VALMONT.

Valmont, village à

sous le scel de la prévôté de Briey, par le- VALLIER (S.-). -Saint-Vallier, quel ils témoignent: «qu'étant tous assem- Sanctus-Valerius, village du diocèse de blés au son de la cloche, ils reconnaissent Toul, à sept lieues de Darney, à une lieue de leur pure et franche volonté, que com- de Châté. L'église est dédiée à St. Valère. me leurs prédécesseurs eussent antrefois Le roi est seigneur de ce lieu avec été en la sauvegarde et protection de Ro-l'abbé de Bonfay et d'autres; St.-Vallier bert duc de Bar, pour le grand et parfait est du bailliage de Darney, cour souveraine amour qu'ils ont pour le roi de Sicile et le de Lorraine. duc de Calabre son fils, ils se mettent sous leur sauve-garde et protection, avec tous leurs biens, la vie durante desdits roi et duc; et promettent leur payer par conduit, à cause de ladite garde, une livre de bonne cire, et les femmes veuves une demi-jet dépendances, mouvant de sa châtelleau jour de Noël à la recette nie de Hombourg, avec M. Steph Navyer, sieur de Hening et de First, genM. de Faillonet est seigneur haut, moyen tilhomme de la maison du duc, et son caet bas justicier de Valleroy-sur-Orne, la pitaine à Phalsbourg, contre six quartes justice y est exercée par son juge-garde. et demic de blé, vingt-six quartes d'avoiOn compte en ce lieu environ soixante-ne et dix-huit gros en argent de rcnte quinze babitans. ordinaire, nommée Herbesthoff, que le

livre par an de Briey. »

,

une demi-lieue au midi de Saint-Avold, à quatre de Boulay. Charles III, duc de Lorraine, échangea en 1593, le 10 mars, le village de Valmont, ses appartenances

Dépend Bel-Air, hameau ou cense dit sieur de Hening avait au village de communauté de Valleroy.

Val

Magstat.

Valmont est du diocèse de Metz bailliage de Boulay.

VALLEROY-AUX-SAULES. leroy-aux-Saules, village sur le Mâdon, à quatre lieues et demie de Darney, une VALTIN. Valtin (le Grand), vilet demie au midi de Mirecourt. Ce lieu lage du ban le Duc, Val de Saint-Dié, était un de ceux qui composaient l'an-cinq lieues et demie au midi de cette ville. cienne prévôté de Dompaire; il est du Une des sources de la Meurthe et une des bailliage de Darney en Vôge. Valleroy-sources de la Vologne sortent du même aux-Saules est du diocèse de Besançon. pré, un peu au-dessus de ce village, ct VALLETTE (LA).— La Vallette, vil-prennent des routes différentes. lage à trois lieues de Sarreguemines, trois Ls Petit Valtin, village, chef-lieu au sud-est de Saint-Avold. Henry duc de d'une mairie et d'une paroisse, est à une Lorraine, douna en 1614, la seigneurie lieue et demie au nord-est du Grand-Valde la Vallette à Madame Louise de la tin, à cinq lieues de Saint-Dié. Il est siVallette, abbesse de Sainte-Glossinde de tué sur cette branche de la rivière de Metz, s'en réservant néanmoins le ressort Meurthe, qui vient de l'extrémité la plus et la souveraineté, à condition que les méridionale du bailliage de St.-Dié. dames religieuses de cette abbaye seraient L'église paroissiale du Valtin, dédiée tenues à perpétuité, de chanter devant à St-Sylvestre, n'était autrefois qu'anle grand-autel de leur église, chaque sa-nexe de celle de Fraise; mais vers l'an medi après la grande-messe, un Salve 1689, M. l'abbé de Riguet, alors grandRegina, avec la collecte, le verset et l'o-prévôt de Saint-Dié, démembra l'église raison, en l'honneur de la Sainte-Vierge, du Valtin de celle de Fraise et l'érigea en pour la santé et la prospérité du duc du- paroisse. rant sa vie, et le salut de son âme après son décès.

La Vallette est du diocèse de Metz.

