-devant encore plus resserré qu'il ne l'est aujour d'hui, depuis qu'on a renversé la grosse roche qui était devant l'église, sur laquelle était une chapelle et une chambre assez spacieuse, et que des débris de ce rocher on a comblé les creux d'autour de la plate-forme, qui par ce moyen, est devenue bien plus vaste et plus dégagée qu'elle n'était anciennement.

portant ce saint corps de Luxeuil, où St. Adelphe était mort, les religieuses du St. Mont vinrent au-devant jusqu'à la Moselle: Cum alveum Mosella jam Monachi transissent, sanctimoniales occurrunt. Et on porta le corps jusqu'à l'église de SaintPierre, où son urne était préparée: In Basilicá sancti Petri gestatus est, ibique à pernoctantibus (Sororibus), excubia celebratæ sunt: après quoi, peractis Matutinis, viro Dei Adelpho urnæ tradito.

Je ne disconviens pas que dans la suite on n'ait bâti aussi un monastère pour les hommes, plus spacieux au bas de la montagne, où l'on montre encore à present la place de l'ancienne abbaye, sur un petit monticule à l'occident, qui aboutit aux Gouteilles ou autrement au bois 'des Petits.

Au reste, on ne doit pas se figurer les monastères de ce temps-là, aussi spacicux que ceux d'aujourd'hui. On en peut juger par le peu de terrain qu'occupait l'ancien On y voit encore les restes d'un puits Clairvaux, dont la communauté était si du côté du Saint-Mont à l'orient, et on nombreuse, et celui qu'occupait le Vieux-y a remarqué un pierre faite en forme Moutier à Châtillon, au-dessus de Saint- de niche, et quatre pierres de taille creuMihiel. Ajoutez qu'il est très-croyable que sées comme pour un gros canal, et quelles religieuses du Saint-Mont ne demeu-ques autres pierres dont on s'est servi raient pas toutes ensemble sous un même pour bâtir la ferme de Miraumont. On toit, mais dans des cellules répandues autour de l'église principale et autour des chapelles qu'on y voit encore aujourd'hui, Saint Amé qui fut le premier abbé de ce lieu, gouverna ces deux communautés jusqu'à sa mort, arrivée vers l'an 627. Saint Romaric lui succéda dans cet emploi.

appelle encore aujourd'hui ce terrain l'ancienne Abbaye, dont on distingue encore le contour. Ce terrain est presque uni et peut contenir au moins six arpens de terre; il est à présent en pré et en terres arables. On y allait de Remiremont par le grand chemin qui conduit Nous avons vu qu'en 728, le roi Théo-au Saint-Mont, et on tournait au bas de doric date son diplôme du château d'Ha-l'étang d'aujourd'hui, où est située acbend et du monastère de Romaric. L'un tuellement une grange nommée saint Roet l'autre subsistaient donc au même lieu, maric. Ce terrain était dégagé à l'orient sur le sommet de la montagne. Dans la vie et au midi, et était borné au couchant de saint Amé premier abbé de Remiremont, par les Gouteilles, ou bois des Petits, il est dit qu'il sortait de sa cellule les jours et au septentrion par un chemin qui conde Dimanche, et montait au Saint-Mont, duit à Xennevois, et une grosse montagne où il expliquait les saintes écritures aux où sont les, bois de la paroisse de St.frères et aux sœurs: Dominicis diebus Etienne. Remarquez que le côté du midi egrediens Fratribus vel Sororibus sacras était escarpé, inaccessible et inculte, ce qui Scripturas relegebat. Et dans la cérémo-obligeait de tourner pour aller à l'abbaye. nie de la translation du corps de S. Adel- Lorsqu'on dit qu'à Saint-Mont il y avait

