que le pays Messin le borne aussi du même côté et de celui du septentrion: le pays de Voivre, Vaprensis, le bornait au couchant, et le Toulois, Tullensis, au midi. Nous lisons dans un chartre du roi Pépin donnée en 752, en faveur de l'abbaye de Gorze (1), que Dombâle, village a une demi-lieue de Saint-Nicolas sur la route de Lunéville, était dans le comté de Scarpone: Donamus ex rebus nostri juris in pago iniensi, in comitatu Scarponensi. in villa quæ Domno-basilla vocatur, mansos sex et ecclesiam cum decimatione, etc. Le pays de Schambourg est rempli de bois et de montagnes, le sol est ingrat, et La célèbre abbaye de Gorze était elle produit à peine du seigle, de l'avoine et même située dans le même comté de du sarrasin pour la consommation des haScarpone commne le témoigne, saint bitans: mais on y trouve beaucoup de miChrodegang évêque de Metz son fonda-nes de fer et de cuivre. On en tirait anteur, dans un diplôme de l'an 7 63, où il fait mention de quelques biens qu'il donne à ce monastère: il dit expressément qu'il a fondé cette église dans le ban de Haldigny, dans le pays de Scarpone, où le ruisseau de Gorze prend sa source. ciennement différentes espèces de pierres précieuses, telles que des grenats de toutes couleurs, des calcédoines d'une grosseur considérable, du jaspe, de l'agate; il s'y trouve encore l'ocre, le jais, la gagate, On ne connaît presque dans ce pays que la langue allemande. Schambourg porte d'azur à la montagne surmontée d'un vieux château d'or; au chef d'argent, chargé d'un ours naissant de sable. Le roi Lothaire étant mort en 869, sans enfans, ses oncles Charles-le-Chauve et Louis-le-Germanique ayant fait en 870, le partage de ses états, les comtés de Verdun, de Voivre et de Scarpone, Au pied de la montagne de Schaméchurent au premier de ces deux princes.bourg, est l'abbaye et le village de SCHAMBOURG. Schambourg, ou Tholey, dont nous parlerons en son lieu. Schwmbourg, est un château situé sur SCHONNECK, ou SCHOINECK, OU une montagne près l'abbaye de Tholey, à SCHONNICKEN. Schonneck, ville d'Alsept lieues de Sarrelouis, de Mertzick, lemagne dans l'archevêché de Trèves, à de Hombourg-la-Forteresse et de Sar-huit lieues de cette ville vers le nord, sur bruck. Ses ruines sont au sommet d'une la rivière de Nyms, et assez près de sa haute montagne, au penchant de laquelle source. Quelques uns croyent que c'est est la maison batie par les anciens prévôts, l'ancienne Ansana, marquée dans l'itinédans laquelle ils tenaient leurs audiences. raire d'Antonin, ce qui est assez probable. Il n'y a ni ville ni bourg, le château de Schambourg est le chef-lieu, et donne le nom au bailliage. Sa situation est au nord de la Lorraine, qu'il ne touche que par le bailliage de Bouzonville et par le Mertzick : les terres de Trèves, du palatinat, M. de Honteim, dans son histoire de Trèves, croit que Schoneck est le même que Scolinare ou plutôt Scolinacke pas loin de l'abbaye de Pruim, dénommé dans la chartre de l'empereur Lothaire, par laquelle il choisit sa sépulture dans cette abbaye, et où il nomme Scolinacke, pa (1) Hist. de Lorraine, tome 1. pag. xcvi.lais royal. C'est une ville et une seigneurie preuves. appartenant à l'archevêque de Trèves, dans le pays d'Eiffel. Il y a ville, château et bailliage. son propre mouvement à traiter de la paix, il n'y eut pas de siége formé, ni d'hostilité considérable. On conféra et on céda à Henri le domaine de Bellacoste ou l'avocatie de l'abbaye de Pruim, dont il devait jouir à perpétuité, de même que ses successeurs, à charge de relever des comtes de Luxembourg. Ceci se passa en 1264. SCHURES, voyez XURES. Schoneck se nommait