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Le concile de Trente ayant ordonné cet hôpital. Il laissa à cette maison par dans la section vingt-trois chapitre son testament la moitié de sa succession dix-huit, l'établissement d'un séminaire pour y fonder un nombre de lits, qui dans chaque église épiscopale, M. Pseaume sont remplis par les pauvres malades de évêque de Verdun, qui avait assisté à ce la ville, ou des terres de l'évêché et du concile, avait fait dès l'an 1558, expé- chapitre. Ce sont les religieuses de la dier un acte de la fondation d'un sémi-congrégation de St. Charles de Nancy qui naire à Verdun ; s'engageant de fournir ont l'économie de cette maison. Quelques les fonds pour l'entretient de vingt-qua-personnes pieuses ont fondé des lits pour tre pauvres ecclésiastiques destinés à la des pauvres femmes malades. conduite des âmes, et à l'instruction des peuples.

et

Le bailliage de la ville de Verdun, a été créé par édit du mois d'août 1634, le présidial par édit de février 1685. Il est régi par la coutume de Verdun, réformée en exécution de la déclaration du roi du 24 février 1741, et autorisée par lettres--patentes, du 30 septem

Cette gloire était réservée à M. Armand de Mouch y d'Hocquincourt, qui obtint en 1678, du roi Louis XIV, des lettres-patentes pour cette érection. L'hôpital-général de Verdun, dit de Ste.-Catherine, qui en est la patronne, bre 1747. était anciennement nommé la Maison Cette juridiction est composée d'un des pauvres de Saint-Sauveur. On en bailli, de deux présidens, d'un lieute ignore les commencemens et le véritable nant-général, d'un lieutenant-général d'éfondateur. On conjecture que c'est l'épée, d'un chevalier d'honneur, d'un vêque saint Airy, qui est fort loué par lieutenant-criminel, d'un lieutenant parsaint Grégoire de Tours et par Venance ticulier, d'un assesseur civil et criminel, Fortunat de son amour pour l'hospi- de sept conseillers, d'un procureur du roi, talité. L'hopital de saint Nicolas de Gre-de deux avocats du roi, de trois substituts, vière ayant été donné aux pères jésuites d'un greffier civil et d'un greffier criminel, en 1750, avec tous ses revenus, l'hôpi-d'un payeur de gages, d'un commissaire aux tal de Sainte-Catherine devint l'hôpital saisies réelles, et d'un receveur des consigénéral de la ville. On suppléa à l'insuf- gnations. La chancellerie établie près du fisance de ses revenus par des contribu- présidial de Verdun, est composée d'un tions volontaires du clergé et de l'hôtel-garde des sceaux, d'un receveur des de-ville, qu'on nomme l'aumône publiémolumens, et d'un scelleur-chauffe-cire. que. Les officiers de la chambre de police,

L'économie de cet hôpital fut donnée sont un lieutenaut-général, un procuaux religieuses de Nancy, sous l'épiscopat reur du roi, un greffier, quatre commisde M. de Béthune, qui légua par son testa- saires et deux huissiers, dont un en timent la moitié de sa succession à cet hôpi- tre. Il y a aussi un président pour les tal. On y compte ordinairement 300 pau- traites foraines, un procureur du roi, et vres, depuis l'an 1724, que le roi vou- un greffier par commission. On compte lant empêcher la mendicité publique dans à la suite du bailliage vingt-trois avocats, son royaume a fait fournir un supplément sept notaires, cinq procureurs et dix aux hôpitaux pour y renfermer tous les huissiers.

pauvres.

