Images de page
PDF
ePub

,

Sub tuum præsidium confugimus, sancta appelé la Côte de Barbasan, les ruines Dei Genitrix, nostras deprecationes ne des-d'une chapelle nommée la Chapelle de picias in necessitatibus nostris, sed à pe- Barbasan tout environnée d'arbres; riculis cunctis libera nos semper Virgo cette chapelle a subsisté jusqu'au dernier gloriosa et benedicta, Mediatrix nostra, siége de la Mothe en 1644, qu'elle fut Advocata nostra, tuo Filio nos reconcilia, ruinée ou abandonnée. On ignore si c'est tuo Filio nos commenda, tuo Filio nos Barbasan lui-même qui l'a faite, ou si repræsenta. c'est le duc René: mais il y a tout lieu de croire que Barbasan dangereusement blessé, fit vœu de la fonder au même lieu. VAUDREVANGEET SARRE-LOUIS,

Nanceii die 12 Januarii 1669. Au bas est signé CHARLES. La lettre pliée et cachetée des armes de Lorraine. Une seconde, lettre qui est apparem-- Vaudrevange ou Valdrevange, en alment de Charles-Henri, prince de Vau-lemand Valdefingen, village mi - partie démont, fils du duc Charles IV, et de Lorraine dans le bailliage d'Allemagne Mme la princesse de Cantecroix, commence situé au pied d'une montagne dite le Limainsi :

Deiparæ à Monte Sion, Lotharingiæ Principum et Subditorum omnium Protectrici et Parenti optimæ.

Sub tuum præsidium, comme dans la précédente.

:

A la fin Servus humillimus atque amantissimus cliens, Henricus à Lotharingia.

berg, cotoyée par la rivière de Sarre, dans un pays fertile et orné de grandes et belles prairies. C'était autrefois une ville, mais depuis l'établissement de SarreLouis, elle est réduite à un simple village. La partie Lorraine est du ressort du bailliage de Bouzonville; parlement de Nancy; la partie cédée à la France est de la juridiction du présidial de Sarre-Louis. dont elle n'est éloignée que d'une lieuo, douze lieues de Metz.

[ocr errors]

Comme Vaudrevange n'était pas bien fortifié, et qu'il était en réputation d'opulence, il a été plus exposé que les autres lieux des environs, aux pillages des partis, pendant les guerres de Lorraine, depuis l'an 1651.

Nanceii 26 Januari 1672. VAUDONCOURT. Vaudoncourt, Vaudoncuria, village à deux lieues de Châtenoy, trois lieues et demie au levant de Bourmont, à trois de Neufchâteau; annexe de Bulgnéville, diocèse de Toul. L'abbé de Luxeuil en est seigneur haut, moyen et bas justicier; la justice y'est exer- Il est fait mention de Vaudrevange, cée par son juge-garde. M. le marquis dès l'an 996, dans la donation du village des Sales y est seigneur voué, et a plu- de Mudenfurt, qu'une riche dame nomsieurs sujets; bailliage de Bourmont, cour mée Berthe, veuve du comte Volemar, souveraine de Nancy. Il y a dans le lieu fit à l'abbaye de Saint-Maximin de Trèune église sous l'invocation de saint Bar-ves.

thelémy. L'abbé de Luxeuil tire une dime En 1533, Raoul duc de Lorraine, se appelée Arage sur environ le tiers du fi-brouilla avec Baudouin, archevêque de nage ce mot Arage, vient d'arare, labourer; il signifie certains droits qui se tirent sur chaque charrue, à peu près comme le Terrage se tire sur chaque pièce de terre. Ce village est composé d'environ 42 habitans.

