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héritière de Godefroy-le-Bossu son mari; | comte Guillaume remit au comte de Bar, mais sur les remontrances de l'abbé Ger-Stenay et Mouzay, qui par-là demeurebert et d'Azelin chantres de l'église de rent unis au Barrois; mais le comte de Verdun, elle renonça à ses prétentions, Luxembourg se réserva et à ses successeurs moyennant une somme d'argent qui lui l'hommage et la seigneurie directe de fut délivrée: le traité futconfirmé dans un Stenay, ce que l'on reconnaissait dans le synode, tenu en 1107, à Lestat par le pape seizième siècle. Car Antoine duc de LorPascal II, qui défendit sous peine d'excom-raine ayant cédé au roi François I, Stemunication de troubler à l'avenir l'église de nay et ses dépendances, l'empereur Verdun dans la possession de ces deux villes. Charles-Quint s'y opposa, disant qu'on Richer fit encore publier solemnellement n'avait pu sans son consentement, céder cette défense dans une assemblée générale ce fief, qui relevait de son duché de Lude tous les prêtres de son diocèse revêtus, xembourg. De sorte que par le traité de de leurs étoles, réitérant l'excommunica-paix, conclu à Crespy en Laonnois, tion contre ceux qui oseraient entrepren-l'an 1544, après la mort du duc Antoine, dre d'usurper ces seigneuries, ainsi ac-fil fut arrêté que Stenay serait rendu au quises à l'église de Verdun. Les lettres de duc de Lorraine et de Bar, pour être cette cession se voyaient encore en original tenu de l'empereur, comme duc de Ludans les archives de la cathédrale de Ver-xembourg.

dun, du temps de Richard Vassebourg, au Les ducs de Lorraine, comme ducs de XV siècle. Bar, se reconnaissaient donc vassaux des Le même Vasscbourg ajoute que cette ducs de Luxembourg, pour Stenay et acquisition se fit avec cette clause expresse, pour quelques autres places. Mais les ducs que le tout demeurerait uni à jamais au de Lorraine de leur côté demandaient domaine de l'église de Verdun, sans pou-qu'on leur rendit hommage, comme ducs voir en être séparé; ce qui n'empêcha pas de Bar pour le comté de Chini, annexé Richard de Grand-Pré évêque de Verdun, au duché de Luxembourg. Ce différend d'engager ou d'aliéner ces deux seigneu-fut terminé par une transaction entre l'arries, pour deux cents livres de rente, à chiduc Albert et le duc Charles III. Guillaume comte de Luxembourg, pour Le duc Charles IV, étant entré en subvenir aux frais de la guerre, qu'il avait contre Renaud comte de Bar. Ceci arriva sous l'empire de Henry IV, et sous le pontificat de Pascal II, vers l'an 1110.

guerre avec la France, fut obligé de céder au roi Louis XIII, en 1641, la seigneurie de Stenay; ce qui fut confirmé au traité des Pyrenées l'an 1659, et à celui de Vincennes en 1661.

sur

Le comte Guillaume de Luxembourg Stenay était alors une place de grande ne jouit pas long-temps de Stenay; car importance, qui avait une bonne citadelle, durant la vacance du siége de Verdun, mais qui a été rasée et la ville démantelée, par la retraite de Richard de Grand-Pré, par ordre de Louis XIV. Ce prince donna les comtes de Bar et de Luxembourg s'ac-la propriété de Stenay et de sa prévôté à cordèrent et firent la paix, à ces condi-Louis de Bourbon prince de Condé, tions que l'administration du comté de la fin de l'an 1646, sans se rien réserver Verdun serait cédée à Renaud comte de que l'hommage et le ressort de la justice. Bar; qu'il payerait au comte de Luxem- Le prince de Condé ayant pris le parti bourg tous les frais de la guerre, et que le de l'Espagne et s'étant servi de cette place même comte de Bar rendrait au comte pour ravager la Champagne, le roi Louis Guillaume l'argent qu'il avait donné au XIV, en fit le siége en 1654; l'ayant comte de Luxembourg, pour les secours prise, il la fit raser et la réunit à sa couqu'il en avait reçus. En même temps le ronne avec Dun et Jametz, de même que

le comté de Clermont en Argonne: mais l'Histoire de Lorraine. t. 5. p. 1408, par le traité des Pyrenées, le tout a été 1409, ancienne édition. rendu au prince de Condé, dont les descendans jouissent encore malgré la protestation et les oppositions du duc Charles IV.

