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qui premier s'en surnomma et étoit fils sent aucun vestige ni de village ni d'église. de messire André de Parroye, descendu Savonières appartenait à l'abbaye de St.directement des comtes de Metz, de Lu- Evre-les-Toul. néville et de Dasbourg, premiers fondateurs de l'église de ce lieu, inhumé dans cette dite église le jour de Páques fleuries l'an M. CCC. LIII. et étoit sa femme madame Isabelle de Belrain. Priez Dieu pour eux.

Après la mort de Gérard d'Alsace, arrivée en 1070 (1), Thierri, son fils aîné lui succéda dans le duché de Lorraine; mais Gérard, son second fils, prétendit que Thierri son frère, ne lui avait pas fait justice, dans le partage de leurs biens patrimoniaux. Des plaintes en on vint aux armes; l'empereur s'entremit pour accommoder les deux frères. On donna à Gérard, Vaudémont, que l'empereur érigea en comté en sa faveur, et le château de Suniac ou Savigny, Castrum quod Sunacicum dicitur; ceci arriva vers l'an 1070 ou 1072.

En 1443, Philippe de Savigny avec Robert de Commercy et Colard de Fléville, étaient en guerre avec ceux de Metz (2). Gérard et Antoine de Savigny, accompagnèrent le duc Antoine en la guerre d'Italie, avec le roi François I, et se trouvèrent à la bataille d'Agnadel.

Savonières est situé à une lieue et demie de Toul, et environ à une demi-lieue de Foug, vers le midi occidental. C'était autrefois la grande route de Toul à Void et à Commercy; à présent la route passe à Foug, à Lay et à Pagny.

On croit qu'il y avait autrefois un palais royal à Savonières, sous les rois de la seconde race, et on dit que le terrain où était ce palais, s'appelle encore la Sale. D'autres disent que Savonières dépendait du monastère de Saint-Germain, qui en était voisin, lequel était sous l'invocation de saint Germain, évêque d'Auxerre, dont Heric, auteur du IXe siècle, rapporte un miracle arrivé en ce lieu. Nous avons dit, en parlant de Foug, que Henri II comte de Bar, au XIIIe siècle, prit les matériaux de Savonières, pour construire son château de Foug.

Savonières est devenu célèbre dans l'histoire ecclésiastique, par le concile, ou plutôt la grande assemblée qui s'y tint en 859, où se trouvèrent trois rois descendus de Charlemagne et les évêques de 12 provinces ecclésiastiques des Gaules. On y traita de la paix et de l'union entre les trois princes Jean-Gérard de Savigny, était général qui y assistaient, savoir: Charles-le-Chaudes troupes du duc Charles III. On trouve, Lothaire roi de Lorraine son neveu ve divers seigneurs de ce nom, dans les et Charles, roi de Provence, aussi neveu premiers emplois de l'état de cette pro- de Charles-le-Chauve. On y tint une seet dans les dignités ecclésiastiques. conde assemblée en 861, principalement Le 18 janvier 1568, Georges de Savi-au sujet du mariage scandaleux du roi gny fut décoré du collier de l'ordre, du Lothaire avec Valdrade. Le lieu où se tint Saint-Esprit, par le roi Henri III. J'ai cette seconde assemblée, est nommée Saune médaille en cuivre frappée à cette oc- blonariæ, mais on croit que c'est le même casion. que Saponarice, Savonières (1). SAVONIÈRES-DEVANT-BAR.—

SAVONIÈRES-LES-TOUL.-Savonières, en latin Saponarice, était autre- Savonières-devant-Bar, Saponariæ, vilfois un lieu très-considérable, qui est lage sur la rivière d'Ornain, à une demientièrement ruiné. Nous y avons vu une lieue au-dessus de Bar; diocèse de Toul, église subsistante; ou n'y voit plus à pré-office, recette et bailliage de Bar, prési(1) Hist. de Lorr. t. 2, p. 228. Nouv. dial de Châlons, parlement de Paris; le roi en est seul seigneur. M. de la More

edition.

(2) Chronique du doyen de St.-Thiebaut, en 1443.

