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dération, fit déposer le corps saint sur ligionis normam Domino protegente seune colline au midi du monastère, où il curi valeant in perpetuum residere. fit båtir une chapelle. Bientôt Dieu y fit L'abbaye de Senones reçut de fort éclater beaucoup de miracles, et les reli-grands accroissemens sous l'abbé Antoine, gieux mieux avisés, transportèrent le saint qui commença à la gouverner en 1090. dans leur église, où Dieu continua de Il était né à Pavie d'une famille très noble; manifester sa sainteté par quantité de il y fit ses études avec beaucoup de succès: merveilles. mais le désir de se perfectionner de plus

comme

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Angelramne était homme craignant en plus, l'engagea à voyager. Il arriva à Dieu, et il est honoré comme saint dans Metz où il y avait alors des études célè quelques églises de son diocèse, bres dans l'abbaye de Saint-Arnould. Il à Saint-Avold. Se voyant accablé d'af-y étudia pendant quelque temps, et Dieu faires, comme archi-chapelain de l'empe- lui ayant touché le cœur pendant une reur, son chancelier et son apocrisiaire grande maladie, dont il fut affligé, il s'y ou son légat auprès du pape, il se démit fit religieux, et s'y distingua par la pratide l'abbaye de Senones entre les mains que des vertus les plus essentielles à un disd'un religieux de Gorze, nommé Naur-ciple de saint Benoit. gaudus vers l'an 785. Il donna en même Le prieuré de Lay près Nancy, qui temps au monastère un avoué ou défen- avait été donné au monastère de Saint-Arscur pour le défendre dans les affaires nould vers l'an 950, étant alors presqu'enciviles et temporelles. Nous avons fait voir tièrement abandonné, Antoine y fut endans la bibliothèque Lorraine à l'article voyé pour le rétablir. Bientôt cette maison Angelramne, que ce prélat pouvait bien changea de face; au lieu de deux ou trois être l'auteur des fausses décrétales qu'il religieux qui y avaient peine à vivre, il y en aurait composées ou fait composer en sa fa- entretint dix ou douze, fit valoir les biens, veur, pour justifier son séjour presque répara les bâtimens, et construisit tout à continuel à la cour. On les trouve ci- neuf la belle église qu'on y voit encore autées sous son nom dans les anciens mojourd'hui. Elle fut dédiée par Pibon évênumens. que de Toul, en 1092.

Quelque temps après, l'abbaye de SeOn n'est pas d'accord sur la règle que nones étant vacante par la mort de l'abbé l'on observa d'abord dans le monastère Berchère arrivée en 1087, et les religieux de Senones. S'il est vrai que saint Gon-ne pouvant s'accorder delbert son fondateur y soit arrivé vers d'un successeur, sur le choix Heriman évêque de l'an 640, comme nous l'avons avancé, Metz, de qui cette abbaye dépendait pour il pouvait dès-lors avoir connaissance le temporel, pria l'abbé de saint Arnould de la règle de saint Benoit, mort au de lui donner Antoine prieur de Lay, Mont-Cassin en 523; et nous n'avons aucun monument ni domestique, ni étranger qui nous persuade qu'on y ait jamais observé d'autre règle que celle de saint Benoit. Le titre de fondation de Childéric roi d'Austrasie en 661, ne fait mention d'aucune règle particulière qui y ait été une partie de la communauté, qui l'obligardée. Il dit seulement que les moines, gea à se retirer. que Gondelbert évêque ou abbé a rassemblés dans ce monastère, y vivent dans la tranquillité, suivant la règle de religion: Sub quo tranquillitatis ordine juxtà re

pour gouverner le monastère de Senones. L'abbé ne put lui refuser une demande qui n'avait pour objet que le rétablissement du bon ordre et de la paix dans Senones. Antoine y fut reçu avec respect; mais bientôt sa sévérité souleva contre lui

Les gens de bien l'engagèrent à y retourner. Il le fit; et Dieu bénit tellement ses travaux et ses bonnes intentions, qu'il se vit bientôt à la tête d'une nombreuse

communauté. Il en répara les édifices, construisit de nouveau deux églises, l'une en l'honneur de saint Pierre, qui subsiste encore aujourd'hui, l'autre dédiée à la à la Ste. Vierge, d'une structure singulière. C'était une rotonde supportée par dix piliers ronds, qui soutenaient une coupole et des bas côtés bien voûtés, et des grottes souterraines. Cette seconde église a été détruite assez mal à propos, lorsqu'on a commencé à construire les nouveaux bâtimens de l'abbaye en 1708.

