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servé, mais fort dérangé et endommagé. du pape St. Léon IX, de l'an 1049 (1), Ce palais archiepiscopal est très-vaste en faveur de l'abbaye de Saint-Maur de et fort élevé, avec des grandes cours, et Verdun, où sont spécifiées les églises et percé d'un grand nombre de fenêtres. A. autres biens de ce monastère : in Tranl'entrée on remarque des restes de l'ancien | culfi-villa ecclesiam unam. palais, qui était un bâtiment fort massif et TRIEUX. Trieux, Trexium, villatrès-solide, avec quantité d'arcs-boutans. [ge à deux lieues au nord de Briey, dioOn entre dans ce palais par une grande cèse de Trèves, recette et bailliage de cour, de laquelle on passe dans une autre Briey; M. le baron de Serinchamp en est cour intérieure; au fond est l'appartement seigneur haut, moyen et bas justicier, la d'été séparé du reste du palais, d'une justice y est exercée par ses officiers; il y structure très-agréable et très-délicate. a environ cinquante habitans. Comme l'électeur de Trèves vient rarement Trittling, village à en cette ville, et qu'il fait sa résidence or- deux lieues au couchant de saint Avold, à dinaire au château d'Eberstein près de Co- une lieue au nord de Faulquemont (2) blentz, le palais de Trèves n'est ni orné il dépend et fait partie du marquisat de ni meublé, comme il conviendrait à un si Faulquemont qui a Buffet, et est prévôté grand prince. balliagère, dont les appels se portent à la

TRITTLING.

Il y a dans la ville de Trèves une mai-cour souveraine. Ce village est du diocèse son: de l'ordre Teutonique et une maison de Metz, et a pour annexes les villages de de l'ordre de Malte. Laudrefang et de Redlach. Il est parlé Quant aux archevêques électeurs de de Drutteling, ou Druttulinga, ou DrutTrèves, on en peut voir la suite à la tête teringa, dans plusieurs titres de ce pays, de notre Histoire de Lorraine. On verra et dans un titre de l'abbaye de Longeville dans la même histoire, ce qui est arrivé de de l'an 1121: conductum ecclesiæ de plus remarquable dans la ville et l'arche-Dructheringen. Il y a dans ce village envêché de Trèves, tant pour le civil que viron trente habitans. TROGNON. pour l'ecclésiastique. On peut aussi conTrognon, en latin sulter les Annales de Tréves du père Tronium, Troniacum, Trunio, village Brouverus, l'Histoire de Luxembourg par du diocèse de Verdun, situé à deux lieues le P. Bertolet, tous deux jésuites, et en-de Thiaucourt et de Saint-Mihiel, bailliafin l'Histoire diplomatique des archevêques ge de cette ville, cour souveraine de de Trèves par M. de Hontheim imprimée Nancy la paroisse a pour patron St, Germain.

en 3 tomes en 1750.

:

TRICONVILLE.- Triconville, Tri- Je conjecture que le château de Troconis-villa, village sur la rivière d'Aire, gnon est le même que Tripio, château deux lieues et demie au levant de Bar, de royal, dont il est parlé dans une chartre la baronie de Dagonville, diocèse de de l'empereur Charlemagne, donnée la Toul, bailliage et recette de Bar, prési-troisième année année de son règne: Data dial de Châlons, parlement de Paris; la mense maïo, anno tertio regni nostri;actum paroisse a pour patron saint Michel. Il y Dripione palatio publico. (3), Comme a à Triconville environ quarante six ha- Charlemagne était entré cette même année bitans, une maison forte ou château fief dans la possession du royaume d'Austrasie, qui appartient à M. de Thibalier. il est assez croyable que la donation qu'il Cousance-aux-) c-Bois est annexe de Tri-y fait à l'abbaye de Saint-Mihiel, est daconville; l'église est dédiée à Notre-Dame; tée d'un lieu dn même royaume d'Austrace village est composé d'une vingtaine d'habitans.

