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en faveur de son mariage projeté avec pas acheté cette terre, chargée de cette Anne de France, fille dudit roi Louis XI. redevance: le duc ordonna à son receLe mariage ne se fit point, et on croit veur que le roi n'en avait nulle envie.

Le prieuré de Vaucouleurs dédié à St. Thiébaut, fut fondé vers l'an 1004, Geoffroi I, du nom, comte de Joigny et seigneur de Joinville, surnommé le Vicil.

par

pour

de Gondrecourt de délivrer auxdits chanoines une somme de cent vingt francs, dont ils achetèrent un fond continuer la fondation (1). Ceci fait voir que M. de Barbasan a été inhumé en l'église de Notre-Dame de Vaucouleurs ; quoique d'autres disent que ce seigneur ne fut que blessé à la bataille de Bulgnéville, qu'il ne mourut que l'année suivante, et qu'il fut enterré dans l'église de St.-Denis en France, dans la chapelle de St.-Jean-Baptiste, où sont les tombeaux des rois Charles V, VI et VII, et où on voit l'épitaphe de Barbasan. Outre le prieuré de St.-Thiébaut et La collégiale de Vaucouleurs fut fondée la collégiale de Notre-Dame, dont nous par Geoffroi de Joinville, seigneur de venons de parler, il y encore à VauVaucouleurs et Mahaut de Lacy sa femme; couleurs un monastère de religieuses de il y fit unir la chapelle castrale de Vau- l'annonciade de sainte Jeanne, et un couleurs, fondée par Béatrix de Bour-couvent de religieux du tiers-ordre de gogne, seconde femme de Simon I, saint-François, ou de Picpus. sire de Joinville en 1234.

Dans un titre de l'an 1161, donné en faveur de l'abbaye de St.-Mansuy de Toul, on voit entre autres souscriptions celle de Leobalde prieur de saint Thiébaut de Vaucouleurs et de ses huit religieux. Le prieuré était situé dans le cimetière et hors la porte de la ville; il n'en reste plus que l'église.

Vaucouleurs était anciennement la capitale du pays de Vaux; elle est le cheflieu d'une prévôté composée d'une vingtaine de villages (2). Il y a un tribunal ecclésiastique pour toutes les paroisses du diocèse de Toul, qui sont du bailliage de Chaumont, Langres et Vitry, et qui sont du ressort du parlement de Paris. Il n'y avait autrefois qu'un doyenné, sous le nom de la rivière de Meuse; mais feu M. de Bissy évêque de Toul, ayant jugé qu'il avait trop d'étendue et qu'un doyen avait de la peine à visiter toutes les paroisses, il le partagea et en fit deux doyennés; l'un est appelé Meuse-Vaucouleurs, et l'autre Meuse-Commercy, qui sont les lieux les plus considérables de ces doyennés ; la rivière de Meuse les arrose tous les deux, du midi au septentrion.

René I, duc d'Anjou et de Lorraine fonda en 1436, en l'église de la collégiale de Vaucouleurs un obit annuel et perpétuel au second jour de juillet de chaque année (1), pour le repos de l'âme de feu M. de Barbasan, dit le chevalier sans reproche, tué en la bataille de Bulgnéville en 1431, et enterré en la même église, et pour les âmes de plusieurs autres morts à la même journée; pour laquelle fondation ledit duc René assigna au chapitre de Vaucouleurs six livres tournois de rente, à percevoir sur la taille de Pagney-sur-Meuse en la prévôté de Gondrecourt, payables par les mains de ses receveurs; les lettres de cette fondation sont du 26 mars. En 1536, les chanoines de Vaucouleurs se plaignirent au duc de Lorraine, que le sieur de Gombervaux qui avait acquis la seigneurie de Pagney, refusait d'acquit-sous l'invocation de saint Laurent. ter cette fondation, disant qu'il n'avait

(2) Archiv. de Lorr. Layette cotée Gondrecourt. Fiefs, etc.