Le Valtin pour le spirituel est du terriritoire ou juridiction de Saint-Dié, et pour le temporel du bailliage de la même ville;

cour souveraine de Lorraine. Ci-devant remment pour toucher ses ossemens. L'ar

il n'y avait au Valtin qu'une chapelle pour la commodité des habitans, éloignés d'une grande lieue de la paroisse de Fraise (1). On attribue la Fondation de cette chapelle aux seigneurs de Ribaupierre, qui avaient obtenu pour elle de grandes indulgences.

chevêque donna donc commission à ces trois députés de retirer les reliques de l'ancienne chasse, et de les transférer avec la décence convenable dans une nouvelle, plus solide que la première.

La chasse qui renferme les reliques de St. Vandel est riche et bien ornée. On la VANDEL (S-), ou S'.-VENDEL ou porte en cérémonie tous les ans à certains S.-VENDELIN. Saint-Vandel, ou jours, jusqu'à moitié chemin de l'abbaye Saint-Vendel, en latin Sanctus-Vendeli- de Tholey, où l'abbé et les religieux viennus, donne son nom à la petite ville de nent la recevoir et la portent dans leur Saint-Vandel, ou Sancte-Vendel, ou monastère, où elle demeure jusqu'à un Saint-Vendelin, dans la pays de Trèves: certain jour, auquel les habitaus de St.diocèse de Metz, sur la petite rivière de Vandel viennent en procession la reprenBlisse, pas loin de la Sâre, dans le Ves-dre au même lieu où ils l'avaient d'abord terreich. On dit que St.-Vendel ou St.- apportée. Vendelin Ecossais, étant venu en France, En 1521 (1), le capitaine Francisque, et ayant passé quelque temps à Trèves, fut avec plusieurs milliers de chevaux et un prié de prendre le gouvernement du mo- grand nombre de piétons, après avoir fait nastère de Tholey, fondé depuis peu par le beaucoup de dégât dans les terres de roi Dagobert vers l'an 613. Vendelin re- l'archevêque de Trèves, vint mettre le çut dans son monastère, St. Paul, anacho-siége devant la ville de Saint-Vandel, et rète, Français de naissance, qui demeu- la battit si vivement, qu'il la prit le marrait depuis quelque temps dans les monastères des Vôges.

di troisième septembre, la pilla et emmena prisonniers la plupart des habitans, qu'il Paul y vêcût dans une si grande opi- rançonna à une très-grande somme. Ce nion de sainteté, que bientôt il devint qui donna une si grande terreur à ceux maître et abbé de ce nouvel établissement, de Trèves, qu'ils firent couper la plupart d'où il fut tiré pour gouverner l'église de des arbres qui étaient autour de leur ville, Verdun. Depuis ce temps plusieurs saints et ruinèrent plusieurs édifices, dont les évêques de cette église ont été tirés de l'ab-ennemis auraient pù profiter pour battre baye de Tholey, qui était autrefois regar-la place. dée comme un séminaire des évêques de Verdun.

Quelque temps après, Gerlac d'Isembourg, général des troupes de l'archevêBaudouin de Luxembourg, archevêque ché de Trèves, alla attaquer la ville de de Trèves, acheta le château et territoire Saint-Vandel, dont s'était emparé Jean de de St.-Vendel, en 1309. Sicking, fils de Francisque, dont nous En 1506, Jacques de Baden archevê-venons de parler. Jean avait très-peu de que de Trèves, donna commission aux monde avec lui et ne comptait guères de abbés de Sainte-Marie-anx-Martyrs et de défendre la place, qui n'était nullement Metloc, et au prévôt de Saint-Siméon forte. Gerlac le somma de la rendre; il réde Trèves de faire l'ouverture du tombeau pondit qu'il y songerait dans huit jours. de St.-Vandel, ou plutôt de sa châsse, Gerlac la fit attaquer vigoureusement par parce que les pélerins qui venaient en deux compagnies d'infanterie, et quelque foule visiter ses reliques, avaient par un cavalerie qu'il avait : mais le fils de Siczèle indiscret, ouvert sá châsse, appa-king sortit de la ville la nuit suivante, par (1) Ruyr, les ss. antiquités des Vosges, p. (1) Chronique de Vigneule, tom: 3, page

210.

