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jusqu'au milieu des jambes, avec trois au milien du huitième siècle, y déposa rubans d'or et trois d'hermine sur cha- des reliques de la même sainte, qu'il avait que épaule; la bavette et les éperons do-reçues à Ephèse en y passant dans un rés. En sortant de cette chambre il pas- voyage de dévotion qu'il fit à Jérusalem, sait le long d'un souterrain voûté, où et y établit une communauté de religieuil montait sur un cheval couvert d'un drap ses. Les malheurs des temps obligèrent blanc, avec plusieurs écussons de ses ar- ces filles à abandonner leur monastèro, mes, deux personnes des plus notables et il était totalement en ruine au com de sa famille ou de sa suite tenant les rê-mencement du onzième siècle, lorsque le nes de la bride. Etant arrivé devant la vénérable Hermenfroy archidiacre de la chapelle de Saint-Laurent, il y était reçu Voivre, entreprit d'en rétablir l'église et et complimenté par tout le clergé en pro- d'y fonder un collége de chanoines. Il cession, et le chancelier lui disait de des- fut aidé dans cette bonne œuvre par Heicendre de cheval. Après avoir quitté ses mon, évêque de Verdun, et commença habits de comte palatin et pris ceux d'é- de jetter les fondemens de cette église en vêque, on le menait en procession à la 1018; le pape Léon IX en fit la dédicathédrale, où l'on finissait le répons de cace en 1049, le 9 octobre, et lui acla Trinité. Après le chant du Veni corda de beaux privilèges. sancte spiritus et la collecte du Saint- L'église collégiale de Sainte-Croix de Esprit, le doyen le conduisait par la main Verdun, fut fondée par Amicus, prévôt au chapitre, pour y prêter le serment or-ou princier de l'église cathédrale de la dinaire, et ensuite être installé dans le siége pontifical; puis on chantait la messe solemnelle du Saint-Esprit, après laquelle l'évêque invitait à diner les chanoines des deux chapitres de Notre-Dame et de la Magdelaine, les quatre abbés de la cité, avec plusieurs des principaux bourgeois

de la ville.

L'ordre de ce cérémonial fut observé à l'entrée solemnelle que Jean de Sarbruch

fit à Verdun le 14 décembre 1404. Cet évêque le fit transcrire sur vélin, pour l'instruction de la postérité. On le montre encore dans le sacraire de la cathédrale et

mème ville, sous l'évêque Heymon.

L'église de Sainte-Croix était bâtie dans une place de la ville de Verdun, où était le siége des magistrats qui administraient la justice suivant les anciens usages de la ville, qu'on nommait la Coutume de Sainte-Croix, qui est particulière au pays Verdunois. Cette église fut entièrement ruinée en 1552, par les troupes Françaises, sous prétexte qu'elle était nécessaire en faire une place d'armes, pour afin de défendre la ville en cas de siége.

Après l'église cathédrale de Verdun, l'église où l'on remarque le plus d'antià l'hôtel-de-ville où nous l'avons vu. tiquités, est celle de l'abbaye de SaintM. l'abbé Hugo le fit imprimer en 1751qu'on pretend, au même lieu où était Vanne ou Venne. Cette église est à ce dans le second tome du Sacræ antiquita-anciennement le trène épiscopal de Ver

tis Monumenta. On observa les mêmes cé

rémonies, à quelque chose près, à l'entrée dun. Saint Saintin, premier apótre de de M. Psaume évêque de Verdun en 1548. ce pays, y batit un oratoire, qui servit de cathédrale sous les quatre premiers évê

L'église collégiale de Sainte-Magde-ques de Verdun, et la plupart de leurs laine de Verdun est une des plus ancien- successeurs y choisirent leur sépulture. nes de cette ville; elle fut, dit-on, pre- On croyait autrefois posséder à Saintmièrement dédiée en l'honneur de sainte Vanne les corps des huit évêques de VerMagdelaine, par saint Remi archevêque dun, qu'on nommait ordinairement les de Reims, qui vivait vers l'an 490. Saint huit Sénateurs, et qu'on assurait avoir Maldavé évêque de Verdun, la fit rebatir gouverné cette église pendant les trois

premiers siècles; mais on a ouvert et La bibliothèque renferme quantité de bons livres, et en particulier de précieux manuscrits, qui fournissent presque tout

