l'église a pour patron saint Evre.

UZEMAIN. Uzemain, ou Usmain, Usmainga, village sur le Cosné, à quatre lieues de Remiremont, trois au sud-est d'Epinal, diocèse de Toul, archidiaconé de Vôge, doyenné de Jorcey, bailliage de Remiremont, cour souveraine de Nancy.

homme fut frappé de mort subite; sa fouest de Remiremont, à deux d'Epinal: femme toute éplorée courut se jeter aux pieds du saint novice, le conjurant avec larmes de prier le seigneur de rendre la vie à son mari. Pierre touché des larmes de cette femme, se prosterna contre terre, pria avec ferveur, et renvoya la femme à son logis, où elle trouva son mari plein de vie. Cet homme ainsi ressuscité, rentra en lui-même, reconnut ses désordres, se confessa, reçut le saint viatique et mourut trois jours après.

Uzemain est annexe de Girancourt; il y a un vicaire pour desservir l'église da lieu, qui est dédiée sous l'invocation de Le bruit de ce miracle s'étant répandu, saint Vincent et de la Magdelaine. on venait de tous côtés consulter le saint D'Uzemain dépend Naymont hameau, novice et implorer son secours contre di-la Rue-d'Uzemain, village du ban de Gi verses maladies, et Dieu par son inter-rancourt, séparé d'Uzemain par le Cosné. cession opéra plusieurs guérisons. On tira Il est sur le penchant d'un côteau ; l'église Pierre du monastère d'Useldange, et on est au-dessus du village: dépendent aussi l'envoya en Bourgogue, où il mourut d'Uzemain, Claire-goutte, la Forge, saintement, et mérita après sa mort le et la moitié du village de Ménil-sous-Harol, l'autre moitié appartient à l'église de Charmois, depuis que ce dernier a été séparé de Harol.

titre de Bienheureux.

UXEGNEY.- Uxegney, Uxegneium, village du diocèse de Toul, archidiaconé de Vôge, doyenné de Jorcey, situé sur l'Avière, une lieue et demie au nordouest d'Epinal, à six de Darney; cheflieu d'un ban considérable, de la prévôté commune de Dompaire, bailliage de Darney.

VACHERESSE (La), ROUILLIÉ.— La Vacheresse Vaccacria, et Rouillié, deux villages qui ne sont qu'une même et seule communauté, à trois lieues de L'église a pour patron saint Romaric. Bourmont, trois et demie au midi de Seigneurs, le roi et le chapitre de Remi-Neufchâteau; bailliage de Bourmont, remont, etc. cour souveraine de Lorraine. La VacheLe ban d'Uxegney est composé d'Uxe-resse est annexe de St.-Ouen, et la Rouilgney, Bertramey hameau, Bezonfosse lié est annexe de Crainvillers, diocèse de hameau, paroisse d'Uriménil, Chantraine Toul. Ces deux annexes sont du marquihameau, Chardargout, Cosne, village à sat de Bulgnéville, dont M. le marquis la source du Cosné, Humbertois hameau, Saint Laurent où il y a un oratoire, les Forges, Safframénil hameau et Xanchey, ou Sanchey village.

Domèore-sur-Avière, Domnus-Aper, village traversé par le ruisseau d'Avière, est annexe de Uxegney; le patron de l'église est saint Evre les jésuites d'Epinal sont seigneurs du lieu.

des Salles est seigneur. L'église de la Vacheresse est sous l'invocation de la Sainte-Vierge en sa Nativité, et celle de Rouillié a pour patron saint Nicolas. Ces deux villages contiennent environ quarante habitans.

