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Moselle, vis-à-vis Charpagne, une mé-sur Maxence, et son entrée dans la ville de daille d'or de l'empereur Adrien.

Le P. Benoit de Toul, capucin, dans son histoire de Toul, dit que l'on trouva l'inscription suivante:

IIII. VIARUM CURAND.
SABELLVS. V. S. P. M.

Trèves. Cet obélisque subsista pendant plusieurs siècles, et on en voyait encore des morceaux en 1690. Les deux pierres sépulchrales ont été transportées en l'abbaye de Ste-Marie de Pont à Mousson où elles se voient encore.

SCARP. CIV. LEVC. Le R. P. le Bonnetier, remarque qu'il y a plusieurs personnes qui assurent avoir C'est-à-dire : Sabellus Quartum - vir vu, cet obélisque que l'on nommait établi pour la réparation des chemins pu- la Grande Roche, qui avait encore blics, étoit de Scarponne ville des Leu-plus de 40 pieds de hauteur; et il quois, a rendu ses vœux en érigeant ce

monument.

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Le R. P. le Bonnetier, prémontré, prieur-curé de Charpagne, qui s'est appliqué à découvrir les antiquités de cette ancienne ville, nous a envoyé un mémoire très - curieux sur des monumens

anciens de Scarponne. Per sonne avant lui, ne nous en avait appris autant de singularités; c'est à lui a qui nous avons obligation de la plupart des choses que nous dirons dans la suite, de cet article.

n'y a pas bien long-temps que les fonles eaux. Cette masse de pierres, rendait demens de cet édifice ont été renversés par le passage en cet endroit très-périlleux aux barques, qui y ont été plusieurs fois submergées; ainsi qu'il arriva le 5 mars 1753, qu'une barque sur laquelle était quinze personnes, fut renversée, et cinq passagers y périrent malheureusement : on a démoli ces masses de maçonnerie.

L'obélisque était placé environ à 15 toises en devant de la porte du château, qui conduisait à la partie méridionale de la ville. Il était bâti de grands carreaux de pierres de taille, dont la plupart sont creusées en forme d'auges, de moëlons et

Le P. le Bonnetier fit tirer en 1750, du fond de la rivière de Moselle une pierre sépulchrale de 2 pieds de hauteur sur 3 de longueur, avec une ouverture et un grand creux au bas, sans doute pour y recevoir les cendres du mort. Cette pierre porte l'ins-de plusieurs couches de briques, rayées sur cription suivante :

D. I. M.

LAVINII.
MARIANI.
I. I. L.

Diis inferis manibus Lavinii Mariani Jovini jussu libenter : c'est-à-dire aux Dieux Manes de Lavinius Marianus, par ordre et sous le bon plaisir de Jovin. On tira en même temps une autre pierre avec quelques caractères. Le P. Benoit de Toul, dans son histoire manuscrite du diocèse de Metz, dit que de son temps, ces deux pierres furent tirées des fondemens de l'obélisque que les citoyens de Scarpone érigèrent en l'honneur de Constantin - leGrand. On y voyait en relief aux soubassemens, la victoire que ce prince remporta

une de leurs faces d'un bout à l'autre et de large en large. Ces raies paraissent avoir été faites avec une espèce de peigne, peutêtre pour mieux recevoir le mortier et rendre l'ouvrage plus solide par cette sorte d'incrustation. On remarque près de cet obélisque, les vestiges d'autres édifices, qui paraissent avoir été des colon

nes.

