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et que l'on plantait en terre à une certaine hauteur, pour conserver les liqueurs qui y étaient enfermées. Elle est dans le cabinet de la bibliothèque de l'abbaye de Senones.

croyaient pas sans doute que les âmes des morts vinssent prendre part à ces festins, mais ils voulaient que les pauvres en profitassent.

Cette pratique était commune en AfriDans la même église et sur le bon fond que, et sainte Monique étant venue à Mic'est-à-dire sur la terre vierge, qui n'avait lan, voulut y continuer cette dévotion qui pas encore été remuée, on découvrit en était en usage dans son pays; mais saint creusant: 1° un corps mort, ou plutôt Ambroise l'avertit de s'en abstenir (1),' quelques ossemens d'un corps mort et en pour ne pas scandaliser les faibles, en terré depuis très-long-temps, auprès du- leur donnant lieu de croire que les âmes quel se trouvaient quelques vases des morts viennent manger ce qu'on offre d'argile, fort proprement vernissés sur leurs tombeaux. Saint Augustin les uns rouges les autres noirs, quelques- ayant reconnu l'abus de ces sortes d'ofuns blanchâtres; un peu plus loin quel-frandes, employa tout son zèle à les supques assiettes ou plats de terre, placés l'un primer dans son église, et il en vint sur l'autre, et dans lesquels on voyait des heureusement à bout. Voici comme il en osselets de volailles, de cochon de lait, parle au livre des mœurs de l'église caetc. Et encore un peu plus loin des vases tholique, chap. 34. Novi multos esse sede verre fort bien faits, quelques-uns mê-pulcrorum et picturarum adoratores. mes étaient argentés et gravés; sur les frag-Novi multos esse qui Luxuriosissimè sumens desquels (car on n'a pu les avoir en- per mortuos bibunt, et epulas cadaveritier), on a remarqué des animaux et des bus exhibentes, super sepultos seipsos schommes gravés dans le verre avec beaucoup peliunt, et ebrietates voracitatesque suas de propreté. deputant religioni (2).

Nous croyons que ces vases de terre Le martyrologe Romain au 25 octobre, étaient mis là, pour servir à boire et à porte que les corps des saints martyrs manger aux morts; les plats ou assiettes Crépin et Crépinien, furent transportés à étaient chargés de viandes pour leur nour-Rome et déposés dans l'église de Saintriture, et les vases de verre renfermaient Laurent, où ils furent mis honorablement apparemment des liqueurs ou des parfums. dans le tombeau qui leur avait été préparé: La beauté et la propreté du travail de ces vases de verre, me persuadent qu'ils étaient destinés à contenir quelque chose de plus précieux que du vin ou de l'eau. Nous conservons plusieurs fragmens de ces vases dans notre cabinet.

Les anciens chrétiens portaient quelque fois des alimens sur les tombeaux des morts, à l'imitation de Tobic (1), qui recommandait à son fils de mettre son pain et son vin sur la sépulture du juste: Panem tuum et vinum tuum suprà sepulturam justi constitue. Mais en même temps il l'avertit d'éviter les excès qui se commettaient dans ces repas de charité : et noli manducare et bibere cum peccato. Ils ne

(1) Tobiæ. iv. 18,

in Pane et Perna honorificè tumulata sunt. Nous avons crù autrefois que pour honorer cette translation, on avait fait aux pauvres une distribution de pain et de viande, in Pane et Perna, et c'est le sens le plus naturel qui se présente à l'esprit en lisant ces paroles.

Mais nous avons changé de sentiment, ayant depuis été informé que l'église de Saint-Laurent est nommée par le peuple St.-Laurent in Pane et Perna au lieu de dire St.-Laurent in Perpenna; parce que cette église est båtie sur le lieu où la famille

(1) St. Aug. confess. 1. b. c. 3.

(2) Idem. . viij. de civit. Dei. c. 27. et epist. 22. ad Autel. Carthag. et Epist. 29. ad alipium et Serm. 15. in Append. cxix, pages excj.

