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Henri III, comte de Vaudémont et Lorraine, qu'il déposa dans l'église de Isabelle de Lorraine sa femme, fondèrent Vézelise.

à Vaudémont en 1325, une collégiale Huit jours après le comte de Vaudans leur château et y mirent dix cha-démont alla mettre le feu dans les terres noines.

de Jean de Haussonville, en haine de ce que ce seigneur avait fait dans cette occasion. Il en usa de même envers les terres et seigneuries de Ferri de Savigni maréchal de Lorraine ; ensuite il brûla le bourg d'Ormes.

Je n'entre point ici dans le détail de la guerre du duc René I du nom, contre Antoine comte de Vaudémont; cette guerre est devenue fameuse dans l'histoire de Lorraine par la bataille qui se donna à Bulgnéville en 1451, où le duc René Non content de ces petites expéditions, fut fait prisonnier. On en peut voir l'his-Antoine se ligua avec plusieurs seigneurs, toire dans le tome V, de l'Histoire de jet prit à son service quantité de Picards, Lorraine, nouvelle édition, p. 16 et 17. de Bourguignons, de Français, d'AlEn 1438, pendant que le duc René 1, lemands et d'autres aventuriers, dont il était occupé en Italie à faire valoir ses pré-composa une armée nombreuse, pour se tentions sur le royaume de Naples (1), venger des régens de Lorraine. Dans cette les régens de Lorraine, avec l'évêque de extrémité les gouverneurs de Lorraine euMetz, l'abbé de Gorze, etc, entrepri-rent recours à Charles VII, roi de France, rent par le moyen des intelligences qu'ils beau-frère du roi René I, qui leur enavaient dans la ville de Vaudémont, de voya un secours considérable, avec les'en rendre maître et de la surprendre. quel ils délivrèrent le bâtard de Vertus Jean de Haussonville sénéchal de Lor-qui était prisonnier à Amance, prirent raine, fut chargé de l'exécution. Pour Vaudémont, Vézelise et Charmes, qui mieux couvrir leur entreprise, les ré-appartenaient au comte de Vaudémont. gens ordonnèrent aux troupes des duchés Mais les troupes dont on vient de de Lorraiue et de Bar de se tenir prêtes, parler, après avoir saccagé le comté de pour marcher, disait-on, contre les gens Vaudémont et chassé les troupes d'Andu bâtard de Vertus, qui était prison-toine des terres de Lorraine et du Barnier en Lorraine, mais en effet pour se rois, se jetèrent partie du côté de Metz, saisir de la ville et forteresse de Vaudé- et l'autre partie en Alsace. Les Lorrains mont. Quand on fut arrivé devant la place, continuèrent leurs hostilités contre le ceux qui devaient la leur livrer, leur comté de Vaudémont pendant l'été de manquèrent, et les Lorrains pour n'a- 1459. Tello, Frauconcourt et Montiervoir pas la honte de se retirer sans avoir sur-Saulx furent abattus, les blés et les rien fait, brûlèrent et ravagèrent les terres moissons de ce comté furent coupés et des environs. ravagés. Les peuples du comté se défenAntoine comte de Vaudémont était dirent et tuèrent bien des Lorrains; enalors à Commercy. Dès qu'il fut informé fin l'on convint le 15 août d'une trève de ce qui se passait, il accourut avec qui devait durer jusqu'à Pâques. les troupes de Robert damoiseau de Com- L'année suivante 1440, Antoine comte mercy et la compagnie du capitaine Fort- de Vaudémont, à la tête des troupes de ses d'Epice, ce qui faisait environ cent hom-états et de 2,000 soldats Picards, que lui mes; et avec ce peu de gens, il attaqua avait envoyé le seigneur de Croy son genles Lorrains pendant la nuit entre Ormes dre, recommença ses courses dans la Loret Charmes, les défit leur tua soixante raine et le Barrois, y faisant de grands déhommes et prit le grand étendard de sordres; cette irruption dura environ 26 jours. (1) Hist. de Lorr. t. 2, p. 55, 66. Les régens de Lorraine entreprirent de