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neuf églises ou oratoires, il faut l'entendre châteaux ou palais qui leur appartenaient: des deux églises d'en bas et des sept cha- car on ne voit pas par l'histoire que les pelles d'en haut, qu'on y voit encore. pis de la première race et ceux de la Dans ces neuf oratoires, on célébrait seconde, comme Charlemagne, Louis-lecontinuellement et successivement les Débonnaire, Lothaire et les autres, ont louanges de Dieu, à l'imitation des neuf souvent fait une assez longue résidence chœurs des anges. Je veux dire que les à Remiremont. Dans le partage des proreligieux et religieuses se succédaient les vinces et monastères qui se fit en 870, uns aux autres dans cet exercice, en entre Charles-le-Chauve, et Louis-le-Gersorte qu'en toutes les heures du jour et manique, le monastère de Remiremont de la nuit, il y avait toujours dans échut à Louis. quelques-unes de ces chapelles des reli- L'empereur Charlemagne, en 805, vint gieux ou des religieuses qui chantaient l'office divin.

Ainsi on peut distinguer trois demeures de solitaires hommes et filles de Remiremont. 1o Le sommet de la montagne où 'était le monastère des religieuses. 2° Le monastère de St.-Romaric, au pied et à l'occident de la montagne, nommée encore aujourd'hui la vieille abbaye. 3o La cellule de St.-Amé, ou le monastère près l'hermitage qui porte le nom de ce saint où est aujourd'hui le village de Celles, et l'église du même saint.

passer une partie de l'automne à Champs, près Bruyères, et de là au château de Rumeric, (1) Rumeric ou Romaric Castellum, pour y prendre le divertissement de la chasse et de la pêche. L'empereur Louisle-Débonnaire, fils de Charlemagne, en 831, passa les grandes chaleurs de l'été et la moitié de l'automne, au château de Romaric, pour s'y exercer à la chasse et à la pêche; car le poisson est exquis dans ce pays-là, Rumerici castellum petens, reliquum Estivi caloris et Autúmni dimidium exercitatione venatoriá Le palais des rois d'Austrasie, nom-in Vogesi saltu atque secretis exegit (2). mé d'Habend, était peut-être situé à Le même prince y reçut son fils Lol'orient du Saint-Mont, entre la Moselle et la ville de Remiremont, où l'on voit encore une espèce de monticule, et audessous, des caves et des souterrains voûtés. L'endroit est spacieux et capable de concontenir la cour d'un grand roi et d'un puissant empereur, comme étaient Charlemagne et Louis-le-Débonnaire, avec toute leur suite; et fort propre pour la pêche et pour la chasse, ayant la Moselle On voit par tous ces endroits, que d'un côté et de vastes campagnes et fo- Remiremont était nommé tantôt Rumerici rêts de l'autre. Castelium, tantôt Rumerici Mons. Le roi Qu'il y ait eu un château dans ces en-Lothaire, dans un diplôme donné au virons, la chose est indubitable; et s'il même lieu en 849, en faveur du monasappartenait en propre à St. Romaric, tère de Granvalle, marque expressément lorsqu'il y bâtit son monastère, comme le château royal de Remiremont, quelques-uns l'on crù, ou qu'il fût encore confisqué sur le père de ce saint, il parait certain qu'il appartenait encore aux rois d'Austrasie, au huitième siècle, s'il est vrai que les rois de France n'allaient ordinairement résider que dans les

thaire, en 825. In Vosago ad Rumerici montem venandi gratiá, profectus, filium suum Lotharium ibi suscepit. Et ensuite: In parte Romarici Montis per Vosagum transit, ibique piscationi atque venationi quandiu libuit, indulsit. Et en 835, il y passa les fêtes de la Pentecôte et s'y exerça à la pêche et à la chasse.

ac

tum Ramarici monte in Palatio Regio. Nous avons vu les mêmes termes dans le titre de Thierry, pour Morbach.

(1) Histoire de Lorr. nouvel édition. T. 1, p. 738, annal. Bened. T. 3, P. 678 (2) Mabill. de re diplomat. 1., p. 320

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