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évêque de Metz. Ce prélat ne marque pas même nom, dont elle est capitale. C'est, le nombre de chanoines qui y devaient selon M. l'abbé de Longuerue, une des être, mais il exprime les cinq dignités, plus anciennes villes de la Lorraine allequi sont le prévôt, le doyen, le chan-mande. Elle est aussi un des plus anciens tre, le custode ou sacristain, et l'écolâtre. fiefs de l'église de Metz. Elle est à trois Il parait qu'il y avait à Sarbourg une lieues de Sarguemines, et six lieues aumaison des chevaliers de l'ordre teutoni-dessus de Sarre-Louis. On l'appelle aujourd'hui communément Saarbrick.

que.

Outre la collégiale dont on vient de L'historien des évêques de Metz, soutient parler, dédiée à saint Etienne, il y avait qu'elle était déjà bâtie avant le milieu du diencore à Sarbourg un couvent de francis-xième siècle, et qu'Othon I étant à Rome l'an cains ou de capucins, et une communauté 951, donna ce lieu là à Adalberon prede sœurs de Remingen. mier évêque de Metz, qui avait accompa→

SARBRUCK, ou SARBRUCHE, sur gué Othon dans ce voyage.

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le chemin de Metz à Trèves.
connait trois villes de ce nom de Sarbruck,
toutes trois situées sur la Sare, et tirant
leur nom du pont, qu'elles ont toutes
trois batis sur cette rivière, car en alle-
mand Bruck signifie un pont.

Après ce temps là, les évêques de Metz donnèrent Sarbruck et ses dépendances à des comtes qui étaient leurs vassaux.

,

Le premier des seigneurs à qui la terre de Sarbruche passa, est Sigebert à qui l'empereur Henri IV, en 1080, donna Je dois remarquer en passant, que quel- la terrre de Vadgȧtz, Il fut père de Friques français prononcent et écrivent Sar-deric comte de Sarbruche, et d'Adalbert brick au lieu de Sarbruck, faute dé sa ou Albert de Sarbruche, élu archevêque voir que Bruck en allemand ne s'écrit de Mayence en 1110. point par un i simple, qui fait ou dans la prononciation, mais par un u adouci ü, qui se doit prononcer comme notre u.

La ville de Sarbruck est présentement un lieu ouvert et sans défense, ayant été ravagée pendant la guerre, et son châL'une de ces trois villes, est située sur teau qui était fort beau, ayant été brûlé le chemin de Metz à Trèves, à quatre avec la chancellerie des comtes. Les halieues au-dessus de Trèves, au midi sur bitans se sont retirés au-delà de la Sare, la Sare qu'on y passe sur un pont, au et y ont bâti une nouvelle ville nommée nord de Freudenberg, qui est aux fron- Saint Jean, située dans une belle prairie, tières de la Lorraine, et à neuf lieues de et défendue par de simples murailles et Sarre-Louis. Cette ville est célèbre par des fossés pleins d'eau. Elle n'est séparée un camp romain, qui y a subsisté assez de l'ancien Sarbruck que par la Sare, long-temps. C'est de cette ville de Sar--que l'on passe sur un grand pont de pierre, bruck que l'on doit entendre ces mots de comme nous l'avons déjà remarqué. l'inscription rapportée ci-devant, castra La maison de Sarbruck portait d'azur, Sarræ, qui marquent l'origine de cette semée de croix recroisettées, au pied fi ville. Ce camp fit bâtir un pont en cet en-ché d'or, au lion d'argent, couronné d'or droit, et le pont a donné lieu à la ville. sur le tout. Quoique les comtes de SarLa seconde ville du nom de Sarbruck, bruck fussent reconnus féodaux de l'éest Sarbourg, dont nous avons parlé dans vêché de Metz, ils étaient néanmoins cenl'article précédent, on la nommait Kauff-sés états de l'empire, et comme tels, mann-Saurbruche, pour la raison que compris dans les rôles, et taxés à mille nous avons rapportée. florins.