VADONVILLE. - Vadonville, Vadonis-Villa, village du comté de Sampigny, à la gauche de la Meuse, deux Uriménil, Ulrici Mansile, autre an-lieues et demie au midi de St.-Mihiel, à nexe d'Uxegney est un village faisant cinq de Bar-le-Duc; principauté de Comcommunauté avec Dounoux, à la source mercy, bailliage de Bar, cour souvede Cosné, trois lieues et demie au nord-raine de Nancy. Vadonville est du dio

,

pelle Arentés du ban de Vagney, la communauté composée des sujets répandus dans le ban de Vagney.

cèse de Toul, l'église a pour patrone la Ste-Vierge en sa Nativité. Ce village est composé d'environ quarante-cinq habitans. Malaumont, en latin Malus-Mons, est annexe de Vadonville. Saint Martin du diocèse de Toul (1), doyenné et bail-est patron de l'église. liage de Remiremont. Le patron de l'é

Ce village et le ban qui en dépend sont

Il y a à Vadonville des forges apparte-glise est saint Lambert. Seigneurs, le roi nant à M. Paris de Montmartel, à cause et le chapitre de Remiremont. Chacune de sa seigneurie de Sampigny. Il y a charrue doit au curé deux charrées de deux grands fourneaux où l'on fond la bois; mais il doit donner à chacune charmine de fer, qui se tire de Villeroncourt, rue deux pains de seigle; chaque paroisvillage abondant en mines de fer, à trois sien lui doit un jour de corvée; le marlieues de Bar. On y voit aussi de très-gaillier est obligé de couper le bois du belles eaux et très-abondantes, qui sor-curé, qui le doit nourrir pendant le temps tent de diverses sources, qui viennent se de ce travail; il a droit de justice pour la réunir à Vadonville. dime et les dommages des animaux ; il a Ce lieu est devenu célèbre par M. An-part aux amendes et crée les bangards. toine Hautcolas, prêtre et curé de Va- Les moulins lui doivent chacun une tarte, donville, et qui y est mort en odeur chaque meule de foin un denier. Ses besde sainteté le 8 mai 1709. Il était natif tiaux sont francs pour la garde, etc. Il a du village de Voinville. Après ses études de plus toute la dime d'un laboureur à son d'humanité qu'il fit sous son frère alors choix. curé des Baroches, village situé à une De Vagney dépend Rochesson, villademi-lieue de Saint Mihiel, il alla à ge, ban et annexe, où il y a une chapelle Paris, et fut reçu au nombre des bour-sous l'invocation de St. Roch et de St. Sésiers du collège de la Marche. Après bastien, et Zinoiller, village situé sur une avoir reçu l'ordre de la prêtrise, il fut branche de la Moselle, une demi-lieue au fait vicaire de la paroisse de Saint-Mi-midi de Vagney.

hiel, et desservit pendant quelques années Voici les noms des granges éparses et la cure de Billée à une lieue de St.-Mi- des hameaux, dont est composé le ban de hiel. Il fut nommé à la cure de Vadon-Vagney: les Amias, Bamont, Belmont, ville en 1685. C'est dans cette paroisse Bouvacotte, Bréhaviller, Champel, le qu'il a gouvernée pendant tout le reste Chanois, Cleuric, Gontrexard, Cremande sa vie, qu'ont éclaté les rares ver-viller, Ensan-la-Ville, Fontaine, Gertus qui l'ont fait regarder comme un bamont, les Gravières, Lesjol, Nol saint. Sa mémoire y est en vénération > et les peuples des environs révèrent son tombeau.

VAGNEY. Vagney, Vagniacus, village à deux lieues au levant de Remiremiremont, chef-lieu d'un ban très-étendu dans les montagnes des Vôges, et dans un vallon où coule une branche de la Moselle. Le ruisseau de Vagney qui arrose un autre vallon, se jette dans la Moselle au-dessous du village, et forme une île. On tirait anciennement du ban de Vagney, des grénats de différentes couleurs, de l'agathe, des calcédoines et du porphyre. On ap

Peccaviller, Peubas, Planois, la Poirie de Saulxure, Preille, Rochesson, Sapois, Thiefosse, Travexin, Trougemont, Zainviller, etc.

Le duc Antoine en 1542, le 15 mars avait modéré les habitans de Vagney, à cause de leur pauvreté et de la stérilité de la contrée qu'ils habitent, pour les aides ordinaires, à 16 grus par conduit ou ménage, le fort aidant le faible, et chacune veuve à 8 gros.

(1) Pouillié de Toul, tome 2, pages 114, et 382.

