Images de page
PDF
ePub

après sexte, madame l'abbesse, accompa-Pierre de Brixei, évêque de Toul, en gnée des dames doyenne et secrette, et en 1169. Les chapelles sont plus anciennes l'absence de l'une ou de l'autre, de la plus que cette église, mais moins anciennes ancienne chanoinesse, vient à la sa- que saint Romaric. Si toutefois saint Amé cristie; chacune prend un coin du Pal- et sainte Claire ont été inhumés dans les lium, qui est étendu sur une table, et le chapelles qui portent leurs noms, grand prêtre, c'est-à-dire, le chanoine convenir qu'elles sont d'une très-grande il faut qui doit chanter la messe, prend le qua- antiquité. trième coin; ils vont ensemble le porter et l'étendre sur le grand autel. L'abbesse et deux petits plats de cuivre, de la granOn conservait ci-devaut au St.-Mont, ses deux compagnes, après avoir salué le deur à peu près d'une palette de chirurcrucifix par une révérence, baisent le Pal-gien, que l'on tient avoir servi de mesure lium, et posent dessus chacune une ofà la nourriture que prenait St. Amé dans frande, consistant ordinairement en un écu; la messe commence ensuite. Au milieu du Pallium il y a un morceau de toile de lin proprement attaché, sur lequel on célèbre immédiatement le saint sacrifice.

sa grotte, que l'on montre au pied du St.-
Mont: ces deux plats ont été portés
dans le sacraire de l'abbaye de Senones.
Nous avons parlé ci-devant de la crosse de
d'hui au St.-Mont.
cuivre doré, qui se voit encore aujour-

Le chapitre de Remiremont s'est conservé dans le droit de se choisir son abbesse, du corps du chapitre, ou de la vant un assez bon nombre de manuscrits Il y avait aussi au Saint-Mont ci-de-. postuler d'aillers. Lorsque l'abbesse est anciens, dont la plupart sont passés en la décédée, sa succession écheait par moitié bibliothèque de l'abbaye de Moyenmouau chapitre, et moitié à la future abbesse. {tier. Les autres manuscrits de l'église des Alors la crosse abbatiale est mise au tré-dames étaient passés dans celle de feu M. sor; ses cassettes, son cabinet, ses cham-¡ Andreu, ancien curé de Remiremont, écobres sont scellées du sceau de la doyenne. Son corps est exposé en public revêtu de ses habits de cérémonie, avec une crosse de cire à son côté. L'Anneau avec lequel elle a reçu la bénédictian abbatiale, appartient, après ses funérailles, au chanoine semainier du grand autel.

Les dames de ce chapitre, portent, allant à la communion, une espèce de mouchoir, qu'elles appellent barbette, qui leur est mis à leur réception et à leur enterrement, et qui tient lieu du voile, qu'elles portaient autrefois, comme vierges consacrées à Dieu.

lâtre du chapitre, homme de lettres, quì avait eu le dessein de former une bibliothèque publique dans la ville de Remiremont. Après sa mort, ces manuscrits ont été achetés des héritiers de M. Andreu, pour la bibliothèque de Senones. Ces · livres manuscrits sont: un missel en vélin, d'environ sept quité, où l'on voit les notes de l'ancents ans d'anticien plein chant. Un livre écrit sur parchemin, qui contient les deux premiers livres des rois, les proverbes, te, le cantique des cantiques, la sagesse, l'ecclésiasQuant aux antiquités de Remiremont, goire sur Job; Tobie, et le premier livre et l'ecclésiastique; les morales de S. Grévoici ce que nous en connaissons. Au St.- des Machabécs. Un manuscrit en vélin Mont on voit encore les chapelles de sainte contenant les dialogues de saint Grégoire, Marguerite, de saint Michel, de sain- les vies des saintes Eufrosine, Euphrésie te Claire, de saint Amé et de saint et Pélagie; celle de saint Abraham et de Romaric; celle de sainte Croix, qui sa nièce; le martyr des Machabées. Un liétait sur le sommet du rocher au-de-vre des évangiles en parchemin, de près vant de l'église, a été renversée. L'église de 800 ans d'antiquité; on voit au comdu prieuré est celle qui fut consacrée par mencement et à la fin de ce manuscrit plu