Trèves, à l'occasion de certains fiefs, que l'archevêque soutenait relever de son église. La duchesse Isabelle d'Autriche, régente pendant la minorité de son fils, en avait toujours fait refus; il se fit à ce sujet de part et d'autre, des hostilités sur On montre entre Sauxure et Vaudon- les terres de Lorraine et de Trèves. Encourt, à l'endroit ou se donna la bataille fin on convint que l'archevêque Baudouin de Bulgnéville en 1431, sur un monticule et le duc Raoul, se rendraient en un

Lieu nommé la Meule, en allemand Zu- tie la ville de Vaudrevange, se nomme derben-molen, sur les frontières des deux Limberg, que l'on distingue en haut et états, avec plusieurs gentilshommes pour bas Limberg. Le Haut-Limberg est un terminer leurs différends à l'amiable. L'ac-village commencé en 1706, à gauche de cord se fit le 13 novembre 1334, et le la Sarre, à deux lieues de Bouzonville. duc Raoul, reconnut qu'il tenait en fief Le Bas-Limberg est un autre village, de l'église de Trèves, les villes et châ- sur la partie de Vaudrevange, restée à la teaux de Sierk, de Siersbourg, de Vau- Lorraine, à une demi-lieue du Hautdrevange, et quelques autres nommés dans Limberg. le traité.

Limberg est un ermitage et chapelle déLe bailliage d'Allemagne ayant été éta- dié à la Sainte-Vierge, bàti sur la monbli à Vaudrevange, le 3 mars 1581, tagne de Vaudrevange en 1680, par l'encette ville s'augmenta considérablement. trepreneur des fortifications de Sarre-Louis. Il y eut ensuite une prévôté, qui fut de- Le roi de Pologne Stanislas Ir, duc de puis transférée à Berus et enfin fixée à Lorraine, donna cet ermitage aux carBouzonville en 1705, à laquelle on joi-mes déchaux de Lorraine, le 30 Juin gnit celle de Freistroff, ce qui a subsisté 1751, pour y établir un hospice de leur jusqu'à l'édit de création des bailliages ordre. royaux du mois de juin 1751.

Les auteurs Lorrains qui ont traité des Pendant les guerres de Lorraine sous particularités qui se trouvent dans la prole règne du duc Charles IV (1), Galas, vince, ont aussi parlé de la carrière d'agénéral de l'armée de l'empereur, après zur qui se trouve à Vaudrevange. Le miavoir levé le siége de Mayence, revint en néral se trouve par grumeaux de la grosLorraine à la suite du cardinal de la Val-seur d'un pois ou d'une noisette enveloppés lette et dn duc de Veimar, qui après de sable, que l'on ôte pour nettoyer et avoir été obligés de lever le siége de Mayen- découvrir l'azur. Les peintres se servent ce, s'étaient retirés d'eux-mêmes en Lor-de cet azur pour peindre en bleu. raine. Galas les y suivit jusqu'à Vaudre- On trouve aussi à Vaudrevange, des vanges, prit cette place et l'abandonna mines de cuivre, de plomb et même d'arau pillage. Le commandant et la garni- gent. Ces mines ont été de nouveau ouson furent faits prisonniers; ceci arriva en vertes il y a quelques années, et on y a tra1635. vaillé avec succès. On est parvenu en creuEn 1680, après le traité de Nimègue, sant jusqu'au lieu où les anciens avaient que le duc Charles V n'avait pas voulu poussé leurs travaux, et on y a trouvé les accepter le roi Louis XIV demeura outils anciens, rangés en leurs lieux. Ces maitre de la Lorraine. Comme Vau- carrières ou mines sont d'une étendue et drevange était fort diminué par le mal-d'une profondeur prodigieuses, parce qu'on heur des guerres, le roi fit ruiner cette en a tiré une quantité extraordinaire de ville et n'y laissa que très-peu de bâtimens: pierres à bâtir. à quelque distance de là, sur le même

[ocr errors]
[ocr errors]

Il y a à Vaudrevange un couvent de re

côté de la Sarre, il fit construire une très-ligieux augustins.
belle forteresse, une ville qu'il nomma
Sarre-Louis, et qui est de ce côté-là un
poste important.

Il y avait ci-devant encore à Vaudrevange un couvent de capucins, qui en 1692, fut transféré à Sarre-Louis. Sarre-Louis.

Depuis ce temps-là Vaudrevange n'est plus qu'un village du diocèse de Trèves. Quoique toute la Lorraine ait été renLa montagne au pied de laquelle était bà-due au duc Léopold, fils du duc Char(1) Histoire de Lorraine, Tome vj, page les V, en vertu du traité de Risvic, néanmoins Sarre-Louis par l'article 32, a été

192.