J'ai rapporté ce qu'Ortelius, Verianus et M. Chifflet disent que de leur temps, on trouvait à Scarponne quantité de médailles. L. P. Benoit dans son histoire mss. du diocèse de Metz, dit que les médailles que l'on trouve plus communément en cet endroit sont des Antonins, des Faustines, et des Plautilles. Il y a quelques années que l'on y trouva une médaille d'or de

Probus, qui fut achetée par M. de Beau-tre les différens bras que formait la Moselle fremont, alors curé de Liverdun. Ceux en cet endroit, qui se partageait en cinq qui ont vu les anciens fondemens de l'obé-iles, en forme d'équerre. Celle du milieu lisque, assurent que quand la rivière a renfermait le château avec une partie de la commencé à les miner, on découvrait ville, et la place de l'obélisque dont on a après chaque inondation, une quantité prodigieuse de médailles et de médaillons de bronze, dont on ne faisait d'autres cas que de les vendre aux chaudronniers ou aux juifs.

parlé. Suivant les ruines que les eaux n'ont point encore entièrement ensevelies, les deux premières îles qui formaient la partic méridionale de la ville, contenaient environ deux cents toises de longueur du midi Le R. P. le Bonnetier en conservait bon au septentrion jusqu'à l'obélisque. Les nombre dans son cabinet, dont il avait fait trois autres îles qui formaient la partie une collection. Il s'y trouvait des Jules-Cé-orientale, en contenaient environ deux cent sars, des Julics, des Nérons, des Galbas, cinquante de longueur, depuis l'obélisque des Claudes, des Domitiens, des Nervas, au couchant en allant au levant d'Eté. On des Adriens, des Antonins, des Dioclé ne parle ici que_relativement aux ruines tiens, des Juliens, des Constantins et de des fondemens des murs d'une extrémité ses enfans, etc.; et on continue d'en trou-à l'autre. Il se peut faire que la ville s'éver très - fréquemment tant à Scarpone tendait bien au-delà........... qui comprenait qu'aux environs.

trois iles.

On a découvert de temps en temps à La partie orientale est aujourd'hui renScarpone, des statues et des figures en re- fermée dans une grande ile, appelée l'Ile lief: cn 1754, on trouva sur le bord de de Scarpone. La Moselle, qui par ses la Moselle, une partie de pilastre, où il fréquentes inondations a couvert les ruines y avait une niche de 17 pouces de hau-de la partie orientale, n'a pas épargné la teur, ornée de chaque côté d'une petite colonne, dans laquelle niche était une figure vêtue à la Romaine, assise, les mains jointes et posées sur ses genoux. On voit plusieurs de ces figures en relief dans les murs des maisons du village de Charpagne.

partie méridionale. Les deux îles qu'elle occupait sont entièrement ensevelies sous les eaux. Ce qui en reste sur le bord occidental, derrière le village de Dieu-leward, était environné d'un fossé large et profond, comblé aujourd'hui presqu'à niveau. On aperçoit dans la rivière, audessous de Scarpone, les restes d'une digue pratiquée pour jeter les eaux dans les fossés. La partie des pilotis, qui ne sont que de gros piquets plantés fort près l'un de l'autre, à la largeur de sept pieds sur une ligne courbe, et leur disposition, font conjecturer que la rivière coulant d'ellemême dans les fossés de la ville et du chàteau, cette digue ne servait que pour conserver les bords de la rivière et empêcher qu'ils ne s'écroulassent. On voit au fond Il est aisé de conjecturer par tout ce que de l'eau au-dessus de Scarpone, entre la nous avons rapporté des anciens monu-, seconde et la troisième île, plusieurs rangs mens découverts à Scarpone, que cette de gros pilotis disposés comme pour souville a été une des plus considérables de tenir des édifices, dont les ruines sont cette province. Par les vestiges qui en res-, éparses dans la rivière.

Il n'est pas moins ordinaire de trouver en ce lieu des tombeaux antiques; et le P. Bonnetier nous assure que les anciens de ce village, lui ont dit que de tout temps on a trouvé de ces tombeaux, dans tous les endroits de ce lieu. On y trouve même de temps en temps des ossemens. Nous ne finirions pas si nous voulions entrer dans un plus long détail des restes d'antiquité que l'on découvre à Scarpone.