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La paroisse de Vaucouleurs est dédiée

L'hôpital et commanderie du St.-Esprit, est une des premières maisons de (1) Histoire de Lorraine. t. v. p. 18. (2) Pouillé de Toul. T. 2, p. 285.

l'ordre; on y exerçait autrefois l'hospi-lippus cum magná pompá militum apud talité, et les revenus en étaient consi-Gadior, id est Quatuor-Valles, amicadérables. biliter convenerunt, etc.

Il y a trois ermitages dans la banlieue Guillaume de Nangis assure que du de Vaucouleurs celui de St.-Pierre qui consentement des princes et des prélats dépend de l'hôpital du St.-Esprit, celui du royaume d'Allemagne, les deux rois de St.-Gorgon dans les vignes de Gom-convinrent, que le royaume de France, bervaux, qui dépend de saint Thié qui jusqu'alors avait eu pour limites de baut, et celui de Saint-Nicolas de Sept- ce côté-là la rivière de Meuse, s'étenFonds, où il y a une cense appartenant drait dans la suite jusqu'au Rhin. On a l'abbaye de Sept-Fontaines, ordre de cite plusieurs auteurs, qui avancent la prémontré, au diocèse de Langres. même chose. Mais quantité d'autres diDépend la baronie et le château de sent qu'on convint de mettre les bornes Gombervaux, où il y a une chapelle; des deux empires à la Meuse, et que le château de Berniqueville, où il y a l'on planta même par les ordres des Aussi une chapelle dédiée à sainte Res- deux princes, des bornes d'airain bien titute, et la cense de la Voivre du do- avant dans terre au Val-de-Lore, ou au maine du roi. vallon des Quatre-Vaux, entre Vaucouleurs et Toul; que sur l'un des côtés de ces bornes était gravée l'aigle impéTusey, autrefois maison royale, était riale, et sur l'autre les fleurs de lys, anciennement mère église de Vaucou-qui sont les armes de France (1). leurs, aujourd'hui simple annexe. Pasaint Remy.

Chalaine est annexe de Vaucouleurs, l'église a pour patrone Notre-Dame.

tron,

Quatre-Vaux.

:

Dans un mémoire manuscrit composé pour montrer que le Barrois est fief d'empire, on avance que Henry II, roi de Nous avons parlé dans l'article pré-France fit arracher plusieurs de ces borcédent des entrevues des empreurs d'Al-nes, et qu'il les faisait payer à poids d'or lemagne et des rois de France, faites au à ceux qui lui en apportaient quelqueslieu de Quatre-Vaux, situé entre Toul unes durant les guerres qu'il eut avec et Vaucouleurs. Ce lieu est nommé en l'empereur Charles V. Plusieurs vieillatin Quatuor-Valles, situé dans les lards témoignent encore aujourd'hui, bois entre ces deux villes. Il y avait ap dit le mémoire dont nous tirons ce paremment une maison royale pour la détail, qu'ils ont ouï dire à leurs pères, chasse, l'endroit étant très-propre pour qu'ils en ont vues en divers endroits des cet exercice, puisqu'il est entre quatre frontières et il est constant que M. vallées, qui aboutissent l'une à l'autre du Fresnel, gouverneur de Clermont, au milieu des vastes forêts. C'est là que en avait une, qui avait été trouvée dans l'empereur Albert I, et le roi Philippe- le forêt de Clermont, et qu'il conserva le Bel conclurent le mariage entre Ro- long-temps par curiosité. dolphe fils d'Albert, et Blanche, fille En 1586, au mois de mars, Jean de Philippe-le-Bel. Le traité de rá-d'Arcies, conseiller du roi et bailli de tification de ce mariage finit par ces mots: Vitry, fit des informations sur les boractum et datum nobis et Francorum regenes du royaume de France; et il trouva præsentibus apud Quatuor-Valles, die par la déposition des témoins, que dans Martis octava mensis decembris, anno l'entrevue des deux rois, dont on a parlé, Domini 1299, indict. XIII, regni verò on mit des bornes d'airain dans la riRostri anno secundo. La Chronique Aus-vière de Meuse devers Vaucouleurs, trale appelle ce lieu Gadior: Albertus (1) Annal. de France, ou de St. Denis jusrex romanorum et Rex Francia Phi- qu'à Charles VI; en 1298.

