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des guerres, un trésorier particulier de Savonière, un maire particulier, et onze l'extraordinaire des guerres et un garde ou douze habitans.

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d'artillerie. Il est parlé dans saint Grégoire de TOULON. Je ne trouve Toulon Tours de castrum Vabrense, le château dans aucun des pouillés des diocèses de de Voivre, que quelques uns croient être Metz, Toul et Verdun, ni dans la liste Hattonchatel (1). Mais s'il est vrai que ce de M. Beugnon, ni dans celle de M. Du-lieu tire son nom de Hatton évêque de rival. C'était pourtant un lieu considéra- Verdun, qui y fit bâtir une forteresse ble, puisqu'en 1599, Robert duc de Bar après l'an 847, qui est la première année donna à Edouard son fils, entr'autres de son épiscopat, on ne peut pas l'entenchoses la ville, chátel et châtellenic de dre de castrum Vabrense, dont parle Toulon, et qu'en 1443, Jean de Tou- Grégoire de Tours, qui est mort en 595. lon était voué de Nomeny. Voyez l'his-On pourrait conjecturer que castrum Vatoire de Lorraine, tome 2, page DC. brense est la Tour-en-Voivre, ou MarsLXXII, et la Notice de Lorraine à l'art. la-Tour, mais on n'a aucune preuve pour Nomeny. l'assurer.

TOUR-EN-ARDENNE (LA). La Tour-en-Ardenne, lieu autrefois fameux et bien fortifié. Nous lisons dans la » chronique de Vigneule qu'en 1434, le > Damoiseau de la Marche, accompagné » des Liégeois et de ceux de la Terre com> mune, allèrent devant la Tour en Ar> denne, en laquelle alors était Vachelin » de la Tour, avec plusieurs autres mau> vais garçons, et fut ladite place prise et » abattue, sauve la vie de ceux qui la te> naient, autrement ils ne se fussent pas > rendus >.

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On connait en Lorraine la maison de la Tour, qui est ancienne et qui y a figuré avec honneur, dès l'an 1220. La terre de la Tour-en-Voivre entre ensuite dans la maison de Salm. Elle fut possédée ensuite par la maison de Haraucourt, et en 1657, elle appartenait à Jean de Lamberty baron de Condé.

Venchelin-de-la-Tour, comme il est nommé dans la chronique de Metz (1), ou plutôt Ancherin ou Anchelin, ou Venceslas de la Tour, ou peut-être Angerric, est célèbre dans l'histoire de Lorraine. Il était bailly de Vitry en 1457,

Je ne sais si cette forteresse fut rebâtie, il n'en est plus fait mention depuis ce se trouva avec ceux de Metz au siége de temps-là. Montereau-fault-Yone; et après la prise TOUR-EN-VOIVRE (LA). La de cette place, il s'en revint à Metz avec Tour-en-Voivre, village annexe de Join- les soldats messins, avec qui il s'était asville, diocèse de Metz, bailliage de Thiau-socié. Ils y arrivèrent le 16 décembre après court, recette de Saint-Mihiel, situé sur vêpres en magnifiques équipages et décol'Iron, à trois lieues de Thiaucourt, surrés du collier de l'ordre que le Bâtard le chemin de Verdun à Metz, au nord de d'Orléans leur avait donné. Saint-Mihiel, assez près de Mars-la- En 1440, le même Venchelin de la Tour. M. le comte de la Tour de Savo-Tour fut fait prisonnier dans la guerre qui nière en est seigneur haut, moyen et bas justicier, la justice y est exercée par ses officiers; cour souveraine de Nancy. Il y a en ce lieu un château et environ trentedeux habitans.