Le corps de l'hôtel-de-ville est comL'hôpital de Saint-Hippolyte ou de posé d'un maire ou maitre échevin, et l'Hôtel-Dieu, fut fondé par M. Hippo-d'un lieutenant de maire électifs, d'un lyte de Béthune, évêque de Verdun, qui premier échevin titulaire, de quatre auacheta plusieurs maisons voisines du pont- tres échevins électifs, de deux assesseurs neuf, où il fit construire les bâtimens de et de deux receveurs des revenus de la

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ville, titulaires d'un syndic électif, d'un | Verdun se fait en dragées, qui sont trèsSecrétaire-greffier, et de plusieurs ser- renommées. gens de ville. Ces officiers sont chargés

Les faubourgs de Verdun sont au nom

de l'administration des biens et revenus de bre de trois: le premier divisé en trois

la ville.

quartiers, savoir, Glorieax, Regret et

de Xanges chaque prrtie de ce faubourg est éloignée des autres d'un quart de lieue. Le faubourg du Pavé, situé sur la Meuse en descendant au nord, a été beaucoup diminué par la construction des pièces de fortifications qui y sont jointes. Celui d'Haudainville est dans la même position, mais au midi, à trois quarts de lieue de la ville.

L'exercice des élus ne dure que trois Jardin-Fontaine, est situé sur le ruisseau années pour les remplacer on assemble les députés des paroisses pour donner leurs voix ; et leurs choix étant faits, à raison de trois sujets pour chaque place vacante, on dresse un procès-verbal, qui contient les noms des candidats qui ont le plus grand nombre de suffrages, parmi lesquels le roi en choisit le tiers pour remplacer ceux des officiers qui ont fini leur exercice; le tout suivant; l'avls qu'en donne l'intendant de la province.

Le gouverneur de Metz commande aussi à Verdun, où il y a pourtant un gouverneur particulier, qui est aussi gouverneur de la citadelle. Ce poste a toujours été donné à des personnes de confiance et d'nn mérite distingué. Cette ville a aussi un lieutenant de roi, un major, un aide major et un capitaine des portes.

La citadelle de Verdun passe pour très-forte, les fortifications sont dn chevalier de Ville et du maréchal de Vauban: elles ont été commencées en 1624, par le maréchal de Marillac, qui en était pour lors gouverneur. La garnison ordinaire est composée d'un bataillon. La citadelle a son état-major séparé; il est composé d'un lieutenant de roi, d'un major et d'un aide-major. Les casernes de Verdun sont fort belles: la garnison ordinaire est de quatre bataillons et deux escadrons. Il y a un hôpital militaire.

et

Le 18 décembre 1728, sur les cinq heures du soir, le moulin à poudre de Verdun sauta en l'air avec un fracas épouvantable, et avec six ouvriers qui y travaillaient. Plus de cent maisons de la ville furent renversées ou ébranlées, quantité de personnes estropiées ou ensevelies sous les ruines. Une partie des grilles d'un couvent de religieuses qui en était éloigné de 800 pas, fut enfoncée par l'éclat des pierres les vitres du palais épiscopal, de même que la plupart de celles de la ville, furent entièrement brisées, et on trouva sur les toits de plusieurs tours et maisons, des membres des personnes qui avaient sauté en l'air, et qui y avaient été jettés. Ce qu'il y eut de singulier, c'est que la sentinelle qui était en faction devant le magasin, fut trouvée le lendemain sus les débris, couverte de sa guérite, fort effrayée, mais seulement avec une légère contusion. VERGAVILLE, abbaye de Bénédic

tines.

Vergaville, en allemand Wirtzterff, Verdun est chef-lieu d'une subdéléga- abbaye de bénédictines, située sur le Spin, tion et d'un bureau de recette des finan-à une lieue au nord de Dieuze, dans un ces. Il y réside un ingénieur en chef et bourg du même nom que l'abbaye, diocèse des ingénieurs ordinaires, un commis- de Metz, bailliage de Dieuze, cour souvesaire ordinaire des guerres, un trésorier raine de Nancy. particulier de l'extraordinaire des guerres, un lieutenant, un commissaire provincial et un garde d'artillerie.

