Images de page
PDF
ePub

Diripiunt dulces alihivaga flumina fruges. [qui vivaient au milieu du cinquième siè

Has tibi parturiat, mediolana dapes. cle, du temps de saint Alpin, évêque de Si la conjecture n'est pas vraie, elle est Châlons, vers l'an 460 (1). Elles étaient au moins ingénieuse. Meinfeld est une filles de Sigmar et de Liutrude, perpetite ville où l'on voit une collégiale sonnes de qualité, qui vivaient dans le très-ancienne. La ville de Meinfeld est Perthois, et dont les filles se consacrèrent

un ancien fonds appartenant aux arche- à Dieu entre les mains de saint Alpin, vêques de Trèves. Le roi Pepin en 761 évêque de Châlons-sur-Marne. confirma à Viomare, archevêque de Sainte Menhoud est honorée dans l'éTrèves, l'église de saint Martin, et Char-glise au 14 d'octobre. Après sa mort lemagne dans un diplôme de l'an 773 la son corps fut porté en l'abbaye de saint nomme ecclesia sancti Martini in pago Meginense.

Urbain en Champagne, où il demeura assez long-temps, jusqu'à ce qu'en 1379, L'église collégiale est dédiée à saint un gentilhomme nommé de Cernon, pria Martin. Le R. P. Masenius dit qu'il en Archembaut, ou Erchranrane, évêque de est fait mention sous le règne de Clovis Chalons de transporter du monastère de et de ses petits fils. M. de Honthem n'en saint Urbain, un bras et une côte de trouve rien avant l'an 764 et 777 (1). sainte Menhoud, dans l'église d'Auxuene, MELIGNI. Meligni-le-Grand et située au confluent des rivières d'Aune et Meligni-le-Petit, tous deux villages du d'Aisne; ce lieu porte aujourd'hui le nom diocèse de Toul; le premier à deux lieues de Sainte-Menhoud, sur le chemin de de Commercy, le second à une demi-Reims à Châlons et à Verdun.

[ocr errors]
[ocr errors]

lieue du précédent : principauté et office D'autres disent qu'en 1174 Henri I" de Commercy, cour souveraine de Nancy.du nom comte de Champagne, fit porMeligni-le-Grand a titre de baronie, dont ter quelques reliques de sainte Menhoud, M. le baron Olivier de Meligni, com-dans l'église du château d'Auxuene, qui mandant à Luxembourg, est seigneur. était auparavant dédiée à Notre-Dame, et La paroisse a pour patron saint Evre. qui dans la suite prit le nom de sainte La cure de Meligui-le-Grand était autrefois unie à celle de Meligni-le-Petit, à présent elles sont désunies.

Menhoud. Il parait que d'abord ce n'était qu'un château et un lieu assez peu considérable; mais que dans la suite il devint une ville de réputation, principalement à cause de sa situation sur grande route (2).

une

Méligni-le-Petit, village du diocèse de Toul dans le Barrois, office et prévoté de Ligni, recette et bailliage de Bar, présidial de Chalons, parlement de Pa- Ce château était toutefois un lieu de ris. Le roi en est seul seigneur; la pa-résistance, puisque vers l'an 1066, Thierri roisse a pour patron saint Etienne en son évêque de Verdun fut obligé de mener Invention. son armée pour l'assiéger. Il appartenait MENHOUD. (Sainte) — Sainte-Men- alors à Manassés, comte de Rhetel, et houd n'entre dans mon dessein de la la garaison de cette forteresse faisait des Notice de Lorraine, que comme ville courses et de grands ravages dans le Verfrontière du diocèse de Verdun, et ayant dunois. Les gens de cette garnison voyant eu beaucoup de relations avec ce pays. l'armée de l'évêque Thierri s'approcher, Cette ville tire son nom de sainte Men-vinrent lui apporter les clefs de la forhoud, en latin Menechildis, vierge Cha-teresse, lui demandant la paix aux conlonaise, sœur des saintes Lutrude, Ame,ditions qu'il voudrait leur imposer.

Houd, ou Hoïlde, Menna et Pusinne,

() Masen. Archid. Trevir. ms., 1. 2 c. 20 apud Honthem., hist. Trevir. t. 1. p. 31.