(1) T. 8, concil. p. 674 et 675.

doyen des maîtres des comptes du Barrois, | diée à saint Hilaire. Il y a à Savonières un jouit du domaine et des droits utiles et ho- fief érigé en faveur de M. de la Tour de Sanorifiques de la haute-justice. La paroisse vonières en 1710.

a pour patron saint Calixte.

Quand au nom de Savonières, qui se Savonières est un ancien fonds de l'ab- donne à divers lieux de ces pays-ci et baye de Saint-Mihiel, qui fut donné à ce d'ailleurs, il y a apparence qu'il y avait monastère avec Nançois, Nanceiacum, autrefois dans ces lieux-là des manufactupar un nommé Walafride en 1604; ce res de savon, dont Pline attribue l'invenqui fut exécuté par les mains du comte tion aux Gaulois (1): Prodest et sapo, Louis de Montbéliard, comte de Monçon Gallorum hoc inventum, rutilandis capilet de Ferrette, et de la comtesse Sophie lis, ex sevo et cinere. Les Gaulois,

Si mutare paras longævos, cana capillos,

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son épouse, fille de Frideric II duc del comme l'on voit par ce passage, se serBar, comtesse de Bar, à condition qu'ils vaient de savon pour teindre leurs cheen conserveraient la vouerie, sans pouvoir veux, rutilandis capillis, et les rendre la donner à d'autres par récompense. Wa- blonds, roux et brillans. Les dames rolafride ajoute dans l'acte de cette donation, maines s'en servaient aussi pour la mêque dans la crainte que son épouse ne se me fin. repentit d'avoir consenti à cette donation et ne voulut la faire casser, il oblige l'abbé et les religieux de lui donner tous les ans, sa vie durant, un chariot de vin et dix sols, de telle sorte cependant qu'à- Et près sa mort, cela retournât à l'abbaye, de même que les autres revenus. Cette charte est datée du monastère de SaintMihiel, l'an 1064, sons l'empereur Henri III.

Accipe mattiacas, quo tibi, calva, pilas (2). Quintus Serenus.

Ad rutilam speciem nigros flavescere crines

Unguento cineris, prædixit Tullius

autor.

SAXON, ou SEXON.-Saxon, ou SAVONIÈRES-EN-PERTOIS.- Sexon, vulgairement Sachon, village du

diocèse de Toul au pied du mont de Sion à une lieue de Vézelise et du même bailliage. La paroisse de Saxon est celle de Sion. Voyez l'article Sion.

Savonières-en-Pertois, village à une lieue de la Saulx et de la Marne, deux lieues et demie au levant de Saint-Dizier, à quatre lieues de Bar, dans le Pertois ; diocèse de Toul, comté de Ligny; office, recette et SAYNE, abbaye des prémontrés. bailliage de Bar, présidial de Châlons, L'abbaye de Sayne, Sagna, ordre de parlement de Paris. Le roi en est seul sei-prémontré, est située dans l'archevêché gneur; M. le comte de Cousance jouit des de Trèves, pas loin de la ville de Cojustices moyenne et basse du domaine, blentz, dans des montagnes près le châdes droits utiles de la haute justice et du teau de Sayne. Elle fut fondée en 1201, droit de chasse. L'église est dédiée à saint par Henry comte de Sayne. On voit dans Maurice. l'église de Sayne le mausolée du comte Henry, qui était autrefois au milieu de cette église, et qui est à présent du côté de l'épitre: ce mausolée représente un homme debout, avec une longue robe, haut d'environ sept pieds et demi, dont les os, lorsqu'on a ouvert son tombeau, répondaient à cette hauteur gigantesque.

Il y a à Savonières en Pertois des carrières renommées, dont la pierre est fort recherchée pour les ouvrages de sculpture et d'architecture.

SAVONIÈRES-LES-TROGNON.

Savonières-les-Trognon, village à une lieue et demie de Saint-Mihiel, à une lieue d'Heudicourt; diocèse de Verdun, doyenné d'Hatton-Châtel: l'église est dé

Plin. lib. 28, cap. 12.