Le même abbé Antoine ramassa dans son monastère quantité de livres, dont il ne reste pas un seul. Il fit faire pour la décoration de l'église six croix d'or ornées de pierreries, deux calices, une table sacrée qui ornait le fond de l'autel, cinq textes des évangiles, avec autant de chalumeaux d'or ou d'argent, avec lesquels on suçait le précieux sang dans le calice. Ce grand homme mourut en 1137, après quarante sept ans de gouvernement.

Le château de Salm en Vôges, situé sur une montagne qui domine sur Framont et sur Grand-Fontaine, ful bâti par Henry comte de Salm, sur un terrain dépendant de l'abbaye de Senones, à laquelle il s'obligea de payer un cens annuel de deux sols strasburgis. On ne sait pas distinctement en quelle année ce château fut commencé, mais il est certain qu'il subsistait dès l'an 1190 et en 1242.

Vers l'an 1250, on découvrit des mines de fer dans la montagne de GrandFontaine, nommée depuis Framont, ou Ferramont, à cause des forges et de ces mines de fer. Henry comte de Salm s'en empara, malgré les remontrances de l'abbé et des religieux, prétendant que comme avoué de l'abbaye de Senones, il était maitre de cette montagne. L'abbé en donna avis à l'évêque de Metz, qui était alors Jacques de Lorraine, lequel envoya détruire les forges et enlever le fer et les outils qui s'y trouvèrent. Mais aussitôt après la mort de ce prélat, arrivée en 1260, l'abbé fut obligé de transiger avec le comte de Salm,

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et de l'accompagner pour moitié dans ces forges.

L'abbaye de Senones fut entièrement réduite en cendres le 13 d'Avril 1554, sous l'abbé Thirion d'Antelup. La même nuit, toutes les maisons du bourg de Se→ c'est-ànones, qui sont en deça du pont, dire au midi de la rivière furent aussi consumées par les flammes. Dans cet inletcendie on perdit plusieurs chartres, tres et régistres concernant les biens et les droits du monastère.

Les comtes de Salm de Vòge ayant embrassé les nouvelles opinions de Calvin, vers l'an 1550, les officiers de ces seigneurs portèrent plus loin que jamais leurs entreprises contre l'abbaye de Senones.

Philippe comte de Salmi étant à Rome en 1591, avec le cardinal de Lorraine, abjura le calvinisme, dont il faisait profession, et à son retour il obligea tous ses sujets du val de Senones, de renoncer aux erreurs de Calvin. Le prince François de Lorraine, comte de Vaudémont qui possédait la contre portion du comté de Salm, avait déjà exclu de son partage tous les sectateurs des nouvelles hérésies.

Le 13 juillet 1654, il arriva dans le val de Senones et dans celui de Celles et aux environs, une inondation extraordinaire, par l'ouverture subite et inopinée de la montagne qui est au nord de l'abbaye de Senones. Cette montagne s'ouvrit tout-à-coup, tant du côté de Senones, que du côté de Celles; et l'eau en sortit depuis le matin jusqu'au soîr du 13 juillet en si grande abondance, qu'elle emporta les foins qui étaient fauchés, les chariots et plusieurs ponts et plusieurs moulins qui étaient sur les ruisseaux et sur les rivières depuis Senones jusqu'à Metz et même jusqu'au Rhin, et plusieurs personnes furent noyées. Ce déluge dura trois jours.

