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Sarney, passa en 1548 dans la maison attenu de payer auxdits seigneurs voués de Savigny, par l'acquisition qu'en fit par chacun an le lendemain de Noël, madame Claude de Luxembourg, veuve cause de plusieurs portions de bois acde Jean de Savigny, sénéchal du Bar-quetées par le duc au val de Vaxy rois. Cette acquisition fut confirmée par moyennant la somme de quatre-vingtChristine de Dannemarck, duchesse douai-neuf francs six gros délivrée aux venrière de Lorraine, comme tutrice du jeune deurs. On excepte néanmoins les bois duc Charles III son fils, le 4 mars propres à la fourniture des échelles né1548. En conséquence Warrin de Sa- cessaires pour pendre les délinquans, vigny, seigneur de Leymont, bailli de lorsque l'on fait exécution audit val. Clermont, fils aîné de ladite dame Claude VEEL. Veel, Veelium, village side Luxembourg, fit ses reprises et en tué à trois quarts de lieue au couchant prêta serment de fidélilité le 22 février de Bar, diocèse de Toul, doyenné de de la même année. Robert-Espagne, bailliage de Bar, pré

VAXEY ou VAXY (Val de) — Vaxy.sidial de Châlons, parlement de Paris; ou Vaxey, Vaxeyum, village, chef-lieu du le roi en est seul seigneur. La paroisse Val et de la communauté de Vaxy, une a pour patron saint Martin. Il y a dans lieue et demie au nord de Château-Sa- ce lieu environ ving-trois habitans. Valins. Bailliage du même lieu, diocèse de demoiselle Lonchamps y a une maison Metz, de l'archiprêtré de Morhange. Ce en forme de château. val est composé de Vaxy, Gerbécourt, Lubécourt, Puttigny et Hédival.

VELAINES-DEVANT-LIGNY.

VELAINE-EN-HAYE.

Velaines-devant-Ligny, Villena, ancienLe roi de France Henri II, s'étant nement Inval, village du diocèse de mis en possession de la ville de Marsal Toul, à gauche de l'Ornain, deux lieues en 1552, y mit une garnison, qui causa et demie au-dessus de Bar, recette et de grands dommages aux sujets du duc bailliage de cette ville, présidial de Chȧde Lorraine. Pendant les troubles de la lons, parlement de Paris. Le roi en est ligue, les protestans surprirent cette ville, seigneur. La paroisse a pour patron St. et commirent dans les pays voisins beau-Remy. Il y a quelques maisons déta– coup de ravages et d'hostilités. Les su-chées du gros du village, et à nne portée jets Lorrains du val de Vaxy portèrent de fusil; on appelle cette partie la petite leurs plaintes au duc de Lorraine, des Velaines. Velaines est un lieu considémaux que leur causaient les gens de rable, puisqu'on y compte près de trois cheval de Marsal, appelés Carabins. Le cent vingt-cinq habitans. duc Charles III, commit M. de Villaucourt, - Velaine-enprévot de Château-Salins pour examiner Haye, village du diocèse de Toul, à 2 lieues leurs griefs. Dans leur requête les habitans et demie de Nancy, deux de Toul. Vedu val de Vaxy déclarent en détail les laine est annexe de Fontenoi-sur-Moselle; prestations, redevances et servitudes aux-l'église a pour patrone Ste.-Marie-Madequelles ils sont obligés envers le duc deLor-laine. Bailliage de Nancy. raine. La requête est du 15 mai 1580. La poste de Velaine et quelques auEn 1616, Noble César de Hoffelize tres habitations sur la chaussée, dar Liégeois, sieur de Burtecourt-sur-Seille, les bois de Haye, forment un hame: voué du val de Vaxy en partie, tant éloigné de demi-lieue du village. en son nom qu'en celui des seigneurs VELAINE-SOUS-AMANCE. voués dudit val, ses comparsonniers, laine-sous-Amance, Villena, villagà vendit au duc Henri un cens de quatre une lieue à gauche de la route de c francs quatre gros quinze deniers mon-à Nancy; à quatre lieues de Vic, à naie de Lorraine, que ledit duc était deux de Nancy, du diocèse Toulé

F

glise est dédiée à St.-Martin. Bailliage de, avait douné retraite à cette femme dans Vic, parlement de Metz. ses états. Le pape Nicolas I, dans une Ce village, avec ceux de Reméréville, lettre adressée à linemar archevêque de Herbéviller, Buisson cour, St.-Clément, la Ronce et Chenevière, fut échangé pour la ville de Marsal en 1593, par le duc Charles III.