Etat ancien de Scarpone.

tent, il parait que Scarpone était batie en- On peut juger par cette description que

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Scarpone et Dieu-le-ward, n'ont jamais Scarpone, subsistent encore presqu'en encomposé une seule et même ville; et que tier, à l'exception d'une tour, dont les le château de ce dernier lieu n'a jamais été ruines se voyent encore dans la Moselle. la forteresse de Scarpone, dont parle Ce château était de figure oblongue, ayant Gerbert, dans sa 47 lettre, ainsi que dans œuvre, cinquante toises sur quarante. nous l'avions conjecturé et que nous l'a-Les murs ont six à sept pieds d'épaisseur : vions même avancé à l'article Dieu-le-ward. il était flanqué de six tours et avait deux Il y a bien plus d'apparence que Dieu-le-portes, l'une à l'orient et l'autre à l'occiward s'est accru ou même s'est formé des dent; celle-ci était la principale. Les murs débris de la ville de Scarpone, avec la- qui ont encore douze à quinze pieds de quelle il ne fait à présent qu'une seule hauteur et même plus à certains endroits, communauté. En effet, l'histoire ne com- sont fort endommagés par les matériaux mence à parler de Dieu-le-ward que dans le que l'on en a arrachés pour bâtir les maiXI° siècle, auquel temps elle cesse de parler sons du licu. On remarque dans plusieurs de Scarpone. Le continuateur de l'histoire endroits de ces murs, des fragmens de fides évêques de Verdun, composé par Ber-gures et d'inscriptions antiques. On trouva taire, dit expressément que le château de en 1754, en creusant une cave sous la Dieu-le-ward a été bâti par Dudon, ab- maison curiale, qui est dans l'enceinte du bé de Mont-faucon, qui vivait du temps château, sept cercueils de pierre avec de Haymon, évêque de Verdun, vers leurs couvercles, longs d'environ sept l'an 1020. Le premier monument qui pieds, dans chacun desquels étaient trois parle de Dieu-le-ward comme d'un lieu ou quatre squelettes réduits en poussière, existant, est un diplôme de l'empercar excepté les dents, quelques parties de maConrad-le-Salique, donné à l'occasion choires et d'autres ossemens. de l'abbaye de Gellamont, bâtie proche Nous ajouterons ici un mot touchant la le château de Dieu-le-ward, dans le pays route Romaine qui passait autrefois par de Scarpone, lequel est daté de l'an 1028. Scarpone. Cette route existe encore presIl semble même que Dieu-le-ward n'a- que toute entière, depuis Metz jusqu'à vait encore dans le milieu du XI° siècle, Scarpone. La nouvelle route que l'on a aucun territoire ou ban particulier, et que fait en 1737 pour aller à Toul, a été celui de Scarpone n'en était pas encore construite partie à côté, partie sur les déséparé, puisque le vignoble qui en est bris de l'ancienne route de Scarpone à proche, dépendait encore de Scarpone. Toul. Cette route était assez étroite, C'est ce que nous apprend Thierri évêque n'ayant que 18, 20, ou au plus 24 pieds de Verdun, confirmant et augmentant la de largeur. On a employé dans les lieux dotation de l'église collégiale de la Made- où la pierre est commune dans sa conslaine de Verdun. Il donne à cette église truction, des pierres qui se trouvaient à la les vignes appartenant à son évêché, si-campagne des environs, posées de champ tuées à Scarpone, à Veldentz et à Hatton-l'une sur l'autre, de deux et trois rangs Châtel: De omni Vinifero ad Episcopa-de hauteur, sur lesquelles on jetait un peu tum pertinente, sivè Veldentiæ, sivè de gravier. Aux endroits où la pierre est Scarpone, sivè Hattonis-Castri, etc. plus rare et le gravier plus commun, elle Or, Scarpone situé dans la plaine, entre est faite d'un seul lit de pierres couchées les bras de la Moselle, n'était point un de plat, couvertes de trois à quatre pieds lieu propre à y planter des vignes; son de gros gravier; sur les bords est un rang vignoble n'était donc autre que celui qui de pierres posées de champ l'une auprès est proche de Dieu-le-ward du côté du sep-de l'autre. Dans Scarpone, cette chaussée tentrion. est d'un mastic ou mortier composé de gros Les fondemens de l'aucien château de gravier de Moselle mêlé de chaux, telle

ment durci, que l'on remarque dans cette chaussée un petit conduit de 4 pieds en carré, pratiqué pour écouler les eaux bien entier.