aussi Bellacoste, et voici comme cette terre devint fief des comtes de Luxembourg, et qu'elle fut l'o-Schoneck et toutes ses dépendances, avec rigine des seigneurs de Schoneck (1). Henri comte de Vianden ou de Vienne, avait eu pour fils ainé Frideric marié à la fille du comte de Salm en Ardenne. De ce mariage sortit un fils nommé Henri, qui au temps de la mort de son père, était encore au berceau : son patrimoine à SCHWOLDE (LA). La source de cause de son bas âge, passa au comte de la petite rivière de Schwolde, est à une Vienne son oncle. Henri devenu grand, lieue à l'occident de Bitche. Elle passe s'employa à recouvrer au moins une partie à Sirtshall, ou Sigersthall, à Urbach, de son héritage. Après avoir en vain solli-Weiskirch, Wolmunster, joint la Horn cité son oncle à lui faire justice, il prità Hornbach dans le duché de Deux-ponts, les armes et surprit son oncle à Bellacoste, d'où elles vont ensemble dans la Blise. autrement Schoneck, et l'y tint prisonnier. SÉCHAMP. Séchamp, en latin Siccus Campus, village à cinq quarts de lieue au nord-est de Nancy; Melchior Henry ministre et secrétaire du grand duc Charles III, l'acquête en 1572, de Jean comte de Salm. L'église paroissiale de Séchamp est dédiée à saint Lambert. Cette détention consterna les parens et les amis du comte de Vianden. Son frère évêque d'Utrecht, songea d'abord aux moyens de le tirer de prison; mais ses fonctions d'évêque ne lui permettant pas de sortir de son diocèse, il entremit un de ses autres frères, prévôt de la collé- Annexe, Pulnoy, Pulnetum, patron St.giale de Saint-Martin à Liége, qui cons-Quentin. Seigneurs messieurs de Gelnontitua les seigneurs de Vérance, de Reu-court, d'Aucy, Busselot, etc. Le nom Pulland et de Koërich, pour transiger avec netum vient apparemment de Pullus, à le comte de Luxembourg, et régler les cause des poulains ou des poussins, qu'on conditions auxquelles il s'engagerait de nourrissait en cet endroit. Séchamp est procurer l'élargissement du prisonnier. du diocèse de Toul, du doyenné de Port, Ces conditions furent entr'autres, 1.° Que bailliage de Nancy, le comte de Vienne se reconnaitrait homme du comte de Luxembourg, et tiendrait de lui en fief son château de Vianden. 2.° Que le comte de Luxembourg fera mettre en liberté le comte Philippe prisonnier au château de Bellacoste. Ce traité est daté de la veille de saint Pierre 1264. SEICHE-PREY. Seicheprey, en latin Siccum pratum, village à trois lieues |au couchant de Pont-à-Mousson, diocèse de Toul, ci-devant prévôté de Bouconville; depuis 1751, bailliage de Pont-àMousson. Le roi en est seigneur pour trois quarts, M, Thiéry baron de saint Bausans, pour l'autre quart. La paroisse a pour patron saint Pierre. Il y a la cense fief Renaud et le fief de Nicéville. SEIGNEULLE. Seigneulle, Se Le comte de Luxembourg se mit aussitôt en devoir de remplir ses engagemens; il leva une armée, et se disposa à assiéger le château de Schoneck. Mais soit que le jeune Henri fut intimidé de ces menaces,niola, village sur la rivière de Ché, qui soit que Philippe son oncle consentit de y prend sa source, à deux lieues et demie (1) Bertholet. Hist de Luxembourg t. v. P au nord de Bar, à deux lieues de l'abbaye 148 et suiv. de l'Isle; office, recette et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. Le roi eu est seul seigneur haut justicier. M. le comte de Fontenoi en a les moyenne et basse justice. La paroisse a pour patron la Sainte-Vierge en sa nativité diocèse de Toul. SEILLE, (La) rivière, en latin Sallia, ou Sala, donne son nom au Saulnois, et tire son nom des sources salées, qui se trouvent sur son cours, et qui ont donné