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Le couvent des pères cordeliers de Ravon-l'Etappe, qui se trouve situé à la jonction des deux vallons et des rivières de Pleine et de Meurthe, faillit d'en être renversé. L'eau était montée dans leur

prince de Salm-Salm, qui a cédé à la France tout ce qui lui appartenait à Badonviller, aux environs et à Féné

cloître à la hauteur de huit pieds. Elle
emporta beaucoup de leurs meubles, et
culbuta deux pans de leurs murailles de
clôture. L'abbaye de Senones ne souffrittrange.
point de cette inondation, parce que la
montagne s'ouvrit environ un quart de

lieue au-dessous du monastère et

du

hauteur à un quart de lieue de la ville, La paroisse de Senones, située sur une bourg de Senones, tirant vers Moyen-vie par un religieux de l'abbaye, que est dédiée a saint Maurice; elle est desserl'abbé nomme et destitue à sa volonté.

moutier.

On remarqua que la rivière de Meur-Le dernier curé, D. Ambroise Pelletier, the, où se jetèrent toutes ces eaux, s'éleva en quelques endroits à la hauteur de Lorraine, d'un brevet d'aumônier. Il s'est fut honoré par le roi de Pologne, duc de quinze pieds au-dessus de son niveau or-rendu célèbre par le Nobiliaire général de dinaire; ce qu'on découvrit par le foin Lorraine, in-folio imprimé à Nancy qui se trouva attaché aux branches des chez Thomas. Dom Pelletier n'avait arbres sur les bords de cette rivière. On d'abord composé cet ouvrage que pour assura que cette ouverture de la montagne lui tenir lieu d'occupation. Il avait dessiavait été précédée d'une petite pluie quiné et peint très-proprement les armes et dura deux jours, et que lorsque la montagne les blåsons des anciennes maisons nobles s'ouvrit, on entendit un grand bruit sous de Lorraine, de même que celles de toutes terre. L'endroit où la montagne créva, était en ovale, et avait plus de quatre-cement des anoblissemens jusqu'aujourles familles anoblies depuis le commenvingts pieds de diamètre. Les pluies et les d'hui, et en avait composé trois volumes neiges l'ont tellement rempli, que 30 ans in-folio conservés dans la bibliothèque de après, l'ouverture n'avait plus que 5, 6, ou 7 pieds de hauteur; et le fossé dans Senones: mais depuis sollicité par plulequel les eaux étaient descendues de la vince, et encouragé par la protection dont sieurs personnes considérables de la promontagne qui dans le temps de cetle ouverture était large de 25 à 50 pieds, et le roi de Pologne a bien voulu honorer creux de 12 ou 15, était réduit à sept ou son ouvrage, il s'était déterminé à le faire huit pieds de profondeur et à 12 ou 15 imprimer. Ce religieux est mort le 28 jande largeur. Aujourd'hui il n'y parait presque plus rien. L'endroit où se fit l'ouverture, n'est point un rocher conti-hors de l'enceinte du monastère ; la prenu, mais un amas de plusieurs grosses roches posées confusément les unes sur les autres, et entremêlées de pierres, de

cailloux et de terre.

vier 1757.

On voit à Senones trois chapelles bâties

mière est celle de saint Siméon, bâtie du temps de Charlemagne sur une monticule au midi de l'abbaye, par Angelramne évêque de Metz, pour y déposer le corps La ville de Senones n'a rien de rede saint Siméon évêque de la même église. marquable, elle est située sur les deux Cette chapelle a été rebâtie en 1736, bords de la petite rivière de Rabodo; d'une manière beaucoup plus solide et une partie était ci-devant de la souverai-plus élégante qu'auparavant par le T. R. neté du duc de Lorraine, et l'autre de la P. D. Augustin Calmet abbé de Senones. souveraineté de monseigneur le prince de Salm. Mais depuis le nouveau partage de la terre de Salm fait le 21 decembre 1751, tout le val de Senones, avec le bourg et les villages qui en dépendent, sont demeurés en toute souveraineté à Monseigneur le

La seconde est celle de la croix ou du crucifix, à l'extrémité de Senoncs sur le chemin de Moyenmoutier, par Dominique Alison meunier de l'abbaye.