Romémont, cense à une demi-lieue de Vic, terre qui appartient aux héritiers de M. le marquis de Bissy.

La chapelle de Romémont fut fondée sous le titre de l'Annonciation, par le sieur Michel Bouvet, président de la cham bre des comptes de Nancy.

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Reims, témoigne aussi que cette femme débauchée s'était retirée dans le royaume de Lothaire. C'est donc dans le château de Vendeuvre que s'était retirée Engeltrude, car il y avait dans ce lieu un château, dont il est parlé dans la vie d'Adalberon évêque de Metz, au dixième siècle on n'en voit plus que des ruines.

Quoiqu'il en soit, il n'est pas moins certain que la terre de Vendeuvre est très-ancienne. Nous connaissons un seiVELAINE, aujourd'hui VÉZELISE. gneur de ce lieu, qui était comte de Velaine, ancien château au comté de Toul au dixième siècle : Berardus de Vaudémont, sur les ruines duquel on a Vendopera Comes Tullensis. Il est parlé bati la ville de Vézelise, capitale du de ce comte et de son château de Vencomté de Vaudémont. deuvre dans la vie d'Adalberon II, évêVENDEUVRE. Vendeuvre, ou que de Metz. Cette vie qui est d'un auVendœuvre, en latin Vendopera, vil- teur contemporain, est imprimée dans la lage du diocèse de Toul, bailliage de bibliothèque du P. Labbe. Nancy, situé au penchant d'un côteau, une lieue au midi de Nancy. Ce village est très-ancien. On connait une maison royale des rois de France, nommée Vendeuvres, Vendopera, mais il n'est pas tout-à-fait certain si ce palais de Vendeuvres était situé en Lorraine près de Nancy, ou si c'était un autre Vandeuvres situé en Champagne, dans le diocèse de Langres, pas loin de Bar-sur-Aube. Il y a en celieu un château et une tour, qu'on dit être l'ouvrage des Vandales, peuples d'Allemagne, qui dans le cinquième siècle se jetèrent dans les Gaules.

L'église paroissiale de Vendeuvre a pour patron saint Melain. Le roi est seul seigneur à Vendeuvre.

Dépend Houdémont, Extrà-Montes, village érigéen baronnie le 20 mai 1719. Seigneurs, le roi pour un quart, et madame Soreau de Houdémont pour les trois autres.

La maison du Montet où il y a une chapelle dédiée à sainte Valérienne. Cette maison fut donnée en 1527, par le duc Antoine, à Jean de Geoffroi son médecin. Elle appartient à M. du Montet, président en la cour souveraine de Nancy.

Brabois, château-fief, où il y a une chapelle sous l'invocation de St. Claude. L'ermitage du Réclus.

Ce qui peut faire croire que c'est de Vendœuvre en Lorraine, dont il est parlé dans les Annales de St.-Bertin sous l'an 865, c'est qu'elles portent qu'une certaine femme de mauvaise réputation,solation. nommée Engeltrude, s'était retirée avec

L'ermitage de Notre-Dame de Con

Brichambaut, cens-fief, appartenant à

son complice dans le royaume de Lo- M.Perrin de Brichambaut, conseiller d'état.