Le principal commerce de la ville de

L'abbaye de Vergaville fut fondée en 966, au commencement de l'épiscopat de Thierri Ier, évêque de Metz, par le comte Sigeric et sa femme Betta. On

veut que le comte Sigeric ait été de lafcinq religieuses et d'une novice d'abandonmaison de Salm, mais on n'en fournit ner ce monastère. aucune bonne preuve. On lui donne le nom de saint dans son monastère.

VERONCOURT OU VRONCOURT, - Veroncourt ou Vroncourt, VeroncuL'église de Vergaville fut d'abord con- ria, village du diocèse de Toul, bailliage de la Marche, dont il est éloigné de quasacrée par Thierri évêque de Metz, sous l'invocation de la Sainte-Vierge et de tous tre lieues et demie, une lieue et demie au les apôtres ; ensuite le corps de saint Eus-sud-ouest de Saint-Thiébaut, village du taise disciple et successeur de saint Co-comté de Vaudémont : présidial de Chàlons, parlement de Paris. Le roi en est seul lomban, y ayant été apporté, on comseigneur haut-justicier. M. de Baconval ya mença à la connaître sous le nom de ce saint, qui y fit plusieurs miracles. On des droits seigneuriaux et une maison forte ne nous apprend pas en quel temps saint qui est fief. Eustaise fut apporté à Vergaville; mais dès le commencement du XIIIe siècle, il y avait un hôpital sous le nom de ce saint, dans lequel on recevait les possédés et les insensés, qu'on y amenait pour être guéris.

L'église paroissiale a pour patron saint Médard. Ce lieu est composé d'environ 30

habitans.

VERONCOURT OU VRONCOURTSUR-BRENON.- Veroncourt ou Vroncourt - sur - Brenon, Veroncuria, autre village du même nom, du diocèse de L'empereur Frideric Ir mort en 1190, Toul, doyenné du Saintois, situé sur la donna à Etienne de Bar son parent, évê-rivière de Brenon, à deux lieues de Bourque de Metz, la garde et protection de Vergaville, et y établit des foires et marchés. En 1473, Frideric III, confirma tous les droits et franchises de l'abbaye,vité de N.-D. et en particulier le droit d'un marché M. de Tervenus est seigneur de Veronpar semaine. Vergaville est sous la court. L'ancienne maison de ce nom porte souveraineté des ducs de Lorraine. Cette d'azur à trois lions d'or, 2 et 1.

abbaye est élective et réformée.

mont, à une lieue de Vézelise, bailliage de cette ville, cour souveraine de Nancy. La paroisse est dédiée sous le titre de la Nati

VERRERIES ET GRANGES (LES). Madame de Chaumont a fait rebatir en- On appelle les Verreries et Granges, tièrement son abbaye, dont les anciens une communauté composée de plusieurs édifices ne répondaient pas à sa réputa-hameaux, manufactures, verreries et censes, tion. On fit constuire l'église, qui porte sur la Saône près de Darney, qui ressorle nom de Saint Eustaise, abbé de tissent à ce bailliage. Cette communauté Luxeuil, dont le corps repose à Vergaville. n'a point de chef-lieu fixe, il varie et suit Mm de Chaumont est la XXXI abbesse la demeure des maires et syndics annuels. de ce monastère. Elle est composée des hameaux de CouLes dames religieuses de Vergaville chaumont, Grange-aux-Bois, Grangevendirent en 1613, au duc Henri de Lor-Velotte ou Brûlée, Griffon, Lépenoux, raine, 1082 arpens de bois, situés pro-le Torchon, de la Hutte, manufacture che les salines de Marsal et de Château-Sa- d'acier, d'un forge, de plusieurs censes, lins, pour une somme de dix-neuf mille quatre cent nonante-huit francs, monnaie de Lorraine.

verreries et moulins; la plupart sous la paroisse d'Attigny, quelques-uns de celle de Belrup, à côté et au-dessous de DarLe malheur des guerres et la misère des ney, sur les deux bords de la Saône. Il temps obligèrent en 1640. Mme Dieudon-y a dans les Granges et Verreries, envinée de Ligniville-Tantonville, abbesse de ron cent quatre-vingts feux. Cette comVergaville et sa communauté composée de munauté est du diocèse de Besançon,

Vézelize.

pour laquelle et pour d'autres lieux du l'autre, qui sont les armes de la ville de bailliage de Darney, il y a une officialité établie à Darney par le bon duc Henri en 1614.