L'abbaye de Saint-Airy est bâtie en

aplani l'endroit où l'on croyait que ces corps reposaient, et on n'y a rien trouvé qu'un amas de grand nombre d'ossemensen-ce que nous savons de l'histoire de Verdun. tassés pêle-mêle, ce qui a fait juger que ce On y voit les écrits de M. Pseaume évêque n'était qu'un ancien charnier ou ossuaire. de Verdun, qui avait assisté au concile de D'ailleurs on est bien persuadé aujour- Trente, et plusieurs écrits de M. Husson d'hui, qu'avant saint Saintin, qui vivait l'Ecossais, qui a beaucoup travaillé sur au milieu du quatrième siècle, la foi chré- l'histoire de Verdun. tienne n'avait pas été prêchée ni à Verdun, ni dans le Verdunois, et que l'exis-l'endroit où était autrefois la maison du tence de ces huit prétendus évêques n'était père de saint Airy. Ce saint évêque de appuyée que sur une tradition populaire et Verdun, qui résidait dans la maison padestituée de fondement. ternelle, depuis la profanation de la maiOn conserve dans le trésor de Saint- son épiscopale par le meurtre qui y fut Vanne, la ceinture et la haste ou le commis dans la personne de Berthefrède, sceptre de l'empereur saint Henry. Ce transféra dans l'église qui y fut bàtie en prince étant un jour venu voir ce monas-l'honneur de St. André, les reliques les tère, et étant cntré dans le cloître, sou-plus précieuses de son oratoire, et y tenu d'un côté par l'évêque Heymon et établit des clercs pour la desservir vers de l'autre par l'abbé Richard, il pronon-l'an 590.

ça ces paroles du psaume 131: C'est ici L'abbaye de Saint-Paul de Verdun, mon repos pour toujours, c'est l'habita- était autrefois située hors les murs de cette tation que j'ai choisie (1); témoignant ville. L'église était dédiée à St. Saturnin: par-là l'envie qu'il avait de renoncer à elle avait eu pour fondateur, saint Paul l'empire et de se faire religieux à Saint-treizième évêque de Verdun. L'évêque Vanne; mais l'abbé Richard lui ordonna Vicfride fit bâtir une nouvelle église qu'il de reprendre la conduite de ses états, et de continuer de gouverner l'empire dans la justice. On a fait représenter ce trait d'histoire dans une peinture, à l'entrée du cloître de ce monastèrc.

dédia sous l'invocation de saint Paul, dont il leva le corps du tombeau et l'exposa à la vénération des fidèles. Les abbés de ce monastère avaient la qualité de vicaires-nés, et de grands pénitenciers de l'évêque de Verdun.

Les reliques principales que l'on conserve dans cette église, sont : les corps En 1227, la tour de l'église de Saintdes saints évêques Saintin, Pulcrône, Paul, qui était proche les murs de la Possesseur, Maldavé et Vanne, dans ville, fut entièrement démolie par les d'anciennes châsses. On y voit aussi une bourgeois de Verdun, pendant leur réfort belle croix très-ancienne, donnée par volte contre l'évêque Rodolphe ou Raoul le comte Hermand, qui vivait en 980. Il de Torote. L'abbé Gérard commença l'éétait fils du comte Godefroy et de la com-difice de l'église de cette abbaye, qui tesse Mathilde, et frère d'Adalberon, évê- ne fut achevée qu'en 1312. La Chronique de Verdun, et du comte Frideric, qui que de Saint-Paul, dit que cettte église se fit religieux à St.-Vanne. On y remar- était égale en grandeur à la cathédrale, et que encore plusieurs très-anciens reliquai-qu'elle la surpassait par la beauté de son res, que les religieux portaient autrefois en architecture. procession devant leur poitrine, ou dans leurs mains.

(1) Alberic. chronie. ad ann. 1019.