Perpenna avait sa demeure. On connait la famille Perpenna dans les antiquités romaines, comme une des plus célèbres et des plus illustres de la République et de l'Empire.

Jean Belet, qui vivait au douzième siècle, remarque qu'on mettait dans les tombeaux des morts, de l'eau bénite, des charbons et de l'encens. J'ai vu dans l'abbaye de Beaupré, proche Lunéville, aux obsèques de l'abbé D. Anselme de Bavay, que le prêtre officiant, lorsque le corps fut descendu dans le tombeau, y descendit lui-même, y répandit de l'eau bénite et versa sur les pieds du mort le feu, les charbons et l'encens, qui étaient dans l'encensoir.

Pour revenir à ce que nous avons remarqué dans l'ancienne église de l'abbaye de Saint-Mansuy de Toul, s'il est constant qu'on eût enterré en ce lieu que des Chrétiens, il faudra dire que les anciens fidèles ne se contentaient pas de servir des viandes et du vin sur les tombeaux des morts; mais qu'ils en enfouissaient encore Guillaume Durand, évêque de Mende, avec eux sous la terre, auprès de leurs mort en 1286, dit que de son temps, cecercueils, ce qui serait un étrange abus. la ne s'observait plus. Mais il ajoute qu'on Que si ces tombeaux sont des payens qu'on ne doit enterrer dans les églises, sinon ya enterrés, avant que l'église ne fût bâ- des saints personnages, des évêques, des abtie, la chose ne paraitra plus si extraor-bés, des prêtres et des laïcs d'une saindinaire, puisqu'on sait que les anciens teté reconnue pour les autres fidèles, Gaulois étaient persuadés que les morts on doit les enterrer dans le portique ou le mangeaient dans l'autre vie, et qu'on leur parvis, ou dans le cimetière commun. donnait à cet effet des provisions pour Pour revenir à nos tombeaux de Saintleur voyage : d'où vient que dans les bas- Mansuy, on ne peut douter qu'on n'y ait reliefs que l'on remarque sur leurs tom-enterré des chrétiens distingués par leurs tombeaux, ils sont ordinairement repré- qualités et d'autres personnes pieuses. On sentés tenant d'une main une bouteille, et en a des preuves certaines par les de l'autre un panier, sans doute rempli du christianisme trouvées dans leurs tomde comestibles. Quelque fois on les repré-beaux. Pour les autres, j'aime mieux croisente avec un rouleau qui contient appare que c'étaient des payens enterrés en ce remment les contrats et les comptes de ce lieu, avant que ni l'église fut bâtie, ni que qui leur était dû (1), et dont ils espéraient le peuple Toulois fût converti au christiade se faire payer en l'autre monde. nisme.

marques

A l'occasion de ces pots de terre et de Dans la même abbaye de Saint-Mances fioles de verre, trouvés dans l'ancien-suy, on montre le tombeau de ce saint ne église de Saint-Mansuy, nous remar-apôtre du pays Toulois, qui est dans une querons en passant, qu'on a aussi décou-grotte souterraine. Il y est représenté en vert dans le chœur de l'église paroissiale pierre, en habits pontificaux et portant de Châtenoy-sous-Baigneux, près de sur ses épaules le Superhuméral ou espèce Saulx, dix ou douze tombeaux de plâtre; de Pallium, qui se met sur les épaules dans chacun desquels il y avait au moins du prélat officiant, après qu'il est revêtu un pot fait de terre grise, à petites ban- de sa chasuble. Il est à peu près de la fordes rouges, rempli de cendres et de char-me d'un camail large, bordé de franches bons, et quelquefois aussi une petite fiole. précieuses, ayant deux espèces de penOn ne doute pas que ces monumens ne fussent des tombeaux des chrétiens. A quel usage pouvaient être destinés ces pots de terre et ces fioles?