St.-Mihiel et Verdun. En 1390, on fit médailles romaines, des restes d'édifices

et des vestiges d'un camp romain. On a découvert de petites statues de bronze, aux environs du village de Tantonville, qui est au pied de la montagne de Sion et de Vaudémont. Ces pièces antiques furent données à feu S. A. R. le duc Léopold I, par M. le comte d'Ourches, qui nous a fait présent de toutes ses médailles.

M. Baillet avocat à Lunéville, curieux

encore de semblables informations, et les témoins déposèrent qu'on avait mis des bornes d'airain entre Toul et Vaucouleurs: Quelques-uns avancèrent même qu'ils les avaient vues. En 1539, M. Cappel dans le plaidoyer qu'il fit au conseil du roi, en présence des princes, avança la même chose, et que le comte de Bar assista à cette entrevue. Enfin on fit de nouvelles informations sur le antiquaire, conserve beaucoup de mormême sujet le 14 mai 1561. ceaux antiques tant de la montagne de VAUDEMONT ET SION. Vaudé- Vaudémont, que des environs. En 1748, mont, en latin Vadani-Mons, ou Vali- on y trouva une médaille d'argent carrée, dus-Mons, ou Vademontium, tire son portant le nom de Numa, du poids d'ennom du Dieu Wood, ou Got, qui n'est viron un écn. On trouva aussi un poids autre que le Dieu Mercure, que l'on y romain de plomb, avec quatre petits clous adorait: Vodan sanè quem additá litterá de cuivre fichés dans le plomb, apparemquidam Gevodan vocant, ipse est qui apud ment pour en marquer le poids, qui est Romanos Mercurius dicitur, et ab de quatre onces. On y découvrit de plus universis Germaniæ gentibus ut Deus adoratur (1).

Vaudémont est une montagne isolée, presqu'en forme de fer à cheval, ayant à son extrémité méridionale le bourg et le ehateau de Vaudémont, et à l'autre extrémité le couvent de Sion, nommé anciennement Semita, possédé par les pères tiercelins.

une tête de bélier bien formée, couverte d'un beau vernis, du poids d'environ un quarteron, qui parait n'avoir jamais été attachée à aucune autre figure,

Il n'y a pas longtemps, on a découvert au château d'Estreval à une bonne demi-lieue du mont de Sion ou de Vaudémont, une chapelle, ou grotte souterraine, dans laquelle il y avait une statue de pierre, posée sur un piédestal, haute d'environ

un

Le lieu de Vaudémont, qui a encore le nom de ville, quoiqu'il n'en ait plus l'ap-pied et demi. Cette figure est mutilée et parence, est à une lieue de Vézelize, du sans tête. Elle est montée à califourchon côté de Mirecourt et de Chatenoy, vers la sur un bélier, et elle est nue depuis le nomsource du Brenon, à l'extrémité d'une bril jusqu'à la tête; on croit que c'est la fimontagne. Ce lieu est du diocèse de Toul, gure de Bacchus. On voit auprès de la bailliage de Vézelize, parlement de Nancy. figure une espèce de bouteille, ce qui conLa paroisse a pour patron saint Gengoul. firme la conjecture que c'est un Bacchus; si Vaudémont était un lieu considé la tête y était, on en pourrait raisonner rable dès le temps des Romains. On plus sûrement. voit encore aujourd'hui à Sion et aux environs quantité de restes de monumens antiques, qui prouvent que les Romains y ont séjourné long-temps et y ont eu une fonderie de métaux pour leurs armes. On montre chez les pères tiercelins des bouts de lances et de javelots, des haches, et Le duc Gérard d'Alsace laissa deux fils, des moules de ces haches, le tout en Thierri et Gérard; Thierri fut reconnu bronze. On y trouve aussi quantité de sans difficulté duc de Lorraine. Gérard (1) Paul. Diac. Rerum Longob., 1. 1. cop. 9. son frère prétendit entrer en partage avec

Aucun de nos anciens géographes ne fait mention de Vaudémont. Ce lieu n'est devenu célèbre, même dans notre bistoire, que depuis Gérard I, comte de Vaudémont, fils de Gérard d'Alsace premier duc héréditaire de Lorraine.

lui, et se disposa à lui faire la guerre pour tifié à l'antique, et on verra dans la l'obliger à lui donner sa portion dans le suite qu'il a souffert des siéges pendant duché. L'empereur Henry IV, mit d'ac- les guerres d'Antoine comte de Vaudé– cord les deux frères, en érigeant la terre mont, contre le duc René I, roi de de Vaudémont en comté, en faveur de Gé- Sicile et de Naples.

rard, l'an 1072.