Voici son épitaphe:
OBIIT AGNES DE PSALMIS,
Dei patientiá, Abbatissa Romaricensis.
Orate pro eá.

sieurs donations faites à l'église de Remi-celui d'Agnès de Salm, abbesse de Remiremont, mais d'une écriture beaucoup remont, morte le xvi des calendes de féplus récente. Un bréviaire de Remiremont vrier 1279. manuscrit en papier, du VI° siècle, avec les rubriques en Français. Un glossaire ou dictionnaire de la bible, que l'on croit être de Guillaume-le-Breton, de l'ordre des Frères Mineurs ; ce manuscrit est en vélin et peut-être ancien de trois cents ans, LXXIX. xviij. Calend. Februarii. Cela est autour de sa tombe. Ce qui suit est graJ'ai déjà dit qu'à côté de la porte sep-vé sur la tombe même,, en gros caractères tentrionale de l'église des dames de Remi-gothiques. remont, on voyait l'abbesse Clémence d'Oiselet, qui reçoit d'une main la bulle

etc.

[ocr errors]

du et de l'autre le diplôme de la ré-
pape,
gale, des mains de l'empereur. Dans l'é-
glise on voit sur une agathe attachée à la
porte dù tabernacle, un seigneur qui don-
ne un écrit à une abbesse qui est à genoux,
et au-dessous on lit ce mot: REGIM-
BOLDVS, que je crois être un comte de
Toul.

Anno ab Incarnatione Domini M. CC.

Hic jacet A PSALMIS AGNES, quam

cœtibus olmis

Jungere dignetur Christus, qui cuncta

[blocks in formation]

On voit dans la même église le tombeau Dans le même caveau on a découvert un de Marguerite d'Haraucourt, abbesse de tombeau de plomb, dans lequel était le Remiremont, décédée en 1568, ayant la corps de Barbe de Salm, abbesse de Recrosse entre ses bras, et une espèce de ma-miremont; sur sa poitrine était une croix nipule au bras gauche; mais ce prétendu de plomb, sur laquelle étaient gravés le manipule est une aumusse d'abbesse, beau-Pater, l'Ave Maria et le Credo. Son épicoup plus courte que celle des chanoines; taphe gravée sur une lame de cuivre, porcela paraît encore mieux dans la figure de tait: Renée de Dinteville, représentée en peinture sur un vitrau de la chapelle de S. Nicolas, fait en 1576.

Il y a dans le cimetière des dames de Remiremont, des tombeaux où l'on remarque une très-grande différence d'habillemens de ces dames, ce qui prouve que depuis très-long-temps elles sont dans l'usage de s'habiller à peu près comme elles jugent à propos.

Madame la princesse Charlotte de Lorraine, abbesse moderne de Remiremont sœur de l'empereur François I, ayant entrepris en l'année 1751, de faire bátir un nouvel hôtel abbatial à Remiremont, plus vaste et plus magnifique que l'ancien, qui menaçait ruine, on a été obligé de démolir l'ancienne chapelle des abbesses, où l'on a trouvé quelques tombeaux. Par exemple,

Trois comtes ont été mes trois frères ger

mains,

Dent l'un a gouverné la Lorraine Pro

vince.

J'ai vu non sang mêlé en la race d'un
Prince,

Et ines saumons se joindre aux trois oiseaux
Lorrains.

J'ai par vingt-deux ans en ce couvent ab-
besse

Fait sentir à mes sœurs l'odeur de charité.

Mais le ciel bienheurant pour jamais ma
noblesse,

M'a tiré par la mort en sa sainte cité.
Le dernier may 1602.

Beati qui in Domino moriuntur. Remarquez les mots de Couvent, donné au chapitre de Remiremont, et celui de

(1) Comitum pacis. Il fait allusion au Salem, qui en hébreu signifie la paix.

mes Sœurs, donné aux dames de ce cha-1 lage de Remiremont, et y reçoit la Volopitre. Barbe de Salm, fille de Jean VIII gne et plusieurs ruisseaux. La coutume du nom, comte de Salm, eut pour frères, générale de Lorraine y est suivie. La Bresse 1° Jean IX, comte de Salm, 2° Paul, seulement en a une particulière. comte de Salm.