On voit à Scarpone, une de ces pierres dont les anciens se servaient pour monter à cheval, avant l'usage des étriers. Cette pierre qui a été découverte le 9 octobre 1759, est haute de trois pieds, elle est enfoncée dans le mortier dont la route est composée, de la moitié de sa hauteur Dans la plaine de Scarpone qui a plus d'une lieue de longueur, qui est traversée par la Moselle, la route romaine fait quelques petits coudes pour suivre les éminences du terrain et éviter l'inconvénient des débordemens des eaux. En sorte que ce qui en reste n'est jamais inondé, non plus que les îles dans lesquelles étaient situés la ville et le château de Scarpone ; au lieu que dans les endroits qui sont, couverts d'eau dans les inondatious, il n'y a plus aucun vestige de ce cette route et on n'y voyait plus que les culasses des

ponts anciens.

naie. Ce fourneau est assez semblable à celui que nous avons décrit dans l'article de Metz. On découvre encore à Scarpone un ciment composé de chaux, et de tuiles duit d'un vernis rouge, semblable à celui broyées, bien uni et bien poli d'un côté, enque les anciens appliquaient sur la vaisselle de terre. On peut croire que ces briques qui sont très-communes à Scarpone, Une autre singularité qui se rencontre au ont servi à parqueter les appartemens. même lieu, est un composé d'une matière poreuse, assez légère, de couleur de fer, taillé en forme de meule. Ces morceaux sont presque tous de la même grosseur et grandeur. Une de ces meules qui est entière, a quinze pouces de diamètre, trois pouces d'épaisseur à la circonférence; cette épaisseur va en diminuant également jusqu'au centre, qui n'a plus qu'un pouce et demi dépaisseur.

Revenons à l'histoire de Scarpone. Ammien Marcelin (1) raconte que Jovin, qui commandait la cavalerie Romaine, l'an de Jésus-Christ 356, étant tombé inopinément sur une troupe de soldats Allemands, près la ville de Scarpone, les tailla en pièces sans leur donner le temps de s'armer.

Le R. P. le Bonnetier, à qui nous sommes redevables des singularités que nous venons de rapporter, nous apprend dans le savant mémoire qu'il a composé sur Attila, roi des Huns, qui ravageait les Scarpone, qu'en 1754 on découvrit en ce Gaules, vers le milieu du V siècle, vint lieu un fourneau de 10 pieds en carré, dont mettre le siège devant Scarpone en l'an la voûte de briques était enfoncée. Cette 451; mais ayant appris que les murs de la voûte était soutenue de distance en dis-ville de Metz étaient tombés d'eux-mêmes la tance, par des colonnes faites de bri- veille de Pâques, il quitta l'entreprise sur ques, mises l'une sur l'autre ; quel- Scarpone, et étant retourné sur ses pas à ques-unes de ces colonnes étaient ron Metz, il y entra avec son armée sans résisdes, les autres carrées, de dix pouces de tance, et y mit tout à feu et à sang. C'est diamètre. Le pavé était composé de bri-ce. que rapporte Paul Diacre qui vivait ques longues de douze pouces et demi sur en 775, dans son histoire des évêques de dix de largeur; l'ouvrier avait formé sur Metz.

Scarpone fut rétablie après les ravages des Huns, et qu'elle fut considérée comme une place considérable dans les siècles suivans (2); puisque le fameux Gerbert moine de Fleury, ensuite archevêque de

ces briques, trois raies, en passant trois Il y a apparence que la forteresse de de ses doigts par-dessus, d'un angle à l'autre. Le mur extérieur du fourneau était revêtu de pierres de taille et intérieurement de briques. La voûte était percée de plusieurs tuyaux de briques: ce qui fait croire que ce lieu a servi d'étuve ou de bain, ou peut-être de fourneau pour battre mon

(1) Amian. Marcell. lib. 27. cap. 12.
(2) Apud Duchêne. Script. hist. Francor.