L'abbaye de Saint-Paul fut entièrement démolie en 1552, dans le temps que l'empereur Charles V assiégeait la ville de Metz. Boucart, alors commandant de Ver

dun, chargé de cette démolition ,

em-les corps des SS. Maur, Salvin et Araploya une si grande quantité de pionniers, teur évêques de Verdun, y avaient été qu'en six jours de temps il fit abattre inhumés, il fit ouvrir leurs tombeaux, jusqu'aux fondements de l'église et tous qu'on voit encore derrière le grand-autel les édifices de ce monastère ; à peine les de cette abbaye. religieux curent ils le temps de transporter leurs ornemens leurs membles, et de tirer copies des épitaphes de leurs abbés.

sur

L'évêque Heymon vers l'an mille fit bâtir le monastère des religieuses béné dictines, qui porte le nom de St. Maur, Les principales reliques conservées dans qu'il dota des revenus de son église. le trésor de cette abbaye, sont le corps Cette fondation fut confirmée par le pape de St. Paul, treizième évêque de Ver- Léon IX, en 1049. La première abbesse dun, le corps de saint Grégoire de Spo- de ce monastère fut Adelberge, lette, martyr, qui fut donné à l'abbé nommée Ave ou Eve, dont la réputation Blicherius par le pape Benoit VII, des de sainteté fut telle qu'étant allée à Cluny, os de St. Denis, de St. Augustin, de saint Odilon qui en était abbé, lui perSt. Séverin, et un grand nombre d'autres mit non-seulement d'entrer dans le cloîreliques. tre, ce qui n'était permis à aucune L'abbaye de Saint-Nicolas-des-Prés, femme, mais aussi d'assiter un jour de fut d'abord fondée sous le titre de prieuré, dimanche à la procession avec les relipar Jean d'Apremont, évêque de Ver-gieux. Cette sainte abbesse mourut en dun, en 1219 (1) dans un lieu hors des 1057. murs de la ville de Verdun, nommé le Vers l'an 1254, le monastère de saint Prez-l'Evêque. Il y fit venir des chanoi- Maur ayant été brûlé le pape Alexandre nes réguliers de l'abbaye de Saint-Victor IV, fit expédier un bref aux religieuses de Paris, pour commencer cet établisse- pour les recommander aux charités des fidèles dans les trois évêchés, pour les aider à le rétablir.

ment.

En 1226, Raoul de Torote, évêque de Verdun, leur céda le Pré-de-l'Evêque, où ils bâtireut une église et un monastère sous l'invocation de St. Nicolas évêque de Myre.

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La ville et les faubourgs de Verdun renferment dix paroisses. La première est saint Pierre Langelé, ou St. Pierre l'Emprisonné, ou l'Engeolé, nommée L'abbaye des bénédictines de St.-Maur dans les anciennes Chartres, St.-Pierre de Verdun reconnaît pour patron, non dans le Chatelet, parce qu'elle était dans St. Maur disciple de saint Benoit, mais un petit château situé sur un terrain élevé, saint Maur second évêque de Verdun. dont il reste encore quelques pans des Ce saint avant son épiscopat avait bâti murailles. Elle dépendait anciennement un oratoire en l'honneur de saint Jean-de l'abbaye de St.-Vanne. Elle est deBaptiste et de saint Jean l'Evangéliste, venue la plus considérable de la ville pour y retirer les solitaires compagnons par l'union qui y a été faite de celle de sa pénitence. Ayant succédé à saint de saint Jean l'Evangéliste, et de la paSaintin premier évêque de Verdun, et son oratoire ayant été entièrement ruiné dans le ravage de Huns sous Attila vers l'an 450, saint Airy dixième évêque de Verdun fit construire au même endroit une église sous l'invocation de saint Médard évêque de Noyon, mort depuis peu; et ayant appris par révélation que (4) Hist. de Verdun, p. lxxvj èt suiv.

roisse de St.-Jacques à la porte de saint Paul, qui fut démolie en 1552, pour fortifier la ville. La fête du patron de cette église paroissiale est St.-Pierre-auxLiens le premier jour d'août.

