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Louis, au bailliage de Lixim; à deux appartenait à la maison de Parroy, du lieues de Phalsbourg et cinq de Sarre-moins en partie (1). Le lecteur nous saura bourg. gré de rapporter ici les droits, dont les SPIN (Le). La petite rivière ou ducs de Lorraine jouissaient en 1240 à ruisseau de Spin, passe à Vergaville, en- Siptzemberg, qui font voir quels étaient le suite entre Dieuze et les salines de cette goût et les mœurs de ces temps-là. Presque ville, et se jete dans la Seille avec le Ver-tous les villages des environs de ce château bach, autre ruisseau, un peu au-dessus y devaient quelques servitudes personnelles de Dieuze.

ou autres.

SPINCOURT.- Spincourt, Sapien- Par exemple, le ban de Corroye-lacourt, Spinicuria, village du diocèse de Roche doit demi-garde à Spitzemberg an Verdun, doyenné d'Amel, archidiaconé et jour; il doit de plus la haie ou palissade la Voivre; la paroisse a pour patron de dessus le fossé, autour du mur. Item saint Pierre. Spincourt est situé sur l'Ot-une poëlle qui tienne une chavanerettée tain, à trois lieues au nord d'Etain, du (2), et une chaudière qui tienne un bœuf; bailliage de cette ville. Cour souveraine de Nancy.

De Spincourt dépend la cense nommée la Folie, maison-fief.

il doit couvrir un tiers de la chapelle. Item doit la moitié de la hache et de la crôle (le tire-braise ou la pèle à feu) en la cuisine, et doit faire la moitié de la maison du portier du château.

Le ban de Lusse doit moitié de la garde an et jour, doit aussi faire la palissade et entretenir le mur, selon les désignations qui y sont faites.

Spincourt est chef-lieu du marquisat de ce nom, qui fut érigé par le duc Léopold Ier, par lettres patentes du 12 avril 1723, et formé des villages et lieux de Spincourt, Eton, Couraincourt, Houdelaucourt, St. Pierre-Villers et St.-Suplet ou Suplex; en Le ban de Bertrimoutier y doit la garde faveur de M.Pierre-Louis-Joseph, comte De-an et jour, et la moitié de la serrure de la sarmoises, par forme d'échange de la part grande porte et la moitié de la crôle ou de de la terre de Commercy, dit de Sar-la pèle à feu, et de le chaudière qui est bruck. Il y a dans Spincourt environ 42 fournie par la vouerie de la Haute-Pierre. (La Haute-Pierre était un château situé audessus et au nord de l'abbaye de Moyenmoutier.)

habitans.

On voit près de Spincourt, un pont composé de cinq arches, rur la rivière d'Ottain.

Lorsque le duc ou la duchesse de LorSPITZEMBERG.-Spitzemberg, c'est-raine sont au val de Saint-Dié, tous les pêcheurs sont à leur service.

à-dire en allemand, Mont-aigu, Mons acutus, château très-ancien, à deux lieues Messire Aubert de la Varine (peut-être de Saint-Dié, tirant vers l'Alsace, et à de Laveline, car il y a eu autrefois un deux lieues de Senones vers le midi. Ce château de Laveline), doit la garde, an château subsiste encore aujourd'hui, mais et jour, et doit aussi la moitié de la en fort mauvais état. On voit encore aux barre, de la clef et de la serrure de la porenvirons quelques fermes. Siptzemberg te du château, et sa part de la palissade était autrefois une forteresse de conséquen- et du mur. ce, qui appartenait au seigneur de Paroy et aux comtes de Lunéville, et à ceux de la Petite-Pierre, qui le vendirent au duc de Lorraine, qui l'a possédée toujours depuis en toute souveraineté,

Les bans de Fraise, d'Anoux et de Cleuvecy, doivent les langes à la chambre de Madame la duchesse.

(1) Ancien cartulaire de la chambre des comp les de Bar-le-Duc.

(2) Chavanerettée, un panier plein de Cha

Nous avons des lettres qui prouvent qu'en 1224, le château de Siptzemberg vans.