Agnès de Bar, duchesse de Lorraine, par son testament, donna Stenay avec ses dépendances à son fils Renaud de Lorraine. Cette princesse ne possédait cette terre que comme héritière du comte de Bar; car auparavant on ne voit pas que Stenay ait appartenu aux ducs de Lorraine de leur chef. Voici à quelle occasion cette place avait été donnée à cette princesse.

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Le 15 novembre 1541, le bon duc Antoine en conséquence du mariage du prince François de Lorraine son fils aîné, (1), avec Christine de Dannemarck, fille de Christierne roi de Dannemarck et d'Elizabeth d'Autriche, sœur de l'empereur Charles V, conclu à Luxembourg en 1540, fut obligé par le roi François I, qui avait été offensé de ce mariage, de lui faire hommage lige du duché de Bar de lui promettre fidélité envers et contre tous, et même de lui accorder passage pour ses troupes sur les terres de son duEn 1208, Ferry I, duc de Lorraine, ché de Lorraine : en outre on exigea des qui avait épousé Agnès de Bar, fille de princes lorrains la cession et abandon de Thiébaut I, comte de Bar (1), pour se la terre, seigneurie et prévôté de Stenay, venger des ravages que le comte de Bar avec toutes ses appartenances et dépendanson beau-père, avait faits dans la Lorrai-ces, moyennant un équivalent pour conne, usa de représailles sur les terres de tre échange. l'abbaye de Gorze, dont Thiébaut était le Ce contre échange ne fut jamais donné, protecteur. Il en brûla et pilla les villa- car l'empereur Charles V, prétendant que gcs, et jeta la frayeur dans tous les envi- Stenay était mouvant de son duché de rons. Thiébaut accourut au secours de ces Luxembourg, et que le duc Antoine ne terres, attaqua Ferry à l'improviste le 3 l'avait pu céder au roi de France sans son février, le fit, et le retint prisonnier consentement, obligea ainsi que nous pendant sept mois. Il ne rendit la l'avons dit, François I, dans le traité de liberté au duc son gendre qu'aux condi- Crespy du 18 septembre 1544, de rendre tions qu'il lui plut. Les principales furent non seulement Stenay au duc, mais même que Thiébaut conserverait pour lui et de restituer l'acte de cession. Comme le pour ses successeurs, toutes les places roi différait à satisfaire à cet article du qu'il tenait au commencement de la guerre; qu'après sa mort sa fille Agnès jouirait des chateaux de Longwi, de Stenay et d'Amance. En 1518, Edouard comte de Bar pro-Luxembourg, de rendre Stenay au duc de fitant de l'absence de Ferry IV, duc de Lorraine, à qui Stenay appartenait, prit et rasa le château de Stenay, et le duc fut obligé de s'accomoder avec lui. Le même comte Edouard affranchit en 1325, les habitans de sa ville de Stenay, et les assujétit à certaines assises et redevances, suivant la loi de Beaumont en Argonne. On peut voir ces lois imprimées dans

(1) Hist. de Lorr. t. 3. nouv. édition 541.

traité, l'empereur s'en plaignit par son ambassadeur en France; et François I, donna ordre à son fils le duc d'Orléans, commandant son armée vers le pays de

Lorraine et de remettre à ses députés une promesse authentique de lui en délivrer la lettre de cession.

A la paix de Cercamp en 1558, Stenay était entre les mains du roi de France Henri II. Marie reine de Hongrie, sœur de l'empereur Charles V, le prit en 1552, sur le duc Charles III. Le roi Henry II, le reprit en la même année, au retour de son expédition d'Alsace, et le conserva page (1) Hist. de Lorr. nouv. edit. t. 5. p. 534, el suivantes.

par droit de conquête jusqu'à la paix de main-en-Laye le 9 octobre 1595, et signé Cercamp, qu'il le restitua au duc Charles à Nancy par le duc le 12 de mars 1596, III. par lequel on donna au duc de Lorraine les villes de Dun et de Stenay, en échange de celle de Jametz.