813.

une brèche qu'il fit dans le mur. On disait comte de Vidampierre en est seigneur. que son père lui avait donné ordre d'aban-La paroisse a pour patrons Ste-Mariedonner ce poste ce jour-là même, après Magdelaine et St.-Léger.

avoir brûlé la ville et pillé les églises; mais L'église était autrefois à trois quarts il n'eut pas le temps d'exécuter ce mauvais de lieue de Vandeléville, dans un endessein. droit appelé Roville, où était un vilLe territoire de Saint-Vandel confine à lage. Vandeléville fut érigé en comté le la Lorraine, au pays de Birkenfeld, au 15 décembre 1723 par le feu duc LéoPalatinat, au ¡duché de Deux-Ponts, et à pold I.

la principauté de Nassau. Ce territoire VANNES-LE-CHASTEL.- Vannescomprend les lieux suivants : Saint-Van-le-Chastel, Vennæ, village du diocèse del, Rosberg, Reydscheid, Hofborn, de Toul, bailliage de Commercy, situé Hoffelt, Baltersweiler, Mausbach, Fors-là quatre lieues et demie de cette ville et à weiler, Mitelradenbach, Rasweiler, deux lieues et demie de Toul. La paHettinweiler, Spitzheller, Pintzweiler, roisse a pour patron saint Martin. SeiHof-Heidersberg, Limberg, Eysweiler, gneur, M. de Lignéville. Vhrweiler.

L'église de Saint-Vandel est une des plus grandes et des plus belles de ce pays-là.

Le château de Vannes est éloigné d'un quart d'heure du village.

VAQUEVILLE.- Vaqueville, en latin, Episcopi-Villa, village situé à gauVANDELAINVILLE. Vandelain- che de la route de Lunéville à St.-Dié; ville, village à gauche du rup de Maid,à onze lieues de Nancy, six de Lunédeux lieues et demie au-dessons de Thiau-ville; bailliage de Vic, parlement de court, à trois de Pont-à-Mousson, du dio-Metz. Vaqueville dépend du temporel de cèse de Metz; Vandelainville est du ressort l'évêché de Metz, et du spirituel de l'édu bailliage de Pont-à-Mousson sous la vêché de Toul. La paroisse est dédiée coutume de Lorraine. sous l'invocation de saint Etienne en

Dans un diplôme de l'empereur Othon son invention. Seigneur temporel, l'éI, de l'an 960 ou 990, en faveur de l'ab-vêque de Metz.

baye de St.-Pierre-anx-Nonains à Metz, De Vaqueville dépendent 1° Bertriqui confirme les biens de cette abbaye, on champ, Bertricicampus, village sur la lit: Wandalavillam, in Comitatu Scarpo-route de Lunéville à St.-Dié, qui tra— nensi, qui est sans doute Vandelainville verse le village. Bertrichamp est chef-lieu dont il s'agit içi. d'une mairie particulière, de laquelle déVANDĚLÉVILLE. — Vandeléville,pendent les village de Thiaville, la Chavillage du diocèse de Toul, situé sur le pelle et Fagnon. L'église a pour patron Brenon, à une lieue de Vézelise, dans saint Jean-Baptiste. le conté de Vaudémont, Il est parlé de 2° Nenve-Maison, Nova-Domus, paVandeléville dans le titre de fondation tron saint Léger, Le village est situé dans de l'abbaye de St.-Léon de Toul, par une colline, à la lisière des bois de l'éLutulphe doyen de la cathédrale de la vêché de Metz, sur un ruisseau qui prend même ville en 1091 (1). Lutulphe y dé-sa source dans lesdits bois et descend à clare qu'il a acquis de la comtesse Ri-Vaqueville.

chise Ecclesiam de Vandeni-villa cum omni integritate.

Vandeléville est du bailliage de Vézelise, cour souveraine de Nancy. M. le

(1) Hist. de Lorr., t. 3, p. xvij. preuves.

3° Venay, petit village à un quart de lieue de Vaqueville.