Le comte Gérard étant sorti de priLe comte Gérard ayant ainsi reçu son son en 1089, fonda quelques années partage, et se regardant comme souverain après, c'est-à-dire en 1107 le prieuré de indépendant, même de l'empereur et du Belval, situé sur le ruisseau de Mory, duc de Lorraine son frère, ne voulut re-qui tombe dans la Moselle à Porcieux. connaître personne au-dessus de lui. Il Belval est à une lieue de Châtel-sur-Mocommença à piller les villes et les châteaux selle, dans la forêt de Terne, dans un des seigneurs et les terres des riches. Il vallon agréable. L'église n'en fut achevée força les églises et les monastères, et fit qu'en 1134; elle fut dédiée en l'honneur mille dégats dans le pays. Mais ayant de la Sainte-Croix, de la Ste.-Vierge imprudemment déclaré la guerre à Hum-et de St.-Spinule, disciple de saint Hibert duc de Bourgogne, il fut battu et dulphe, fondateur de l'abbaye de Moyenfait prisonnier avec plusieurs des siens. moutier, que l'on croit avoir été frère Le duc Thierri frère de Gérard se du duc Thierri et du comte Gérard. On donna de grands mouvemens pour lui bâtit dans la suite un village auprès du procurer la liberté. Le duc de Bour-prieuré; le village ne subsiste plus, et gogne offensé de ce que Gérard d'Alsace, le prieuré a été uni à la maison des père de ces deux princes, avait autre bénédictins de la ville de Nancy en 1608, fois pris sur lui le château de Sunia- connue aujourd'hui sous le nom d'abbaye cum ou de Savigny, retint en prison de St.-Léopold.

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le comte Gérard jusqu'en 1089, lui Les comtes de Vaudémont successeurs fit acheter sa liberté par une grosse somme de Gérard possédèrent ce comté en toute d'argent, et l'obligea de lui céder Chà-souveraineté, ne reconnaissant audestel-sur-Moselle (1) en échange de Sunia-sus d'eux que l'Empire. Mais vers le Savigny, que le duc Gérard d'Al- milieu du treizième siècle, Henry 1, sace avait autrefois pris sur le duc de du nom, comte de Vaudémont, ayant Bourgogne. déclaré la guerre à Ferri II, son couGérard comte de Vaudémont fit sa sin, duc de Lorraine, se trouva dans résidence ordinaire dans la ville de Vau- la suite tellement chargé de dettes, qu'il démont, où il bàtit ou répara le châà- fut obligé d'engager son comté de Vauteau qui passait pour une bonne forte- démont, avec les terres de Châtel-surresse; et où l'on voit encore une tour, Moselle et de Bainville-au-Miroirs, à que l'on appelle la Tour de Brunehaut, Thiébaut comte de Champagne ; et à redont l'angle a été renversé en 1637, connaître, par acte enregistré au Cartupar ordre du roi Louis XIII, et dont les laire de Champagne, qu'il était devenu murs ont quinze ou seize pieds d'épais-homme-lige de Blanche comtesse de Troyes seur. Tout le monde sait que Brunehaut et de Thiébaut son fils; mais sauf la fireine d'Austrasie s'appliqua à réparer les délité ou ligeance due au comte de Bar, anciennes routes et à faire divers ou- dont il avoue qu'il était homme-lige. C'est vrages publiques. Vaudémont était for-ce que nous apprend M. l'abbé de Lon(1) Je pense que le duc de Bourgogne n'exi-guerue (1). gea que l'hommage pour Châtel-sur-Moselle, et qu'il en laissa la jouissance à Gérard, qui ca a joui long-temps depuis cette cession.