[ocr errors][ocr errors]

réservé au roi de France, avec une demi- et de sortie; comme aussi exemption de la lieue de terrain autour de la place. taille et subvention, de quartier d'hiver Comme cette forteresse était trop resserrée, des troupes, etc., permet d'y établir foiet que cela incommodait la garnison, lej res et marchés avec un siége de justice. duc de Lorraine, par le traité de 1718, Sarre-Louis est du diocèse de Trèves. a cédé à la France cinq villages voisins Il y a un couvent d'Augustins, celui des de Sarre-Louis et l'emplacement de Vau-PP. capucins est à un quart de lieue de drevange, avec les les bâtimens qui y la ville. restent, et qui multiplient de jour en Le bailliage de Sarre-Louis a été créé jour. Cette cession fut faite moyennant un par édit du mois de février 1683, et le précertain dédommagement qui lui a été sidial par le même édit; il est régi par la donné. coutume de Lorraine, rédigée et homologuée par lettres-patentes de Charles III, duc de Lorraine, des 17 mars et 16 sep

[ocr errors]

La ville de Sarre-Louis est bâtie sur le territoire de Listroff, où l'abbé de Vadegatz est seigneur haut justicier, moyen, tembre 1594. bas et foncier. Elle est située dans l'isthme Le corps de l'hôtel-de-ville est composé d'une presqu'ile que forme la rivière de d'un maire royal ancien et alternatif; de Sarre, sur laquelle elle est bâtie. Sa fi-deux échevins électifs, d'un secrétairegure est un hexagone régulier de six bas-greffier, d'un procureur syndic, et d'un tions, sur les plans du maréchal de Vau- sergent de ville. Ces officiers sont chargés ban. Le côté qui est sur la rivière, cst de l'administration des biens et revenus de plus étendu que les autres; au-devant des la ville. courtines sont placés de petits ouvrages appelés tenailles : cinq de ces fronts sont couverts d'autant de demi-lunes, le tout revêtu de bonne maçonnerie. Le fossé qui entoure tous ces ouvrages, et qui est ac- Le corps du génie est composé d'un compagné d'un bon chemin couvert, est directeur des fortifications, d'un ingéplein d'eau : au-delà de ce chemin cou-nieur en chef, et de plusieurs ingénieurs vert règne tout autour un avant fossé dans ordinaires.

Il y a à Sarre-Louis un corps de casernes, qui est ordinairement occupé par quatre bataillous et deux escadrons. Il y a un hôpital militaire..

lequel on a élevé neuf redoutes, revêtues En 1753 et 1754, il y a eu des camps de pierres. Cet avant-fossé est défendu à Sarre-Louis, l'un et l'autre commanpar un autre chemin couvert, du côté de la dés par M. de Chevert, lieutenant-généterre, c'est-à-dire depuis le retranche-ral, sous les ordres de M. le maréchal ment des capucins jusqu'à la rivière. On duc de Bellisle. Le quartier général était entre dans Sarre-Louis par deux portes (au village de Listroff, à un quart de lieue -diamétralement opposées: les rues de la de la ville.

place sont fort régulières, et laissent en- Voici les noms des communautés qui tr'elles une grande place carrée, sur un sont dans le ressort du bailliage de Sarredes côtés de laquelle est l'église parois-Louis. La ville de Sarre-Louis, Beausiale, et de l'autre côté la maison du gou-marais, Enstroff, Frauloutre, les

verneur.

censes de Favart et du Houssart, Listroff, Roden, Sainte-Marie, cense, Valdrevange Tous ces lienx sont du diocèse de Trèves.

