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pour abbé, Egilbert, en 975. Depuis ce temps l'abbaye de saint Martin s'est toujours maintenue dans l'observance de la règle de saint Benoît, et en 1461, elle embrassa la réforme de Bursfeld.

On peut voir la liste des abbés au commencement du troisième tome de l'histoire de Lorraine, premiére édition.

Le fameux Albert de Brandebourg, en 1552, épargna l'abbaye de saint Martin, au moyen de quelques mesures de bon vin dont l'abbé du lieu lui fit présent.

l'église de Toul; ensuite elle a passé à la maison de Baudricourt et à celle de Volzir, puis à celle de Désarmoises, à celle du Chatelet, et enfin à celle de Choiseul. Voyez l'article de Sorcy.

MARTIN-FONTAINE.-Martin-fontaine, Martini fons, est le nom d'un ancien monastère de filles, de l'ordre de prémontré, fondé en 1154, par Guy de Joinville et Ruffe de Montfort son épouse. C'est aujourd'hui un ermitage, où est le noviciat des ermites de la congrégation de MARTIN-SUR-MEUSE (SAINT), saint Antoine: on l'appelle le Val-des-Nobourg et abbaye.-S. Martin, bourg dunes. Il est situé sur le ban de Pagney— diocèse de Toul, situé sur la rivière de derrière-Barine, trois quarts de lieue au Meuse, environ à cent pas du bourg de nord-est de Foug. Voyez ci-aprèc RengéSorcy, ne forme aujourd'hui qu'une com-val et Val-des-Nones. munauté avec celle de Sorcy, office de Foug, recette et bailliage de Commercy, cour souveraine de Nancy. La paroisse a pour patron S. Martin, et la paroisse de Sorcy a pour patron S. Remi. Celle de S. Martin (1) comprend tout le village de seint Martin et une partie du bourg de Sorcy; savoir, la moitié de la grande rue, les Hacmatels et la rue dessous, suivant le partage fait par M. de Bissy, évêque de Toul en 1688.

Il y avait autrefois à S. Martin une abbaye de bénédictins, dont il est parlé dans les lettres des rois de la seconde race; on n'en sait pas distinctement l'origine: mais dès l'an 878, l'empereur Louis-le-Bégue, restitue à Arnalde, évêque de Toul, les abbayes de S. Evre, de S. Martin et de S. Germain sur Meuse. Cette abbaye est aujourd'hui supprimée, mais l'église qui est grande et belle, est apparemment l'ancienne église de l'abbaye, et subsiste en son entier.

MARTINVELLE.

Martinvelle (1), village à deux lieues de Darney, de la baronie de Passavant, bailliage de Dar— ney, diocèse de Besançon.

Martinvelle ne nous intéresse, que parce que notre historien Richer, nous apprend que les Huns ayant fait irruption dans la Bourgogne et dans la Lorraine en 888 mirent à mort et percèrent de flèches à Martinvelle, Gibard, abbé de Luxeuil, ses religieux et ses domestiques, qui refusèrent constamment de renoncer à JésusChrist. On les honore comme martyrs dans l'abbaye de Luxeuil le 14 de février.

Voici les paroles de Richerius.

Nota quod Hunni fuerunt quidam Pagani de Saxonia, qui interfecerunt Gibardum abbatem Luxoviensem, qui et sepultus est cum servis suis in ecclesia Martini villæ à fratribus Luxoviensibus, et monasterium cum omnibus ædificiis suis combusserunt, et ita fuit locus iste desolatus per triginta quinque annos, et Le bourg de Sorcy et le village de Saint-etiam destructæ fuerunt ecclesiæ abbatiæ Martin, contiennent environ trois cent et prioratus, et ferè omnes habitationes, cinquante habitans.

Pour la seigneurie temporelle, ces deux lieux ont appartenu d'abord à des seigneurs particuliers sous le nom de Sorcy, dont la maison a donné deux évêques à (1) Hist. de Lorr. t. 1. p. 313. 314. et 380.