VAL-D'AJOL. Le Val-d'Ajol est son frère le cardinal François, le 26 août 'un canton considérable des Vosges, arrosé 1633. par un ruisseau qui passe à Fougerol. Le village de Laitre qui est chef-lieu et pres-Val-d'Ajol devait un florin d'or à la son

qu'au centre du ban, est à trois lieues au sud-ouest de Remiremont.

Le premier jour de l'an, le maire du

rière du chapitre de Remiremont, et les étrennes à sa nièce, à son receveur et à ses domestiques. Le forêtier de ce canton lui doit tous les ans 12 services de poissons, aux jours qu'elle ordonne. Tous les jetons essaims de mouches à miel, qui se trouvent dans les forêts sont à elle.

VAL-DE-CIRCOURT. Voyez CIR

COURT.

Le Val-d'Ajol est du diocèse de Be sançon, bailliage de Remiremont, cour souveraime de Nancy. Voici les noms des hameaux et des granges qui composent le ban du Val-d'Ajol, Laitre, chef-lieu d'un ban, la Banvoye, la Battelieule, les Champs, le Chéne, la Cóte, la Croix, Dandirant, le Drot, Faingpotot, MeVAL-DE-PACE. Voyez TOUL. reille, Clairgoutte, Faymont, le Gir- VAL-DES-NONES (LE).-Nous avons mont-d'Amont, et le Girmont-d'Aval, dit ci-devant en parlant de l'abbaye de Hamanxard, le Haris, Larrière, Ley-Rengéval, et à l'article Martin-Fontaine, val, le Moncel, Olichamp, Outremont, que le Val-des-Nones était anciennement Plombières, ban d'Ajol, séparé du bourgan monastère de religieuses de l'ordre de Saint-Norbert où de Prémontré. Le mopar la rivière, les Vargottes. Tous ces lieux qui sont des granges éparses ou de nastère fut supprimé peu de temps après petits hameaux, ne composent qu'une sa fondation, et réduit en un simple ermitaseule paroisse, et ont été long-temps en ge, qui devint le noviciat de la congrégasurséance pour la souveraineté, entré le tion de S.-Antoine. Frère Pierre, premier roi et le duc de Lorraine, jusqu'en 1704, supérieur, qui avait d'abord embrassé la qu'ils furent reconnus être du domaine de profession des armes, y mourut vers 1746, Lorraine. àgé de 97 ans.

Laitre, village sur le rup de Fougerol, Cet ermitage est situé sur un ruisseau, entre des vallons et des bois, sur le ban chef-lieu du Val-d'Ajol, est à une demilieue de Plombières, ayant à l'orient le de l'argney-derrière-Barrine, trois quarts prieuré d'Hérival, et au couchant Fougerolde lieue au nord-est de Foug. Les ermites et Plombières. On nomme ordiuairement le Val-d'Ajol, Vallis gaudii, Vallée de

Joie.

répandus dans tout le diocèse de Toul, s'y rassemblent toutes les années quelquefois au nombre de 40. Ils ne font que des vœux simples; ils vivent dans cette solituLa cure de Laitre dépend du prieuré de avec beaucoup d'austérité, s'occupant d'Hérival. Il y a 15 moulins sur le ban et du travail des mains, et ne buvant du vin une papeterie. qu'une fois la semaine. Ils reconnaissent Charles IV, duc de Lorraine, s'était l'évêque diocésain pour leur premier supéretiré au Val-d'Ajol, lorsque le roi Louis rieur, quoiqu'ils soient soumis au supéXIII en 1833, voulut entrer en Lorraine :rieur de leur congrégation. La chapelle du alors le cardinal Nicolas-François de Lor-Val-des-Nones est dédiée sous l'invocation raine, frère du duc, le vint trouver au de St. Antoine. Val-d'Ajol, pour lui notifier les inten- VAL-DONNE. Voyez MOUTIERtions de S. M., et de là le cardinal Nico- SUR-SAULX. las-François retourna en diligence trouver le roi à Saint-Dizier. Au retour, le duc Charles fit une démission de ses états de Lorraine et Barrois, entre les mains de

VALDENTZ ou VELDENTZ. — Valdentz, ou Veldentz, ou Valdance, chàteau d'Allemagne près la Moselle, à deux lieues au-dessus de Traerbach, et chef

lieu du comté de Valdentz, enclavé dans avait eu en partage le comté de Valdentz et l'archevêché de Trèves. C'est un ancien la principauté de Lutzelstein. Ce prince fief de l'évêché de Verdun, comme en ayant refusé de rendre hommage pour font preuves plusieurs investitures don- ce comté, en fut privé par arrêt de la nées par les empereurs aux évêques de chambre-royale de Metz, du 19 décemVerdun et par différentes reprises, dans bre 1680 lesquelles les comtes de Valdentz se qualifient hommes-liges de ces évêques.