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La terre de la Voivre doit fournir la | dant quelques années sa résidence au châcorde du puits et le seau: ceux qui de-teau de Spitzemberg; et on connait enmeurent au bourg (de Saint-Dié), doi-core dans le val de St.-Dié le chemin vent laver les draps de Monseigneur le de la reine, que cette princesse avait fait duc de Madame la duchesse, aussi sou-pratiquer pour se rendre plus commodévent qu'ils sont sales; doivent aussi un ment à ce château. Elle avait de même resal de fèves, et trois sols au cellier fait faire des chemins qui tournaient au'de Monseigneur. Le seigneur de Sainte-tour de la montagne de Spitzemberg, Marguerite, doit la garde an et jour, pour pouvoir y monter même avec des et doit avoir un homme pour lui au châ- voitures; et les paysans des environs nomment encore aujourd'hui un certain bois, où les gens de la suite de la princesse allaient se divertir, le bois des Woatines, c'est-à-dire des Vilaines.

teau.

Le ban d'Hurbache doit la garde an et jour, la palissade et l'entretien de sa part du mur.

Le ban d'Azeraille doit sa portion de la palissade et du mur, et doit la gîte au duc lorsqu'il passe dans ce village.

Quiconque est chargé du mur, doit aussi la barbacane ou l'avant-mur, et le fossé qui répond à la part de la muraille qui le regarde.

Le château de Spitzemberg, quoique presqu'entièrement ruiné cst encore cheflieu d'un doyenné et d'une communauté. Le 12 février 1650, Charles IV, duc de Lorraine, donna la capitainerie de ce château au colonel Dominique l'Huilier, et ses descendans prennent encore le nom de Spitzemberg. SPRINKIRSBACH.

L'abbaye de

Varnesson de Provenchières doit six semaines de garde. Herluin de Wisembach doit six semaines de garde. Messire Sprinkirsbach possédée par des chanoines Thiéry Descourois, doit la garde an et réguliers de l'ordre de saint Augustin jour. fut fondée en 1107, par une puissante Dès l'année 1243, le même duc Ma-dame, nommée Benigne veuve de Rudthieu II et Hues ou Hugues, comte de ger son mari, laquelle ayant résolu de Lunéville, avaient fait échange du château se donner à Dieu, avec tout ce qu'elle de Spitzemberg, de Saint-Dié, de Moyen- possédait, fonda un monastère dans le moutier et d'Etival, c'est-à-dire de ce que diocèse de Trèves, en un lieu solitaire, le duc y possédait, et qu'il cède à Hugues dans la forêt de Contel, au lieu nommé comte de Lunéville, avec certaines res- Therenaut, à la gauche de la Moselle, trictions; et pour contre-échange, ledit avec la permission du comte Sigefroy pacomte Hagues cède au duc Mathieu, son latin du Rhin. On donna à ce lieu le nom château de Lunéville et tout ce qui en dé-de Sprinkirsbach, à causes des eaux vives pend, comme aussi ses châteaux de Her-et jaillissantes qui s'y voyaient. béviller et de Valfroicourt et leurs dépen- Le premier abbé de Sprinkirsbach fut dances.

Depuis ce temps, Spitzemberg et ses dépendances ont appartenu aux ducs de Lorraine en tout droit de souveraineté et de propriété. Le duc Ferry IV, assigna pour douaire à Isabelle d'Autriche son épouse, St.-Dié et les châteaux de Belrouard et de Spitzemberg. Voyez le testament de Ferri IV.

Christine de Danemarck, duchesse de Lorraine et reine de Sicile, a fait pen

Richard, fils de la fondatrice. L'archevêque Brunon, pour favoriser cet établissement, accorda aux chanoines réguliers (1), qui l'habitaient, l'exemption des dimes dans tout son territoire. L'église du monastère fut dédiée en 1136, par Adalberon, archevêque de Trèves.