Prieuré de Vendeuvre.

thaire, qui était l'Austrasie, nommée depuis Lorraine; et que les pères assemblés au concile de Douzy, ou Thuilli- Il y a à Vendeuvre un prieuré de l'oraux-Groseilles, qui n'est pas loin de no-dre de Cluni, sous l'invocation de St.tre Vendeuvre, témoignèrent au roi Lo- Melain, fondé par une dame de ce lieu. thaire leur mécontentement, de ce qu'il On ignore l'année précise de sa fondation,

mais on sait que le roi Louis VII, qui anexe de Vendeuvre, dont il fut désuni régné depuis 1137 jusqu'en 1180, dans en 1600, pour être érigé en cure. le dénombrement des prieurés de l'ordre de Cluni, nomme celui de Vendeuvre (1). Il devait y avoir ordinairement dans le prieuré de Vendeuvre trois religieux, dont l'un était sacristain d'office, outre le prieur, et on y faisait l'aumône tous les dimanches à tous ceux qui la de

mandaient.

VENDIÈRES.-Vendières, Venderia, village du diocèse de Toul, à gauche de la Moselle, une lieue et demie au-dessous de Pont-à-Mousson, ancien palais royal, situé partie dans le territoire de Metz, et partie dans celui de Toul, suivant l'ancien auteur de la translation de saint Gorgon, patron de l'abbaye de Gorze. Venderia villa regia in territorio partim Metensi, partim Tullensi.

On trouve dans des mémoires tirés des archives de l'abbaye de Cluni, que l'évêque de Toul ayant excommunié et aggravé l'excommunication des prieurs de Vendières est du diocèse de Toul, Froville et de Vendeuvre, parce qu'ils l'église est dédiée sous l'invocation de refusaient de lui payer certain droit saint Géréon. Le roi en est seigneur haut nommé Procuration, qu'il voulait exi- justicier. Seigneur foncier, les héritiers ger de leurs prieurés, les deux prieurs du sieur Etienne. Bailliage de Pont-àassistés de celui de Relange du même Mousson, cour souveraine de Nancy. ordre de Cluni, se présentèrent à Toul en plein synode, et excommunièrent l'évêque lui-même; fondés sur les priviLe bienheureux Jean de Gorze était léges du pape Célestin II, confirmés par Innocent III et Innocent IV, qui né à Vendières, et avant qu'il eut empermettent aux supérieurs de l'ordre de brassé la vie monastique, il avait desCluni de frapper d'excommunication, servi pendant quelque temps la cure du même lieu. Jean de Gorze, est célèbre ceux qui les molestaieut injustement : cas singulier et fort contraire aux règles com-, par son ambassade en Espagne vers Abdérame, calife des Musulmans, où il fut

munes.

Il y a encore à Vendières un château, avec une chapelle.

Les ducs de Lorraine furent les avonés envoyé en 955, par l'empereur Othon II. Ce bienheureux abbé est mort vers et les défenseurs du prieuré de Vendeu-j l'an 975. vre. Mais on voit par les actes de visite de ce prieuré, qu'il n'en était pas VERDUN.- La ville de Verdun, mieux traité ni protégé. C'était un mal capitale du pays Verdunois, est située presque général pour tous les monas-sur la Meuse, et coupée par cinq bras tères de ce temps-là de voir des excès de cette rivière, qui se réunissent à la commis par les avoués contre les mai-sortie de la ville; à six lieues de St.sons religieuses, qui étaient sous leur Mihiel au midi, et à sept lieues de Mouprotection. zon au nord. C'est le chef lieu d'un bu

Le prieuré de Vendeuvre fut uni à reau de recette des finances. la collégiale de saint George de Nancy, Quoique les monumens de l'histoire ne par le crédit de Charles III, duc de contiennent que peu de choses sur l'antiLorraine le 12 des calendes de décem-quité de la ville de Verdun, il y a néanbre ou le 20 de novembre 1603. L'é- moins lieu de croire qu'elle était une glise prieurale est en même temps pa-place de conséquence, lorsque les Roroissiale. Elle est dédiée à saint Melain. mains en firent la conquête; si comme Le village de Viller était autrefois anVassebourg l'a avancé, ils y mirent leurs magasins de blé, et les autres provi(4) Archives de Lorr., Layette de Blamont.sions pour la subsistance des armées

