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Les principales salines de Lorraine tir, il s'engage à leur donner dix livrées étaient, anciennement à Vic, à Moyen-de terre, qu'il achetera de ses propres vie, à Marsal, à Dienze, à Château-Sa- deniers.

lins, a Salones, à Albe et à Rosières. La

qui leur envoyait de son château de Vic, les choses nécessaires à la vie. Ce prélat leur donna l'église de la Sainte-Vierge, qui avait été unie au prieuré de St.-Christophe.

Les Cordeliers furent introduits dans plupart des abbayes avaient des poëles à la ville de Vic, vers l'an 1420, par Concuire le sel pour leur usage dans les sa-rard Bayer de Boppart, évêque de Metz, lines: de Vic. Ces salines, autrefois si considérables, sont aujourd'hui entière ment abandonnées. Je ne puis dire, ni quand, ni pourquoi on a cessé d'y travailler, car on assure que les puits anciens ne sont pas épuisés, et qu'on sait encore où Il y a dans la ville de Vic des Carmes ils étaient. En 1301, on y cuisait encore déchaussés, des religieuses dominicaines du sel. on dames prêcheresses, un couvent de

On attribue la fondation de la collé-capucins et de religieuses de la congré→ giale de Saint-Etienne de Vic, à Jac-gation et un hôpital bourgeois desservi par ques de Lorraine évêque de Metz, vers des sœurs de la charité.

La paroisse est sous l'invocation de

l'an 1240. Il y a eu autrefois à Vic, une maison saint Marien. On a établi à Vie un petit de Béguines, de l'ordre de Saint-Fran- collége, dont les ecclésiastiques séculiers çois. Ce monastère subsistait avant l'an-ont l'administration.

née 1326, comme il paraît par un titre Le bailliage seigneurial de l'évêché de de cette année, conservé dans l'archive Metz, dont le siége est à Vic, est régi de l'abbaye de Senones, intitulé: Fran- par la coutume de l'évêché de Metz, réchises pour les Pucelles, appelées Bédigée en 1601. Les appellations ressorguines. Ces religieuses étant tombées dans tissent nuement au parlement de Metz, un grand relâchement on travailla à les ré- par arrêt du conseil du 31 décembre former dès l'an 1364. 1642.

Jean de Vienne, évêque de Metz, re- Vic est le chef-lieu d'un bureau de remarque que quelques-uns doutaient si cette des finances et d'une subdélégation. ces filles étaient véritablement religieuses Le château des évêques de Metz, a été du nombre de celles qui sont approuvées autrefois plus considérable et plus fort par l'église, et si elles n'étaient pas plutôt qu'il n'est aujourd'hui; ses murs sont flande l'état détestable des Béguines; mais qués de Tours rondes: il y a une galqu'ayant examiné la chose plus à fond, illerie dans tout l'intérieur du pourtour du avait reconnu qu'elles étaient du tiers-múr, avec des crénaux, pour y placer des ordre de Saint-François. Il leur ordonna troupes; on ne peut y entrer que par des de porter une robe et un manteau gris, ponts-dormants et ponts-levis qui sont à et un couvre-chef entièrement noir, de lin deux portes. Le parc qui est à la sortie de où de chanvre, de chanter l'office de nuit ce château, a un demi-quart de lieue d'éet de jour, et la messe en notes, de ne tendue, et est entouré de murailles. Le donner à manger dans l'intérieur de leur château et le parc sont en mauvais état et couvent à aucun homme, ni religieux ni fort négligés. séculier; et il leur donne sa malédiction et les excommunie, si elles tombent dans des désordres honteux, et si elles écrivent des lettres, galantes; et afin qu'elles puissent vivre plus resserrées, et qu'elles aient moins de prétextes de sor

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Le Prieuré de Saint-Christophe de Vic.

Le prieuré de Saint-Christophe était dans son origine situé hors de la ville de Vic. Richer historien de l'abbaye Senones (1), dit qu'il fût bâti hors la ville, (1) Richer. Senon. Chronio. 1. 2. c. 24.

sur un penchant assez près des murail-celles d'Udon leur évêque, commandées les de Vic, vers le midi, et qu'il fut par le comte Arnoul, sous promesse de fondé par la libéralité de quelques per-leur donner la vouerie de la terre de Visonnes de condition, qui offrirent une cherey. Gérard accepta ces offres, partie de leurs biens à Antoine, abbé de prit le château, châtia les voleurs : mais Senones pour fonder un monastère.