La ville de Ste.-Menhoud a été plu

(4) Hist. de Lorr., t. 1, pag. 273, 284
(2) Hist. de Lorr., t. 1, pag. 212.

sieur fois assiégée et prise. Nous venons mariage qu'il disait vouloir faire de ce
de voir que dès le onzième siècle elle prince avec la princesse Anne sa fille,
avait pour seigneurs Manassés, comte mais dont il n'avait nulle envie (1).
de Rhetel. Les chatelains de Vitri étant Sous le duc Charles III en 1592 il y
devenus comtes de Rhétel, furent aussi eut un cartel entre le duc et le roi Henri
seigneurs de Ste.-Menhoud. Le tout a
été réuni à la Champagne. Valeran, sei
gneur de Ste.-Menhoud fonda vers l'an
1128 le monastère de la Chalade, et s'y
fit religieux.

IV passé à Ste.-Menhoud, par M. de
Luxembourg, duc d'Épiney, député de la
part du roi Henri IV et M. d'Hausson-
ville, maréchal du Barrois, de la part du
duc Charles III pour prévenir la ruine
entière des pays de Champagne et de
Bassigni, de Lorraine et de Barrois, etc.
par lequel il fut arrêté que l'on accor-

Vers le même temps et environ l'an 1152 Albert, seigneur de Ste.-Menhoud, et Robert de Conflans commiren de grandes hostilités sur les terres de l'évêché derait la liberté aux laboureurs, marde Verdun. Alberon de Chini, évêque de cette église, leva des troupes, les attaqua et les défit. Albert fut fait prisonnier, et obligé de rendre tout ce qu'il avoit pris. Robert de Conflans après avoir été battu dans plusieurs occasions, fut aussi obligé de demander la paix.

chands, vignerons, fermiers et officiers
des eaux et forêts de faire leurs trafics,
ouvrages et fonctions, sans pouvoir être
arrêtés par les soldats. Que nul ne serait
fait prisonnier de guerre, à moins qu'il
ne fût pris les armes à la main. Que l'on
accorderait la franchise aux églises, mo-
nastères et lieux consacrés.

Albert Pichot, båtard de Thiébaut comte de Champagne, demeurait dans le Dans les dernières guerres de la France château de Ste.-Menhoud avec une troupe contre la Lorraine en 1652, le prince de de bandits, dont il se servait pour dé-Condé envoya le comte de Pas pour faire soler les terres des évêchés de Verdun et de le siége de Ste. Menhoud. Il y vint luiChâlons (1). Arnoud, fils d'Albert comte même après avoir pris Rhetel. La ville de Chini, était alors évêque de Verdun. de Ste.-Menhoud ne tint pas long-temps; Il fit des préparatifs pour assiéger le mais le château se fit battre pendant dix château de Ste.-Menhoud, et avec le jours, et ne se rendit qu'à l'extrémité. secours des troupes de Simon II duc L'année suivante 1655 le vicomte de de Lorraine, et de Gui, évêque de Turenne envoya le maréchal du Plessis Châlons, il alla assiéger Pichot dans sa Praslin pour assiéger Ste.-Menhoud. Monforteresse. Sa situation en rendait l'accès tal qui en était gouverneur, s'y défendit difficile, et avant qu'on eût pu l'attaquer avec une valeur extraordinaire, et donna dans les formes, Arnou de Chini, évêque au prince de Condé tout le loisir de vede Verdun, fut tué d'un coup de fléche nir au secours; mais retenu par la fièvre, tiré de dessus les murs du château. Sa il ne put s'y rendre. Charles IV duc de mort jetta le trouble et la consternation Lorraine, se mit aussi en marche pour dans l'armée; les princes qui étaient ve- la secourir; mais la place se rendit avant nus à son secours se retirèrent, et on fut son arrivée, après trente-trois jours de obligé de lever le siége et d'abandonner siége. l'entreprise. L'évêque Arnou mourut en 1181.

Le roi Louis XI avait cédé Ste.-Menhoud et quelques autres places au duc Nicolas de Lorraine, en considération du

(1) Hist. de Lor., p. 268, 269.

Pour le spirituel, Ste.-Menhoud est du diocèse de Châlons-sur-Marne, et a pour principale patronne, sainte Menhoud. La première patronne du lieu était la sainte Vierge.