Preuves.

virorum religiosorum in Burgundiá, Alsatiá et Lotharingiá; ita quod milites et alii malefactores invaserunt Ducatus, Civitates, Castella, Aulas, Burgos, Abbatias, Prioratus, homines liberos et servos, et terras, et omnes reditus, et omnia (1) Histoire de Lorr. t. 2. p. ccCCXLVII.

bona quæ sanctis patribus et monachis méridional, près la rivière de Morin. Il concessa fuerant pro animabus, à fideli- y fut reçu comme hôte par l'abbé Railibus et aliis, ablata fuerunt.

nalde ou Rainard, qui ayant appris qu'il était de la maison de Montjoie, le traita avec beaucoup de bonté, et le retint jusqu'à ce que sa santé fut bien rétablie. Les bons traitemens et les caresses dont on l'y combla, lui firent prendre la ré

On fait la fête de S. Gibert à Luxeuil, le 14 février, et on dit qu'il fut percé de fléches près le village de Martinvelle, par les payens, n'ayant pas voulu renoncer Jésus-Christ. On met sa mort en 888. Mabill. Annal. t. 3. p. 267, et Act. Ke-solution de s'y faire religieux. L'abbé Rainel. t. 3. p. 457. nalde ne se hâta pas de lui accorder sa MARVILLE. Marville, Martis-demande. Il en écrivit à la comtesse Isavilla, est connue sous ce nom dans les belle sa mère. Elle n'eut pas de peine à anciens, apparemment parce qu'on y consentir au pieux dessein de son fils, et adorait le dieu Mars. Marville est une pe- le jeune postulant fut reçu religieux à tite ville située dans le Barrois non mou-Rebais. vant, frontière du Luxembourg, sur la La comtesse pour témoigner sa reconpetite rivière d'Ottain, qui tombe dans la naissance à l'abbé, lui donna une chapelle Chiers proche Montmédy, à six lieues de qu'elle bâtit et fonda libéralement à MarVerdun, à quatre de Longwi, à quatre de ville, sous l'invocation de saint Pierre, Stenay, et à une de Jametz vers le levant, patron du monastère de Rebais. C'est audiocèse de Trèves : elle n'est entourée que jourd'hui la principale église de Marville. d'une vieille muraille flanquée de quelques Elle y ajouta un oratoire sous l'invocatours, les quatre portes subsistent encore. tion de saint Nicolas, auquel le feu comte On trouve dans les actes des archevêques son mari avait eu une dévotion partide Trèves, que l'archevèque Bertulphe, culière. qui a gouverné cette église depuis 869, jusqu'en 883, acquit Marville de la main du roi Lothaire.

On m'écrit de Marville qu'en l'an 1099 Louis, comte de Montjoie, possédait la terre de Marville. Il avait pour femme une dame vertueuse, nommée Isabelle, dont il eut deux fils, Louis et Jean.

Le jeune Jean de Montjoie avant de faire sa profession, demanda à son abbé la permission de venir à Marville pour y disposer du bien qui lui était échu par la mort de son père. Il le donna au prieuré de St. Nicolas bâti par sa mère, à condition que le prieuré et ses biens demeureraient en la disposition de l'abbé de Rebais, qui y enverrait un religieux pour le desservir. Ce qui fut agréé et confirmé par une bulle du pape Ho

Le comte Louis de Montjoie suivit Godefroi de Bouillon en la Terre Sainte, et fut tué dans la bataille contre les Turcs devant Nicée, où les infidèles furent bat-noré II. tus et perdirent quarante mille hommes. Après cela le jeune Jean retourna à ReEn l'absence du comte Louis, la com- bais, y fit profession, et s'y conduisit avec tesse Isabelle envoya ses deux fils à Paris pour y faire leurs études. Ils y reçurent la nouvelle de la mort de leur père; Jean en conçut tant de douleur, qu'il en tomba dangereusement malade. Les médecins lui conseillèrent de retourner en son pays pour y prendre l'air natal. Sur la route i entra dans l'abbaye de Rebais, à six lieues de la ville de Meaux, vers l'orient

tant de sagesse, que quelque temps après il en fut choisi abbé, et y finit heureusement sa vie. (On ne connaît point cet abbé à Rebais.)