On voit à un quart de lieue de la ville de Remiremont, une église assez grande, dédiée à sainte Madelaine, qu'on croit avoir été la mère église de Remiremont. La chose parait fort vraisemblable, car l'église de Notre-Dame, qui est aujour

3° Claude, comte de Salm. Jean IX fut maréchal de Lorraine, et gouverneur de Nancy.Christine de Salm, sa cousine,épousa François II, duc de Lorraine, père de Charles IV. Sur la croupe de la montagne, vis-a-d'hui la paroisse de la ville, étant attenante vis celle du Saint-Mont à l'occident, on au cimetière des dames, qui est leur anmontre l'ermitage ou saint Arnoù, évêque cien cloître; cette église n'était autrefois de Metz, a passé une partie de sa vie, et qu'une chapelle de dévotion pour l'usage où était autrefois une église, dont on voit des dames, comme il s'en voit encore dans encore quelques vestiges. Pour aller d'une plusieurs anciennes abbayes, comme à montagne à l'autre, les anciens solitaires Saint-Dié, ci-devant à Senones, à Saintavaient pratiqué une espèce de chaussée Germain-des-Prés, à Rebais, à Honcourt, composée d'un amas de pierres brutes de la montagne même. La hauteur de la chaussée est d'environ quarante pieds, et sa largeur de vingt pieds, à commencer au fond du vallon, afin de diminuer d'autant la fatigue de monter et de descendre. Le peuple appelle cette chaussée, le Pont des Fées. Cette église de Notre-Dame, aujourLe chapitre de Remiremont avait autre-d'hui paroissiale, était autrefois assez pefois un tribunal appelé Ressort supérieur.tite; on l'a agrandie depuis peu d'années Il a été supprimé avec la prévôté commune d'un bon tiers ; et la ville ayant été fermée d'Arches, par la déclaration de sa majesté de murailles au XIVe siècle, en 1366, les Polonaise, du 22 novembre 1751, qui bourgeois abandonnèrent insensiblement établit en sa place un autre siége, nommé l'église champêtre de Ste.-Madelaine, où la Justice commune. Ce tribunal est com-ils ne pouvaient aller sans peine et sans posé du bailliage et d'un officier du cha-quelque danger, surtout en temps de guer pitre, qui décident les différens des sujets re et de trouble, et vinrent entendre l'ofcommuns au roi, et au chapitre. Les ap-fice divin dans la chapelle du cloître des pels de leurs sentences se portent directe-dames, dédiée à la Sainte-Vierge. Le ment à la cour souveraine de Nancy.

etc. On y allait dans certaines fêtes faire la station, et dire la messe. Encore aujourd'hui c'est dans cette église que les dames vont chanter la Messe Piteuse, qui se dit avant le jour, et après l'office canonial célébré dans l'église de St.-Pierre, qui est proprement celle de l'abbaye.

clocher de cette dernière église est maniLe bailliage de Remiremont est le plus festement postiche, et ajouté à l'ancienne étendu de toute la Lorraine ; et quoiqu'il chapelle, ponr la commodité du peuple. ne soit divisé qu'en 42 communautés, il Le cimetière des dames est séparé de celui renferme cependant près de 180 villages de la ville par une simple muraille. Il est ou hameaux, et grand nombre de censes à remarquer que tous les ans, au jour de et d'habitations appelées Granges, et sainte Madelaine, on va dire la messe dans répandues dans les montagnes. Sa lon- cette église, et que la seconde fête de Pȧgueur prise de l'orient à l'occident, est de que, les bourgeois y vont entendre le serquatorze lieues. Il a beaucoup moins de mon et y assister à la messe paroissiale; largeur. et sur le soir du même jour, le maître d'éLa Moselle a ses sources dans le bail-cole de la ville y conduit en procession,