(1) Histoire de Lorraine, t. 3, p. DCLXX DCCXVII et 1430.

[ocr errors]

MENIL-LA-HORGNE.

Menil-la-même: hornotinumfrumentum. Hornotinæ le, Horgne. Il y a dans la Lorraine un grand nuceo, etc. Voyez Dictionarium Roberti nombre de villages et hameaux du nom Stephani, an 1544.

ily de Mesnil, dérivé de Maneo, d'où vient

MENIL-LA-TOUR.

[ocr errors]

On trouve enri Mansile ou Manile, une demeure, une aujourd'hui en Lorraine un si grand nomde habitation. Menil-la-Horgne dont nous bre de lieux nommés Ménil, qu'il n'est th parlons ici, est un village du diocèse pas aisé de terminer qui était celui qui on de Toul, terre et principauté de Com- portait autrefois le nom de Ménil-ladu mercy, sur la grande route de Paris, Tour, n'y en ayant aucun à présent en ine entre Void et St.-Aubin', à une lieue au Lorraine qui porte ce nom. Je conjecde couchant de Commercy; il est nommé ture que ce pourrait être Menil en Saintc. Ménil-la-Horgne de Villebois, dans une tois, village répondant à Nancy ou à - patente du duc Henri III du 25 février Chatenoy, où l'on voit un château ruiné, - 1586. La paroisse a pour patron saint avec une maison seigneuriale, un moulin Benigne, martyr; elle est à un quart de et une tuilerie sur le ban. lieue au bas du village, où se voit en- Quoiqu'il en soit, la maison de Menilrecore le cimetière; l'on n'y fait plus l'of-la-Tour portait d'argent à trois chevrons it fice, mais dans une nouvelle église qu'on de gueules, accompagnés de neuf hermiila bâtie dans le village. Bailliage de Vines, cinq entre la première et le second tri, parlement de Paris. Dépend le Villey. chevron, et une en pointe.

Le

Ce terme la Horgne, ajouté au Ménil, MENIL (Le), proche Lunéville. vient du latin horna, qui signifie propre-Menil, proche Lunéville, est une espèce ement de l'année, Palea horna, de la de faubourg de cette ville, vers le midi, le paille fraiche. On connaît dans la Lor-où il y a une chapelle dépendante de la e raine plusieurs lieux du nom de Horne, paroisse de la ville, et desservie par les - ou dé Horgne, comme la Horgne du révérends pères chanoines réguliers, curés Sablon de l'isle de Metz; le fief de la de Lunéville. Dans le même faubourg, tiHorgne, dans le village de Goin; la rant vers l'orient, on voit aujourd'hui un Horgne, ferme dans le Cuneci, hameau monastère de bénédictins de la congré→ du Sauley; la Horgne, cense comprise gation de saint Vanne. dans Peltre. Tous ces lieux viennent de la Le duc Léopold I de glorieuse mémoire, même racine du latin horna, comme qui ayant témoigné plusieurs fois le désir dirait une ferme du revenu de l'année, qu'il avait de voir à Lunéville, où il faiqui produit à son maître son revenu an- sait sa résidence ordinaire, une maison nucl, payable au bout de l'année; à la de bénédictins, et en ayant fait la prodistinction du village qui produit au position et formé le projet en plus d'une seigneur dans chaque saison des revenus, occasion, promettant de favoriser cet étades services, des prestations de chaque blissement, et de donner l'emplacement, espèce. dom Pierre Aliot, abbé de Senones Le terme hornus et horna, se trouve proposa d'y transférer sa manse abbatiale, dans les auteurs de la plus pure latinité, avec tous les revenus qui en dépendaient; pour signifier une chose annuelle, une mais les religieux de sa communauté s'y chose qui est de l'année; Nonius: hor-opposèrent fortement, disant qu'ils ne num quod est hujus anni. Vinum hor-pourraient consentir à l'extinction du tinum, Horat. Epod. 2. 10. et horna dulci tre abbatial d'un monastère si ancien vina promens dolio. Et le même : palea et si célèbre, ainsi ce projet demeura sans porrectus in horná, étendu sur la paille exécution. de l'année; et encore, fruge horná pla