Cette ville se trouve dénommée Vixilium (1), dans une charte de l'empereur VERTON. Voyez VIRTON. Othon I, dit le Grand, de l'an 965, VERTUZEY. Vertuzey, Vertu-il confirme les biens de l'abbaye de Bou-zeium, village à droite de la Meuse, une xières-aux-Dames : Odelricus Abbas dedit lieue et demie au-dessus de Commercy, du Ecclesiam in Comitatu Sanctensi nomine diocèse de Toul, bailliage de Commercy, Vixiliensem, et quidquid ad eam pertiCour souveraine de Lorraine. La paroisse net.

a pour patron saint Gorgon. Il y a en ce On dit que les comtes de Vaudémont lieu environ vingt-deux feux. Madame la avaient autrefois leur demeure dans le châmarquise de Lenoncourt en est dame etteau de Velaine près de Vézelize, et que seigneur. Vézelize a été bàtie sur ses ruines. Dès l'an Aulnois est annexe de Vertuzey, l'église 1290, Henri III comte de Vaudémont et est dédiée à St.-Sébastien. Me de Lenon-Isabelle de Lorraine son épouse, établi-court y a un château. rent à Vézelise ce qu'ils appelaient la

Il y avait anciennement un château ou Grande-Féauté, ou une compagnie de maison-forte à Vertuzey, dont il reste en-juges fidèles et réformateurs, et établis core des ruines. Elle fut batie par Aubert pour juger les sujets du comté de Vaudéde Pierrefort, fils de Pierre de Bar, sei-mont.

premont.

zelize.

gneur de Pierrefort, lequel reconnait en Les mêmes comte et comtesse en 1517, 1339, que cette maison relève en fief et en affranchissent la ville de Vézelize, sous bommage-lige, de Geoffroi seigneur d'A-certaines conditions. Ils fondèrent l'hôpital de Pont-Saint-Vincent, et commenVÉZELIZE. — Vézelize, en latin Vi-cèrent à fermer de murailles la ville de Véxilium oa Vezelium, petite ville à gauche de la petite rivière de Brenon, une lieue au dessus de son entrée dans le Madon, cinq licues au sud-est de Tou!, à pareille distance de Nancy, chef-lieu d'un bailliage royal, sous le ressort de la cour souveraine de Lorraine.

Cette ville passe pour la capitale du comté de Vaudémont. Gérard II, fils du duc Gérard d'Alsace, ayant obtenu par son partage le comté de Vaudémont, établit sa demeure dans la ville de Vaudémont qu'il fonda, où qu'il orna et emLe bailliage de Vézelize qui est du dio-bellit, et voulut que Vézelize fut la capicèse de Toul, est borné par le Toulois au tale de son comté. On y voyait autrefois nord et à l'occident, par le bailliage de un château bien fortifié, qui fut démoli, Mirecourt au midi; il touche en remon- de même que la plupart des chateaux tant an nord par l'orient, ceux de Char- de la Lorraine, par ordre de la France, mes, de Rosières, de Nancy et la Moselle. en 1655.

Le Madon le traverse, et y reçoit la petite L'église paroissiale qui est grande, belle rivière de Brenon. C'est un pays fertile et bien batie, avec une tour fort élevée, en blé, orge et avoine, et il y a très-peu a pour patrons saint Côme et saint Dade villages où il n'y ait des vignes. Véze-mien.

lize porte pour armes écartelé, savoir: Il y a dans Vézelise un couvent de capuaux premier et quatrième, fascé d'argent cins, un couvent de minimes, un monastèet de sable de dix pièces, qui sont les ar-re de religieuses de la congrégation de No. mes du comté de Vaudemont. Au second et tre-Dame et un hôpital. troisième, d'azur à trois moutoiles. (c'est (1) Histoire de Lorraine, t une espèce de poisson) d'argent l'une sur preuves.