Entr'autres reliqnes que l'on conserve dans cette paroisse, se voit une partie du crâne de saint Eloy enchassé dans un reliquaire de cuivre doré.

2° La paroisse de St.-Amand était au- 6° Saint Pierre le-Chairé, Sanctus Petrefois située près l'église de St.-Vanne, trus Cathedratus, ou la chaire saint dont elle dépendait. Cette église était ma-Pierre, dont la fête se célèbre le 18 jangnifiquement bâtie au haut du mont St.-Van-vier. Cette paroisse dédiée aux apôtres ne: mais comme on a construit au mèmelieu St.-Pierre et St.-Paul, dépendait auune demi-lune de la citadelle devant la trefois de l'abbaye de St.-Mihiel. porte de Chaté, elle fut entièrement dé- 7° La parois e de St-André est dans molie au commencement du dernier siè-l'église de l'abbaye de St.-Nicolas-descle, et transférée au bas de la Roche dans Prés, et est desservie dans une chapelle l'hôpital de saint Vincent, pour les sol- dédiée à ce saint apôtre. dats. La petite église de St.-Remi, qui 8° La huitième paroisse est celle de était proche de saint Vanne, était l'an-Haudainville. Ce village fait aujourd'hui nexe de St.-Amant. un faubourg de Verdun. L'église est sous

Le patron de cette église paroissiale est l'invocation de saint Symphorien, dont St.-Amant évêque de Rodez. on conserve une reliqué dans un bras

5° Saint Médard est une très-ancienne de bois. Fontaine, petit hameau, déparoisse de Verdun, érigée vers l'an 560, pend de cette paroisse. par l'évêque saint Airy. Elle est située 9° Belrup. Cette paroisse est hors de dans le lieu où était anciennement l'o-la ville et des faubourgs de Verdun. Elle ratoire de St.-Jean-Baptiste, dans le lieu est composée de peu d'habitans. même où est à présent l'église de St.Maur, båtie par l'évêque Heymon.

Cette église qui était basse et obscure fut rebâtie en 1721, par les soins du curé de cette paroisse.

Saint Médard a pour annexe le village de Belleville situé proche Verdun. L'église de ce lieu dédiée en 1513, est sous l'invocation de saint Sébastien.

4° Saint-Sauveur. Cette paroisse était originairement l'église de St.-André et de St.-Martin, établie par Saint-Airy dans le lieu où est le monastère qui porte le nom de ce saint. L'évèque Thierri ayant fait bâtir l'église de saint Sauveur, elle fut consacrée l'an 1089.

10° La paroisse St.-Oury ou de saint Udalric, était anciennement hors de l'église de la Madelaine, devant le grand portail. Elle fut transférée en 1556 dans les cryptes: c'est la paroisse des domestiques et autres séculiers qui logent dans les maisons du cloître de la Madelaine.

Les Dominicains furent établis à Verdun par l'évêqne Jean d'Apremont, qui les fit venir de Paris en 1222, et leur donna l'église de St.-Jean-l'Evangéliste. Une partie de leur maison ayant été démolie, comme quantité d'autres en 1552, l'évêque Pseaume les fit rebatir, pour les conserver dans sa ville épiscopale, où leur présence était nécessaire, pour 5o La paroisse de St.-Victor est dé-s'opposer au progrès des hérésies de Ludiée sous l'invocation de saint Maurice, ther et de Calvin. et de saint Victor martyrs, du 22 septembre. Il y a dans cette église deux chapelles fondées, l'une de St.-Simon et de St. Jude, l'autre de Notre-Dame, fondée en mémoire de la délivrance de la ville de Verdun. On assure que l'i- Les Cordeliers de Verdun étant tombés mage de la Ste.-Vierge, posée sur l'au- dans le relâchement, leur général qui faitel de cette chapelle, est la même que sait sa visite à Paris en 1602, envoya des celle qui était sur la porte de la ville, récollets à Verdun pour réformer ce coulorsque les novateurs du seizième siècle vent. Mais les anciens religieux n'ayant furent mis en fuite par sa protection. pas voulu recevoir cette réforme, aban

Les Franciscains ou cordeliers furent établis à Verdun par l'évêque Jean d'Apremont en 1222; leur église fut dédiéc sous l'invocation de saint Lambert martyr, évêque de Liège.