Ce palatin, qui fut le dernier de sa branche, étant mort sans héritiers mâles, ses domaines retournèrent à l'électeur palatin.

La seigneurie de Valdentz, de même que celles de Macheren, de Dieuze et d'ELe comté de Valdentz renferme l'avocatain, appartenaient au commencement à la collégiale de la Magdeleine de Verdun, tie de Valdentz, le ban de la cour du Mouet lui avaient été données en considération lin, Wolforsweiller, Bomholdric et la de vénérable Ermenfroy son fondateur, cour de St.-Médard. par les rois et les empereurs d'Allemagne. Ermenfroy était archidiacre de l'église de Verdun, et célèbre par ses fondations et par sa piété. Il mourut le 23 septembre

1071.

VALFROICOURT.

Valfracourt,

ou Valfroicourt, Vulferii-Curtis, village à trois lieues de Darney, trois au sudouest de Mirecourt, diocèse de Toul. Il y avait autrefois une prévôté royale, qui Richer qui fut évêque de Verdun depuis fut supprimée le 3 avril 1720; bailliage l'an 1084 jusqu'en 1107 (1), allant à Trè-de Darney, cour souveraine de Lorraine. ves, tomba malade à Valdentz en Voges, La paroisse est dédiée sous le nom de l'Asqui était alors un fief de son évêché, d'où somption de la Ste-Vierge. il se fit transporter à Trèves, où il mourut saintement en 1107. La seigneurie de Valdentz était donc déjà passée du domaine de la Magdelaine de Verdun à celui de l'évêché.

De Valfroicourt dépendent le Frénois, village sur le Madon, et le Void-desSaulx.

Il y a dans Valfroicourt trois fiefs, un château et une tuilerie (1). Il est parlé des seigneurs de Valfroicourt dans l'article de Spitzemberg.

M. Audiffret (2) nous apprend qu'Etienne, comte palatin du Rhin, acquit le comté de Valdentz en épousant Anne, VALHEY. Valhey, village du diofile unique et héritière de Frideric, comte cèse de Toul, à droite du Sanon, quatre de Valdentz. Louis-le-Noir l'eut en par- lieues au midi de Château-Salins, à deux tage, avec le duché des Deux-Ponts, la de Lunéville; autrefois simple annexe de moitié du comté de Sponheim, et le don-la paroisse d'Einville, érigé en cure par na á Robert son fils puîné, qui est le chef sentence du 25 septembre 1576, à la de la branche de ce nom, et qui fut père prière de Madame Catherine de Valde George-Jean. Ce dernier partagea ses hey, Dame dudit lieu, veuve d'André états entre ses deux fils, George-Gustave des Porcelets, seigneur de Maillane et duet George-Jean. L'ainé eut la principauté dit Valhey, maitre-d'hôtel et conseiller de Lautrech, avec voix et séance à la d'état du duc de Lorraine, et bailli d'Ediète. Il épousa en secondes noces Marie- pinal. Elisabeth, fille de Jean, duc de DeuxPonts; et de ce mariage sortit en 1625, Léopold-Louis qui succéda aux états de son oncle George-Jean, mort sans enfans, qui (1) Hist. de Verdun, p. 218. (2) Audiffret, Géographie, ancien et moderne

tome 2.

L'église est dédiée sous l'invocation de Ste Marie-Magdelaine.

M. Jean des Porcelets évêque de Toul, naquit au château de Valbey, le 24 août 1582, il mourut en 1626, et fut inhumé dans l'église du collège des pères jésuites (1) Archives de Lorr.

de Nancy, où l'on voit son mausolée et son épitaphe. Il était petit-fils d'André I des Porcelets et de Catherine d'Einville, dame de Valhey.