La maison de Deuilly si ancienne et autrefois si puissante en Lorraine, fut fondue dans celle de Vaudémont de fort bonne heure; puisque dès l'an 1162, Olry de Vaudémont, frère de Gérard II, se disait seigneur de Deuilly.

nouveau de surprendre la ville de Vaudémont, par le moyen d'un homme qu'ils avaient gagné, et qui devait les y introduire. Les troupes Lorraines arrivèrent deyant la ville le 22 janvier 1441, quelques-uns même gagnèrent le haut des murailles; mais la chose ayant été découverte, ils furent obligés de se retirer, après avoir perdu quelques-uns de leurs hommes. Cette guerre fut terminée le 27 mars de la même année, par le roi Charles VII, qui rendit à Reims une sentence arbitrale, par laquelle il accommoda les différents qui étaient entre René duc de Lorraine, et Antoine comte de Vaudé-ils donnaient le prix à la monnaie qui avait

mont.

Le comté de Vaudémont vint à la maison de Joinville, par le mariage d'Anselin ou Anceau de Joinville avec Marguerite de Vaudémont, sœur de Henri IV du nom comte de Vaudémont, tué à la bataille de Crecy, en 1346.

Les comtes de Vaudémont avaient autrefois leur monnaie particulière, du moins

cours dans leur comté. Dans le testament Pendant la guerre du duc Charles de de Ferri de Lorraine, comte de VaudéBourgogne contre le duc de Lorraine René mont, fils d'Antoine et père de René II, II, la forteresse de Vaudémont fut prise le duc de Lorraine, de l'an 1370, il est 21 octobre 1475, après seulement un jour porté qu'on donnera à l'ermitage de Notrede siége par les Bourguignons, qui y mi-Dame de Sion près Vézelise, la somme de rent une bonne garnison. 100 florins, monnaie de la comté de Vau

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En 1476, le bâtard de Vaudémont, démont. En 1444, il y avait à Vaudémont Gratien de Guerre, Henri et Ferri de une maison de la monnaie, marquée dans Tantonville, l'écuyer Gérard, Jean d'Ai-la vente d'une maison, sise près ladite gremont et Petit-Jean de Vaudémont maison de la monnaie. Cependant je n'ai se mirent en armes la nuit de Paques de vu jusqu'ici aucune monnaie de Vaudécette année, et par le moyen d'une intel-mont. ligence qu'ils avaient ménagée avec le chà- Nous avons dit au commencement de telain de Vaudémont, ils escaladèrent la cet article, que le nom de Vaudémont tiplace pendant la nuit, la prirent et firent rait son origiue du dieu Wodan ou Wiprisonniers Amé de Valperg, qui y com-sodan ou Vonsda, qui était la plus célè– mandait avec ses gens. Henri de Valperg, bre divinité des anciens Germains et des son frère, qui était à Vézelise, ayant été Gaulois. C'était le grand Dieu de ces peuaverti de ce qui était arrivé à Vaudémont, ples, car Goth, ou Gotha, ou Wotha, prit incontinent la fuite avec ses gens, ou Woda, ne sont que la même chose. abandonna cette place; les Bourguignons Dans un titre de l'abbaye de Beaupré qui étaient à Tello et au Pont-Saint-Hugues comte de Vaudémont est nommé Vincent, en firent de même et se retirè-Hugo Comes de Gademonte. Vaudémont rent à Nancy. Le nommé Petit Jean de était anciennement le chef-lieu du SainVaudémont, entra dans ces lieux, et s'en tois, érigé en comté par l'empereur Henremit en possession au nom nom du due ri IV. Aujourd'hui il est réduit à peu de René II. chose, et n'a plus que l'apparence de vilOn remarque que le comte de Vaudé-le. Une partie du comté de Vaudémont est mont prétendait avoir droit de présider encore appelée Saintois, et l'église de aux duels des nobles, dans l'étendue de son Toul en conserve toujours le nom au comté, de même à proportion que les ducs doyenné qui comprend toutes les paroisde Lorraine, dans les terres qui étaient en-ses du comté de Vaudémont, sous l'ar

tre le Rhin et la Meuse.

chidiacôné de Vitel. Depuis la ruine dų

château de Vaudémont, Vézelise est devenu la capitale et le siége du bailliage de ce comté.