En 1592, le roi Henry IV, voulant récompenser le vicomte de Turenne, qui l'avait accompagné dans toutes ses adversités, lui fit épouser la duchesse de Bouillon, qui avait été recherchée par plusieurs princes, voulant aussi donner au duc de Lorraine un voisin qui lui tint tête, et qui lui donnât de

l'exercice.

Le duc Charles IV, s'étant déclaré pour l'empire contre la France, le roi Louis XIII s'avança avec son armée vers la Lorraine (1). Le duc Charles pour conjurer l'orage qui allait fondre sur ses états, cousentit à mettre en dépôt entre Le roi ne se trompa pas dans ses vues, les mains de sa majesté pour quatre ans, car Turenne, devenu par son mariage duc les villes de Stenay, Jametz et Clermont, de Bouillon, prit d'assaut et par escalade les trois places qu'il avait le plus près de la ville et le château de Stenay le propre Sedan. Ce traité fut conclu à Liverdun le jour de ses nôces; il y mit pour gouver-26 juin 1652. Enfin par le quatrième arneur le baron de Gomay, qui commença ticle du traité de Paris en 1641, le même à faire dessiner une citadelle, qui n'a été duc Charles IV céda Stenay à la France exécutée que quelques années depuis en pour toujours, avec le comté de Clermont, même temps par représailles le duc Char-Jametz et Dun. les III, assiégea et prit Ville-Franche sur Meuse, et l'année suivante il vint assiéger Stenay; mais l'incommodité de la saison l'obligea à lever le siége. Louis Jean de Lénoncourt, grand veneur de Lorraine, y fut tué d'un coup de canon aux côtés du duc Charles.

Le prince de Condé, à qui Louis XIII, avait donné la ville de Stenay, s'étant soulevé contre le roi, se servait de cette place pour ravager la Champagne; le roi résolut de l'ôter à ce prince, et confia au maréchal de Fabert la conduite du siége de Stenay. La garnison était de 1400 L'année suivante Stenay fut de nouveau hommes; M. de Golbran colonel allemand, assiégé par le duc Charles et par le prince en était gouverneur et M. de ChaHenry son fils en personne. De Lacour, milli attaché à la fortune du prince de colonel du régiment d'Esne, frère puiné Condé, commandait dans la citadelle. M. de Michel de Salin, qui était au même, de Fabert parut devant cette place le 18 de siége, fit dans cette occasion une action juin 1654. Il n'avait alors que 500 de valeur, qui mérite d'être relevée. Il hommes de pied et environ 1200 cavaentreprit de se loger en plein jour, et à travers le feu qu'on faisait sur lui de la place, dans le ravelin qui était devant la porte de la ville: il marcha le premier à la tête de son régiment, s'y logea, y cou cha et conserva ce poste, ce qui fut cause que les assiégés désespérant de pouvoir tenir plus long-temps, capitulèrent et se rendirent. Charles prit en même temps la ville de Dun, qui avait été surprise deux ans auparavant par le duc de Bouillon.

liers; avec ce petit nombre d'hommes il commença la circonvallation de son camp. Cette petite armée travailla avec tant d'ardeur, que les lignes furent achevées en moins de six jours; en quelques endroits on éleva des retranchemems à seize pieds de hauteur (2).