Triconville est rappelé dans une bulle

(1) Hist. de Verdun. p. 9, preuves,
(2) Hist. de Lorr. t. 1. p. 376,
(3) Diplomnat. 1. 4. c. 53,

Dié.

sie, dont était Trognon. De Drepio on a val de Saint-Dié, mairie composée des pu aisément faire Trognon. villages de Marzeley, la Pêcherie et VilTrognon est le chef-lieu d'une belle ler, qui ne font qu'une communauté, terre érigée en marquisat le 5 février au nord-ouest et du bailliage de Saint1737, par le duc François III, en faveur de monsieur le comte d'Heudicourt de la maison de Lénoncourt. Ce Keu a changé de nom et s'appelle aujourd'hui Heudicourt.

TROIS-MAISONS (LES). TroisMaisons (Les): c'est un des faubourgs de Nancy, au nord-ouest de la ville. Les maisons bâties hors de la porte Notre-Dame, s'augmentant considérablement, on divisa la paroisse Notre-Dame en 1719, et on érigea celle des Trois-Maisons dans l'endroit où était anciennement celle du faubourg Saint-Dizier. Elle fut dédiée à St.

Fiacre et St. Vincent.

TROIS-VILLES (Les).

On connait encore une mairie, nommée les TroisVilles, composée des villages de Voinville, Varnéville et Buxerulle, qui font trois communautés du bailliage de SaintMihiel, cour souveraine de Nancy.

Ces trois villes ne faisaient autrefois qu'une seigneurie, comme il parait par deux dénombremens donnés au duc de Lorraine ès-années 1612, et 1627.

TRON (SAINT). Saint-Tron, en latin Sancti Trudonis fanum, ville et abbaye célèbre au pays de Liège daus la Hasbaye, dont elle est la capitale; ceux L'ancien faubourg de Saint-Dizier du pays s'appellent Saint-Truyens. Elle est était situé entre la ville-vieille de Nancy située sur les frontières du Brabant, à et le pont de Malzéville, et avait ses sei-trois lieues de Tongres, à cinq de Masgneurs particuliers. Les principaux bour- tricht, et autant de Liège. L'abbaye donne geois de Nancy avaient en ce faubourg le nom à la ville, et elle tire son origine leurs maisons particulières et de plai- de saint Trudon ou saint Tron, fondateur sance, pour la commodité des eaux, des de ce monastère. La moitié de la ville apjardins et des vignes. Il fut ruiné par or- partient à l'évêque de Liège, et l'autre dre du duc Charles III, en 1591 et moitié à l'abbé de Saint-Tron; l'évêque et l'abbé partagent entre eux la nomina

1592.

Des Trois-Maisons dépend la maison | tion des magistrats. fief de Bathegnémont, vulgairement appe- On croit que l'ancien nom de la ville lée Bathlémont, celle de Turique auprès de Saint-Tron était Sarcinum, d'où vient de la porte Saint-Stanislas, Notre-Damedes-Anges, Santifontaiue, la Côte-desChanoines, le Cróne, port où l'on dépose les marchandises qui viennent par eau, et la commanderie St.-Jean de Virlay ou le Vieil-átre, de l'ordre de Malte.

TROIS-MAISONS (Les) au val de
Les Trois-Maisons

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qu'on l'appelle quelquefois Sarcinense Monasterium. La réputation de saint Clou ou Clodulphe fils de saint Arnoul, élu évêque de Metz en 648, lui attira un disciple célèbre, qui fut saint Trudon ou saint Tron, originaire du pays d'Hasbaye au diocèse de Liège; ses paSaint-Dié. rens étaient Français et non Romains d'oau val de Saint-Dié composent un vil-rigine, distingués par leur qualité et leurs lage du ban de Lusse, et des trois com-grands biens. Le jeune Trudon était dès munautés qui partagent ce ban, à trois son enfance rempli des sentimens de la lieues et demie du Levant de Saint-Dié plus tendre charité, se privant souvent Bailliage de cette ville, cour souveraine des choses les plus nécessaires à la vie, de Nancy. pour soulager les pauvres: ces sentimens TROIS-VILLES (Les) au val de et cette pratique déplaisaient aux paLes Trois-villes, au rens de Trudon, et le rendaicut mépri

Saint-Dié.

sable aux yeux des jeunes gens de sa con- tion. On compte en ce lieu environ quadition. tre-vingt-quinze habitans. Le roi et M. du Dieu lui inspira d'aller consulter saint Tertre y ont chacun un château. Il y a Remacle évêque de Tongres, qui demeu-sur le finage un ermitage dit de sainte rait en un lieu pas loin de là, nommé Geneviève.