La troisième, dont nous parlons en cet article, est également située sur la Sare, dans le Westreich, dans le comté de

La religion luthérienne domine dans les deux villes de Sarbruck, ayant chacune un temple pour l'exercice de leur religion,

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Mais dans la ville nommée Saint Jean, de religion; et pour s'y préparer, ils il y a aussi une église à l'usage des ca- s'assemblent le samedi dans le temple, tholiques romains du lieu et des villages où le ministre les instruit depuis midi voisins, desservie par un religieux pré-jusqu'au soir. Ils observent une police montré de l'abbaye de Wadsgasse. Cette très-exacte, et on a grand soin d'y faire des église appartenait aux Luthériens, avant cueillettes pour le soulagement des pauvres. que le roi Louis XIV l'eût fait rendre aux SAREICH, ou ZAREICH. —Sareich, catholiques. Les luthériens dans la cession ou Zareich, château à droite de la Sare de cette église obtinrent qu'on ne démo-entre Sarbourg et Fénétrange. Les eaux lirait pas une chaire de prédicateur, qui de la Sare coulent au pied de ses muse voit au côté gauche du chœur, et qui est railles. C'est le chef-lieu d'une seigneurie grande, belle et ornée de sculpture et assez considérable, qui dépendait ci-ded'inscriptions. Ils prétendent que Luther, vant du bailliage de Lunéville, et qui déou quelques-uns de ses disciples, y ont pend de celui de Lixheim. Il est à deux prêché. La ville de Saint-Jean a trois portes, lieues de Lixheim et de Féncstrange, et que l'on ferme régulièrement tous les soirs. à une de Sarbourg. Le prince a fait bâtir son château tout SARGAU (LE). Sargaw, en alleà neuf, à la moderne, qui est de très-bon mand, signifie le pays de la Sare, parce goût. Il l'a meublé avec beaucoup de ma- qu'il s'étend le long de la rivière de la gnificence. Il entretient une fort belle cour Sare. Il s'appelait anciennement Saraet brillante. Ses écuries sont renommées par chova; et dans le partage qui se fit en quantité de beaux chevaux, qu'il fait ve- 870, entre les rois Charles-le-Chauve et nir des pays étrangers. Son train de chasse Louis-le-Germaniqne, il est parlé expresest considérable. Il fait une dépense digne sément de Sarachova subterior, et Sarad'un prince. chova superior, le bas Sargau, et le L'autre Sarbruck, qui est l'ancienne haut Sargau. Le premier s'étendait sur la ville de ce nom, paraît beaucoup plus Sare au bas de son cours et le second ancienne que celle de Saint-Jean. L'é-vers sa source. Ce pays s'étend du midi glise a un grand air d'antiquité, et on y au nord, depuis la source de la Sare, qui voit beaucoup de mausolées des princes et est dans les montagnes des Vôges, au pied comtes de Sarbruck. A côté de cette église, du gros Donon, jusqu'à son embouchure on voyait ci-devant une grosse tour car-dans la Moselle, à Consarbrik au-dessus rée, ouvrage des Romains, que le prince de Trèves, dans l'étendue de plus de cent régnant a fait démolir il y a quelques lieues. Nous connaissons le nom de la Sare, années, pour donner plus de jour à son le comté de Sarbourg ou Sarbruck, celui de château. Du haut de cette tour on don- Siersberg, Sarre-Louis, Sarbrick, Sarnait, tous les soirs, le signal pour la retraite au son des trompettes et des cors de chasse; et quiconque, après cela, se trouvait dans les rues, était mis à l'amende sans rémission : le lieu où se rend la justice, se nomme Régence.

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guemines, Sierk, Boukenom, Fénestrange, et un très-grand-nombre de villages. Ce pays fut autrefois possédé par les ancêtres de Gérard d'Alsace, premier duc héréditaire de Lorraine. Nous avons parlé dans les articles particuliers Le ministre luthérien, qui gouverne de chacun de ces lieux. Aujourd'hui presle temple de Sarbruck, est regardé parmi que tout le cours de la Sare est à la eux comme leur évêque, et nul ministre France. Voyez encore ce que nous avons ne peut être reçu, ni exercer son minis- dit de Sargau, en parlant de la Sare. tère, s'il n'en, a reçu la permission. Les SARGUEMINES et GREVENDAL.deux villes, à l'alternative, sont fréquen-Sarguemines, ou Zarguemines, petite ville tées tous les dimanches pour les exercices sur la gauche de la Sare, au confluent