(a) Martiani. epigramm. lib. 14, epig, 27.

Il est représenté ayant la main droite cet effet quantité de matériaux. Mais ceux appuyée sur la tête d'un enfant, en mé- de Metz l'ayant invité à se joindre à eux, moire d'un funeste accident, qui lui ar- avec promesse de lui donner une place riva, lorsque le comte Henry père vou- pour s'établir, Serpanus et ses compalant relever son fils, le serra trop forte- gnons firent venir à Metz, les pierres et ment, et enfonça le crane. On dit que autres matériaux qu'ils avaient préparés à ce seigneur était d'une force extraordi- Serpagne, et en bâtirent la porte et la tour naire; ce qui est confirmé par la gran- nommée Scarponoise, ou Serponoise, en deur de sa taille et celle de son épée, l'honneur de Serpanus son fondateur. Ses qui pèse vingt-cinq livres, et qui s'est gens fermèrent la ville de Metz de muconservée long-temps dans la forte-railles, depuis la porte Scarponoise jusresse d'Ehrenbrestein, et qui fut donnée qu'à la rivière de Moselle, et depuis cette par l'électeur Charles-Gaspar, au comte rivière jusqu'au Chátel de Zele le long de de Blankenheim-Manderscheid. On voit la rivière. encore le portrait du comte Henry dans le chateau d'Altenkirch au comté de Sayne, tenant d'une main son épée, de l'autre un chapelet.

Mais depuis que saint Célment premier évêque de Metz, eut délivré la Naumachie, qui est le lieu auprès duquel est la porte Scarponoise, d'un grand et dangeL'abbaye de Sayne eut beaucoup à reux serpent, qui infectait tous les envisouffrir dans les dernières révolutions qui rons, on commença d'appeler cette porte arrivèrent en Allemagne au seizième siècle. serpentoise. C'est ce que rapporte PhiLes seigneurs voisins, qui avaient em- lippe de Vigneule. C'est de cette porte que brassé les erreurs de Luther, s'étaient l'on allait de Metz à Scarpone en suivant la emparés du monastère et de ses grands route romaine. La porte Serpenoise ou Serbiens; mais l'archevêque de Trèves Lo-pentoise ayant été démolie, elle a pris le nom thaire de Meternich, aux instances de de Porte St.-Thiebaut; et la tour Scarl'abbé de Steinfeld, l'a fait restituer à l'or-ponoise, ou Serpenoise, qui subsiste endre des prémontrés.

core, est appelée aujourd'hui Champenoise et sert de corps-de-garde, derrière l'abbaye de Sainte-Glossinde, entre la porte St.-Thébaut et la citadelle.

SCARPONE, ou CHARPAIGNE. Serpagne, ou Serpeigne, ou Charpaigne, nom corrompu du véritable, qui est Scarpone, appelé par les auteurs la- Le nom de Scarpona se lit dans le setins, Scorpona, était autrefois une ville cond itinéraire d'Antonin, et il marque forte et considérable avec un château, qui ainsi la route et les distances de Reims, donnait son nom à une espèce de pro-nommé Dorocorturum jusqu'à Metz, vince ou à un pays, portant le titre de nommé Divodurum. Il met LXXXVII comté, et à une porte de la ville de mille pas de l'une de ces villes à l'autre, Metz, dont elle était éloignée de douze mille de cette sorte: pas romains et de dix mille de celle de Toul.

Les antiquités que l'on découvre journellement à Charpaigne sont une preuve de l'ancienneté et de la grandeur de cette ville. La Chronique de Metz, composée par Philippe de Vigneule, porte qu'un nommé Serpanus, qui était de l'armée

Dorocoturum (Reims).
Faanum Minerva. M. P. XIV.
ARIOLA. M. P. XVI.
CATVRIGAS. M, P. IX.

NASIUM.. M. P. IX.
TVLLVM. M. P. XVI.
Scarponam. M. P. X,
DIVODVRVM. M. P. XII.

de Francion venu du sac de Troye, fonda Les tables de Peutinger portent, Segm. 2.

le château de Serpagne, ou plutôt conçut le dessein de le fonder et amasssa pour

NASIAE.... XIV.