Vaqueville fut donné à l'abbaye de Senones par les évêques de Melz; et Raimbert abbé de ce monastère demanda la confirmation de cette donation à Adal

de

beron I, évêque de Metz, qui la lui ac-Saint Gérard successeur de saint Gau corda solennellement en 939. Il ajouta zelin, considérant que son église souffrait que si un homme de la dépendance de considérablement de cette échange, l'abbaye de Senones épousait une fille li-manda à Achard qui vivait encore, quelbre de la dépendance de l'église cathéque dédommagement; cet évêque le lui drale de Metz, les enfans procréés de promit, mais la mort qui le prévint, ce mariage, demeureraient serfs et sujets l'empêcha de le faire. Brunon un des de l'abbaye. Donné à Metz le 3 des ca- successeurs de l'évêque Achard, pressé par lendes de janvier, la troisième année du St. Gérard d'exécuter la promesee de son roi Othon. Indiction XIII. prédécesseur, se brouilla avec St. Gérard. VARANGEVILLE.

de SAINT-NICOLAS.

Voyez l'article

Ces contestations donnèrent occasion à ce saint prélat de faire batir une église à VARENNES. - Varennes, petite ville l'entrée de sa ville épiscopale, vers la du Clermontois du diocèse de Langres, partie méridionale, en l'honneur de saint à quatre lieues de cette ville. Ce lieu est Gengoul, où il mit d'abord des filles; devenu célèbre par le culte de saint Gen- mais bientôt après, le dérèglement de goul, que l'on y honore comme martyr, ces religieuses, obligea saint Gérard ȧ et que l'on croit communément y être né. les chasser et à leur substituer des clercs, On ajoute que ce saint fit bàtir à Varennes qui observèrent long-temps la règle de et dota une église paroissiale, qui de-saint Crodegand évêque de Metz. puis a été changée en prieuré sous le ti- Quoiqu'il en soit de ce récit, il est certre de saint Pierre et de saint Gengoul; tain que Varennes, ainsi que le Clerà la réquisition et par la fondation de montois, appartenait autrefois à l'église Régnier, ainsi qu'il paraît par la char- de Verdun. Le comté de cette ville ayant tre de Regnault évêque de Langres, de été donné à Haimon évêque de Verdun l'avis des chanoines de sa cathédrale. l'an 1000, il alla à Rome, où il obCette chartre est conservée dans les ar- tint de l'empereur Othon III, l'investiture chives de l'abbaye de Molesme, à la des biens de son église, où était déjà quelle ce prieuré a été donné par cette compris Clermont; comme le témoigne chartre, que l'on rapporte à l'an 1080, l'empereur Frideric Barberousse dans sa 1084. Voyez M. Baugier, Mé-patente confirmative de ceile d'Othon, moires de Champagne, t. 2, p. 90. et donnée l'an 1156.

ou

Dans la suite les évêques de Verdun donnèrent en fief aux comtes de Bar (1) Varennes avec d'autres terres dépendantes de leur église.

Le P. Benoit Picart (1) raconte la chose bien diversement. Il dit que les fidèles ayant fait bâtir à Varennes une église en l'honneur de saint Gengoul, les miracles qui s'opérèrent au tombeau du saint mar- Charles III, duc de Lorraine, traita tyr, excitèrent le zèle des chrétiens à avec Nicolas Pseaume évêque de Verenrichir cette église de si grands revenus, dun (2), qui moyennant une petite réqu'elle devint une abbaye célèbre, qui fut compense, céda au duc de Lorraine l'an donnée à l'église de Toul. Adson abbé 1564, tous les droits et fiefs et les dede Montier-en-Derf, parlant de saint Gau-voirs dont étaient tenus les ducs de Bar zelin évêque de Toul, raconte qu'A-envers ce prélat et son église, pour Clerchard évêque de Langres, pria ce saint mont, Vienne, Varennes et autres lieux. prélat de lui céder cette abbaye en échange En conséquence ces terres ne furent plus des biens qu'il avait à Bouzemont, à des arrière-fiefs, mais des fiefs de l'emOurches et à Sion, ce qu'il lui accorda.

(1) Benoit Hist. de Toul, p. 335.

p. 20.

(1) Hist. de Verdun (2) Louguerue, description de la France: part. 2, p. 192.