(1) Valer, Maxim. L. 2. c. 6.

dans, qui débordent devant et derrière. Le saint porte la crosse et la miɩre, ayant à ses pieds le jeune homme qu'il ressuscita, selon la légende. Cet enfant tient une boule ou une pelotte à sa main ; à la gauche du saint, sur le rebord du tombeau,

J'ai remarqué parmi les cercueils que

on lit en gros caractères, ces mots : PATER. FILIUS. SPIRITUS. SANC-l'on a tiré de l'ancienne église de St.-ManTUS.

par

suy, un cercueil de plomb qui n'était pas soudé à la manière d'aujourd'hui, mais dont les pièces étaient attachées par de gros clous de fer à grosse tête et bien rivés dedans. Dans un autre cercueil de plomb de la même église, on trouva le commencement de l'évangile de St. Jean, gravé sur une croix de plomb, posée sur la poitrine du mort.

Prieuré ou ermitage de St.-Michel.

Je ne donne pas ce mausolée comme un monument de la haute antiquité, mais il est toujours respectable, quand ce ne serait que ce Superhumeral qu'on fait porter à saint Mansuy. Cet ornement se remarque aussi dans les sceaux de Drogon ou Dreux de France, qui a gouverné l'église de Toul, depuis l'an 903 jusqu'en 922, et dans ceux de saint Gauzelin, qui lui a succédé après un interrègne de Au haut de la montagne de Bar, dequelques années, depuis 925 jusqu'en vant la ville de Toul, était autrefois un 962; ainsi la chose n'est pas nouvelle à prieuré sous l'invocation de St. Michel, Toul. fondé et dédié l'an 971, par St. Gérard, Au reste cet ornement n'est pas particu-évêque de Toul. On y allait autrefois en lier aux évêques de cette église. Nous li-procession un des jours des Rogations. sons dans la vie de Thierry évêque de Le val de Pace, ou le prieuré de tous les Metz, qui a siégé depuis l'an 964 jusqu'en Saints de la Paix.

984, qu'Adalberon neveu de ce prélat, Le prieuré de tous les Saints, ou du aussi évêque de Metz, avait le privilège Val-de-la-Paix, qui appartenait origide porter en officiant a la messe, le Ratio-nairement aux religieux d'Hérival, pronal ou super humeral, qui est le symbole che Remiremont, a depuis été donné à de la science et de la vérité et dont était re- l'abbaye de Saint-Mansuy. Les anciens vêtu le grand-prêtre des Juifs.

Le pape Alexandre VII, , par sa bulle en date du trois mars 1666, confirma à l'évêque de Paderborn, l'usage du Superhuméral ou Rational: Episcopo Paderbornensi usum Rationalis confirmat et ampliat. Il est étonnant que les prélats de l'église de Toul, ayent négligé de se servir de cet ornement si respectable, pendant que d'autres églises le demandent avec tant d'empressement, et s'en font gloire.

Dans la même église de Saint-Mansuy on montre le calice de saint Gérard, qui est fait en façon d'une grande coupe, ayant des anses aux deux côtés. On montre encore l'aube du même saint, qui est fort longue et ornée par le bas, derrière et devant, d'une pièce de soie précieuse et ouvragée à l'antique. Ces deux pièces, c'est-à-dire le calice et l'aube de St. Gérard, furent dessinés et envoyés à D. Bernard de Montfaucon, pour être insérés dans les Antiquités Gauloises.

religieux de ce prieuré qui observaient une règle d'une rigueur extraordinaire, obtinrent dispense du pape Honoré II, de marcher pieds-nus, etc. Voyez ce que nous avons dit de cette règle à l'article Hérival.

Il y avait au voisinage de l'abbaye de St.-Mansuy une léproserie, dite la léproserie de St.-Pierre ou de la Borde, fondee au treizième siècle, par la piété des abbes de Saint Mansuy et des bourgeois de Toul.