Peu d'années avant sa mort en 1715, care manes 5. Carm. Ode 15, 1. Et de le même prince proposa au révérend père

(42)

la

>

dom Humbert Belhomme, visiteur de la que pour d'autres inconveniens, il fat congrégation, de rassembler à Lunéville résolu de le transférer au Ménil, près quelques prieurés simples, pour former de Lunéville. On acheta donc pour une abbaye avec le revenu de ces prieu-somme de cent mille livres, la maison, rés. Il proposait de réunir Insming, la ferme, le grand jardin, et toutes les Chatenoy, Lay, Mervaville, St.-Thiébaut, appartenances de M. le prince de Craon et quelques autres; mais le révérend père provenant de M. de la Tour de St.dom Belhomme lui ayant fait remarquer Mihiel; le tout du consentement de son que la chose souffrirait de grandes diffi- altesse royale, madame la duchesse de cultés par rapport à la France et aux Lorraine; ce qui fut confirmé par nouévêques, dans la souveraineté et dans velles bulles de sa sainteté, en date de les diocèses desquels ces prieurés ou les l'an 1737. abbayes dont ils dépendaient, sont situés, son altesse royale sur ces remontrances, ne jugea pas à propos d'insister sur le projet, ni d'en poursuivre l'exé

cution.

Enfin dom Augustin Calmet ayant été élu abbé de Senones le 15 juin 1728, dès le lendemain on le pressa de donner à son altesse royale cette satisfaction de faire un établissement de religieux de sa congrégation à Lunéville; il promit d'y penser sérieusement dès qu'il aurait mis ordre aux affaires, et aux bâtimens qu'il y aurait à faire dans son abbaye. En effet il se proposa dès lors sans toucher au titre abbatial, de démembrer un revenu d'environ douze mille livres, pour fonder un monastère à Lunéville; il en fit la proposition à messieurs du conseil de régence, établi à Lunéville après le décès du duc Léopold, arrivé en 1729 la chose fut agréé et applaudie, et on en sollicita les bulles en cour de Rome.

pour y

Et comme la communauté des religieux de Senones n'avait donné son consentement à ce démembrement, qu'à condition qu'on leur donnerait quelque espèce d'indemnité; le révérend père dom Calmet lui céda huit jours de terres situés au bas de la vigne de Léomont placer une vigne nouvelle; ce qui s'est exécuté du consentement de la communauté du Ménil, et confirmé au chapitre général de l'an 1755 et homologué par arrêt du parlement de l'an 1737. Depuis ce temps le révérend père abbé a encore bâti une chapelle audit Ménil, dans laquelle les religieux font leur office. Tels ont été les commencemens de ce monastère du Ménil, dédié à la sainte Vierge en son Annonciation.

-

MERCY. Il y a deux lieux du nom de Mercy, tous deux à trois lieues d'Etain et à deux lieues de Sancy, Mercy. le-Haut, chef-lieu du comté de Mercy, ou des cinq villes, et Mercy-le-Bus sur la Crune, auprès du précédent.

Elles furent expédiées le 6 des Ides Mercy-le-Haut est un village du diocèse de juin 1754 et confirmées par arrêt de la cour souveraine de Nancy, le 24 juil de Trèves, office d'Arancy pour moitié, let même année, et même par arrêt du juridiction des juges du comté dé Merconseil d'état, le 30 janvier 1735. Cer-cy, pour l'autre moitié, recette et bailtains incidens imprévus ayant empêché liage d'Etain, cour souveraine de Nancy. l'exécution du premier projet qui était Le roi en est seigneur pour moitié, l'aude faire cet établissement à Lunéville, tre, Mercy-le-Bas, est chef-lieu du Madame la duchesse douairière de Lor-comté de Mercy. Il y a 70 ou 72 raine, consentit qu'il se fit au pricurá habitans. de Léomont proche Lunéville; il y fut fixé pendant quelque temps, mais comme l'endroit ne parut pas propre pour une communauté, tant par le défaut des eaux,

La maison de Mercy porte d'or à la croix d'azur.

MEREVILLE, et Saint-Thiebaut, Prieuré. - Méréville, nommé Amerelli

E

e

1

villa (1), dans un titre de l'an 1094. Village sur la Moselle, comté de Chaligni, bailliage de Nancy. La paroisse est dédiée sous l'invocation de saint Maurice.