Son frère Louis fut comte de Montjoie, et seigneur de Marville et d'Arancy. Il se maria, mais n'ayant point eu d'enfans, sa sœur Elisabeth succéda à ses grands biens. Elle épousa Valeran, comte de Montfaucon, ou plutôt de Fauquemont,

et en eut un fils nommé aussi Valeran. et les revenus de ces deux lieux et de

Celui-ci, seigneur de Marville et d'Arancy, épousa Elisabeth, une des filles de VaJeran comte de Luxembourg, et lui donna en dot les terres de Marville et d'Arancy.

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leurs dépendances fut nommé terre commune, partagée entre les deux comtes de Luxembourg et de Bar, lesquels par ci-devant y avaient chacun leur prévôt. On remarque que Marville avait autreQuelque temps après le même Valeran, fais de beaux priviléges, et que quand un seigneur de Marville, fut obligé d'emprun- comte ou duc de Luxembourg prenait ter de Henri de Luxembourg son beau- possession de sa province, il faisait serfrère, une grosse somme d'argent, et ment de les conserver, sans y donner n'ayant pas été en état de la rendre, il atteinte (1). fut obligé de lui engager les terres de Marville et d'Arancy, et le comte Henri son beau-frère, lui donna en fief St. Vite et Neidorf.

Valeran de Limbourg ayant épousé Elisabeth de Bar, ou de Luxembourg, sœur uterine du comte Henri de Luxembourg, elle lui apporta pour dot, Long-temps après, la guerre étant mue les terres de Marville et d'Arancy; mais entre Thiébaut comte de Bar, et Henri de son mari étant mort avant l'an 1250 le Luxembourg, à l'occasion du comté de partage des biens de la comtesse ErmenNamur, que ces deux princes se dispu- sinde, ou Ermenson, du chef de laquelle taient, ils en vinrent à un accommode- venait Marville, fait en 1255 qui adjument qui fut tel que le comte Henri geait à Ermenson Marville et Arancy, et de Luxembourg céderait à Thiébaut comte toutes leurs dépendances; l'exécution de de Bar, son beau-frère, la moitié du do- ce partage fut différé de sept ans; et maine utile, qu'il avait autrefois acquis dans cet intervalle son frère Henri s'emde Valeran de Montjoie, se réservant le para de ces deux terres, et en traita les domaine direct, et qu'il reprendrait ladite habitans avec tant de rigueur, qu'il les moitié du comte de Luxembourg. obligea de quitter le pays (1).

:

Dans ces entrefaites mourut Valeran, comte de Fauquemont ; et Henri comte de Luxembourg, touché de compassion pour sa sœur, veuve de Valeran, lui rendit la moitié des seigneuries de Marville et d'Arancy. Après la mort de la comtesse Marguerite, il confirma les mêmes donations en faveur de Valeran son neveu, fils de sa sœur, à condition toutefois que, tant ledit Valeran, que ledit comte de Bar, reconnaitraient le comte de Luxembourg, comme seigneur premier et direct desdites seigneuries.

sœur

Henri devint plus traitable dans la suite, rendit la paix à ses sujets, et les affranchit suivant les lois de Beaumont, dont on a parlé ailleurs; il parait même que dès auparavant ils jouissaient déjà, au moins en partie, de ces franchises. Après la mort d'Elisabeth de Luxembourg, uterine du comte Henri, et épouse de Valeran de Limbourg, les deux fils Valeran et Thiébaut lui succédèrent; Valeran fut seigneur de Montjoie et de Marville. Il décéda sans avoir eu d'enfans: Thiébaut son cadet lui succéda. Il était Dans la suite Valeran de Fauquemont outre cela seigneur de Fauquemont et de fut obligé de vendre tout le droit qu'il Montjoie, et en mourant il laissa un fils avait à Marville et à Arancy, à Henri du nom de Valeran, âgé de 16 ans, `comte de Luxembourg son oncle, pour la qui hérita des seigneuries de son père et somme de trente mille livres tournois.de son oncle. Ainsi cette moitié de ces seigneuries fut acquise nuement au comte de Luxembourg; le comte de Bar demeura maître de l'autre moitié de-là vient que le domaine

Ce jeune seigneur se voyant chargé des dettes contractées par Thiébaut comte de (4) Bertholet, t. 4, p. 304. (2) Idem, t. 5, p. 94.