lieu aux salines, qui ont été construites à Marsal, à Dieuze, à Moyenvic, à Salone, à Vic et à Château-Salins: car anciennement les salines de Vic étaient les plus fameuses et les plus fréquentées du pays. Je ne sais ni quand ni à propos de quoi on les a abandonnées. La Seille prend sa source dans l'étang de Lindre, le plus considérable de la Lorraine, puisqu'il a plus de six lieues de circonférence, dans les différentes sinuosités qui se remarquent sur ses bords. La Seille sortie de cet étang, passe à Dieuze, à Marsal, à Moyenvic, à Vic, à Nomeny et entre dans la Moselle au milieu de la ville de Metz. Son cours est de plus de vingt lieues en suivant ses détours, quoiqu'il n'y en ait que dix, sur la ligne droite de Lindre à Metz. Cette rivière n'est ni navigable ni guéable, parce qu'elle est pleine de vase, de même que l'étang de Lindre, d'où elle sort. qu'on voit le fort ou camp romain de Tarquinpol. C'est sur la rivière de Seille près Marsal, que se trouve le briquetage de Marsal, dont nous avons parlé sous l'article de cette ville. C'était sans doute un campement que les Romains avaient formé avec un travail immense, en ramassant une infinité de briques faites à la main sans régularité, et cuites au feu, et jetées confusément dans le marais, pour y former un massif solide et assez étendu pour y asseoir un camp de troupes, avec les gardes et les corps avancés: car ce briquetage se voit non seulement à Marsal, mais encore à Moyenvic et à Burticourt, à la longueur de 800 toises. La Seille se perd dans la Moselle au milieu de la ville de Metz, en un lieu, où se voit une figure en demi-relief, sur laquelle on fait cette histoire fabuleuse : que c'était une reine d'Austrasie, qui étant dans la ville de Charpaigne à six lieues de Metz, une lieue et demie audessus de Pont-à-Mousson, obligea son cocher de la passer à travers les eaux qui étaient débordées, où elle périt avec sa voiture, et fut retrouvée dans la Seille à l'endroit où se voit cette figure. Mais nous croyons avoir montré, que cette statue était celle de l'impératrice Hildegarde, épouse de l'empereur Charlemagne, dont on a mis en cet endroit l'effigie sépulcrale, tirée de l'église de Saint-Arnoù de Metz. J'en ai parlé plus au long dans l'article de Metz. La petite Seille, venant du comté de Morhange, passe à Château-Salins, et joint la Seille au village de Salone, au La grande route romaine de Metz à Strasbourg, était le long de la Seille, et de l'étang de Lindre. M. le maréchal duc de Belle-Isle, gouverneur de Metz et du pays Messin, a fait nettoyer le lit de la Seille, et a aussi fait déssécher les marais des environs de Vic, qui rendaient l'air de cette ville mal sain, et ses avenues boueuses et malpropres. Il avait aussi SELINCOURT. Selincourt, Silini formé le projet de joindre un bras de la curtis, ou Signili eurtis, ou Siclini curSarre à la Seille, pour faciliter les trans-tis, village du diocèse de Toul, doyenné ports des bois dans la ville de Metz, de Saintois, à une lieue et demie au nordle moyen de la Seille, mais son projet n'a ouest de Vézelise, bailliage de la même ville. Selincourt pas eu d'exécution. a pour patron saint par Ce fut à Dieuze que les Huns firent mourir saint Livier, premier martyr du diocèse de Metz. C'est sur la même route dessus de Vic. Evre. Dépend l'ermitage de Coutance et Dol court, Dolosa Curia. SEMOUZE (LA) rivière. La petite patronne la Sainte-Vierge en sa Nativité. rivière de Semouze, ou Sainte- Mouze, Le roi en est seigneur haut-justicier, l'abbé prend sa source à l'occident de Remi- de St.