Henry comte de Vaudémont était de

(1) Longuerue, description de la France deuxième partie; p. 194, 195.

venu homme-lige du comte de Bar en forces, lui livrèrent bataille, en un lieu 1216. En 1247, Heary comte de Vau- nommé Saint-Blin sur les frontières de démont fit hommage à son cousin Thié- Champagne. Le comte de Vaudémont baut comte de Bar, pour Vaudémont, remporta la victoire, et fit mille ravaChâtel-sur-Moselle et leurs appartenances, ges dans les terres de ses ennemis. Il excepté les bans de Chaligny et de Len- entra en l'hommage du comte de Bar le dilly devant Châtel. onzième aoùt 1565.

Quelques années après, la guerre s'é- Henri V, comte de Vaudémont avait tant allumée entre Ferri II, duc de épousé Marie de Luxembourg, fille de Lorraine et Edouard comte de Bar, le Guy comte de Ligny, dont il eut deux comte fut fait prisonnier dans un com-fils, qui moururent en bas âge, et Marbat donné près de Dieulouart (1); et guerite qui épousa en premières nôces après avoir demeuré en prison six ans, Pierre de Genève, en secondes nôces Louis roi de Navarre comte palatin de Jean de Bourgogne ou de Neufchâtel, Champagne, qui fut depuis roi de France, sire de Montagu, et en troisièmes nôces sous le nom de Louis-Hutin, arbitre Ferri de Lorraine, fils puiné du duc choisi par les parties, les fit convenir que Jean I, et frère du duc Charles II. la rançon du comte de Bar serait de quatre-vingt-dix mille livres.

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Pour s'acquitter d'une partie de cette somme, le comte de Bar engagea au duc Ferri la mouvance du comté de Vaumont pour vingt mille livres. En 1316, le lundi après l'exaltation de Ste.-Croix, le comte de Bar dégagea la mouvance de Vaudémont.

Ferri de Lorraine mari de Marguerite de Vaudémont, fit hommage au duc de Bar pour le comté de Vaudémont, sur la fin de 1394.

On peut voir l'établissement de la grande féauté du comté de Vaudémont parmi les pièces de 1290. Cette féauté était un réglement ou coutume particulière que l'on a suivie long-temps dans le comté de Depuis ce temps-là les comtes de Vau- Vaudémont, et qui avait été autorisée démont continuèrent à faire hommage par les états, ainsi que les usages de aux comtes de Bar. Châtel-sur-Moselle; mais le duc Léo

Henri IV du nom, comte de Vau-pold ne les regarda que comme de simdémont fut le dernier mâle de la race ples projets de coutumes, et les abrogea du comte Gérard; il mourut sans enfans par édit du 10 mas 1723, et soumit et eut pour héritière sa sœur Margue- la dépendance de Châté et de Vézelise rite, qui avait épousé Anselin de Join- à la coutume générale de Lorraine.

ville.

Anselin de Joinville succéda à son beau-frère Henri IV, dans le comté de Vaudémont en 1346 et mourut en 15349, laissant de sa femme la comtesse Marguerite, Henri V, sire de Joinville et sénéchal de Champagne; celui-ci eut de grands démêlés avec Jean duc de Lorraine, Robert comte de Bar, et les évéques de Toul et de Verdun. Henri aidé des troupes étrangères qu'il avait fait venir à son secours, fit irruption dans la Lorraine et le Barrois. Le duc de Lorraine et le comte de Bar ayant réuni leurs (1) Histoire de Lorraine, t. 3. p. 255 et suiv.

Le duché de Bar ayant passé à la maison d'Anjou, René d'Anjou envoya ses baillifs de Bar et de St.-Mihiel, pour se faire reconnaître pour seigneur-suzerain par Antoine de Lorraine comte de Vaudémont l'an 1431.

Ferri II du nom, fils d'Antoine, comte de Vaudémont, épousa Yolande d'Anjou fille de René I, duc de Lorraine et de Bar, roi de Naples et de Sicile, héritière des duchés de Lorraine et de Bar: leur fils René II, réunit ces deux duchés avec le comté de Vaudémont, dont les ducs de Lorraine ont depuis ce temps-là donné le titre à leurs cadets.

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