Septemburia. Ce saint lui dit qu'il devait La terre de Tronville a été possédée aller trouver Clodulphe évêque de Metz, autrefois par une maison noble du même qui était destiné de Dieu pour le con-nom, aujourd'hui éteinte.

duire dans la voie du salut. Trudon se En 1436, le duc René I, gratifia rendit à Metz, et fit présent à l'église Henry batard de Bar, seigneur de l'Ade cette ville de tout ce qu'il possédait vantgarde et de Boursault, d'une somme dans Sarchine, lieu de sa naissance sur de deux cents florins du Rhin, pour le la rivière de Cytindrie. Après quoi saint dédommager des pertes qu'il avait faites Clou lui donna un maître pour lui en- à son service, tant à Tronville, où il seigner les saintes lettres, puis lui con- fut assiégé par les gens de Ligny, qu'ailféra la tousure cléricale, et successive-leurs. ment les autres ordres jusqu'à la prêtrise; enfin il le renvoya dans son pays, pour avoir soin des terres qu'il avait données à l'église de Metz, et pour y faire bâtir un monastère.

Charles III, duc de Lorraine vendit en 1586, au sieur Vincent trésorier de ses fiuances la terre de Tronville et celle de Genicourt, avec leurs dépendances. TROUSSEY.-Troussey, Troceium,

Arrivé à Sarchine, Trudon assembla village de France, diocèse de Toul, à grand nombre de disciples, qu'il ins-trois lieues de cette ville, sept de Nancy, truisit dans les pratiques de la vie reli-présidial de Toul, parlement de Metz. II gieuse, autant par ses discours que par y avait autrefois un hôpital. son exemple: il mourut dans la pratique de ces exercices, vers l'an 698.

Adalberon évêque de Metz en 944, voyant ce monastère tombé en décadence, résolut de le rétablir; et pour y être plus autorisé, il prit la qualité d'abbé de Saint-Tron, et entreprit de tirer des mains des seigneurs laïques les biens dont ils s'étaient emparés. Il en vint à bout par son grand crédit, et donna tous ses soins à réparer les édifices du monastère, à en augmenter les revenus, et à y faire fleurir l'observance régulière.

TRONVILLE.-Tronville, Tronvilla, village situé sur la rivière d'Ornain, ou Orney, du diocèse de Toul, à deux lieues de Bar, à une lieue de Ligny. Le roi est seul seigneur de la partie qui est du comté de Ligny; et M. du Tertre est seigneur de l'autre partie, qui a le titre de baronie, et ci-devant de prévôté : bailliage de Bar, présidial de Chalons, parlement de Paris; la paroisse a pour patrone la Sainte-Vierge en son assomp

Le village de Troussey est situé sur la rive gauche de la Meuse, une demilieue au-dessous de Pargney-sur-Meuse. Les belles prairies de ce lieu ont été choisies en 1714, et en 1730, pour faire des camps de cavalerie.

En 1414, les habitans de Troussey assemblés au son de la cloche par commandement de justice (1), sous les ormes du cimetière de l'église, se mirent eux, leurs biens et ménages sous la protection et sauve-garde de M. Jean d'Autel, seigneur d'Apremont, pour tout le temps de sa vie, et s'obligèrent à lui payer chacun an certaines redevances.

TROYON.Troyon, Trajona-villa, village du diocèse de Verdun, situé à droite de la Meuse, trois lieues et demie au-dessous de St.-Mihiel, à pareille distance de Verdun, bailliage de St.-Mihiel, cour souveraine de Nancy.

La paroisse a pour patron St.-Martin.

(1) Arch. de Lorr. Jayette. Apremont.