La troisième est celle de Nôtre-Dame de pitié, bâtie depuis sur le che

min de saint-Maurice, près d'un grosa supprimé cet ermitage et transporté cette

tilleul.

L'abbaye de Senones reçut la réforme de la congrégation de saint Vanne en

1618.

dévotion dans un lieu plus prochain de Senones et plus convenable. Il permit aux habitans de Moussey, village situé en deça de la montagne de la Mer d'ériger une chapelle au lieu même de Moussey, et de se servir pour cela des dépouilles de celle de Notre-Dame de

la Mer.

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,

Le monastère de Senones a été rebâti tout à neuf par le R. P. D. Pierre Alliot, abbé de Senones l'an 1708. Dom Mathieu Petitdidier successeur de D. Alliot a fait construire la belle bibliothèque de cette L'église de Notre-Dame de la Mer, abbaye. Cet abbé que le pape Benoit était grande et belle pour un ermitage XIII, avait honoré du titre d'évêque de et la Sainte-Vierge y était particulièreMacra in partibus infidelium, s'est rendument honorée dans une chapelle soutercélèbre par ses écrits, surtout par son raine très-dévote. Le soin de cette église, traité de l'infaillibilité du pape; il mourut était confié à un ermite, ou garde-chasubitement le 15 juin 1728. Le R. P. pelle, nommé par l'abbé de Senones Dom Augustin Calmet, qui lui succéda qui était soumis à sa correction, et qu'il la même année, a beaucoup embelli cette destituait à sa volonté. Cet ermite était abbaye par les nouveaux bâtimens qu'il y obligé de venir à l'abbaye les jours de fêtes a ajoutés, par les riches ornemens qu'il a solemnelles, et d'y faire ses Pâques. Il y donnés à l'église, et par la quantité d'ex-a eu plusieurs fois des prêtres-ermites à cellens livres dont il a rempli la biblio- la Mer.

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thèque, qui passe pour une des meilleures SENONGES.-Senonges, Senongia, de la province. D. Calmet a gouverné l'ab-village du diocèse de Toul, doyenné de baye de Senones pendant près de trente ans. Il est mort le 25 octobre 1757, âgé de 85 ans Il avait choisi pour son coadjuteur dès l'an 1735, D. Augustin Fangé son neveu, qui lui a succédé.

en

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Vilal, à une lieue et demie au nord de
Darney; la paroisse a pour patron saint
Vincent. On a bâti une église dans le vil-
lage pour la commodité des paroissiens
à cause que la mère-église en est trop
éloignée. Seigneur, le roi; bailliage de
Darney, cour souveraine de Nancy.

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d'Hattonchâtel, annexe de Chaillon ; l'église a saint Pierre pour patron: marquisat d'Hattonchâtel, bailliage de SaintMihiel.

Notre-Dame de la Mer. Ce fut sous l'abbé Berchère, et vers l'an 1070, selon Herculanus, qu'un bon religieux de SENONVILLE.-Senonville, Senol'abbaye de Senones, nommé Regnier, nis-villa, village du diocèse de Verdun, se retira dans la solitude nommée aujour-archidiaconné de la Rivière, doyenné d'hui la Mer, à cause d'un lac qu'on voit près de là. Le moine Regnier construisit ce lieu une petite église qui fut consacrée par Pibon évêque de Toul le jour des nones de mai, ou le 7 de ce mois, jour auquel tombait la fête de la sainte Trinité ou l'octave de la Pentecôte; et depuis ce temps cette église a toujours été fréquentée ce jour là par un grand concours de peuple tant des environs, que de l'Alsace. Mais D. Augustin Fangé abbé de Senones, sur les plaintes qu'on lui a portées des désordres qui se commettaient ce jour là dans le pélerinage,

Les seigneurs sont MM. d'Armur, de Gondrecourt, de la Tour, de Bousmard et de Lisle.

SEPT-FONTAINES. - Sept-Fontaines est une forge à une lieue et demie de St.-Avold, du côté de Boulay. A un quart de lieue de cette forge dans un bois, au revers d'un côteau, près du chemin qui conduit à Fréming, on trouve les vestiges d'un ancien temple consacré à la

déesse Dirona. Voyez le premier tome de neurs de la province, était à leur tête. la Notice au mot St.-Avold. Ceci arriva le 2 mars 1436.