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de cette rivière avec celle de Blise, trois sous le duc Antcine, en 1525, quatre lieues au-dessous de Saralbe, à sept de mille luthériens, ayant déjà passé les monDeux-Ponts, de Bitche et Sarre-Louis, tagnes de Vôge, se retranchèrent dans chef-lieu d'un bailliage royal, sous le les bois près de cette ville, et que quatre ressort de la cour souveraine de Lor-cents hommes de la châtellcnie de Dieuze raine. Il y a maitrise des eaux-et-forêts, se joignirent a eux. hôtel-de-ville, recette des finances et des

Cette ville est du diocèse de Metz pour

gasse, située à une lieue de Sâre-Louis. Le couvent des capucins est dans le fauxbourg.

une juridiction de maréchaussée. le spirituel. L'église paroissiale est à Son nom ancien est Guemonde, qui Neunkirch village entre la Sare et la Blise; signifie en allemand un confluent. Il ne et il n'y a d'église dans la ville que la faut pas la confondre avec un autre lieu petite chapelle de Ste.-Catherine, autrenommé aussi Guemonde, aujourd'hui Horn- fois collégiale, desservie par des relibach, beaucoup plus célèbre dans l'an- gieux prémontrés de l'abbaye de Wadtiquité, à cause de l'abbaye fondée vers l'an 727, par saint Pirmin, aujourd'hui abandonnée. Elle est située sur le confluent de deux petites rivières. Voyez Hornbach. En 706, le 13 mai, Pepin duc d'Austrasie, sous le roi Childebert, fit expédier, en une assemblée, une Charte en faveur d'Epternach, à Guemonde. On est partagé si ce fut à Hornbach ou à Surguemines, que se fit cette assemblée: je pencherais pour Hornbach.

En 1572, la chatellenie de Guemonde fut donnée au duc de Schoenberg, pour sa vie seulement. En 1590, le 4 avril, sur la nouvelle de la mort de Dietrich de Schoenberg, le duc Charles III se remit en possession de la ville et de la seigneurie de Guemonde, par Jacques Capitaine d'Albe son procureur. Le 21 octobre 1592, le même Charles III consentit que Jacques de Tzerelas, seigneur de Tilly, entrat en jouissance de cette seigneurie, en considération de ce que ledit sieur de Tilly lui avait amené 400 lances Wallones.

En 1628 le 24 janvier, le duc Charles IV vendit à Jean-Philippe comte de Cratz et de Scherffen, la ville, le chà teau et la seigneurie de Sarguemines, pour le prix de deux cent mille florins, rachetables en tout temps.

Sarguemines a fait jusqu'ici très-peu de figure dans notre histoire, et il n'en est presque point parlé dans les monumens anciens. Nous lisons que, pendant la revolte des paysans d'Alsace et des environs

La ville de Sarguemines est fermée de murailles, et a un château sur la montagne du côté de Puttelange. La Sare traverse le bailliage de Sarguemines du midi au nord. Il a au levant le bailliage de Bitche; au nord, le duché des DeuxPonts et le comté de Sarbrick; au couchant, le bailliage de Boulay ; au midi, la châtellenie d'Albestroff et la baronnie de Fénétrange. Ce bailliage était fort étendu avant l'édit de juin 1751, et renfermait toute la Lorraine allemande, la baronnie de Fénétrange exceptée Il y a vingt ans que la langue française était à peine connue dans ce bailliage; elle y est assez commune aujourd'hui.

Graffental, ou Grevendal.