Bar et de Luxembourg, résolut de vendre les terres de Marville et d'Arancy. Il les vendit en effet à son grand oncle Henri II comte de Luxembourg, pour la somme de trente mille livres tournois; ceci arriva en 1269. Valeran se réserva à lui et aux siens le droit de rachat de ces mêmes terres, en rendant la somme susdite; et pour plus grande sûreté, les parties contractantes prièrent Guillaume, comte de Juliers, Adolphe, comte de Mont, et Thierri, seigneur d'Heimbourg, d'être les garans de leurs promesses réciproques.

Pendant que les comtes de Luxembourg et de Bar étaient héritiers de Marville, ils y établirent une compagnie d'arbalêtriers, auxquels ils accordèrent de grands priviléges.

L'acte porte que Jean, roi de Bohême et comte de Luxembourg, et Henri, comte de Bar, mûs par la supplique des mayeurs, échevins, et quarante jurés de Marville, avaient consenti et accordé que la ville entretint vingt-cinq arbalêtriers, armés de toutes pièces, et garnis de toutes les choses nécessaires à leurs fonctions; qu'ils En 1231 Henri, comte de Bar, donna chargeaient ces arbalêtriers des droits de Marville avec Ligni à Henri de Luxembourgeoisie, hormis un denier petit paribourg, en considération du mariage dudit sis, auquel un chacun d'eux serait tenu Henri de Luxembourg, avec Marguerite, à la saint Jean-Baptiste, en reconnaisfille dudit Henri, comte de Bar (1). sance de leur dépendance; que de plus Depuis ce temps Marville a appartenu aux comtes de Ligni, de la maison de Luxembourg.

En 1270 Henri de Luxembourg céda la moitié de la terre de Marville au comte de Bar.

Et en 1477 Réné I duc de Lorraine, et de Bar, donna à Jean de Calabre, fils naturel de Jean, duc de Lorraine, les comtés, prévôtés, ville, terre et seigneurie de Marville et Arancy, dépendantes du duché de Bar.

ils les exemptaient de toutes tailles, de toutes demandes, de toutes dettes de ville, de même que des gardes ordinair; es à condition que toutes et quantes fois que les mayeurs et échevins ordonneraient au maître des arbalètriers de faire armer ses gens, ceux-ci se rendraient où il leur serait commandé, avec leurs montures, et qu'ils sortiraient toujours les premiers de la ville, et y rentreraient les derniers.

Les deux princes règlent ensuite que quand ils avertiront le mayeur, soit par En 1601, 1602 et 1603 se fit le partage eux-mêmes, soit par leurs sergens, qu'ils des terres ci-devant indivises entre le roi ont besoin du secours des arbalêtriers, d'Espagne et le duc de Lorraine et de ils seront obligés de les suivre en armes, Bar, en particulier des terres de Mar- partout où l'on voudra les conduire, sans ville et Arancy, Conflans en Jarnisi, Sa- qu'il leur soit permis de s'en excuser; thenoy, etc. et il fut convenu que dans que durant la marche ils recevront douze le partage qui s'en ferait, on assignerait petits parisis chacun, ou les vivres néà chacune des parties, les lieux qui leur cessaires; que toutes les fois qu'ils iront seraient plus à portée, et qui se trouve-à quelque expédition, ceux de Marville afin raient enclos dans les terres de Lorraine devront leur fournir une charrette, ou du Luxembourg; ce qui fut exécuté : de mener leurs harnois et leurs appareils, d'autres lieux demeurèrent comme aupa- lesquels ils auront soin de ne point conravant indivis entre lesdits ducs de Luxem- fondre ensemble, sous peine d'une amende de cinq sols; que celui des comtes qui bourg et de Lorraine, les emploiera à son service, devra livrer à un chacun vingt-cinq arbalêtes, lesquelles ils garderont, à moins qu'ils ne les aient mises en usage pour eux; que lorsqu'ils ne seront point en campagne,

Pour la terre de Marville, depuis la paix des Pyrennées en 1659 elle fut cédée en entier à la France.