Machon lui donne pour annexe Vasson- Blâmont reprirent des évêques de Metz court: le roi en est seul seigneur. Il y a la terre et seigneurie de Turkestein. environ quatre-vingt-dix habitans. L'église de Troyon est rappelée dans une charte de Thierry évêque de Verdun, en faveur de l'abbaye de St.-Maur de l'an 1046, et dans la bulle du pape St. Léon IX, de l'an 1049, par laquelle il confirme tous les biens donnés à ce monastère. Dans la première de ces chartres, Trognon est nommé Trio, et dans la seconde Trogium.

En 1490, Weker comte de Linange, Rechicourt et Dabo, n'ayant point d'enfans de dame Mahaut Desarmoises son épouse, reconnait que la plupart des terres qu'il possédait du côté de la Sâre, relevant de l'évêché de Metz, il les a rendues à Henry de Lorraine évêque de Metz; et étant maître de ses autres terres, il cède au duc de Lorraine Turkestein, Chátillon et la porte qu'il a dans la ville de Marmoutier, et dans les deux forteresses de- Gerolsek, etc.

Turkestein était situé dans les montade Vôges, sur une haute montagne, à quatre lieues de Sarrebourg, quinze de Nancy et vingt de Metz, entre la baronie de Châtillon et le prieuré de St.

Ce château est en ruine et réduit à une cense. Turkestein n'est pas éloigné de Saint-George, village chef-lieu d'une baronie de ce nom, dont nous avons parlé. Tussey voyez Thuilley.

TURKESTEIN. Turkestein, ou Tyrkestein, est un très-ancien château, chef-lieu d'une seigneurie dépendante du temporel de l'évêché de Metz (1). Jean d'Apremont évêque de Metz, la réunit au domaine de son évêché vers l'an 1250. Jacques de Lorraine, son successeur dans la même église, en répara les murailles Quirin, dans un terrain assez sauvage. et les fortifications vers l'an 1250, et Ademare de Mouteil, qui fut évêque de Metz, depuis 1327, jusqu'en 1561, l'engagea au duc Raoul en 1344, avec quantité d'autres terres. Mais celle de Turkestein n'a jamais été aliénée. Elle est possédée par la maison de BeauveauCraon. Ubéxy, à une lieue de En 1546, le 8 août, le duc Raoul Savigny et de Charmes, et à deux de Midonna le château de Turkestein a Thié-recourt, est ce village que les paysans de baut sire de Blamont, pour l'indemniser ce canton appelent par corruption Obcheye, des pertes qu'il avait faites durant la situé entre des côteaux qui en bornent la guerre, que le même Raoul avait eu vue. On a bâti en 1690, auprès du chàcontre l'évêque de Metz et le comte Bar.teau une égliee qui est succursale de la L'évêque Ademare fit le rachat de la paroisse de Brantigni, village éloigné d'un seigneurie de Turkestein, du consente-quart de lieue du côté de Charmes, aument de Marie de Blois, duchesse de près du Colon.

UBEXY.

U.

Lorraine, régente des états pendant la Le château d'Ubéxy est le chef lieu minorité du duc Jean son fils, moyen-d'une des plus anciennes et des plus belles nant la somme de deux mille livres (2), terres de ce canton, de laquelle dépenque Thiébaut de Blàmont lui avait pre-dent Ubéxy, Rapey, Dommartin-surtées pour faire ce remboursement. Pres-Colmey, partie de Bettegney-Saint-Brice, qu'en même temps le même évêque Ade-au bailliage de Charmes, et la Forêterie mare , engagea de nouveau cette terre au du ban de Vagney, au bailliage de Remiseigneur de Blâmont.

Depuis ce temps-là les seigneurs de

(1) Hist. de Lorr. t. 3, nouv, édit. p. 77. (2) Archives de Lorr.

remont. Cette terre a appartenu a la maison du Châtelet; Gérard d'Haraucourt la possédait en 1488, et elle appartient à M. Renaud d'Ubéxy, conseiller d'état. Le juge des seigneurs a la qualité de prévôt.

URVILLE. Urville, Urvilla, village de la baronie de Beaufremont, à trois lieues de Neufchâteau, deux au levant de Bourmont, diocèse de Toul, archidiaconé et doyenné de Vitel, bailliage de Neufchâteau, cour souveraine de Nancy.