L'abbaye de Saint-Léon de Toul. L'abbaye de Saint Léon IX, située dans la ville de Toul, fut fondée et bâtie par Lutulphe doyen de l'église cathédrale de Toul, qui avait été élevé dans le sémi-, naire épiscopal du vivant de St. Léon IX, en 1090, pour des chanoines réguliers de Saint-Augustin. L'église fut achevée et dédiée en 1091, par Pibon évêque de Toul, qui la combla de bienfaits et l'érigea en abbaye. Schère, qui avait été tiré du Châtélet près de Remiremont, en

fut le premier abbé. On croit que Lutulphe lui-même se retira dans cette abbaye et qu'il y est mort religieux,

que de Toul, qui contribua beaucoup à cet établissement, avec Ferri IV, duc de Lorraine et Némerie Barat, maître éche— L'abbaye de Saint-Léon était autrefois vin de Toul. Ce couvent était d'abord située hors les murs de cette ville, sur hors de la ville de Toul, ensuite la ville un fonds qui dépendait de l'évêque, mais s'étant augmentée, il s'est trouvé enfermé elle fut ruinée durant la guerre qui s'allu- dans son enceinte. On a tiré grand nomma entre Charles II, duc de Lorraine, bre de religieux de cette maison, pour Edouard de Bar marquis du Pont-à-être suffragans des évêques de Toul. Mousson et les bourgeois de Toul. Les religieuses de la congrégation de

Le couvent des Pères Cordeliers de Notre-Dame, de l'institut du bienheuToul fut fondé en 1271, par un seigneur reux Pierre Fourier, réformateur des nommé Drogon de la maison de Lénon-chanoines réguliers, furent reçues dans la court, en faveur d'un religieux de Saint-ville de Toul au XVIIe siècle, pour y François, nommé Drogon de Romains, enseigner les jeunes filles. sous l'évêque Gilles de Sorcy.

La maison des religieuses du premier ordre de St.-Dominique fut fondée le 23 août 1622.

L'hôpital de la ville de Toul a été bâti avant le milieu du XIIIe siècle, puisque Nemerie Barat maître échevin en 1238, Celle des religieuses du troisième ordre demanda des religieux hospitaliers du de St.-Dominique le 14 septembre 1634. Saint-Esprit pour le gouverner. L'évêque Les religieuses bénédictines de l'ado— Roger de Marcey en 1250, confirma la ration perpétuelle du St.-Sacrement insdonation qu'un nommé Albert le Cham-tituées par la vénérable mère Méchtildedu belain avait faite à cet hôpital. L'hospita- St.-Sacrement, furent reçues dans la ville lité s'y pratiqua et l'office divin s'y célé- de Toul le 25 janvier 1664. bra avec édification pendant assez longtemps; mais le relâchement s'y étant glissé, Dominique Touvignon maître de cette maison, présenta en 1655, une requête à Mr de Sithie, nommé à l'évêché de Toul, pour le prier de remédier au désordre: le prélat s'adressa au roi Louis XIII, qui permit de mettre dans cette maison un séminaire. M. de Gournay évêque de Toul, auparavant évêque de Sithie obtint du roi un arrêt qui en ordonna l'établissement.

Les Pères Capucins de Toul furent établis proche l'abbaye de St.-Mansuy en 1602, par la piété et la libéralité de M. de Porcelet évêque de Toul, et abbé commendataire de St-Mansuy. La place que l'on choisit pour bâtir ce couvent, était le cimetière public, car le privilège d'enterrer dans les églises n'était que pour les prélats, les princes et les personnes distinguées. Les cimetières publics étaient ordinairement hors des villes.

Paroisses de la ville de Toul.

On comprend dans la ville de Toul quatre paroisses principales, savoir: celle de Saint-Jean-Baptiste dans le cloître, qui était proprement le baptistaire de la grande église. On tient que cette église

Ce prélat pria saint Vincent de Paul instituteur de la mission, de lui donner quelques-uns de sa congrégation, pour avoir soin du nouveau séminaire. Ce pieux serviteur de Dieu lui envoya deux prêtres, qui furent logés dans la fut bâtie par saint Mansuy apôtre du maison du Saint-Esprit de Toul.

pays; mais elle n'est devenue paroisse que vers le neuvième siècle.