Le roi Louis XIV, voulut être témoin des opérations du siége de Stenay, et y

(1) Histoire de Lorraine. nouv. édit. t. 6. p 75, 79 édition par le P. Barre. tome 2. page 118, et (2) Vie du maréchal de Fabert, nouvelle

Le duc Charles III, fut maintenu dans la possession de Stenay par le traité conclu avec le roi Henry IV, à Saint-Ger-suivantes.

amena les troupes de sa maison et quelques | ans, et qu'il fut assassiné par Grimoalde détachemens de plusieurs régimens. Cette son filleul. Dagobertus junior rex Franarmée assiégeante n'était que de 4729 cic (1), qui regnavit rex per XIII anhommes. M. de Fabert après avoir re-nos, per palmam martirii in nemore quod connu les dehors de la place, fit ouvrir vepria dicitur in Arphays sub quercu la tranchée la nuit du 13 au 14 juillet. sita, in fine de Monsays, à Grimoaldy Il inventa une nouvelle méthode d'assié- filiolo suo, suam vitam finivit, etc., et ger les places, et qui a été pratiquée de- fut enterré dans l'église de Saint-Remy puis par les maitres de l'art. Cette mé- de Stenay. thode est celle des parallèles et cavaliers Il est certain que le roi Dagobert II, a de tranchée. Il fit faire deux attaques con- été enterré à Rouen. Ce ne peut être non tre la citadelle, entre lesquelles il y eut plus Dagobert I, qui a été enterré à Saintune communication jusqu'à la fin du siége, Denys en France. De plus Dagobert I, par le moyen des lignes que l'on tira de était fils de Clotaire II, et Dagobert II, Î'une à l'autre attaque. Cette manière d'at- était fils de Sigebert II. Si donc l'on veut taquer et de défendre sauva beaucoup de que saint Dagobert de Stenay et martyr monde aux assiégeans. Enfin la place se ait été roi, ce ne peut être que Dagobert rendit par capitulation le 6 d'août suivant. III, fils de Childebert III; et ce DagoOn a voulu donner à M. de Vauban la bert III, n'a pas régné treize ans, mais gloire de l'invention des parallèles et des seulement six ans, depuis l'an 711, juscavaliers de tranchée, mais il semble que qu'en 716. l'on doit attribuer ces deux espèces d'ouvrages à M. de Fabert, et dire que M. de Vauban les perfectionna ensuite.

Le prieuré de Sanit-Dagobert de Stenay, est très-ancien; on n'en sait pas .distinctement l'origine, ni qui en est le fondateur. (1) On dit que le roi Dagobert II, fut mis à mort près Mouzay en 727, par un nommé Grimoald son filleul, et qu'il fut enterré dans une chapelle de Saint-Remi dans la ville de Stenay: son corps fut levé de terre au bout de 155 ans en 862, mis dans une église desservie par quelques chanoines.

:

STULTZBRON, abbaye, ordre de Citeaux. L'abbaye de Stultzbron, ordre de Citeaux, diocèse de Metz, fut fondée en 1155, par Simon I, duc de Lorraine, dans sa terre et à trois lieues de l'orient de Bitche entre quatre montagnes, dans une gorge, sur la nouvelle chaussée qui va de Bitche à Weissembourg, Les eaux y sont abondantes, forment divers petits étangs, se rassemblent dans le monastère et commencent un petit ruisseau fécond en écrevisses, qui tombe en Alsace du côté de Haguenau.

ment. Les dues de Lorraine l'ont toujours honorée d'une faveur très-particulière et plusieurs d'entr'eux y ont choisi leur sépulture. On dit même que le duc Simon I, y prit l'habit religieux.

Cette abbaye a été souvent exposée aux Quant à la personne de Saint Dago-fureurs de la guerre, et a été pillée et inbert (2), on croit communément qu'il cendiée plusieurs fois, ce qui fait qu'on était roi d'Austrasie toutefois la chose n'en connait l'histoire qu'assez imparfaiten'est pas sans difficulté, car les lettres de Godefroy-le-Barbu de l'an 1069, et celles de Godefroy-de-Bouillon de l'an 1095, ne donnent à saint Dagobert de Stenay que le nom de martir, et nor celui de roi; mais le récit de sa mort tiré des archives de l'abbaye de Gorze, le qualifie roi de France, dit qu'il a régné treize (1) Hist. de Lorr. t. 1. p. 437. (2) Bertholet Hist, de Luxembourg. Ixij. p.

127. note.

On trouve dans les archives de la maison de Lorraine plusieurs chartres de l'ab. baye de Stultzbron traduites de latin en

(1) Histoire de Lorraine, tome 2. p. cccxliij.

preuves.