Le duc Charles IV fit donation du comté de Vaudémont, à Charles-Henry de Lorraine, qu'il avait eu de la comtesse de Cantecroix, en faveur duquel ce comté fut érigé en principauté, dont ce prince mort à Commmercy, le 14 janvier 1723, porta le titre.

En 1760, le roi de Pologne duc de Lorraine, supprima le chapitre de Vaudémont, et le réunit avec tous ses droits au chapitre des chanoinesses de Bouxières, près Nancy. M. Chassel avocat en la cour souveraine, pourvut au transport des titres, papiers, meubles, etc., du chapitre supprimé, ainsi qu'à celui des tombeaux des princes et anciens comtes de Vaudé

mont.

En ce lieu git une comtesse de Vaudémont,

Dame et Princesse, Dame Isabelle l'appelait-on,

Pleine de grande dévotion; Fille fut du duc de Lorrehegne, Homme bien famé par tout régne. Epouse au vaillant comte Henry, Bon chevalier, preux et hardi, Elle premièrement fonda, Cette église et édifia ; Puis à Dieu son ame rendit, Au mois de tous le plus joli, De féte saint Gegoult le jour, L'an de grace Notre-Seignour, Mille trois cens avec trente-cinq, Si prions Jesu le begnin, Qu'il la veuille garandonner, Et tous ses méfaits pardouner. Les anciens du lieu dirent à M. ChasIl rapporte qu'il a trouvé dans l'église de sel, que sous ce tombeau il y avait autreVaudémont, deux tombeaux remarquables. fois un caveau, où devaient être les corps Le premier dans une chapelle à main gauche des susdits fondateurs; lequel caveau on au haut du collatéral, entre la sacristie et la se souvenait encore d'avoir vu ouvert il y a chambre où les chanoines tenaient chapi- environ quarante ans, auquel temps on rétre, joignant le mur près de l'autel, au-para l'église; mais on ne se souvenait plus de dessous d'une fenêtre. On voit sur ce ce qu'on y avait trouvé ; sinon qu'en retombeau deux figures couchées: celle du muant la terre on avait découvert un pecomte représente un chevalier armé, te-tit soulier très-bien conservé; mais que nant au bras gauche l'écu des armes de pavé s'étant enfoncé en cet endroit, on ne Vaudémont, qui sont fascées ; il y a au remarquait plus de vestiges dudit caveau. pied de la figure un lion couché. L'autre M. Chassel fit creuser en sa présence sous figure est celle de la comtesse, ayant un le pavé de la chapelle, et on découvrit un chien couché à ses pieds. On voyait au- petit caveau sous la longueur du tombeau, trefois sur les vitraux qui sont au-des- dont une partie de la voûte subsistait ensus du tombeau, plusieurs armoiries, qui core, mais le tout était comblé par les tersont aujourd'hui presqu'effacées; celles qui res éboulées. On ne trouva que deux morse remarquent encore sont de Lorraine. ceaux de bois de sapin pourris, avec des Quelques-uns de ces verres peints portaient ossemens que l'on reconnaît être d'un une inscription; après les avoir rassem-homme et d'une femme, seuls restes du blés on a lu ces mots : Comte de Vaudé- comte Henry et d'Isabelle son épouse, que mont et Isabeau sa femme, Fondateurs l'on recueillit avec soin.

de céans.

le

Il y avait un autre tombeau au milieu A quatre pieds au-dessus du tombeau, du chœur, sur lequel étaient deux figures, on lit sur le mur en lettres gothiques, l'é- d'un homme et d'une femme couchés l'un pitaphe d'Isabeau de Lorraine, épouse près de l'autre, le visage tourné vers le grand de Henry, comte de Vaudémont, fonda-autel. Le tombeau n'avait aucune inscripteur de la collégiale. Nous la rappor- tion. La tradition du lieu veut que ce soit tons ici. le tombeau d'Antoine comte de Vaudémont

Nul ne pouvait entrer dans cette confrérie, s'il n'était gentilhomme ou franc bourgeois.