Le ban de Suzémont est un ban séparé, quoiqu'enclavé dans la terre et seigneurie de la Tour et de sa dépendance. Il y a une maison à M. le comte de la Tour de

s'émût entre le comte de Vaudémont et les Lorrains. Il fut mené en prison à Joinville et y demeura entre les mains du comte de Vaudémont jusqu'à ce que le roi Charles VII, étant venu à Saint-Mihiel et à Bar-le

(1) Grégor. Turon. Hist. Franc. p. 428. (2) Chronique du doyen de St. Thiebaut ad an. 1457. p.

de février 1441.

duc, ledit Venchelin fut relâché au mois | bach, petite ville d'Allemagne, dans le palatinat du Rhin, située à l'extrémité du Henry de la Tour, frère ou fils de Ven- Hundsruck, à huit lieues au-dessous de chelin, prit le village de Moulin, et brûla le pays des environs. La Chronique inss. de Metz en vers, dit:

Par l'an mille quatre cens et quinze,
Fut la ville de Moulin prinse,
Par Seigneur Henry de la Tour,
Et brula le pays d'alentour.

Trèves et à peu-près à égale distance de Coblentz, sur la Moselle, diocèse de Trèves, dans le comté de Spanheim. Le vin qui y croit est fort estimé; on tire des ardoises de ses montagnes.

Trarbach était ci-devant une place importante par sa situation sur une mon

Léopold I, duc de Lorraine, par ses pa-tagne, qui dominait sur le passage de la tentes qui sont de l'an 1712, honora du titre de comte, Jean seigneur de la Touren-Voivre pour lui et ses hoirs.

Nous connaissons encore d'autres lieux qui portent le nom de la Tour, dont nous dirons quelques mots.

La Tour, nom d'une mairie et d'une communauté, dont les sujets habitent des maisons située à Gorcieux, la Cotte, Rennegoutte et la Houssière. Cette dénomination de la Tour, vient d'une forte tour, qui était anciennement à Corcieux. La Tour, hameau du ban d'Arches, à deux lieues de Remiremont..

Moselle, ayant le château de Starkerberg au nord sur la même montagne. Le poste de Trarbach a donné de grandes inquiétudes à la Lorraine pendant les dernières guerres, à cause des partis de sa garnison, qui couraient dans le pays, jusqu'en 1754, que cette place fut démantelée.

Le duc de Malboroug en 1704, se rendit maître de Trarbach, mais il l'abandonna bientôt après, ayant appris que l'armée de France approchait. Il laissa une bonne garnison à Trèves, mais qui n'y demeura pas long-temps. Enfin la forteresse de Trarbach fut prise et entièreLa Tour, fief et maison forte, paroissement démolie par M. le maréchal de deChaumont sur Aire, à M. de la Faloise. Belle-Isle en 1734. Il n'y a qu'un fermier.

Mont-Royal est situé vis-à-vis Trar

La Tour de Monthairon, de la parois-bach; il est presqu'entièrement environné se d'Ansémont ou Anselmont, diocèse de la Moselle et fut fortifié régulièrement de Verdun, office de Souilly. M. le en 1680, par les ordres de Louis XIV. comte de Fontenoy, à qui cette tour ap- Le motif ou le prétexte de cette nouvelle partient, en est seigneur haut, moyen entreprise, fut que le roi voulait, par cette bas justicier; recette et bailliage de Bar, forteresse, assurer les terres, qui avaient présidial de Châlons, parlement de Paris. été réunies à son domaine, et en particuLa Tour & Affléville, fief situé dans le lier celles du Palatinal, qui appartenaient bourg de Foug. à madame la duchesse d'Orléans sa bellesœur. Lobkovitz fut envoyé vers le maréchal de Créqui pour porter ses plaintes de cette entreprise, qu'il disait être contraire aux conditions de la trève, par lesquelles il était stipulé que les choses demeureraient en l'état où elles étaient auparavant, Le maréchal de Crequi n'eut point d'égard à ses remontrances, et continua les ouvrages du Fort-Louis, avec une diligence extraordinaire, y faisant travailler nuit et jour une multitude d'ouvriers de toute sorte.

La Tour, maison-fief située au village de Aironville, appartenant à M. Petit; bailliage de Bar.

TOUTAINVILLE.

Toutainville ou Totainville, Totanivilla, à deux lieues au nord-ouest de Mirecourt, diocèse de Toul. St. Remy est patron de l'église, Totainville est du bailliage de Mirecourt, cour souveraine de Nancy. Le chapitre de Remiremont et M. de Bassompierre y sont seigneurs.