tous les enfans écoliers et écolières. Ils y ou Hérival, Hyrea-Vallis, situé enchantent quelques prières, puis on leur don- viron à deux lieues de Remiremont vers l'one à chacun, la main pleine de grosses fèves, rieut méridional, fut fondé par deux frècuites à l'eau sans sel, après quoi ils s'en res Eugibalde et Vichard, natifs d'Epinal retournent à la ville dans le même ordre en Vosge. Ce lieu se nommait auparavant de procession, ayant à leur tête le même Aspre-Vaux, Aspera-Vallis (1). En effet c'est une solitude affreuse et un vallon

maître d'école.

Le Saint-Mont. Le monastère du St.- très-resserré, très-àpre, très-stérile. Ces Mont situé au lieu où fut fondé originai- deux solitaires s'y retirèrent avec la perrement l'abbaye de Remiremont, est habité mission des dames de Remiremont, à qui par six ou huit religieux bénédictins ré- ce terrain appartenait, et y vêcurent quelformés, de la congrégation de saint Vanne. que temps en ermites, dans les pratiques. Ils y ont succédé à une communauté de de la plus grande austérité. Eugibalde chanoines réguliers de saint Augustin. Il poussait les choses à l'excès. Il ne voulait paraît certain que le Saint-Mont demeura ui église, ni oratoire, ni office public, ní désert depuis que les religieuses se furent chant de psaumes, ni même la communion établies, au lieu où est à présent la ville sacramentelle du corps et du sang de Jéde Remiremont. Il n'est pas moins certain sus-Christ; disant qu'il suffisait à de vrais que les chanoines réguliers de saint Au-solitaires de servir Dieu en esprit, et de gustin, n'y furent pas d'abord introduits. communier spirituellement. Leur ordre ne subsistait pas encore en ce temps-là en Lorraine. On ne peut pas fixer l'année dans laquelle ils y sont entrés. Mais on convient qu'ils y étaient déjà depuis quatre ou cinq siècles, lorsque Mme Catherine de Lorraine, abbesse de Remiremont, y introduisit des bénédictins réformés de la congrégation de saint Vanne,

en 1620.

Ricuin évêque de Toul, qui succéda en 1107 à Gilon, avertit charitablement Eugibalde diverses fois, et enfin lui persuada de renoncer à ces sentimens erronés et à ses pratiques outrées. Il vint à Remiremont, y reçut la communion, et mourut peu de temps après.

de se séparer de lui, revint à Hérival, et Son frère Vichard, qui avait été obligé prit la conduite de quelques disciples qui s'y étaient rendus. Après la mort de Vichard, Constantin se chargea de cette communauté, et lui donna une règle tirée én partie de celle de saint Benoît, et joignit ses statuts à la règle de saint Augustin.

Ces statuts sont d'une austérité extraor

L'église du Saint-Mont est solidement bâtie, et très-bien ornée et entretenue. Les peuples des environs fréquentent ce lieu avec beaucoup de dévotion les dimanches et fêtes. On n'y voit aucune antiquité remarquable, sinon dans le mur du côté du nord en dehors, deux figures sépulchrales en bas-relief à demi-corps, qui sont très-dinaire. On gardait un silence perpétuel å anciennes, et qui ont été tirées d'après Hérival; et on n'y parlait que par la perquelque tombeau; mais il n'y a aucune mission du supérieur. Au lieu de paroles, inscription. Le monastère, après avoir ils se servaient de signes. Il ne leur était souffert divers incendies, a été promptement rebati. Le tonnerre tomba le 5 juin sinon des abeilles, un chat, un chien, un pas permis de posséder d'animaux, 1743, sur l'église et le monastère du St.- cheval de monture ou deux tout au plus. Mont. Il y causa plusieurs effets très extra- Nul ne pouvait posséder autre chose que ordinaires, et la relation en fut faite par son habit et l'instrument de son métier. Si Dom François George, présent et religieux quelqu'un disposait de la valeurd'un écu, il de cette maison.

Erival ou Hérival. Le prieuré d'Erival

(1) Histoire de Lorraine, tome 2, page 305.