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français. On lui donne le nom d'abbaye | On trouve dans les archives de Lorraine,

du val de Ste.-Marie.

plusieurs pièces qui font voir qu'anciennement les ducs de Lorraine possédaient des fiefs et des redevances en Alsace, dans les vallées de Lièvre, de Villers, de SaintGrégoire de Munster, à Turkheim Guémar, Sultzbach, Zimmerbach, Burkeim, Makenheim, etc. (1).

Philippe comte de Hanau entreprit en 1550, d'introduire dans l'abbaye de Stultzbron les nouvelles opinions de Luther, et d'y changer la religion catholique. Les religieux en portèrent leurs plaintes au duc Charles III, qui écrivit au comte de se désister de son entreprise, et de ne En 1605, le 9 septembre le duc Charpoint empêcher l'exercice de la religion les III, ayant donné le château de Sultzcatholique en la seigneurie de Bitche, et bach et la moitié du bourg de Zimmerparticulièrement en l'abbaye de Stultz-bach, sous clauses de reversion à la coubron, déclarant qu'à l'exemple de ses an- ronne au défaut d'hoirs mâles, à Jean cêtres, il voulait maintenir l'ancienne re- comte de Salm, maréchal de Lorraine et ligion dans l'étendue de ses pays. gouverneur de Nancy, et le comte de Salm étant mort sans enfans måles,

On voit dans le cloître de cette abbaye le une pierre chargée de chiffres, qui aduc Charles donna Sultzbach à son fils beaucoup exercé les curieux, mais ce n'est François de Vaudémont; lequel ayant autre chose qu'une espèce de calendrier, demandé que ce fief fut donné à Ulrich

ou de clef pour fixer les fêtes mobiles, à de Schawembourg, sous les mêmes clauses, commencer au dimanche de la Septuagé- le duc y consentit, et lui en fit expédier sime. L'abbaye de Stultzbron est de la fi-les patentes. Depuis ce temps-là la famille liation de la Ferté. de messieurs de Schawembourg a toujours

Huit belles censes dépendantes de l'ab-possédé Sultzbach. baye, forment un hameau considérable. SUPLET (Saint). - Saint-Suplet, ou Cent pas au-dessus de l'abbaye, der- Supletz, Sanctus Supletius, village du rière les jardins, il y a une source miné- diocèse de Trèves, situé sur la Crune, rale. deux lieues et demie au-dessus de LonSULTZBACH. Sultzbach, bourg guyon, deux et demie au midi de Villerou petite ville d'Alsace, située dans le val la-Montagne, bailliagede Longuyon, de Saint-Grégoire, une lieue au-dessous cour souveraine de Nancy; M. le marde la ville et de l'abbaye de Munster au quis de Raigecourt en est seigneur : la couchant, et à deux lieues de Turkheim paroisse a pour patron Saint Suplet ou à l'orient. Ce lieu est célèbre par ses eaux Supletz; il y a environ quarante habiaigrelettes, et est fort frèquenté pendant tans. l'été par plusieurs malades, qui les boivent avec succès.

Sultzbach est fief de Lorraine, comme il parait par les armes de la maison de Lorraine, qui se voient sur une colonne de pierre, posée sur une fontaine de la ville sur la place. La seigneurie est possédée par les barons de Schawembourg, dont le dernier en a fait reprise du duc Léopold.

La chronique des dominicains de Colmar dit qu'en 1276, à la fête de saint Luc, on ferma de murailles le bourg de Sultzbach au val de Saint-Grégoire.

Saint-Suplet fut donné à Thiébaut de Bar, sire de Pierrepont, le mercredi après l'Annonciation de Notre-Dame, de l'an 1541, par Jean, roi de Bohême, en considération des services qu'il lui avait rendus ; et il y ajouta encore les terres de Sivry-le-Franc, de Circourt et d'Olières, à charge de tenir toutes ces choses en foi et hommage des comtes de Luxembourg.

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SURIAUVILLE. Suriauville, Suriavilla, village du diocèse de Toul, re

(1) Layette coté. Bitch et Sultzbach.

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