Le 29 avril 1683, le roi Louis XIV donna sa déclaration par laquelle il donne à la ville de Sarre-Louis l'exemption de tout droit d'entrée dans la ville et de sor- Les villages de la route cédés en exécutie d'icelle, faculté de faire commerce de tion de l'article XIII du traité de 1661, toutes sortes de marchandises et manu- ressortissent au même bailliage, et sont factures, sans payer aucun droit d'entrée régis par la coutume de Lorraine. Ces vil

Outre ce monastère où se trouve le nom

lages sont Donnelay, Gelucourt, Juve-ville sont nommés de Joigniville, ou lize, le Fief de Krafftel, Lézey, les Jonivilla. Alberic ajoute qu'Etienne des Recourts: ces lieux sont du diocèse de Metz. Vaux faisait sa demeure vers saint Urbain. VAUTROMBOIS, ou VATROMBOIS. Le même Etienne eut guerre contre Vautrombois, ou Vatrombois, est un fief Udon évêque de Toul, dont il était feusitué sur le finage de Rancourt, village dataire et seigneur de Vaucouleurs. Udon du bailliage de Bar, diocèse de Toul, assiégea la forteresse de Vaucouleurs, la entre la rivière d'Ornain et celle de Cher. prit et la rasa. Ebal des Vaux, fondaVoyez l'article Rancourt. M. le comte de teur de l'abbaye des Vaux, était neveu Nettancourt de l'Echelle est seigneur de du comte de Champagne. Vautrombois; MM. de Longueville et de Marne sont aussi seigneurs sur une de Vaux, on connait encore dans ce pays contrée de terres et prés, appelée de plusieurs licux qui portent le nom de même autrombois. Vaux, comme Burei-en-Vaux, VauxEn 1580, Simon d'Ernecourt, sieur la-Grande, Vaux-la-Petite, Vaudide Vaux-le-Grand, etc. fait hommage au gnécourt, Quatre-Vaux, Vaucouleurs, duc de Bar de la contrée nommée Va-etc. trombois. Le comté de Vaux, se partageait en VAUX, comté et pays de Vaux. deux cantons, les Vaux-de-Meuse et les Le pays de Vaux, en latin de Val-Vaux-de-l'Ornez. Ce qui fait voir que libus, contient dix-neuf ou vingt vil- ce petit pays faisait partie de celui de lages. Les titres les plus anciens de l'é- l'Ornez, et du Toulois. glise de Toul, lui donnent le titre de VAUX en Ornois, ou en Ornain, abbaye. comté. Udon évêque de Toul dans un titre de l'an 1067, le nomme ainsi Quidquid Attardus Comes fidelis noster, visus est habere in pago et Comitatu Fallium.

:

L'abbaye de Vaux en Ornois ou en Ornain, ordre de Citeaux, fille de Morimond, fut fondée en 1132, par Godefroi baron de Joinville. Cette fondation fut confirmée en 1140, par Henry de Alberic, moine des Trois-Fontaines, Lorraine évêque de Toul, lequel attridans sa Chronique, remarque qu'Etienne, bue l'honneur de cette fondation, ou surnommé des Vaux, fut celui qui donna plutôt du bâtiment de l'abbaye, à Ebal le commencement à la grandeur de la de Montfort, neveu du comte de Chammaison de Joinville, par le mariage qu'il pagne, qui donna une somme de cinq contracta avec la fille unique et héri-cents écus d'or pour la bâtir. L'abbaye tière de Fromont, comte de Joigny et des Vaux est située en France, dans l'ard'Adelais son épouse; laquelle après la chidiaconé de Ligny. mort de son mari, épousa en secondes On trouve dans l'archive de l'abbaye nôces Engelbert III, comte de Brienne, de Muraux un accord fait entre les reà la suite duquel Etienne des Vaux était. ligieux de cette maison et ceux de celle Cette alliance apporta à Etienne le comté de Vaux, peu de temps après leur fonde Joigny, et plusieurs autres seigneu- tion, qui porte que si quelques reliries, qui en dépendaient. Le même Al-gieux de l'un ou de l'autre monastère beric dit qu'Etienne des Vaux fit cons- contreviennent aux articles convenus entruire le château de Joinville auquel il tr'eux, à l'occasion de quelques difficultés donna ce nom par abréviation de celui réciproques, celui qui y contreviendra, de Joigny-Ville; le nommant ainsi, se rendra en l'abbaye qui formera plainte, comme étant la ville et le château duly entrera nu-pieds, tenant dans ses mains comte de Joigny: d'où vient qu'en plu- des verges, dont le supérieur le frapsieurs titres latins, les seigneurs de Join-pera, s'il le juge à propos; et dans le

temps de la réfection, il demeurera au l'une et l'autre aujourd'hui bailliage de

milieu du réfectoire, où il jeunera au pain et à l'eau; et étant de retour dans son propre monastère, y continuera le même jeune tous les vendredis pendant une année entière.

Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. Une troisième communauté est de l'office de Toul, bailliage de Vitry, parlement de Metz. La paroisse a pour patron saint Julien martyr. CHENEVIÈRES, Cannabariæ, annexe de L'abbaye de Notre-Dame de Vaux fut Vaux-la-Petite, village à droite de l'Orbrûlée, saccagée et pillée par les reli-nain, ure lieue et demie au-dessus de gionnaires en 1575, qui enlevèrent la Ligny: bailliage de Bar, parlement de basse-cour et les meubles; en sorte que Paris. Il y a dans le lieu une église sous les religieux furent obligés de se disper-l'invocation de St.-Evre. Le roi en est ser et de se sauver dans les bois, pour seul seigneur. On compte en ce lieu vingtse soustraire à la fureur des Huguenots. cinq habitans.

VAUX-LES-GRANDES.. -Vaux-les- VAVAINCOURT ET SARNEY.-VaGrandes, Valles magnæ, village du vaincourt, Vavincuria, village du dio→ diocèse de Toul, officialité de Vaucou- cèse de Toul, à une lieue et demie au leurs, bailliage de Vitry, parlement de nord de Bar-le-Duc; la parcisse est déParís, subdélégation de Toul. Ce village diée à saint Martin. est situé sur une hauteur, à six lieues de Toul et dix de Nancy. La paroisse a pour patron saint Martin. Seigneurs, les héritiers de M. de St.-Balmont. Le domaine de Bar prétend quelques sujets dans Vaux-les-Grandes.

mercy.

Sarney, Sarneium, est un hameau, annexe de Vavaincourt: ces deux villages ne forment qu'une seule et même communauté, bailliage de Bar, présidial de Chalons, parlement de Paris. On compte dans ces deux villages plus de trois cents Irabitans. MM. Gérard-Maucervel, Rouillon, Heiblot, et Poirson en sont seigneurs hauts, moyens et bas justiciers ; la justice y est exercée par leur jugegarde. M. Gérard a à Vavaincourt une très-belle maison.

Les habitans de Vaux-les-Grandes étaient autrefois obligés à faire guet et garde au château de Commercy; ils pré. tendirent dans la suite qu'ils en étaient exempts, et se pourvurent à cet effet au parlement de Paris. L'affaire fut terminée En 1314, Edouard comte de Bar, à l'amiable en 1402, par une somme de deux cents francs, qu'ils donnèrent ayant promis à Aubert de Marcey, che à Amé de Sarbruch, seigneur de Com-valier, en récompense de ses services, cent vingt livres de rente à asseoir sur quelques terres; il les lui assigne pour VAUX-LA-PETITE. Vaux la-Pe-lui et pour ses hoirs sur Vavaincourt et tite, Valles minores, village mi-partie Sarney, qu'il lui cède en tout ban et avec la Champagne, situé dans une plaine, justice, sans aucune réserve, sinon la u pied d'un coteau, sur un petit ruis-souveraineté, la haute justice et les bois, six lieues au sud-est de Bar à trois voulant que les hommes et femmes desues de Gondrecourt-le-Château, dio-dits lieux ayent l'usage et le pâturage du ce de Toul, officialité de Vaucouleurs. bois de Mensonge, comme du passé ž Ce village est composé de trois com- pour tenir le tout en fief et hommagemautés et seigneuries différentes, une lige dudit comte devant tout autre. Au conunauté de l'office de Bar, et une moyen de cette assiette, la châtellenie de ffice de Ligny. Le roi est seigneur de Bar demeure déchargée desdites cent de première, comme duc de Bar, vingt livres de terre.

eau,

et l'autre comme comte de Ligny

La seigneurie de Vavaincourt et de

« PrécédentContinuer »