qu'ils avaient sur les frontières de la fennemis dans un siége qu'ils firent leGaule-Belgique. ver. Le même auteur ajoute que les peuCette ville est marquée dans l'itiné-ples de cette province étaient aussi apraire d'Antonin, sur la route de Reims, pelés les Clabiens. Sigebert de Gemblours (Dorocorturum) à Metz (Divodurum), de en l'an 1047, donne pareillement à Vercette sorte de Reims à Verdun, Vi-dun le nom de Urbs Clavorum. M. de rodunum, trente-neuf mille pas; de Ver-Thou (1) les a suivis, en disant que Verdun ad Fines, lieu inconnu aujour-dun est le chef-lieu du pays des Sclabiens, d'hui, neuf mille pas; de Fines à Iblio-Verodunum in Sclabis. durum, six mille pas; d'Ibliodurum à Un savant moderne (2) dont fait menMetz huit mille pas. Il est peut-être tion M. Roussel dans son histoire eccléaussi parlé de Verdun dans les tables de siastique et civile de Verdun, a proposé Peutinger sous le nom de Verunum, ou sur le nom de Urbs Clavorum, ou ClaVironum. Je dis peut-être, parce que biorum, une conjecture assez plausible. Vironum, n'est pas sur la Meuse ni assez L'histoire ecclésiastique de Verdun nous près du lieu où est situé Verdun. apprend que les premiers chrétiens de Le nom de la ville de Verdun et celui cette église, pour éviter les mauvais traidu pays Verdunois se trouvent dans Gré- temens des Verdunois payens leurs comgoire de Tours (1): Verodunum, Viri-patriotes, se retiraient à la montagne de ridunensis civitas ; et dans Fortunat poète Flaba à trois lieues de Verdun, où ils son contemporain, dans un poème adressé vivaient en solitude et gagnaient leur vie à Saint-Ageric ou Airy évêque de Ver- de leur travail, s'exerçant aux pratiques dun (2): de la religion chrétienne.

Urbs Vereduna brevi quamvis claudaris in orbe, Pontificis meritis amplificata places.

Ce savant conjecture que le nom de Clabia, ou Clabonia, donné, à la ville de Verdun, d'où est venu anx habitans On trouve le nom de la ville de Ver- le nom de Clavi, ou Clabii, vient de dun exprimé de bien des façons: Ve- Flaba, lieu où se retirèrent les premiers ronum, Verunum, Verodunum, Vero- chrétiens de Verdun; que les payens du dunensium civitas, civitas Veredunen-pays par dérision les nommèrent Clabi, sium, Verodunum, Verdunum, Vere- ou Clavi, au lieu de Flabii, Flabiens, et dunum, Urbs Vereduna, Viridunum, la ville de Verdun Urbs Clavorum, au lieu ou Virdunum.

d'Urbs Flabiorum. La ressemblance de la lettre C, avez la lettre F, dans l'ancienne écriture, peut avoir donné lieu à cette dénomination, et fourni quelque couleur à cette conjecture.

Quelques auteurs du moyen-âge l'ont nommée Urbs Clavorum, ou Clabia, ou Claboa, la ville des clous, ou des Claves ou des Claviens, noms inconnus dans les anciens géographes et dont on ne trouve Mais les chrétiens retirés à Flaba, même aucun vestige dans les anciens titres étaient en trop petit nombre, comparés du pays. Laurent de Liège dit qu'on croyait aux payens de Verdun, pour que ceuxque cette ville avait été ainsi nommée par les ci, qui étaient les maîtres dans la ville, Gentils ses premiers habitans, qui excellaient eussent voulu donner à leur ville à l'oc dans l'art et le commerce des clous, et qui casion des chrétiens, un nom de dériavaient entrelacé leurs murailles de poin- sion et de mépris; et si ce sont les tes de fer, et s'étaient servis des flèches chrétiens retournés à Verdun, qui ont qu'ils fabriquaient pour repousser leurs nommé la ville Urbs Flaborum, on Fla

(1) Greg. Turon. 1. 3. Hist. Francor. c. 26,

et lib. 9, c. 12.

(2)Fortunat. 1. 3, carm. v. 7. adAgerie.Episc..