La terre de Valhey appartenait autrefois à la maison d'Einville, aujourd'hui éteinte. Les armes de cette maison étaient en champ d'argent, à la bande engrêlée de gueules, accompagnées de 12 billettes de même. Ce sont les mêmes armes que l'on voit gravées en losange sur un écusson placé au frontispice de la porte d'entrée du château de Valbey.

Dans l'église paroissiale l'on voit le mausolée d'un seigneur et d'une dame de Valhey, élevé de terre de près de quatre pieds, avec des figures couchées, apparemment d'André des Porcelets et de son épouse; on voit aussi à côté du grand autel un autre tombeau sur lequel est représenté un guerrier armé de toutes pièces.

En 1555 (1), Eve de Bessey, dame douairière de Bussy, Neuve-Ville-surOrne et Magnière, fit ses reprises de ce qu'elle tenait en fief, foi et hommage du duc de Lorraine en la Vallée de Bussy. VALLÉE-LEZ-RARÉCOURT (LA).

La Vallée-lez-Rarécourt, village du Clermontois, du diocèse de Verdun. M. Christophe de la Vallée, évêque de Toul, était à ce que l'on croit, natif de ce lieu; il était fils de Christophe de la Vallée, seigneur dudit lieu et d'Abrainville et de Perrette de Richier de Vandelaincour. La maison de la Vallée est originaire de Bretagne et on prétend qu'elle s'est transplantée dans le Clermontois par le mariage de Colin de la Vallée, capitaine de cavalerie au service de France, avec Ibonne de Moncel, dame du fief de la Vallée-lezRarécourt.

La maison de la Vallée portait d'argent On montre dans la sacristie une chasu-semé d'hermines, aux cinq anneaux de ble de velours noir, dont la croix est sable, relevés d'une ligne d'or et posés en devant, selon l'ancien usage ; cette chasu-sautoir. ble a servi à M. des Porcelets avant qu'il Le lieu de la Vallée fut cédé pour toufut fait évêque : au bas sont les jours avec les autres lieux du Clermontois armes des Porcelets, qui sont un cochon ; au roi Louis XIII, par le duc Charles au-dessus de l'écusson est le chapeau de IV, par le traité de Liverdun en 1632, protonotaire. ensuite par celui de Paris de 1641 ; ce qui fut confirmé par ceux des Pyrénées et de Vincennes.

VALLEROY-SUR-ORNE.- Valleroy-sur-Orne, village du diocèse de Metz, une lieu au midi de Briey, annexe de Hatrice, bailliage de Briey.

VALLANGE OU VITRI-SUR-ORNE. -Vallange ou Vitri, comme on le trouve souvent nommé dans les anciens titres, est un village situé sur la rivière d'Orne, à deux lieues et demie de Briey et de Thionville diocèse de Metz, bailliage de Briey, cour souveraine de Nancy. Le roi La terre de Valleroy était autrefois un en est seul seigneur, haut et moyen justifief dépendant du comté d'Apremout (2). cier; l'abbé de Saint-Pierremont seigneur Dès l'an 1286, Jean, dit Pallaix, supfoncier. La paroisse a pour patron saint plie le seigneur d'Apremont, de vouloir Etienne. recevoir pour son homme-lige, Gilles de VALLÉE DE BUSSY(LA).-LaVallée, Piers, écuyer, son cousin, de la terre village du diocèse de Toul, de la baro- de Valleroy, étant un de ses héritiers, nie de Levoncourt, deux lieues au nord-fils de sa tante, et que c'est de son conest de Bar; on l'appelait anciennement la sentement.

Vallée de Bussy. Ce lieu dépend du bail- En 1457, le 6 avril, les habitans de liage de Bar, présidial de Chalons, parle-Moineville et Valleroy, passèrent un acte ment de Paris. La paroisse a pour patron

St. Maurice. Il y a en ce lieu environ 60 habitans.

(1) Archives de Lorraine.

(2) Archives de Lerraine, Layette collec Apremont 2.