SERAINVILLE.-Serainville, Sera- SERÉCOURT. Serécourt, village nivilla, village du diocèse de Toul, à près de l'ancien château de Deuilly, trois lieues et demie de Lunéville, deux à une lieue et demie de la Marche et demie au nord-est de Châté, bailliage diocèse de Toul, bàilliage de la Marche, de Lunéville L'église a pour patron saint présidial de Langres, parlement de Paris: Evre; seigneurs, le marquis de Gerbe- la paroisse a pour patron, saint Manviller et le comte d'Haussonville par suy. Seigneur, M. le marquis de Bologne, qui y a la haute justice, exercée par son juge-garde.

indivis.

Annexe, Morizécourt, prieuré de l'ordre de St.-Benoit.

SERAUCOURT.-Seraucourt, village du diocèse de Verdun, doyenné de Souilly, archidiaconé d'Argonne, à cinq lieues au nord de Bar; saint Etienne est L'église ou ermitage de Domvalier, dépatron de l'église le primat de Nancy, dié à sainte Pétronille; cette église dépend comme abbé de l'Isle en Barrois est sei-du prieuré de Deuilly. gneur haut-justicier de Seraucourt, la jus

SEROCOURT.-Serecourt, ou Setice y est exercée par son juge-garde: raucourt, village, chef-lieu d'une babailliage de Bar, présidial de Châlons, ronnie, à deux lieues et demie, de la parlement de Paris; il y a vingt à vingt-Marche, deux de Darney, diocèse de deux habitans, et une maison seigneu-Toul, doyenné de Vitel, bailliage de la Marche érigé en baronnie en 1630 >

riale.

Deunoux, annexe de Seraucourt, a avec titre de prévôté, dont M. le Roy baron de Serocourt est seigneur : prési– pour patron saint Pierre.

SERCOEUR, ou CERCOEUR.-Ser-dial de Langres, parlement de Paris. cœur, en latin Cercorium, village du La paroisse a pour patron saint Didier. diocèse de Toul sur l'Urbion, à trois On compte en ce lieu environ soixante et lieues au nord-est d'Epinal à égale dis-douze habitans. Il y a un château où le tance de Ramberviller, bailliage d'Epinal. seigneur fait sa résidence. L'église est dédiée à l'exaltation de la sainte Croix; seigneur, le roi.

La maison de Serocourt était autrefois de nom et d'armes; elle est éteinte depuis En 1436, une troupe de roturiers, long-temps et fondue dans celle d'Ourou de coureurs, étant venus de France ches: ses armes étaient d'argent à la bande pour piller la Lorraine, avaient pénétré de sable, accompagnée de sept lozanges jusqu'à Epinal (1). Le conseil de régence de même, quatre en chef et trois en de Lorraine, pendant la détention du roi pointe. René, mit du monde à leur suite. On les atteignit à Sercœur, entre Epinal et Châtel, sur la rivière d'Urbion, et on les brûla dans les maisons de ce village, où ils s'étaient retirés. Ils étaient au nombre d'environ cinq cents. Il y en eut quinze de faits prisonniers. Le bâtard DuVergier conduisait les Lorrains, qui firent cette exécution, et Louis d'Haraucourt évêque de Verdun, un des gouver

(3) Histoire de Lorr. t. v. p. ag. 43, nouv. édition.

Frain, Franum, est annexe de Serocourt, patron, saint Martin; comme l'église de ce lieu est champêtre, il y a une chapelle pour y faire l'office divin. Seigneurs, le roi pour la moitié; M. le baron de Deuilly et le seigneur de Serocourt pour l'autre moitié; bailliage de la Marche: le nombre des habitans est d'environ quatre-vingts.

SEROUVILLE.Serouville, Serovilla, village du diocèse de Trèves, situé sur la Curne, à trois lieues et demie de Briey, deux au sud-est de Viller-la

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