,

pire; c'est ce qui a duré jusqu'au duc les réparer il donne à ladite abbaye trois Charles IV, qui les céda en toute pro- muids de sel, savoir deux muids pour priété à la couronne de France en 1632, ladite satisfaction et un muid pour céensuite en 1641, le comté de Clermont Jébrer en ce lieu chacun an pour le salut et ses dépendances; ce qui a été con- de son âme, de ses auteurs et successeurs; firmé par les traités des Pyrénées et de savoir pendant sa vie une messe du saint Vincennes. Esprit ou de la Sainte-Vierge, et après sa mort uue messe de Requiem; lesdits trois mnids de sel à prendre sur la saline de Château-Salins.

Le cardinal Louis duc de Bar évêque de Verdun, mourut à Varennes le 23 juin 1430, son corps fut rapporté à Verdun et inhumé devant l'autel de la cha- C'est là tout ce que nous savons de pelle de saint Martin et de sainte Eli- l'abbaye de Varneviller. Les ducs, des sabeth, que Thibaut II, comte de Bar Deux-Ponts s'étant emparés des biens de avait fondée. On y voit sa tombe un peu cette abbaye et de l'abbaye même, en élevée et son épitaphe. ont laissé tomber en ruine l'église et les VARNEVILLER, abbaye de l'ordre bâtimens du monastère. Cette abbaye est de Citcaux, ou WETSWILLER. Varne- du diocèse de Metz. Jean comte des Deuxviller, ou Verneviller, ou Wersehviller, Ponts y choisit sa sépulture en 1337. ou Westwiller, abbaye nommée appaVARNEY.-Varney, Varneium, petit remment ainsi du nom du conte Ver- village sur la rivière d'Ornain ou Orney, nier son fondateur, Werneri-Villa, ou deux lieues au-dessous de Bar, diocèse Villare, ou Villarium, de l'ordre de Ci- de Toul, du marquisat de Mogneville, teaux, située sur la rivière de Blisse, à bailliage de Bar, présidial de Châlons, distance égale de Hombourg et des Deux-parlement de Paris. L'église de ce lieu Ponts, fut fondée, à ce qu'on croit, en a pour patron St. Martin, M. le mar1670. quis de Choisi en est seigneur, il y a une maison.

s;

L'abbaye de Varneviller fut du nombres des biens ecclésiastiques, dont s'em- De Varney dépend Rambercourt-surparèrent pendant les troubles de religion, Orne, hameau situé à gauche de l'Oroccasionnés par les prédications de Lu- nain, annexe de Varney. Le roi en est ther, plusieurs princes et états de l'em-seul seigneur, M. de Cheppe avocat-gépire qui embrassèrent les nouvelles opi-néral à Bar, y a une belle maison et un nions On sait qu'ils furent maintenus dans bien cousidérable. Il y avait autrefois en ces possessions et droits en dépendans par ce lieu une chapelle dédiée à St, Nicodifférens traités ; et surtout par la fameuse las, elle est entièrement ruinée. paix de Westphalic en 1648. Les ducs VARNESBERG, Voyez WARSPERC. des Deux-Ponts depuis ces troubles, se VASSECOURT. — Vassécourt, ou sont maintenus dans la possession de l'ab- Vascourt, cense et moulin, baye de Varneviller, située dans leur du-nauté de Ranzières, diocèse de Verdun, ché, et dans celle des biens qui en dé-bailliage de St.-Mihiel, cour souveraine pendaient. de Nancy; il n'y a que le meunier et un vigneron; le roi en est seigneur, ce moulin appartient à MM. de Betancourt et Dupuis.

commu

Nous avons une lettre de Robert duc de Bar du 2 juin 1389 (1), par laquelle il déclare, que comme dans la guerre qu'il avait faite à son cousin le comte des Deux- On croit que ce lieu est le même dont Ponts, il avait été logé lui et ses hommes il est fait mention dans l'histoire de la d'armes dans l'abbaye de Varneviller,, où translation du corps de Rodolphe de il avait causé plusieurs dommages: pour Luxembourg (1), abhé de saint Vanne (1) Hugo Flaviniac. T. 1. Billiot. Labb. p. 264 et seq.

(1) Archives de Lorraine. Layette cotée Bar, Melange.