Thuan. hist. fol. 264.
Nouv. Hist. de Verdun, p. 22.

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biorum, ou Clavorum, on comprend [avait donné pour évêque, détruisit les encore moins pourquoi ils l'ont fait, anciens murs de Verdun, quoique trèsn'étant ni les plus forts, ni les plus nom- solides et semblables à ceux des anbreux dans la ville. S'ils étaient le ciennes cités romaines, après quoi il fit plus grand nombre, pourquoi ce nom enlever les grosses pierres carrées du est-il si peu connu, et a-t-il si peu duré bas de ces murs qu'on transporta par à Verdun, qu'on n'en trouve aucun ves-la Meuse, jusqu'au près des bains d'Aixtige dans les monumens du pays? En la-Chapelle, où il les fit employer à la effet on ne trouve personne avant le construction de la belle chapelle, qui a neuvième siècle qui se soit servi de ces donné le surnom à ce lieu. noms pour désigner Verdun, ni qui l'ait même employé.

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Quant au nom de V'irodunum ou Veredunum, il peut dériver du mot Ver, ou l'air ou Vered, qui signifie une espèce de rat dont la peau est fort précieuse: Veredi, signifie aussi la poste, ou les chevaux de poste, et Dunum une hauteur, une éminence: la hauteur du vair, ou la hauteur des chevaux de poste, des chevaux de relais. M. de Saumaise dans une de ses lettres imprimées, a dérivé Verodunum du mot Ver, qui en langue celtique signifie gué, ou passage, et Dunum une hauteur près du gué.

et

S'il est vrai que les anciens diocèses aient eu la même étendue que les provinces, dont les villes épiscopales étaient capitales, il faut dire que le Verdunois, outre ce qu'il contient aujourd'hui, avait autrefois dix-huit lieues ou environ de longueur du midi au septentrion de largeur environ douze lieues; et renfermait les quatre décanats, Walons de Juvigny, de Longuion, de Carignan, et de Bazaille, qui étaient autrefois du diocèse de Verdun, et qui en ont été sequestrés pour être mis entre les mains de l'archevêque de Trèves. Les évêques de Verdun ont fait de temps en temps des tentatives pour se les faire restituer, mais inutilement.

Il est remarquable que tous les lieux, villes et villages du nom de Verdun, ou Veredun, sont situés sur des ri- Le Verdunois est aujourd'hui assez vières comme Verdun en Bourgogne, au borné et renfermé entre les pays de Toul, confluent du Doubs et de la Saône, à de Trèves, de Metz et de Châlons-surtrois lieues de Châlons; Verdun dans Marne. Il touche à la Champagne du côté le Bas-Armagnac, sur la Garonne; Ver- de l'occident, et se trouve enclave de dun-sur-Marne; le pays de Verdun, au- tous les autres côtés dans la Lorraine: trement nommé Rivière de Verdun, can-il s'étend le long de la Meuse. Il est fort ton de la Basse-Gascogne, situé entre peuplé et rempli de gros bourgs et vilcette rivière et l'Armagnac. Ces étymo-lages, mais il n'a point d'autres villes logies ne sont pas certaines, mais elles que Verdun sa capitale, qui lui donne ne valent pas moins que celles qui dé-son nom. Ce pays relevait autrefois de rivent de Virodunum, de Vir et Du l'empire d'Allemagne ; mais depuis que num, la hauteur des hommes belliqueux, Verdun s'est mis sous la protection de la ou Verolus un des commandans pré-France en 1152 les environs ont suivi tendus de l'armée de Jules-César, comme son sort. Cette province fait partie du qui dirait Veroli Dunum, la hauteur de gouvernement de la province militaire de Verolus. Metz et Verdun.

On assure que Charlemagne indigné contre les Verdunois, qui différaient de recevoir Pierre l'Italien (1), qu'il leur

(1) Hist. de Verdun, p. 124.

Les anciens habitans de Verdun et du Verdunois étaient sans doute idolâtres comme tous les autres peuples des environs, et ne reçurent la lumière de la foi qu'au quatrième siècle par la prédi

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