Pour marque de leur association, les confrères devaient huit jours avant et huit jours après l'Assomption, porter chacun une image de la Vierge, en argent, en peinture ou en broderie, et celui qui ne la portait pas était condamné à trois gros d'amende. Tous les samedis on disait à Sion une messe pour les confrères qui se juraient foi et amitié ensemble. L'acte fut dressé le

et de Marie d'Harcourt son épouse. On y
remarqua les armes de Lorraine sur un
écusson posé derrière la tête du comte,
et celles d'Harcourt à la tête de la dame;
le caveau était fermé en dehors par une
pierre carrée, à laquelle étaient attachés
quatre anneaux de fer pour la lever. Le
caveau était long d'environ neuf pieds,
sur la largeur de cinq. On y trouva le
corps du comte dans un cercueil de bois
de sapin. Il était d'une taille avantageuse.
On y trouva aussi dans un petit coffre de
bois, de la poussière humide, qui conte-26 décembre 1396.
nait apparemment, ou les entrailles du
comte ou le corps d'un petit enfant. On ne
trouva aucun autre monument des anciens
comtes de Vaudémont, et ceux qui étaient
présens délarèrent qu'ils n'avaient aucu-
ne connaissance qu'il y en ait jamais eu
d'autres. M. Chassel fit nettre les ossemens
du comte Henry et d'Isabelle de Lorraine
son épouse, dans ce dernier caveau, pour
y rester jusqu'à ce qu'on en eut ordonné

autrement.

Le Mont-de-Sion.

Ferri II, comte de Vaudémont, dans son testament, qui est du 30 août 1470, ordonna à son fils René d'aller en pélerinage, un pied nu et l'autre chaussé depuis Vézelise jusqu'à Notre-Dame de Sion, à une lieu de là au comté de Vaudémont. Tout cela montre en quelle réputation était alors le pélerinage de Sion.

Le P. Vincent, tiercelin, qui a composé l'histoire de Notre-Dame de Sion, imprimée à Nancy en 1698, in-octavo, dit que le duc Charles IV et le comte Nous avons déjà dit un mot en passant François de Vaudémont son père, firent de Sion ou Scion, à l'extrémité septentrio- vœu de faire quelqu'établissement de relinale de la montagne de Vaudémont. Ce gieux, si Dieu leur découvrait le testalieu est nommé Semita dans les monument du duc René II, qui établissait la mens anciens. C'est de là que l'on a formé masculinité pour la succession à la couSion ou Scion. Dans un titre de la colléronne de Lorraine ; et qu'ayant heureusegiale de Saint-Gengoul de Toul, de l'an ment découvert ce testament, qui était 1065, confirmé par Eudes ou Eudon évê- égaré depuis 80 ans, sa date étant du 25 que de Toul, on lit: Ecclesiam Semiten-mai 1506, ils résolurent en 1626, de resem. En 1370,Ferri comte de Vaudémont, mettre en honneur la chapelle de Notrelègue par son testament 100 florins mon-Dame de Sion, et la donnèrent aux relinaie de Vaudémont à l'ermitage de Notre-gieux tiercelins. Dame de Sion. Ce n'était donc alors qu'un ermilage.

L'église du couvent sert de paroisse au village de Saxon ou Sexon, en un autel particulier dans le milieu de la nef du côté de l'épître. Saxon est au bas du Mont-deSion. Dépend aussi Praye, autre village, où il y a une chapelle pour la commodité du peuple.

Dès l'an 1596, la chapelle de Sion, dédiée à la Sainte-Vierge, était déjà célèbre, puisque Ferri de Lorraine, seigneur de Rumigny et de Boves, frère puîné du duc Charles II et comte de Vaudémont, y établit une célèbre confrérie en l'honneur On trouve à Sion et aux environs quande l'Assomption de Notre-Dame. Toute-tité de monumens de la plus haute antifois c'est à la nativité de la Sainte-Vierge quité. Le père Vincent, tiercelin (1), dont qu'on solemnise aujourd'hui la fête principale.