-Vincent de Metz a les justices remont à la distance d'environ deux lieues moyenne et basse, On compte en ce vilet demie de cette ville, entre au ban de lage environ soixante-deux habitans. Bellefontaine, passe au Menil à Bellefontaine, à une manufacture en fer, acier et coutellerie, ensuite à la forge des Blancs-Murgés. Elle entre en Comté, où elle mele ses eaux à celles de l'Eaugrogne, au-dessus de St.-Loup. En 1556, Jean sire de Villemont lieutenant du duc de Luxembourg dans la ville de Verdun, s'accorda avce les bourgeois de cette ville, d'assurer les villages de Dugney, Senoncourt et autres, pourvu que le duc de Bar leur assure le village de Haudeiville. SENONES ABBAYE, ville capitale SENAIDE. - Senaide à une lieue et demie au midi de la Marche, à une lieue de Bourbonne-les-Bains, annexe de Vil-de la principauté de Salm, — L'abbaye lers-St.-Martin, diocèse de Besançon. Le de Senones est située dans les montagnes roi, M. le marquis d'Iche, messieurs des Voges, ayant Ravon-l'Etappe au coud'Alençon barons de Beaufremont, et chant à deux lieues et demie de distance, les religieux de l'abbaye de St.-Vincent de St.-Dié au midi à trois lieues, BadonBesançon en sont seigneurs hauts-justi-viller au nord à cinq lieues: la petite ciers : chaque seigneur a ses sujets. Bail-rivière de Rapido ou Rabodo, coule au liage de la Marche, présidial de Langres, pied de ses murailles, et se décharge dans parlement de Paris: il y a dans le lieu la Meurthe à St.-Blaise, une demi-lieue une église sous l'invocation de St.-Valère. | au-dessus de Ravon-l'Etappe. SENON.-Senon, village à une lieue Cette abbaye doit son origine à saint et demie au nord d'Etain, office, recette Gondelbert, archevêque de Sens, qui et bailliage d'Etain, cour souveraine de quitta son siége vers l'an 640 ou 650, Nancy, diocèse de Verdun, archidiaconé pour venir chercher Dieu dans cette sode la Woivre, doyenné d'Amelle. Le litude, qui était alors absolument inharoi et les pères jésuites de Pont-à-Mous-bitée. Il donna à son monastère le nom de son en sont seigneurs hauts, moyens et Senonia, en mémoire de la ville de Sens, bas justiciers par moitié la paroisse a dont il était archevêque avant sa retraite. pour patron St.-Léonard. Le bienheureux Pierre de Damiens et Le cardinal Guillaume Huin, qui d'ar-les monumens de l'abbaye de Moyenchidiacre de Verdun, fut fait cardinal du moutier, portent que saint Gondelbert titre de sainte Albine, commença l'église s'établit à Grandiavium, mais nous n'aparoissiale de Senon vers le milieu du vons aucune connaissance, que le lieu, quinzième siècle, laquelle aurait été une des où est aujourd'hui Senones, ait jamais plus belles du diocèse, si elle eût été porté се nom. Il est assez croyable achevée avant sa mort. On assure que qu'on aura mis Grandiavium, au lieu de Senon était autrefois annexe d'Amelle, et Grandem-Rivum, Grand-Rup, ruisseau que c'est un pape qui l'a érigé en pa-à un quart de lieue du monastère, où Chil. roisse. Il y a en ce lieu environ vingt-deric II, roi d'Austrasie, dans son dideux habitans. plôme de l'an 661, dit que saint GondelSENONCOURT.. Senoncourt, Se-bert et ses disciples, avaient dès-lors fait nonis-Cur ia, village près de Souilly, à de grands défrichemens. sept lieues de Bar, présidial de Châlons, Le même roi Childéric dans le même parlement de Paris, diocèse de Verdun, diplôme, marque les limites du terarchidiaconé d'Argonne doyenné de rain qu'il cède à saint Gondelbert Souillières ou Souilly: l'église a pour qu'il nomme Episcopus Abba, depuis le ruisseau Pigerius, Pierri, qui coule au vêque d'un grand siége, fondateur d'un pied des murailles de l'abbaye de Moyen- célèbre monastère, père d'un grand nommoutier, à l'orient de cette abbaye, jus-bre