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donnèrent la maison, emportant les pa-à la citadelle, le roi Louis XIII piers, les titres, les meubles et jusqu'aux doǹna ses ordres pour leur en faire bâtir ornemens de l'église. un autre dans la ville, proche les mu

Les Religieuses de sainte Claire de Ver-railles, derrière la paroisse saint Médard. dun doivent leur origine à une vertueuse L'église et le couvent furent achevés en veuve de la même ville, nommé Col-1650, et les pères capucins y firent leur lette Aquille et à sa fille Françoise éga-entrée en cette même année. lement veuve, en 1292. On leur envoya Les Religieuses dites de la Congrégatrois religieuses du couvent de sainte tion, furent instituées en 1598, par le Claire de Metz pour régler ce nouvel éta-B. Pierre Fourier, curé de Mataincourt blissement et recevoir la profession des proche Mirecourt en Lorraine (1). Oufondatrices. On les nomme sœurs Colettes,tre les trois vœux ordinaires, elles en du nom de la première des fondatrices. font un quatrième, d'enseigner gratuiteIl y avait anciennement dans l'ile de ment les jeunes filles. Elles suivent la Tilly proche Verdun, un monastère, dit règle de saint Augustin'. Le bienheureux des Sœurs pénitentes de sainte Madelaine, Pierre Fourier ayant obtenu le consenqui y avaient été établies au commen-tement du prince Erric de Lorraine évêcement du treizième siècle.

que de Verdun, envoya en cette ville en 1608, trois de ces religieuses, pour y instruire les jeunes personnes de leur sexė.

Les Ermites de saint Augustin furent établis à Verdun par l'évêque Nicolas de Neuville, qui en 1510, leur donna une Les Religieuses Carmelites reconnaismaison, nommée anciennement des Sacz. sent pour leur institutrice sainte ThéCette maison dépendait originairement des rèse native d'Avila en Espagne (2), et chevaliers du temple, et comme ils la religieuse dans le couvent des carmelites laissaient tomber en ruine, Jean de Ri-mitigées de la même ville. Le cardinal chericourt évêque de Verdun, la donna de Berulle ayant amené d'Espagne en 1502 aux religieux Bernardins de en France quelques-unes de ces reliChâtillon, des mains desquels elle passagieuses pour les y établir, le prince Erric en celles des ermites de saint Augustin.de Lorraine évêque de Verdun, forma Les Religieux Minimes de Verdun, fu- le dessein d'en fonder un couvent dans rent établis en cette ville par Nicolas sa ville épiscopale.. On leur donna une Pseaume évêque de Verdun, en 1575 en `l'endroit où était autrefois le monastère ou abbaye des religieuses pénitentes de sainte Madelaine dans l'ile de Tilly.

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Le cardinal de Vaudémont évêque de Verdun fit du bien à ces religieux. Leur église a été rebâtie et on y a transporté les monumens de l'ancienne église, qui subsiste encore en partie.

maison proche la rue des capucins, et on fit venir du couvent de Metz sept religieuses carmelites, pour commencer la communauté de Verdun. Elles y furent reçues le 17 juin 1634.

Le collège de Verdun, possédé par les pères Jésuites, fut établi en 1558 par l'évêque Nicolas Pseaume, qui destina l'hôpital de St.-Jacques, qui apparteLes Capucins arrivèrent à Verdun en nait à l'abbaye de Chatillon, à des pro1585. Le cardinal de Vaudémont leur fesseurs, qu'il fit venir de Paris et d'aufit bâtir en en 1586, un couvent pro-tres endroits, pour y enseigner les huche l'église paroissiale de saint Remi, manités, la philosophie, la théologie, qui était alors située devant l'abbaye de le droit et la médecine. En 1593, on St.-Vanne, dans le faubourg de la porte y ajouta une chaire de philosophie. de France.

Mais cette église et le couvent, ayant été démolis en 1626, pour faire place

(1) Hist. de Verdun p. cxiv.
(2) Hist. Verdun. p. cxvj.

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