Prieuré de St.-Thiebaut:

malheur au commencement du quinzième siècle en 1412 (1). Ce lieu ne s'est pas rétabli depuis ce temps; du moins il n'est pas rétabli dans son ancien état. Il est situé entre Dombras et Villéne, entre DamLe prieuré de Saint-Thiébaut, fondé viller à l'occident, et Marville au nord. par un nommé Hugues, et donné à Théo- Voici le nom des lieux qui composent la mare, abbé de Saint-Mansui en 1094. Ce prévôté de Merle: Merle, Dombras, Urprieuré fut confirmé à l'abbaye de Saint-terville, Escures, Villay, Moirey, Flabas, Mansui par l'évêque Pibon, qui dit dans Crespion, villages: Bennemont, hameau, ses lettres de confirmation, que ce prieuré et Molé. a été fondé sur la Moselle, dans la forêt MERSCH.-Le château de Mersch (2), de Meréville, par un seigneur nommé chef-lieu de la seigneurie de ce nom, est Hugues, et par son frère nommé Haymon, situé sur l'Eltz, à trois lieues de Luqui étant tombé dangereusement malade, xembourg, entre le septentrion et le midi. a donné à Théomare, abbé de Saint-Man- Sa paroisse qui a une grande étendue, sui, pour construire ce prieuré, tout ce comprend une partie du cours de l'Eischen, qu'il avait à Meréville, à Amance, à Sa- ruisseau qui a sa source près d'Arlon, et phez, à Sandranvilles, après quoi il prit d'où il se rend par sept fontaines de Rode l'habit monastique à Saint-Mansui. Le fon- et d'Asembourg, dans l'Eltz.

dateur Hugues y ajouta encore quelque On voit près de là une vallée assez agréachose, et l'évêque Pibon, du consente-ble, resserrée entre deux montagnes, apment de son archidiacre, de son diacre et pelée en allemand Marienthal, en frandes chanoines de Saint-Gengoù, leur ac-çois le Val de Marie, où l'on a bâti une corda la franchise de la paroisse, dans le maison de religieuses de saint Dominique, territoire de laquelle ce prieuré est cons- dont nous avons parlé sous l'article de truit, et la dime du même canton. Marienthal.

Dans la suite à la prière des ducs de Lorraine, ce prieuré de Saint-Thiébaut fut uni à la collégiale de Saint-George de Nancy.

Il est aussi parlé d'Amerelli villa dans deux titres de Saint-Gengoû de Toul, l'un de l'an 1065, et l'autre de l'an 1105. Voyez histoire de Lorraine, sous ces deux

années.

[ocr errors]

La maison de Mersch, était autrefois fort puissante dans le duché de Luxembourg, comme il parait par les fondations qu'elle y a faites, et en particulier par celle de Marienthal, faite en 1250, ou 1251. Thierri de Mersch, échanson d'Erminsinde, comtesse de Luxembourg, en fut fondateur, Théodoric et Albert ses fils, en augmentèrent les revenus.

MERTZ-KIRCK. ou MARTS-KIRK.

MERLE. Merle, village du diocèse de Verdun (2), chef-lieu de la prévôté de Mertzkirk, ou Marstkirk, bourg ainsi même nom. C'est un ancien fonds de l'é- nommé parce que l'église est dédiée à saint glise de Verdun: elle le perdit sous Martin, apparemment à cause que ce saint Charles Martel, et sous l'évêque, ou le évêque dans les trois voyages qu'il a fait à cor évêque Amalbert. Merle est une église Trèves, a passé par ce lieu là; car on resuccursale de Dombras, doyenné de Chau-marque que sur la route de Trèves, on a mont; ce lieu fut ravagé vers l'an 1066, consacré plusieurs églises en l'honneur de sous Thierri évêque de Verdun, par des saint Martin. seigneurs des environs. Elle eut le même

(1) Histoire de Lorr. 1. 2. p. 498. Preuves' (2) Hist. de Lorraine, t. 1. p. 198.

Mertzkirck, est situé à deux lieues au

(1) Hist. de Verdun, p. 199. 201. et 367, Hist. de Luxemb. t. 5. p. 2. 3. 4.

« PrécédentContinuer »