(1) Hist. de Lorr., t. 2, pag. ccccxLVE.

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ils devront tous s'assembler devant le Marville; mais qu'au cas d'incapacité, maître de quinze en quinze jours, et faire on pourra les congédier et en nommer en sa présence leurs exercices, à peine d'autres.

de douze sols d'amende contre les dé

ter.

en armes,

J'ai cru devoir rapporter ce réglement faillans. en entier, parce qu'il y avait de ces comIls statuent de plus qu'ils devront assis-pagnies d'arbalétriers, dans presque toutes soit à la mort, soit au ma- les bonnes villes de la Lorraine et du riage des comtes de Luxembourg et de Luxembourg, et que partout on suivait à Bar, et que ceux qui y manqueront, peu près les mêmes réglemens. paieront l'amende de douze sols parisis, Le monastère des bénédictines fut étasans aucune diminution; que celui qui bli en 1630 par la révérende mère Bene sera pas fourni des montures et des ap. noît d'Antin, qui avec quatre autres repareils nécessaires à son devoir, lorsque ligieuses sorties du monastère des bénéles deux princes, les mayeurs et échevins dictines de St.-Nicolas en Lorraine, les requéreront de comparaître, sera obligé vinrent s'établirent à Marville, où par de payer cinq sols par chaque jour, leur travail et industrie, elle se sont bâti jusqu'à la fourniture complète, à moins une église et une maison; de ce monasque la maladie ou une raison légitime ne tère de Marville, sortirent en 1636 qual'en dispense; que les amendes levées se- tre religieuses, qui ont bâti à Besançon ront partagées en trois parts: que la pre- le monastère de Ste. Gertrude. Marville mière appartiendra aux deux comtes, la en a encore envoyé une troisième colonie seconde aux fermiers de Marville, et la à Namur.

troisième aux arbalétriers, à condition que On croit dans le pays que l'idole du leur maître la répartira à ceux de la so- dieu Mars, qui a donné son nom à ciété qui en auront besoin, pour entre- Marville, était adoré sur une colonne tenir leurs harnois et leurs armures. située sur une hauteur, où l'on voit auEnfin ils déclarent que les arbalétriers jourd'hui une église dédiée à saint Hidevront être élus par les mayeurs et éche-laire, au milieu d'un cimetière où l'on vins, et par quatre hommes d'entre les enterre les morts de Marville, à un quart quarante jurés; mais avec charge de ne de lieue de la ville. choisir en conscience et par serment, MARVOISIN. - Marvoisin, en latin que ceux qu'ils croiront pouvoir être les Amarus vicinus, Amer-voisin, village à plus utiles au bien public; qu'après le trois lieues de Commercy, répondant à décès d'un arbalétrier, les mêmes lui Mandres; annexe de Xivray, diocèse de substitueront son fils, si le défunt en a Metz,office de Mandres-aux-Quatre-Tours, un capable et digne d'occuper ce poste; recette de St.-Mihiel. Le roi en est seiauquel défaut ils en éliront un autre à sa gneur, haut, moyen et bas justicier pour place, mais afin de ne pas se tromper moitié, M. de Bourgogne pour un tiers, dans leur choix, ils s'ossocieront quatre M. de Saint-Baussan pour un sixième, arbalétriers, par le jugement desquels ils juridiction des juges de Xivray, bailliage détermineront son successeur: que le maî- du Pont-à-Mousson, cour souveraine de tre en chef pourra nommer un doyen, Nancy. Il y a quinze à vingt habitans. qui aura droit de donner les commande-Nous avons parlé de Xivray dans son mens et de connaître des méfaits; bien article.

entendu que son simple rapport affirmé Xivray est du diocèse de Metz, de par serment, suffira pour faire croire et même que Marvoisin (1). Il est parlé punir le délit; que nul des arbalétriers d'Amarus-vicinus, dans la bulle du pape ne pourra se démettre de son emploi sans

un octroi des deux princes et de ceux de (1) Hist. de Lorr., t. 2, p. 523.

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