de religieux, soit demeuré inconnu qu'à la Brogue, où coule la rivière de jusqu'au point, qu'on ignore où il est Brusche, Brusca, à l'orient vers l'Al-mort, quand il est mort, et le lieu de sa sace; et depuis Hurbache an midi jus- sépulture. Cela prouve beaucoup mieux qu'à Celles et Alarmont, et la rivière de la grande retraite, l'extrême désintéressePlaine au nord : ce qui fait environ quinze ment, le peu de curiosité et d'amourlieues de circonférence, et cinq lieues propre de ces saints solitaires, que leur de diamètre. Dans tout ce terrain le roi indifférence pour leur père et leur fonChilderic ne marque ni ville, ni village, dateur. ni aucune habitation; mais seulement des montagnes, des ruisseaux, des bois, des chaumes et un chemin : ce qui nous fait croire qu'alors tout ce canton était entièrement désert et inhabité. L'abbaye fut gouvernée tranquillement par six abbés réguliers, qui succédèrent à saint Gondelbert, jusques vers l'an 770, qu'après la mort d'Etienne sixième abbé de Senones, Angelramne évêque de Saint Hidulphe archevêque de Trèves, Metz, chancelier de l'empereur Charleétant venu vers l'an 671, dans le même magne et son grand aumônier, l'obtint de désert, et ayant bâti d'abord un ermitage ce prince, la posséda pendant quelques et ensuite un monastère à une lieue de Se- années en régale et en commende. Cela nones vers le couchant, saint Gondel- causa aux religieux de Senones un trèsbert, lui céda libéralement environ six sensible déplaisir, voyant leur moou sept lieues du terrain qui lui appar-nastère, qui auparavant était impérial ou tenait, depuis Hurbache et Ormont, nom-royal, déchu de cette dignité et soumis à més dans le titre de Childeric II Hu- un simple évêque ; en quoi ils s'abusaient rini-Mons et Hurini-fontana, jusqu'au manifestement, dit le moine Richer: car Ban-de-Sapt; et de-là jusqu'au-dessus si le monastère eût demeuré sous la jude Malfosse, et jusqu'à la Haute-Pierre ridiction immédiate de l'empire, ou des et le ruisseau de Pierri: dans lequel ter- rois d'Austrasie, il n'y serait demeuré rain sont comprises les paroisses d'Ilur-pierre sur pierre, par les charges exorbibache et du Bau de Sapt et les villages tantes, dont on l'aurait opprimé ; en l'oqu'elles renferment, et de plus les vil-bligeant de fournir de l'argent et des lages de la Chapelle, et du Paire, qui troupes, selon son contingent, ce qui dépendent de la paroisse de Moyenmoutier. L'abbaye de Senones jouit des droits quasi-épiscopaux, dans l'étendue de son territoire, qui comprend quatre paroisses et autant d'annexes. l'aurait réduit aux dernières extrémités : comme il arriva à l'abbaye de Moyenmoutier, voisine de celles de Senones, qui n'ayant pu fournir le nombre de soldats, auquel elle était taxée, fut abandonnée par le roi Lothaire au duc du pays, qui en démembra tout d'un coup quinze cent onze familles de serfs, et réduisit les religieux à se disperser où ils purent pour chercher leur subsistance. On ignore l'année et le lieu de la mort de saint Gondelbert. Richer (1) historien de Senones leɛ a ignorés: il dit seulement qu'on tient que ce saint prélat étant allé en pélerinage à Moyenvic, pour y visiter les reliques des SS. Pient, Agent et Co- Angelramne voulant consoler ses reliJombe, y décéda et y fut inhumé. Mais gieux de Sexones, leur envoya de Metz nous n'avons aucun monument certain le corps de saint Siméon, septième évêde ce fait. Il paraît fort extraordinaire que de cette église. Mais les religieux, qu'un personnage de ce mérite, arche-toujours aigris, refusèrent de le recevoir (1) Richer, lib. 2. Chronic. c. 11. dans leur abbaye. Le prélat usant de mo |