La maison des Pères de l'ordre de Saint-Dominique ou des frères précheurs 2. L'église de Saint-Vast, érigée en de Toul, fut batie vers l'an 1245, dans paroisse par l'évêque Pibon, mort en le district de la paroisse de Saint-Jean, 1107. Ce prélat unit à cette église celle de sous l'épiscopat de Roger de Marcey évê-Laye derrière Foug; elle n'a plus aucun

paroissien dans la ville de Toul, et le curé qui en conserve le titre, fait sa résidence à Laye.

duens, des Allobroges et des autres peuples de la Gaule. Ils avaient des chefs, élus par les suffrages du peuple, qu'ils ap5. L'église de Ste.-Geneviève, une pelaient princes, dont la dignité était perdes plus anciennes paroisses de la ville de sonnelle et ne passait pas à leurs descenToul, est située près la porte du palais dans (1). C'est apparemment ce privilége épiscopal. On lit dans les cartulaires de de se choisir des magistrats pour les goula cathédrale, que sous le règne de Char- verner selon les lois municipales des Gaules-le-Chauve, cette église était honorée les, que Jules-César laissa aux Leuquois, du titre de Basilique.

et dont a voulu parler Pline, lorsqu'il dit qu'il les laissa dans leur liberté. Auguste leur confirma ce privilège, puisqu'ils étaient encore libres du temps de Pline.

4. La paroisse de Saint-Amant, Sanctus Amantius, est ordinairement la paroisse du bourg du même nom où elle était située. Depuis que ce'bourg a été ren- parait même par la vie de St.-Loup fermé dans la ville, elle passe pour une des évêque de Troyes, que les Leuquois en paroisses de Toul. On lit dans un titre de jouissaient encore du temps de ce saint Lothaire, dont l'extrait est rapporté dans évêque; car nous lisons qu'il était né à la Diplomatique du P. Mabillon, que le Toul, d'une famille très illustre et distinbourg de Saint-Amant était déjà considé-guée par la dignité de sénateur. rable au milieu du neuvième siècle, et que Le magistrat ou gouverneur de la l'église fut donnée à un nomme Beraud, ville de Toul s'appelait anciennement Rea qui ce prince donne le titre de corévê- gulus, c'est le nom qu'Adson abbé de que. Montier-en-Der lui donne dans la vie de St. Mansuy, en parlant de l'état, où ce saint trouva cette ville, lorsqu'il y fit sa première mission. On a traduit ce mot par celui de comte. Depuis Constantin on donna le nom de comtes aux gouverneurs des villes, et de ducs aux gouverneurs des provinces, ainsi que nous l'apprenons de l'historien Zozime (2). Les rois francs en usèrent de même, comme le témoigne Grégoire de Tours (3).

La paroisse de Notre-Dame ne subsiste plus.

La paroisse de St.-Pierre était anciennement hors la ville de Toul, et comprenait plusieurs maisons de la ville; elle ne comprend que celles du faubourg de Saint-Mansuy.

La paroisse de St.-Maximin est dans le faubourg de St.-Evre. Cette paroisse est ancienne, l'évêque Frotaire fait voir l'étendue de son district par une sentence qu'il rendit en 825, et l'empereur Charles-le-Chauve confirma à l'abbaye de Saint-Evre la donation qu'on lui avait faite de la paroisse de St.-Maximin.

Les monumens anciens de Toul parlent de deux comtes qui gouvernèrent la ville de Toul au septième siècle sous l'épiscopat de Teudefride et d'Eborin: Teudeufridus quidem regis Dagoberti familiaris obtiL'oratoire de St.-Jean de Malthe, fut nuit, Bettone comile urbis, et plus bas bâti proche de l'hôtel de Malthe pour la dans l'abrégé historique d'Eborin: Hildecommodité des commandeurs, qui s'en-garius comes urbis, villas ecclesiæ jussu nuyant d'être à la campagne, se retirèrent regis, guerpivit. dans la ville, et transférèrent dans cet oratoire le service qui se faisait à Libdos.

Ancien gouvernement politique
de la ville de Toul.

Nous supposons que l'ancien gouvernement des Leuquois était dans son origine le même que celui des Sequanois, des Hc

On croit que Dagobert I, qui avait doté magnifiquement l'église de Toul (4), donna encore à ses évêques la juridiction

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