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STARKEMBERG.-Starkemberg est

de Paris. Il rétablit dans son monas-raine par leur rang, leur naissance, leurs tère l'ancienne discipline et réforma quel- emplois et leurs alliances. ques abus, qui s'y étaient introduits. Il porta les religieux de Sprinkirsbach et ceux des autres maisons, qui lui sont soumises, à garder l'abstinence de la viande. Nous avons de lui cinquante un sermons pour les principaux jours de l'année, dans lesquels on voit éclater sa piété, son zèle pour la pureté des mœurs et la véritable doctrine des pères. Il s'est principalement proposé pour modèle saint Bernard, dont il a adopté les sentimens de piété et la manière d'écrire.

un ancien château, situé près de Traërbach: on croit que c'est aujourd'hui le château même de Traërbach, situé sur une montagne, au pied duquel passe la Moselle. Ce château est fameux par l'aventure arrivée à Baudouin de Luxembourg, archevêque de Trèves en 1325; en voici l'histoire. Ce prélat avait fait construire une forteresse en un lieu nommé Birkenfeld, sur un terrein qui appartenait au comte de Starkemberg, qui portait préjudice à ce seigneur, qui était alors en pélerinage à Jérusalem, pour visiter les saints lieux. La femine du comte, nommée Lorette de Spanheim,

ramassa

STAINVILLE-Stainville, en latin Stainvilla, ou Septem-villa, les anciens titres disent presque toujours Estainville, bourg du Barrois sur la rivière de Saux, à une lieue et demie au-dessous de Morley, des troupes pour s'opposer à l'entreprise trois lieues et demie de Bar, bailliage de de l'archevêque, lequel de son côté fit cette ville, présidial de Châlons, parle-faire le dégat dans le comté de Starkemment de Paris, chef-lieu du marquisat de berg, qui est joignant celui de Spance nom, érigé le 7 avril 1722. M. le mar- heim. Cette dame ne se trouvant pas assez quis de Choiseuil de Stainville est sei-puissante pour s'opposer aux forces supégneur de ce marquisat, qui est composé rieures du prélat, elle lui envoya des dédes villages de Stainville, Lavincourt, putés pour demander une trève, qui lui fut Ménil-sur-Saux et Monplone.

Stainville est du diocèse de Toul, la paroisse a pour patron saint Mathieu.

accordée.

La même année l'archevêque qui ne se doutait de rien, descendait la Moselle en On compte dans le bourg de Stainville bateau, avec peu de suite, pour aller près de deux cents habitans, et une ferme donner les ordres à Coblentz. La comsur le finage, dite Nantelle, appartenant tesse en fut informée; comme le prélat à l'abbaye de Jovilliers, où il y a une passait au pied du château de Starkemchapelle entretenue. Il y a aussi à Stain-berg, elle le fit arrêter, et on se saisit de ville un château appartenant à M. le mar-sa personne; on le conduisit au château, quis de Stainville. où on le retint prisonnier jusqu'à ce qu'il

La maison de Stainville est très-an-eut donné trente mille florins pour son cienne, et alliée aux plus illustres maisons élargissement, et des assurances pour la de France et de Lorraine. Perrinet de démolition du château de Birkenfeld. Le Stainville écuyer, recounait le 6 septem- prélat fut contraint d'accepter ces condibre 1364, qu'il est homme-lige du duc tions, et dit agréablement, que la comde Bar pour le tiers de la ville de Stain- tesse auroit du exiger une somme bien ville, et requiert Jean de Stainville prieur plus considérable, de lui, qui étoit un de Rupt-aux-Nonins de mettre son scel des plus riches seigneurs de l'empire. La avec le sien (1).

Les seigneurs de la maison de Stainville ont toujours été distingués en Lor(1) Archives de Lorraine, layette cotée Bar,

fiel.