A une lieu au-dessous de Sarguemines, est Graffental, ou Grevendhal, qu'on peut traduire par Val de la Comtesse : c'est un prieuré de religieux Guillelmites, fondé en 1243 par Elisabeth comtesse de Bliscastel. Ce qui donna occasion à cette fondation, fut, dit-on, l'image miraculeuse de la Vierge, qui était en une niche dans un chêne. Quelques scélérats passant auprès, décochèrent contre la statue quelques flèches, qui y demeurèrent attachées, et qui en firent sortir du sang. Ce sang guérit un aveugle, qui s'en frotta les yeux. La comtesse Elisabeth en fut elle-même guérie d'une fluxion continuelle qu'elle avait sur les yeux. Pour reconnaître cette faveur, elle fonda le monas

tère dont nous parlons, dans la vallée de vêque de Metz pour faire la guerre au Mengen, sur la rivière de Blise, à un comte de Sarwerden, qui fut fait priquart de lieue du chêne où était l'image sonnier et envoyé à Lucelbourg. Son chàmiraculeuse de la Vierge, et à une lieueteau fut pris et rasé, mais on le rebâtit et demie de la ville de Sarguemines vers dans la suite: il est aujourd'hui en ruine. l'orient. La comtesse Elisabeth fut enterrée dans l'église du monastère, dans le caveau à côté du grand autel. C'est aussi le tombeau de la princesse Anne Leczinska, sœur aînée de la reine, morte à Deux-Ponts le 20 mars 1717, à l'âge de 18 ans.

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SARWERDEN. — Sarwerden, est une petite ville,ou plutôt n'es; plusqu'une espèce de village de la Lorraine Allemande, à droite de la rivière de Sare, à un quart de lieue au-dessus de Boucquenom, à quatre lieues au-dessus de Sarbruck, et à deux lieues de Fénétrange. Il tire apparemment son nom d'une ile de la Sare, qui en est proche: Werd en allemand signifie, une ile. Sarwerden a eu titre de comté, et ses seigneurs ont autrefois fait un personnage distingué dans ce pays.

Le comté de Sarwerden relevait de l'évêque de Metz dès le douzième siècle, et peut-être dès auparavant.

Vers l'an 1374, le comte de Sarwerden s'étant emparé d'une tour appartenant à l'évêque de Metz, située dans le milieu du château de Lucelbourg, Thierry de Lorraine évêque de Metz, le fit attaquer dans cette tour, le fit prisonnier, et l'obligea de restituer la tour dont il s'était saisi.

Les comtes de Sarwerden demeurèrent dans la dépendance envers l'église de Metz jusqu'en 1397, que Henri comte de Sarwerden étant mort sans enfans, Frideric comte de Moërs lui succéda au comté de Sarwerden. Les uns disent qu'il était son beau--frère, les autres qu'il était son gendre; d'autres qu'il était son neveu, et que sa femme était de la famille de Rodembach. Les plus habiles généalogistes d'Allemagne l'assurent ainsi. Ce qui est certain, c'est que Frideric se mit en possession du duché de Sarwerden.

Frideric comte de Moêrs et de Sarwerden, successeur de Henry comte de Sarwerden, ne jouit pas tranquillement de ce Le duc de Lorraine Mathieu II (1), comté. Car Raoul de Coucy, qui gouvers l'an 1228, écrivit au comte de Sar-verna l'église de Metz depuis l'an 1387, werden, pour le prier d'épargner ses terres, jusqu'en 1413, fit une ligue avec Charles qui étaient situées aux environs de son II duc de Lorraine, Robert duc de Bar, comté, et dont il lui donne le dénombre-et Edouard marquis du Pont, son fils, ment. Ce comte était donc comme souve- pour retirer par la force des armes le rain et indépendant, et le duc Mathieu qui comté de Sarwerden des mains du comte savait qu'il était entré en guerre avec ses Frideric: ce comté étant fief masculin de voisins, et qu'il était résolu de faire le dé-l'évêché de Metz, y devait retourner par gat sur leurs terres, le prie par cette lettre de ne rien entreprendre sur ce qui était du duché de Lorraine de ce côté là.

Dès l'an 1142 et 1143, nous trouvons Folmare comte de Sarwerden, et en 1160, le due Mathieu I, se ligua avec l'é

(1) Hist. de Lorr. t. 3. p. 20.

le décès du comte Henri, mort sans enfans. Nonobstant cette puissante ligue, Frideric se maintint en possession par le secours de Frideric archevêque de Cologne son oncle.