TRARBACH.

Trarbach, ou Traer

Comme la chose intéressait plusieurs

princes d'Allemagne, ils insistèrent si fortement à la paix de Riswik en 1692, qu'enfin il fut accordé par l'article XXV, que le Fort-Louis serait démoli; ce qui fut exécuté en 1698.

raine de Nancy; ce village et les hameaux contiennent environ trente habitans.

TREVEREZ.Treverez, Treverium, village de France, diocèse de Toul, bailliage de Chaumont, parlement de Paris; TREMBLECOURT.- Tremblecourt, l'église a pour patron St. Hilaire. SeiTremblecuria, village situé à trois lieues gneurs, les héritiers de M. de Castaja. Il au sud-ouest de Pont-à-Mousson, à deux y a audit lieu une prévôté qui exerce sa et demie de Toul, bailliage de Pont-à-juridiction sur Treverez, Saint-Joire, Mousson, cour souveraine de Nancy, dio- La Neuveville-aux-Bois, et la forge.

TRÈVES. La ville de Trèves, ca

cèse de Toul. Les héritiers de M. de Montrichier sont seigneurs hauts, moyens pitale de l'archevêché et électorat de même nom, est située sur la basse Moselle entre Metz et Coblentz; à dix-huit lieues au-dessus de cette première ville et 22 audessous de la seconde, à 30 lieues de Mayence à l'Orient, et près de 40 lieues de Cologne vers le nord.

et bas justiciers; la justice y est exercée par leur juge-garde. Il y à Tremblecourt près de trente-six habitans, et un château aux seigneurs.

TREMONT ET RENUSSON. Tremont, Tremontium, village à une On convient que la ville de Trèves est lieue de l'abbaye de Jendeures, deux et une des plus anciennes des Gaules: mais demie au sud-ouest de Bar, diocèse de dans le pays on lui attribue une antiquité Toul, doyenné de Robert-Espagne, excessive, puisqu'on prétend qu'elle est bailliage de Bar, présidial de Châlons, de treize cents ans plus ancienne que parlement de Paris. L'église a pour pa-Rome, suivant cette inscription : tron saint Menge. On compte en ce lieu Ante Romam Treviris Stetit annis quatre-vingts habitans.

M. de Beurges, connu sous le nom de Renusson, en est seul seigneur, haut, moyen et bas justicier; la justice y est exercée par son juge-garde.

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mille trecentis.

Cette antiquité excessive a été soutenue par plusieurs écrivains, qui se sont copiés l'un l'autre, sans donner aucune preuve de leur sentiment. Les uns disent que la Le château de Renesson ou Renusson ville de Trèves a été bâtie du temps d'Aest à quelques pas de Tremont et de sa braham, l'an du monde 2440. Les autres paroisse, sur la rivière de Saulx, dont que Trebata fils de Ninus, fuyant SemiM. de Beurges est aussi seul seigneur; ramis, sa marátre et ses amours incesla justice de Renesson est particulière, tueux, en jeta les fondemens; et que l'an et séparée de celle de Tremout, quoi-1200, de l'ère chrétienne, on trouva dans qu'elles n'ayent depuis long-temps qu'un de vieilles masures, une pierre avec l'insmême seigneur. Ce château est flanqué cription que nous venons de rapporter. de tours, entouré de fossés remplis d'eau, Il y en a au contraire qui ont écrit que avec pont-levis. Trebata qui a donné son nom à cette ville, TRESSANGE.-Tressangium, village était Germain d'origine, et que les Trévià une demi-lieu d'Aumetz, trois lieues au riens, comme le reste des Gaulois, deslevant de Villers-la-Montagne. Ludlange cendaient des Celtes. Cette diversité d'oet Gondrange, hameaux en dép en-pinions nous montre l'obscurité de l'orident, et ne forment avec ce village qu'une gine de Trèves.

seule et même communauté, dont M. le On sait que du temps de Jules-César, baron d'Eliz est seigneur, haut, moyen la ville et le pays de Trèves se nomet bas justicier diocèse de Trèves, bail-maient Treviri. Jules-César dit que cette liage de Villers-la-Montagne, cour souve-ville avait beaucoup de bonnes troupes de

pied et de cheval, et que la cavalerie Tré-viriens furent toujours regardés comme virienne était en grande réputation dans Belges.