comtesse, pour perpétuer la mémoire de cet événement, employa l'argent qu'elle avait reçu de l'archevêque Baudouin, à construire un nouveau et magnifique chàteau, à qui elle donna le nom de Fras

venberg, c'est-à-dire le château d'une Edmond Martenne, qui en a procuré l'éfemme. Aujourd'hui le comté de Starkem-dition, et qui a été sur les lieux, nous berg est réuni a celui de Spanheim. apprend que l'église de Stavelo a près de STAVELO ET MALMEDY.-Saint trois cents pieds de longueur et quatreRemacle, dont nous avons parlé ci-de-vingt-un de largeur. Derrière le grand auvant sous l'article de Cugnon, qui est tel est la magnifique châsse de saint Rela première fondation qu'il ait fait de- macle patron et fondateur du monastère. puis sa sortie de Solignac; saint Re- On conserve dans le trésor sa chasuble, macle dis-je, après avoir demeuré quel- son étole, sa chappe, sa cucule, ses sanque temps à Cugnon, se dégoûta de cet dales et son peigne. La forme de sa cuendroit où il était trop connu et demanda cule est semblable aux anciennes chasuau roi Sigebert le lieu nommé aujourd'hui bles, qui couvraient tout le corps, à la Malmedy, Malmundarium, situé sur la différence qu'il y a un petit capuce pointu rivière de Recht, qui se perd dans celle par derrière. d'Amblève, baigne les murailles de l'ab- Dans une grotte ou crypte du onzième baye de Stavelo et se rend par Aivalle siècle, se voit le tombeau de saint Popdans l'Ourte. Cet endroit était alors un pon, dont le corps est dans la sacristie: lieu fort solitaire, environné de monta- le cloître du monastère est vitré, le chagnes et arrosé de fontaines, qui donnent pitre est très-antique. Les empereurs donla fécondité aux prairies des environs. On nèrent à ce monastère des avoués ou déadorait en ces lieux la déesse Diane et fenseurs, qui conduisaient ses sujets à la d'autres divinités payennes, dont saint Remacle renversa les statues. On dit que le démon jaloux de la sainteté de Remacle, et prévoyant la guerre qu'il allait faire à la superstition et à l'idolatrie, fit tarir pour un temps les fontaines de cette solitude; mais le saint ayant tracé L'église de l'abbaye est dédiée à saint le signe de la croix sur le plus gros ro- Pierre et à saint Paul; elle est bâtie sur la cher d'où elles sortaient, elles coulerent rivière d'Amblève, entre le pays de l'éavec plus d'abondauce qu'auparavant. vêque de Liège et les duchés de LuxemLe monastère nommé Malmundarium,bourg et de Limbourg; à quatre lieues Malmedy, est situé sur un ruisseau ou de Limbourg au midi et à trois lieues de petite rivière très-poissonneuse, appelé Verviert et à une lieue au-dessus de MalWarshitma, en français le Recht, dans medy au couchant. le diocèse de Cologne. Saint Remacle n'était alors qu'abbé, et on ne lui donne que ce nom dans le diplôme, qui lui fut expédié par l'ordre du roi Sigebert, pour son monastère en 648.

guerre, et qui leur rendaient la justice sous la rétribution du tiers des amendes; mais dans la suite, de défenseurs qu'ils étaient de l'abbaye, ils en devinrent les oppresseurs, et se sont emparés de plusieurs de ses seigneuries.

STEINFELD, abbaye de prémontré. En 920, Sibode de Hochsteden, comte d'Ahre, pour satisfaire au mouvement de sa dévotion, fit batir daus le pays d'Efflia une petite maison de retraite avec un oraL'abbé de Stavelo a le titre de prince toire, pour y vaquer plus tranquillement du saint empire, et on le traite d'Altesse. à l'oraison et aux exercices spirituels. Ce Il est souverain de la ville de Stavelo, lieu devint fréquenté et célèbre dans la et du petit territoire des environs, Le plus suite; et le même comte quelques années illustre abbé de Stavelo, après saint Re- après y fit construire un monastère, dont macle, est Wibalde, dont on a donné l'église fut consacrée par Vicfride archedepuis peu les lettres et la vie. Voyez le veue de Cologne et destinée pour des père Martenne Amplissima collectio Tom... religieuses bénédictines. Ce lieu est situé et la bibliothèque Lorraine. Le père D. sur la frontière des Ardennes dans un

terrain assez sauvage et stérile, comme le marque le nom même de Steinfeld, c'est-à-dire, champ pierreux ; il est situé entre Schleide et Arcberg.