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ni

ne savent même comment le nommer
comment l'écrire. Les paysans le nom-
ment Zarpone, nom qui approche le plus
de l'ancien nom de Scarpone,
ment on l'appelle Charpaigne, où Char-
pègne.

communé

Reims, et enfin pape, sous le nom de Silvestre II, dans sa lettre 47°, écrite vers l'an 970, à la comtesse Mathilde femme de Godefroy comte de Verdun, alors prisonnier du roi Lothaire, exhorte cette princesse à résister jusqu'à l'extrémité au roi Lothaire et à l'empêcher d'entrer en Lorraine, par Scarpone ainsi ruiné et déchu de sa le moyen des troupes qu'elle avait à Scar- qualité de ville, a perdu avec son rang pone et à Hatton-Châtel. En effet, elle ré- et son nom, son territoire ancien : a peisista si bien que Lothaire ne put pénétrer ne lui est-il resté un ban ou finage de plus avant en Lorraine. Il est encore fait cent cinquante arpens de terre : les villa— mention du château de Scarpone, dans la ges voisins, des deux côtés de la Moselle, vie du B. Jean de Gorze, en 933 ou 934. se sont emparés dú surplus qui était trèsétendu. Il y est dit que passant un jour avec son abbé par Scarpone, et son cheval commen- Ce village n'est composé que de dix çant à boiter, l'abbé lui dit d'aller le ménages, dont les uns sont pêcheurs ou faire ferrer dans la place de la ville de Scar-passagers; il n'y a pas un seul laboureur. Les maisons sont toutes bâties dans pone. l'enceinte du vieux chateau, dont on voit

Depuis ce temps-là, l'histoire ne nous dit presque plus rien de la ville de Scar-les murs dans les caves, et au bout des pone. Le P. Benoît Picart (1), croit que Quoique Charpaigne soit situé dans une jardins auxquels ils servent de clôture.

cette ville fut désolée par Conrad, gendre de l'empereur Othon I, dans les guerres que ces deux princes eurent entr'eux. Il ajoute que les Allemands y entrèrent et la fortifièrent vers la fin du X° siècle, et que dans le même siècle cette place devint l'objet de la jalousie des Français.

ile et sur le bord de la Moselle, on n'y a
néanmoins jamais vu d'eau, pas même
dans les caves,
quoique profondes. L'é-
lévation naturelle du terrain, exhaussé
d'ailleurs par les démolitions de l'an-
cien château contribue à le garantir
des incommodités des débordemens de la

rivière.

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Quelqu'incertaine que soit l'époque de la destruction de la ville de Scarpone, on Charpaigne ne forme qu'une commune peut presque douter qu'elle n'ait été nauté avec Dieu-le-ward, chef-lieu de la brûlée. Le P. le Bonnetier nous apprend prévôté de ce nom, bailliage de Verdun, dans son mémoire, que les charbons, les parlement de Metz. L'église a pour patron cendres, les pierres calcinées, les tuiles saint George; elle est bâtie presqu'au mirougies et brulées qui remplissent les rui-lieu de l'emplacement du château. nes de cette ancienne ville, sont des preuves Loisy, Loseium, est annexe de Charincontestables de son incendie. Il ne paraît paigne; l'église est dédiée sous l'invocapas que l'on se soit mis beaucoup en peine tion de saint Pierre. Ce village est situé de la rétablir. sur le bord de la Moselle, à cinq lieues de Toul..

Scarpone est aujourd'hui réduit à un chétif village où hameau, qui bien loin Il est souvent fait mention dans les mod'avoir conservé quelque chose de son an-nuniens anciens du pays, du comté et du cienne splendeur, a même perdu jusqu'à pays ou canton de Scarpone, Pagus son nom, qui n'est plus connu que des Scarponensis, Comitatus Scarponensis. savans curieux de l'antiquité. Les autres Adrien de Vallois, place le pays de Scarpone entre le Saulnois, Salinensis, et le

(1) P. Benoît., Hist. Mss. du diocèse de Chaumontois, Calvomontensis, qui le bornaient au levant; à quoi il faut ajouter

Metz.

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