(1) P. Vincent, hist. c. 5.

tagne.

L'image de la Sainte-Vierge honorée au couvent de Sion, est très-ancienne, et regardée depuis long-temps avec beaucoup de vénération par les peuples du pays. On croit que la chapelle où elle repose a été consacrée par saint Gérard, évêque de Toul, sur la fin du dixième siècle. En 1741, l'église de Sion a été rebâtie toute à neuf.

on a parlé, soutient que la montagne sur | Vaudémont n'aient démoli plusieurs de ces laquelle est situé le couvent de son ordre, bâtimens, et n'aient employé les matériaux nommé Sion, était autrefois habitée, et à former la ville de Vaudémont, qui se qu'il y avait une ville considérable. Ce voit à l'extrémité méridionale de cette monqu'il prouve par les ruines qu'on y trouve presque partout, lorsqu'on y creuse à quelque profondeur: qu'on y a trouvé beaucoup de médailles romaines et d'autres monumens antiques, comme des fondemens de tours sur le bord de la montagne ; et entr'autres, ceux d'une tour que le vulgaire appelle la Tour des Sarrasins, qui est placée à l'avenue des deux grands chemins qui s'y remarquent encore, et qui conduisaient à la ville; ils se réunissent au Le duc Charles IV avait une dévotion bas et au commencement de la montagne, particulière à la Sainte-Vierge, surtout à pour ne faire qu'un chemin par où mon- N.-D de Sion. On sait que vers la fin de tent les voitures. Ces chemins sont très-sa vie il avait voué ses états à la Sainteanciens et ont été taillés dans le roc. Vierge, et les lui avait rendus tributaires, Il remarque de plus qu'à deux oa ne se réservant que le droit de maintenir trois pieds de profondeur, les fondemens son autorité, et le soin de l'exécution de des maisons se voyent très-proprement revê- ses droits à l'égard de ses peuples. Il ortus de pierres de taille bien cimentées; le tout donna que tous les Lorrains lui donneraient en si grande quantité, qu'il suffit de fouiller chaque année le tribut de leurs biens à et de creuser la terre, pour trouver à coup leur dévotion; et qu'à cet effet dans chasûr des matériaux pour bâtir, et en gran- que lieu de ses états, on ferait choix d'une de abondance. On y a découvert des tom-personne de probité, qui lèverait de chabeaux de pierre, dans lesquels étaient des os ou des cendres noires; près de ces tombeaux se voyent des restes de colonnes et de chapiteaux, avec quelques inscriptions qui n'ont pas été conservées; ceux qui les ont trouvées n'en connaissant pas le mérile, les ont brisées. On y a aussi déterré des canaux et des aquéducs très-bien cimentés, pour conduire dans les citernes, les eaux qui tombaient des toits; car il est impossible d'amener les eaux des sources sur cette montagne.

Les laboureurs des environs trouvent souvent en labourant la terre, des bouts de lances, des javelots, des flèches en bronze assez bien conservés, des petites, figures d'idoles, des pièces de monnaie d'or, d'argent et de bronze, des morceaux de poteries très-bien conservés, vernissés, et représentant des oiseaux, des arbres, des rivières, des chasses ou des combats. On ne doute pas que les anciens comtes de

que famille par tête, le tribut dù à la Ste. Vierge, pour être employé en son honneur, à la décoration de ses autels et de ses images. C'est ce qu'on voit par son ordonnance du 22 janvier 1669, imprimée à Nancy la même année; mais elle demeura sans exécution.

Nous avons vu à Sion des lettres du même prince, adressées à la Ste-Vierge, sous cette adresse:

A la Sainte Vierge, Glorieuse Mère
de Dieu, Notre-Dame de Sion,
Souveraine de la Couronne des
Ducs, des Princes et Princes-
ses de tous les Sujets et
Biens de la Lorraine, au
Mont-de-Sion en
Lorraine.

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Après cela vient la lettre inscrite: Marae Deiparæ Lotharingia Suprema Principi.

Après trois lignes d'intervalle, on lit:

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