AD FINES... V.

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la queue d'une cavalle indomptée, qui lui cassa la tête en la traînant sur des cailloux. Je ne trouve pas distinctement en quel lieu elle fut mise à mort. On ramassa ses os à demi-brûlés, et on les inhuma dans l'abbaye de St.-Martin d'Autun, dont elle était fondatrice.

TVLLIO.... X. SCARPONA.... XIII. DIVODVRI MEDIO MATRICVM. XII. Dans un mémoire manuscrit qui m'a été communiqué par M. Deslandes, grandvicaire de Metz, on lit qu'on voyait il y a quelques années à Scarpone, une colonne chargée d'écriture en rond, qui Brunehaud, entre un grand nombre de contenait dix lignes, dont il était difficile mauvaises qualités, en avait quelques-unes de former des mots significatifs; tant à de bonnes, comme la magnificence et la cause que ces caractères n'exprimaient pas libéralité envers les églises, ayant fondé un discours suivi, que parce que plu- plusieurs abbayes et travaillé au rétablis sieurs de ces lettres étaient effacées et sement des anciennes chaussées, qui porgâtées par le temps et par la superstition tent encore aujourd'hui le nom de chausdes paysans, qui les ont rompues exprès, sées de Brunehaud. C'est là sans doute dans la fausse supposition que cette co- le fondement de la tradition qui attribue lonne avait servi de base à une idole.à la reine Dahoul ou Hordal la chaussée On y voyait encore une autre colonne, dont on voit quelques vestiges à Dieu-leoù on lisait en beaux caractères romains. ward et Charpagne. La tradition populaire veut encore que cette reine ait été noyée à Scarpone. Voici selon cette tradition comme la chose arriva.

......

D.... X.
SANCTA....... X.

MANII........ X.

appa

Ces deux colonnes, ou ces deux morceaux de même colonne, étaient On dit que cette princesse étant à remment les débris de la colonne milliaire, Scarpone, ordonna à son cocher de faire qui était au milieu de la place de Scar-passer sa voiture traînée par des bœufs, pone, ainsi dans la rivière, s'imaginant que les eaux dans les autres villes conque sidérables de l'empire romain, sur les- se durciraient et formeraient un chemin quelles colonnes on gravait les noms des ferré devant elle, comme on dit qu'il villes qui se trouvaient sur les routes, et était arrivé jusque-là partout où elle la distance de l'une à l'autre : D'où vien-passait : mais le cocher s'étant aperçu que nent ces expressions parmi les anciens : ne se durcissait point, il représenta à Sexto ab urbe milliario, ou decimo ab Brunehaud que c'était aller contre la volonté de Dieu d'entreprendre de passer par urbe milliario, à six mille ou dix mille pas de la ville principale, à commencer un endroit où il ne voyait plus de route; à la colonne milliaire posée au milieu à quoi elle répondit, veuille ou de la place publique. veuille, passe toujours; et qu'aussitôt elle fut submergée en punition de son blasphème.

l'eau

non

Le même mémoire de M. Deslandes ajoute qu'on voyait derrière le village de Dieu-le-ward, proche les ruines de la Nous avons parlé dans l'article de Metz ville de Scarpone, les restes d'une an- de la reine Dahoul, dont on croit moncienne chaussée, qu'on nommait le Che-trer la statue et celle de son cocher sur min-ferré, ou la chaussée de la reine la pile droite de l'écluse appelée le sapin Houdat, ou Hordal, ou Dahoud. On a dans la ville de Metz. Tout ceci est une voulu apparemment désigner la reine fable mal assortie et sans fondement. Les Brunehaud, qui a régné à Metz, et a figures de marbre représentant une jardi– été reine d'Austrasie, épouse du roi Si-nière montée sur une jument, et un lagebert I du nom. Elle mourut misérable-boureur qui chasse ses bœufs à la charrue, ment en 618, ayant été traîné attachée à trouvées il y a long-temps à Scarpone,

dont nous parlerons plus bas, peuvent avoir donné lieu à cette fable.

une bordure ornée et ouvragée. Il con→ jecture que cette femme est la déesse Pomone ou Cerès, ou Ops. Les fruits qu'elle porte sur ses genoux, favorisent cette conjecture, la jument avec son poulain et les fruits marquent la fertilité du pays.