était soumis à l'excommunication; s'il mou- la maison sont assez bien bâties. Le roi de rait propriétaire il était jeté hors du cimetière Pologne, duc de Lorraine, a fait unir ce avec son argent (1). Ils s'abstenaient en monastère à la congrégation des chanoines tout temps de chair et de sang. Leurs ha-réguliers de S. Augustin réformés de Lorbits étaient la tunique, la pelisse, les raine. peaux et le manteau, deux paires de sanLes religieux d'Erival, avant leur union dales (caliga) et un scapulaire. Le pape à la congrégation de St. Sauveur, porHonoré II, en 1216, leur accorda l'usage taient l'habit de toile blanche. des souliers, depuis la saint Martin jusqu'au premier avril. Ils couchaient vêtus avec leur tunique et leur ceinture. Ils al-Remoncourt, village de Lorraine, laient nu-pieds le jour des cendres jus- deux lieues et demie de Mirecourt. La paqu'après l'évangile; mais le prêtre célé-roisse est dédiée sous le nom de Saint-Hibrant et ses ministres, étaient chaussés àlaire. Seigneur, le roi. Cour souveraine de Lorraine. Il y a eu une prévôté roya

l'autel.

et

REMONCOURT ET MONTFORT.

Comme les choses violentes ne sont pas le, supprimée le 30 avril 1720. Romulordinairement de longue durée, cette ri-phe, père de saint Romaric, et Romugueur parut insupportable aux religieux linde sa mère, personnages distingués par d'Erival; ils sortirent de leur solitude, leur noblesse et leur sainteté, y ont leur sése retirèrent en différens endroits, laissant pulture. le prieur seul au monastère. Alors celui- MONTFORT, ancienne forteresse, déci s'adressa au pape Honoré II, qui donna pend de la paroisse de Remoncourt commission au prévôt de Saint-Diey, de Ce château et la petite ville de même nom faire revenir ces religieux, et de les obli- qui y était attenante, fut acquise en 1250, ger à vivre à l'avenir, selon la règle de St. par le duc Mathieu II, d'un seigneur de Augustin. Ils obéirent, et le pape confir-la maison de Rosières, connue à présent ma cet établissement, et prit le monastère sous le nom de Ligniville. On voit end'Erival sous la protection du Saint-Siége. core aujourd'hui, près de Remoncourt, La bulle est du 5 novembre 1216. Depuis des restes de masures et des fossés de ce ce temps, ces religieux qui ne mangeaient chateau. jamais de chair, qui ne possédaient rien en propre, ni fonds de terre, ni rentes, ni bestianx, commencèrent à vivre d'une manière moins austère, et reçurent les biens et les cures qu'on leur donna.

Il est à remarquer que Montfort était une des quatre villes, dont le duc Thiébaut fit hommage au roi Philippe-le-Bel en 1300. Ces villes étaient Neufchateau, Chátenoy, Montfort, Frouart, et une ce-partie de Gran.

Il y a encore un autre Remoncourt dépendant du prieuré de Fricourt, près ledit prieuré, diocèse de Metz. L'église est dédiée à Notre-Dame. Le village est

Ils possédaient trois prieurés, lui d'Obiey ou Abyé, près de Châtelsur-Moselle, celui de Bonnevaux près St. Baslémont, prévôté de Mirecourt, et celui du Val de Passey, près la ville de Toul. Ils possèdent aussi quelques cures comme celles du Valdajox et de Plom-peu nombreux. Dépend les Rappes, maison seigneuriale, à M. le baron de Laugier. Remoncourt est à deux licues et demie au nord-est de Blâmont. Les Rappes, aujourd'hui Bellecourt, furent érigées en fief le 3 novembre 1736.

bières.

[ocr errors]

Le prieuré d'Erival subsiste encore; mais l'observance en est fort mitigée. L'église et

(1) Voyez cette règle imprimée dans l'histoire de Lorraine, nouvelle édition, t. 3, p. cclxxix et suivantes dans les preuves.

[blocks in formation]
« PrécédentContinuer »