toute la Gaule. Equitum Trevirorum in- Les bornes du pays des Tréviriens ne ter Gallos virtutis opinionem esse singu-paraissent pas avoir toujours été les mê– larem (1). Pomponius Mela, dit que les mes; quoique du côté du couchant et au Tréviriens passaient pour les peuples les midi il n'y ait pas eu beaucoup de chanplus célèbres de la Belgique (2), aussi gement, La Meuse sépara toujours les Trèves était-elle la capitale de la première Remois et les Nerviens des Tréviriens, Belgique. comme nous l'apprennent César, PtoléOn croit que pour punir les bourgeois mée et les autres; et du côté du midi, de Trèves de s'être révoltés contre les les Tréviriens confiraient au pays des Romains et de s'être attachés à Classi- Mediomatriciens, ou le pays Messia: on cus et à Tutor tous deux Tréviriens et ne peut néanmoins assigner les bornes hommes opulens, auteurs de la révolte, précises des deux peuples. Du côté de l'oils furent privés de leur liberté : Treviri rient et du côté du septentrion, les liliberi antea, dit Pline (5). Mais il est mites des Tréviriens paraissent avoir croyable que l'empereur Auguste les réta- changées en différens temps. Lorsque César blit dans leur état de ville libre, d'où vient faisait la guerre dans les Gaules, les Seque dans la suite les Romains donnèrent gniens, Segni, les Condrusiens (1), Conà cette ville le nom d'Augusta Treviro-drusii, les Cérésiens (2) Cæresii, les Pérum. Et Flavius Vopiscus dans la vie de maniens, Pamani, ou ceux du pays de Florien, rapporte la lettre que le sénat Liège, habitaient au nord des TréviRomain écrivit aux Tréviriens, dans la- riens, de qui ils dépendaient, et leurs quelle il leur dit qu'ils sont et ont tou-pays à cause de cela se trouvent souvent jours été libres: Ut estis liberi et sem-compris dans celui des Tréviriens. perfuistis, lætari vos credimus. Florien Du côté de l'orient, le Rhin servait vivait près de deux cents ans après Pline. de borne au moins en partie, au pays des Quand à l'origine des.. Tréviriens, Tréviriens. Selon César 1. 4, c. 6 et nommés en latin Treviri, Treveri, ou 10, et les auteurs de son temps, ils haTriveri, ou selon la Notice de l'empire, bitaient sur ce fleuve ; mais on ignore quel Triberi, Tacite témoigne qu'ils étaient espace du rivage is occupaient, et celui Germains (4). En parlant des Treviri et qu'ils conservèrent dans la suite, lorsdes Nervi, il dit qu'ils avaient l'ambition qu'Agrippa, du temps qu'Auguste transd'affecter une origine Germanique, comme porta les Ubiens (3) dans la Gaule et si la gloire de cette origine les faisait diffé- les plaça dans le pays des Segniens et rer de la figure et de l'humeur fainéante des Condrusiens. La situation du pays se des Gaulois. On ne peut douter que ces trouva alors changée. Les Tréviriens eupeuples n'aient d'abord habité au-delà du rent alors au septentrion les Ubiens Rhin, puisqu'il est prouvé qu'ils étaient et ceux de Tongres, Tungrenses; les originaires de la Germanie ; quoiqu'on ne premiers en tirant vers l'orient, et les sache pas au juste en quelle contrée de la derniers vers le couchant. Il reste à savoir, Germanie ils aient eu leur demeure, nisi lorsque les Ubiens eurent passé le Rhin, en quel temps ils ont passé le Rhin. De-les Tréviriens conservèrent leur ancienne puis leur entrée dans les Gaules, les Tré- demeure sur ce fleuve, ou s'ils la cédè

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rent en se retirant dans les terres. C'est ce

(1) Ceux du Gondroz.

(2) Ceux de Caros, ou de Caroscovy. dans l'Eyfel.