Antiquités découvertes à Scarpone. Ortelius et Verianus dans les voyages littéraires qu'il firent en Lorraine et ailleurs, et qu'ils firent imprimer à leur retour à Anvers en 1575, remarquent Sur la même pierre, mais sur une auqu'étant arrivés à Dieu-le-ward, à trois tre face, on voit un paysan qui tient un lieues de Nancy, ils virent sur le bord fouet de la main droite et de l'autre le de la Moselle, un petit village nommé bras de sa charrue Stiva, et conduit ses Sarpaigne dont on racontait plusieurs deux boeufs attelés Le paysan est vêtu de choses remarquables: que c'était autrefois son sayon, sagus, fort simple, et qui une grande ville, qui avait pris son nom ne lui vient que jusqu'aux genoux. Il a d'une reine nommée Sarpignia, qui y sur la tête un chaperon, qui finit en pointe avait eu son palais; que l'on y montrait par le haut et lui couvre les oreilles ; c'est les ruines d'anciens murs, où l'on tenait le cucullus des anciens, surtout des laqu'il y avait eu des bains. Nos deux voya- boureurs, des vignerons et autres gens geurs ne purent distinguer la forme de ces de campagne. Tout cela est un symbole bains, seulement il leur parut que ce qui désigne la fécondité du pays de Scarpouvaient être les murs d'une forteresse; pone, et en effet cette contrée est très-ferà quoi l'épaisseur de ces murs, et cer-tile. Au-dessous des bas-reliefs dont on taines ouvertures en rond et assez petites, vient de parler, on voit cette épitaphe qui qui servaient à lancer des traits, don- est assez barbare : naient un air de vraisemblance: qu'on y trouvait souvent des médailles romaines, que leur hôte leur fit présent d'une médaille de bronze de Caïus Caligula, qu'il disait avoir trouvée à Charpaigne.

MENASIA ACTO
OTTEVTO. 1. CAVD-
ONI. ARVSI. CONIV.
EIVS ATTIOIVS.

On peut l'expliquer ainsi : Menalasia a érigé ce monument à Actus, Olteutus son mari. Attioius y a contribué.

Je ne saurais croire que les deux figures dont il s'agit, soient autre chose que celles d'un paysan et d'une paysanne, qui se sont fait représenter; la paysanne avec sa monture et son poulain, portant au marché un panier plein de fruits et d'herbes, et le paysan conduisant sa charrue dans son habit ordinaire. Je ne vois ni dans l'une

Ils ajoutent une particularité plus importante, qui est, que dans la maison d'un paysan de ce lieu on voyait un ancien marbre qui représentait la figure de la prétendue reine Sarpignia à cheval, vêtue de long, portant sur ses genoux un panier plein de fruits, et auprès d'elle un poulain têtant sa mère, sur laquelle la femme était assise. C'est ce que racontent nos deux voyageurs. Cette ancienne figure, et celle d'un la-ni dans l'autre, aucune apparence de diviboureur, qui s'est trouvée au même lieu, nité payanne. L'inscription ne désigne rien el qui est au revers de la même pierre, de religieux, ni qui ressente la superstition furent achetées par M. le comte de Mans- payenne. feld, et transportées dans ses beaux jar-¦ dins près la ville de Luxembourg, d'où le P. Wilthem jésuite les a fait dessiner (1). Ce savant jésuite remarque, que la figure qui monte la jument a au bas de sa robe

(1) Wilthem Luxemb. L. v. c. 5. Mss.

M. Chifflet de Besançon, dit que de son temps, on trouvait à Scarpone quantité de médailles romaines, d'inscriptions lapidaires et d'autres monumens d'antitiquité: Chifflet, Vindic. Hispan. p. 72. M. Bagard, docteur en médeciue à Nancy, m'a assuré qu'il avait trouvé dans la

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