2. page ccx. V

Le couvent des pères Capucins fut bâti | troisième année ils se rendireut à compoen 1633. sition, faute de vivres, et furent conduits à Nancy. Le château de Vézelize est aujourd'hui entièrement détruit.

Les pères Minimes furent fondés par M. Virion, le 29 octobre 1614, et établis en 1619.

C'est à la sollicitation des bourgeois, que les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame s'établirent à Vézelize..

Après la malheureuse journée de Bulgnéville, où le duc René I fut fait prisonnier, les troupes Lorraines assiégèreut Vėzelize sur le comte de Vaudémont; le siége ac-ne dura que six jours. La place fut prise et pillée, et la garnison passée au fil de l'épée ou faite prisonnière. Ceci arriva en 1432, selon la Chronique de Philippe de Vigneule.

Le duc Charles IV, en 1665, leur corda son château dudit lieu, qui avait été depuis peu réuni à son domaine, avec ses dépendances.

L'hôpital de Vézelize fut fondé au commencement du dix-septième siècle.

Ognéville, village ou hameau à une demi-lieue de Vézelize, dépend de cette paroisse. Il y aun fief érigé le 29 mai 1756; l'église a pour patron St. Blaise, elle est unie à la cure de Vézelize.

En 1439, la ville de Vézelize et les villages de Fanconcourt et de Thello, furent brûlés par René I, en représailles des dégats que le comte Antoine de Vaudémont avait faits en 1438, dans la Lorraine. Pendant la guerre du duc Charles de BourgoLa ville de Vézelise a fait assez peu de gne contre le duc René II en 1476, les figure dans notre histoire jusqu'après la gens du duc de Bourgogne s'emparèrent ruine du château de Vaudémont. Elle de la même ville; mais ils furent contraints souffrit beaucoup pendant la guerre du duc de l'abandonner, lorsqu'ils virent que la René I, contre Antoine comte de Vaudé-ville et le château de Vaudémont avaient mont, qui prétendait être légitime héri- été pris par escalade la nuit du jour de Påtier de la couronne de Lorraine, parce ques, et que les troupes Bourguignones que le duc Charles II était mort sans hoirs qui y étaient, avaient été faites prisonnières måles. de guerre.

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Vézelize fut assiégée en 1425, par l'ar- On suivait autrefois au comté de Vaumée du duc René d'Anjou (1). Elle avait démont une coutume particulière, qui alors un bon château garni de cinq gros-avait été autorisée par les états, et que ses tours, qui commandait les coteaux Charles III en 1602, avait permis de reau milieu desquels la ville est assise. cueillir, ainsi que les usages de ChâtelJean de Remiremont, ou Pélegrin, séné-sur-Moselle. Louis Verquelot, qui fut chal de Lorraine, commandait le siége. lieutenant-général au bailliage du comté Il fut tué devant la ville, d'un coup de flèche, et fut enterré dans l'endroit même où il reçut le coup, ainsi qu'il l'avait demandé par son testament. On planta une croix sur le lieu, où l'on mit son épitaphe

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de Vaudémont à dix-huit ans, et qui était docteur en droit dès l'âge de dix ans, avait mis en ordre ces coutumes: mais le duc Léopold I ne les regardant que comme de simples projets, les abrogea par édit du 10 mars 1725, et soumit la dépendance de Châté et de Vaudémont, à la coutume générale de Lorraine.

M. Jean Léonard, baron de Bourcier, mort premier président de la cour souveraine de Nancy, en 1724, célèbre par son éloquence et employé aux affaires les plus importantes par Louis XIV, et le feu duc Léopold I, était né à Vézelize.

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