Le premier abbé de Steinfeld fut Evervin ou Eboüin de Helfenstein, homme docte et plein de zèle. On place sa mort en 1160.

Stenay; et que le Pagus Stadinisus, dont il est parlé dans les capitulaires de Charles-le-Chauve, a pris de ce lieu sa dénomination. Le même Pagus comme il le remarque, est aussi appelé par Flodoard Pagus Stadonensis. M. Ducange dans son Glossaire parait être du sentiment de M. de Valois par rapport au mot Asteni

L'abbaye de Steinfeld devint mère dedum, qu'il croit être aussi Stenay; touteplusieurs autres monastères de l'institut de saint Norbert. 1.o Strahovia, autrement Mont de Sion, dans la Haute-Prague, vis-à-vis le palais royal;

tefois dans ses notes sur l'histoire de Geoffroy de Ville-Hardouin, il place le Pagus Stadinisus au-deça de la Meuse, dans le diocèse de Châlons-sur-Marne entre Vi2.° De Sayne sur le Rhin. Voyez son try et Sainte-Menehoud. On trouve en efarticle; 3.o la Sainte Trinité en Irlande, fet auprès de cette dernière ville un villaéglise cathédrale et régulière; 4.° de Saintge qui s'appelle aujourd'hui DampierreVincent de Wratislaw. 5.° le jardia de le-château, et qui est nommé dans les la Sainte-Vierge en Frise; 6.o Saint-Bo-anciens titres Dampierre en Estenois ou niface à Dockum; 7.° Saint-Nicolas in Meraa; S. la Mer ou Moërs; 9.o Dunvalde; 10. Reichstein;11.° Garzen; 12.° Niderchée.

Mais quelques-unes de ces abbayes se sont soustraites de l'obéissance de Steinfeld.

On peut voir la liste des abbés de Steinfeld dans le second tome des annales des prémontrés.

Estaïenois. L'archidiacre de Châlons, qui fait ses visites dans ces cantons là, se dit encore archidiacre d'Astenai, et anciennement d'Astenois, ce qui convient mieux aux mots Astinidum, Stadinisus et Stadinensis, qu'au mot Satanacum. Voyez le mémoire de M. Bonamy, Histoire de l'académie des inscriptions, tome XVIII. pages 267, 268.

Au dixème siècle Stenay (1) apparteSTENAY. Stenay ou Sathenay, nait aux comtes de Rhetel ou des Aren latin Sathanacum, ou Septimium, dennes; depuis il a appartenu aux ducs Septiniacum, Astenidum, ou Stadini-de Bouillon. Godefroy de Bouillon, sum, est dans le Barrois non mouvant, si- comme possesseur de Stenay, y avait fait tué sur la Meuse, diocèse de Trèves, à bâtir et fortifier un château, d'ou il insept lieues au-dessous de Verdun et à commodait beaucoup l'évêque de Verdun. trois lieues de Montmédy. Cette ville est Cet évêque assiégea la forterese, mais il très-ancienne. Regnier duc de Lorraine fut obligé d'en lever le siége. Godefroy en 884, confirme la donation faite par le ayant entrepris le voyage de la Terreroi Charles-le-Gros (1) de la dime de Sainte, et s'étant réconcilié à l'évêque de Stenay et de Mouzay à l'église de Saint-Verdun, vendit Mousa et Stenay à l'évêDagobert de Stenay, dans une de que Richer, , qui pour faire les sommes ses lettres. L'empereur Henry III, dont ils étaient convenus, fit de grosses en 1086, confirme à l'église de Verdun, impositions sur les églises et sur les prêtres Mouzay et Stenay, Musacum majus et mi- de son diocèse de Verdun. nus, et Sathiniacum.

La comtesse Mathilde veuve du duc M. de Valois dans sa Notice des Gau-Godefroy-le-Bossu, oncle et prédécesseur les, au mot Astenidum, a prétendu que de Godefroy de Bouillon, prétendit que ce nom est le même que Satanacum, Mousa et Stenay lui appartenaient, comme (1) Hist. de Lorr. tome 1. p. 313, et 485. prem. edit.

(1) Longuerue description de la France, part. 2. p. 190.

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