Ce château qui est fort ancien, et flan-Baptiste. M. le marquis de Raigecourt en qué de quatre fortes tours, a une chapelle est seigneur: bailliage de Commercy, castrale, un très-grand jardin au pied cour souveraine de Nancy. On compte en d'un côteau de vignes; il est arrosé par ce lien environ vingt-six habitans. de belles eaux et remarquable par de belles terrasses et une longue allée de charmilles fort épaisses en berceau. UGNY. Ugny, village du diocèse de Trèves situé à gauche de la Chiers, bailliage de Longuion, dont il est distant d'une lieue et demie au nord-est. M. le La paroisse a pour patron saint Martin marquis de Lamberty en est seigneur: cour en sa translation. Messieurs de Beaufresouveraine de Nancy. Il y a vingt habitans. mont sont seigneurs haut justiciers, la jusURCOURT et BURTICOURT. tice y est exercée par leurs officiers. Il y a Urcourt et Burticourt sont deux censes de à Urville près de quatre-vingt dix habila paroisse de Doncourt-en-Jarnisy, dio-tans.

USELDANGE.Useldange,

cèse de Metz, à une demi-lieue de Don- La terre d'Urville est venue en la maicourt; bailliage de Briey, cour souveraine son de Beaufremont (1), par l'acquêt de Nancy. Ces censes appartiennent au qu'en fit en 1399, Philbert de Beaufreroi, qui en est seul seigneur: Il y a mont chevalier, de Jeanne de Ribaupierre, trois laboureurs et trois ou quatre autres dame de Magnières. babitans; c'est le reste d'un village consiUseldange, en alledérable. Il y avait autrefois une église, mand Ouseldingen, village situé sur la dont on voit encore les vestiges. rivière d'Attert, est célèbre par la maison URUFFE. Uruffe par corruption illustre et ancienne d'Useldange, qui en Eruffe, en latin Vrufiæ, village du dio- est sortie. Les armes des seigneurs d'Uselcèse de Toul, bailliage de la Marche, pré-dange étaient burelées et fascées d'argent sidial de Châlons, parlement de Paris, et de gueules de six pièces, et selon d'ausitué sur un ruisseau, une lieue à droite de la Meuse, à une lieue et demie de Vaucouleurs, onze de la Marche. Le roi en est seul seigneur.

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tres de neuf. Il y en a qui y ajoutent une bande d'azur, chargée de trois sautoirs, abaissés d'or, brochant sur le tout, ainsi que portait Robert d'Useldange, La paroisse a pour patron saint Martin. qui était sénéchal du comté de LuxemIl y a dans ce lieu près de quatre-vingts bourg l'an 1291. Cette maison a produit de habitans, une maison et un bien consi-grands hommes, dont il est fait mention dérable avec des droits, à M. de Vassi-dans plusieurs anciennes chartres. mont maître des comptes.

Une dame issue de cette maison bâtit

En 1463, le duc René I, réunit Uraffe en ce lieu une église en l'honneur de la et Pargney-sur-Meuse, avec leurs dépen-Sainte-Vierge, et fit élever quelques celludances à la prévôté de Foug, comme ils les aux environs pour y loger des religieux, étaient autrefois, pour y demeurer à per-qu'elle fit venir de l'abbaye de Molesme, pétuité. Depuis l'érection des nouveaux à qui elle soumit le prieuré qu'elle fonda. bailliages et la suppression des prévôtés en On raconte d'un religieux du prieuré Lorraine en 1751, ces deux villages sont du ressort du bailliage de la Marche.

Gibaumés, ou Gibaumey, Gibbomacus, village à quatre lieues de Commercy, une de Vaucouleurs, est annexe d'Uruffe; l'église est dédiée en l'honneur de saint Jean

d'Useldange nommé Pierre, qu'il ressuscita un mort par ses prières. C'est ainsi qu'un autear contemporain rapporte ces miracles. Lorsque le bienheureux Pierre n'était encore que novice, un méchant (1) Archives de Lorr. Layette Lunéville.

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