Jean-Jacques, dernier comte de Sarwerden, était tombé en démence, on lui assigna la moitié du comté de Sarwerden

et de Bouquenom, pour son entretien. pas de souffrir dans leurs états la religion L'autre moitié échut à Catherine sa mère, catholique, qui y est encore dominante. Il à condition qu'après leur mort le tout re-y a à Sarwerden une église paroissiale, tournerait à l'évêque de Metz. qui était autrefois collégiale. L'ancien châ

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Jean-Jacques étant mort en 1527, An-teau de Sarwerden est aujourd'hui rainé. SAUDRUX. toine duc de Lorraine, demanda l'investiSaudrux, village sur ture des comtés de Sarwerden, Bouque-la Saulx, grande route de Bar à Saintnom et Wibersviller, à Jean de Lorraine Dizier, à deux lieues au sud-ouest de évêque de Metz son frère, qui la lui ac-Bar, diocèse de Toul, baronie d'Ancercorda, par lettres patentes datées de Com-ville, office de Morley, recette de Bar. Mademoiselle de Cressole en est dame piègne le 26 septembre 1527.

En 1670, le comte de Nassau profitant haute, moyenne et bassse justicière; baildes troubles de la Lorraine et de l'absen-liage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. L'église a pour patron ce du duc Charles IV, se mit en possessaint Martin. sion du comté de Sarwerden; mais le duc SAULNE-LA-HAUTE. Saulne-lade Lorraine en it cession au prince Henri de Vaudémont son fils, qui en jouit pai-diocèse de Trèves, office et bailliage de Haute, ou Sone, Alta-Sona, village du siblement pendant plusieurs années, Villers-la-Montagne; cour souveraine de moyennant l'hommage rendu à l'évêque Nancy; le roi en est seul seigneur; il y a de Metz: et ce prince ayant cédé la pro-environ 22 habitans. priété de ses biens au duc de Lorraine Léopold I, celui-ci et le duc François son fils, ont possédé le comté de Sarwerden jusqu'à la cession de la Lorraine faite à la France en 1735.

Le comté de Sarwerden renferme envi

ron 21 villages, non compris Sarwerden et Boucquenom, qui en sont les chefs-lieux. Sarwerden est du diocèse de Metz. On distingue deux villes de Sarwerden, la vieille et la nouvelle; la vieille a titre de comté, prévôté royale, unie à celle de Bouquenom, qui est à un quart de lieue au-dessus. Le neuf Sarwerden est vis-à-vis, sur la rive gauche de la Sare, appartenant à la maison de Nassau.

Saulne-la-Basse, ou Sone, Sona-Inferior, petit village ou hameau du diocèse de Trèves, près de Saulne-la-Haute: recette et bailliage de Villers-la-Montagne; seigneur M. de Souleuvre.

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SAULNOY.- Le Saulnoy, en latin Salinensis pagus, tire son nom de la rivière de Seille, Salia ou Sallia, qui a sa source dans l'étang de Lindre, et se dégorge dans la Moselle, au milieu de la ville de Metz. Le nom de Salia ou Sallia lui vient des sources d'eaux salées, qui se trouvent dans cette rivière et sur ses bords, où l'on voit les plus fameuses salines de la Lorraine : comme celles de Vic, autrefois très-fréquentées, celles de SaloC'est au prince de Nassau-Weillbourg, ne, celles de Moyenvic, celles de Marqu'appartiennent le vieux et le nouveau Sar-sal, et celles de Dieuze. Il y a aussi sur werden et leurs dépendances', depuis le cette rivière, la ville et le marquisat de partage fait des terres et seigneuries, qui Nomeny, et plusieurs villages considéraétaient à la maison de Nassau. Le prince bles.

de Nassau-Sarbruck a eu dans son lot SAULNY. Saulny, village à trois Sarbruck, Harchkirich et leurs dépen-lieues et demie au sud-est de Briey, et à dances. Le prince de Nassau-Weillbourg une lieue et demie de Metz, diocèse de a fait bâtir au nouveau Sarwerden, un Metz, office, recette et bailliage de Briey; magnifique château à la moderne. Quoique la paroisse a pour patron saint Brice. Seiles princes de Nassau fassent profession gneurs hauts, moyens et bas justiciers, MM. de la religion protestante, ils ne laissent le marquis de Raigecourt, de Serinchamp,

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