(3) Ceux de Cologne.

que nous laissons au jugement des savans. Revenons à la ville de Trèves.

ne paraissent à l'extérieur que comme des pierres brutes.

Le beau pont sur la Moselle, qui est encore un ancien monument des Romains, n'a que huit arcades, qui sont d'une largeur surprenante, construites de pierres de roche noire, dont la base et le fondement sont d'une grandeur énorme. Ces pierres sont liées par de gros cram pons de fer enchassés par leur extrémité dans du plomb. Ce pont fut démoli en partie par les ordres du maréchal de Créqui, après sa défaite à Consarbrik en 1675.

Sur le déclin de l'empire romain, comme les peuples de delà le Rhin faisaient continuellement des efforts pour pénétrer dans les Gaules, et pour s'emparer de la ville de Trèves, qui en était comme la clef et le boulevard de ce côtélà, les empereurs romains pour être plus à portée de leur résister, établirent leur demeure à Trèves ; en sorte que depuis ce temps-là Trèves fut regardée comme la métropole des Gaules: Treviris Domicilium Principum clarum, dit Ammien (1). On remarque dans la ville de Trèves Venance Fortunat (2) l'appelle Urbs quatre grosses tours carrées, qu'on croit Nobilium nobilis, atque caput; la capi- avoir été bâties par les Romains; l'une tale des plus illustres villes de l'empire. auprès du pont, l'autre près la place de la Mais les Allemands ou les Germains ville auprès du couvent des carmes; la ayant franchi les barrières que l'empire troisième devant la cathédrale et la quaromain leur avait opposées, la ville de trième derrière la même cathédrale, auTrèves fut une des premières qui éprouva près des PP. Dominicains. Brouverus leur cruauté. Elle fut prise pillée, dé-rapporte que l'on pouvait aller d'une tour solée et brûlée. Salvien qui vivait alors (3) à l'autre par des souterrains qui y rédit qu'en peu d'années elle fut ravagée et pondaient.

rainée jusqu'à quatre fois. Depuis ce temps Les anciens greniers publics étaient auelle n'a jamais pu se rétablir. Elle se res-trefois où se voit aujourd'hui l'abbaye sent tellement de ses disgrâces, qu'elle d'Horréen, possédée par les dames bénén'est plus aujourd'hui qu'une ombre de dictines. ce qu'elle était autrefois.

Le fameux monument des Secundins, dont on parlera ailleurs, est situé à une heure et demie au-dessus de Trèves sur la Moselle. Voyez l'article Igele ou Egele.

Antiquités de la ville de Trèves. Quoique la ville de Trèves ne soit plus si fameuse qu'elle l'était autrefois, lorsque cinq des principales villes situées sur le Les Romains avaient un hôtel des monRhin, avec les pays adjacents, lui étaient naies à Trèves, comme dans les autres casoumises, elle tient néanmoins encore pitales des provinces; ct on voit encore son rang parmi les villes célèbres et bien un grand nombre de pièces anciennes peuplées. On y voit encore plusieurs restes frappées dans cette ville. Les pères Broude son ancienne grandeur et des vestiges verus et Viltheim (1) en ont remarqué d'antiquités que le temps a épargnés; comme plusieurs de toutes espèces. Pour les monla porte noire, nommée présentement la naies récentes des archevêques de Trèves, porte de St.-Siméon, à cause de l'église M. de Hontheim, suffragant de Trèves de ce saint qui a été bâtie dans l'édifice dans son histoire de Trèves (2) en å fait de cette porte. Il y a trois église éle-graver une suite assez complète, depuis vées l'une sur l'autre. Les pierres qui en l'archevêque Popon jusqu'aujourd'hui; non composent les corniches et les entable-toutefois sans interruption, car depuis mens n'étant pas dans leur perfection, Popon il n'en donne aucune jusqu'à Thierry II, qui vivait en 1212.

(1) Ammian. 1. 15, cap. 27.

(2) Venant. Fortunat. 1. 10. Carm. 12.
(3) Salvian. Massil. 1.6, de Gubern. Dei.

Vilthem. lib. 1, c. 5..
(2) Hontheim. Hist. Trevir, T. 2.

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