Pendant les guerres que les ducs de Lorraine et de Bar firent en 1380, à Thierri de Boppart évêque de Metz, ce prieuré fut ruiné. Ces deux prince ayant résolu de faire le siége de Vic, l'évêque pour empêcher qu'ils ne se servissent des bàtimens du prieuré pour battre la ville, le ruina lui-même.

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dans le suite l'avocatie fut retirée et réunie à la manse capitulaire, du consentement du duc Simon I, petit-fils du duc Gérard.

Il est dit dans une chartre du roi Årnoul, que Vicherey était situé dans le comté du comte Hugues, in comitatu Hugonis consistentem: ce n'était pas encore les comtes de Vaudémont, de la maison VICHEREY. Vicherey, village du de Lorraine, qui n'ont paru que longdiocèse de Toul, chef-lieu de la chatelle-temps après, mais ce Hugues pouvait nie du même nom, du domaine du cha-bien être comte de Toul.

pitre de la cathédrale de Toul, qui est pa- Le duc Mathieu I de Lorraine bâtit un tron de la paroisse. Vicherey est situé en- château à Gondreville, vers l'an 1154. tre la ville de Neufchâteau, Bayon et Châ- Henry, évêque de Toul et son chapitre tenois, à peu près à égale distance de ces (1), craignant que la garnison de cette trois lieux. forteresse ne portàt préjudice à leurs terVicherey était une ancienne maison res et à leurs sujets, firent inutilement royale des rois de la première race; com-leurs remontrances au duc. L'évêque l'exme il est dit dans l'histoire des évêques communia. Mathieu au lieu d'obéir, en de Toul, que l'évêque Theatfride qui vi- devint plus irrité; il se saisit de Vicherey, vait en 651, obtint du roi Dagobert le château de Vicherey (1): Pro devotione ejusdem antistitis concessit (Rex Dagobertus) et fiscum Vicherum cum regio Palatio et Ecclesiis, et omnibus ad ipsum fiscum pertinentibus.

et de plusieurs autres terres appartenantes à l'église de Toul. L'évêque et le chapitre en portèrent leurs plaintes au pape Adrien IV, qui écrivit en 1155 aux évêques de Metz et de Verdun, au prévôt et au doyen de Trèves, de dénoncer publiquement Le château de Vicherey a été fameux Mathieu excommunié, et de mettre ses autrefois, et a souffert des siéges dans terres en interdit. Le duc se soumit, et un temps où l'on n'assiégeait pas les pla- pour réparer les torts qu'il avait faits à ces comme l'on fait aujourd'hui, où le l'église de Toul, par la garnison de Goncanon n'était pas en usage, ou n'était pas dreville et la détention de Vicherey, il fit aussi commun et aussi redoutable qu'il va vœu d'aller à St.-Jacques en Galice; mais l'est à présent; et où les armées n'étaient la maladie dont il fut attaqué dans l'abbaye pas à beaucoup près si nombreuses ni si de Cluni, ne lui permit pas de faire ce péléaguerries. rinage.

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Rollo de Rollainville s'étant mis à la Le duc de Bourgogne Charles-le-Hartête d'une troupe de voleurs et d'aventu-di, faisant la guerre au duc René II, riers, se saisit en 1067 du château de s'empara de Vicherey et mit des troupes Vicherey. Les chanoines de Toul (2) dans cette forteresse. Il y arriva en personprièrent Gérard duc de Lorraine, et ne le 30 septembre 1475, et en partit le Thierri son fils, de joindre leurs forces à 3 d'octobre suivant pour se rendre à Toul, (1) Benoit Hist. de Toul, p. 258. (2) Archives de l'église de Toul.

(1) Hist. de Lour. 1. 2, p. 414.

où il arriva le lendemain, et où l'évê- Vers l'an 1140, peu de temps après

que de Toul, Antoine de Neufchâtel, fils du maréchal de Bourgogne tenait alors son parti.

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la paix faite entre Alberon de Chini évêque de Verdun et Renaut comte de Bar (1), Henry comte de Grandprez, Le duc René II, en 1500, fit entrer qui avait rendu foi et hommage au comle dans le château de Vicherey Colignon de Renaut pour la terre de Vienne, troubla Ville un de ses officiers, dans la crainte la tranquillité dans le pays, par les hosque les Français ne se saisissent de cette tilités qu'il y commit avec Rainer seiforteresse. Peu de temps après, il s'em-gneur de Baulny son vassal. Ils volaient para du même château sous le prétexte les marchands étrangers venant à Verde le défendre contre les ennemis de l'égli-dun, et exerçaient toutes sortes d'exacse de Toul. tions sur les terres de l'évêché. Ils fuet VIDLANGE. Vidlange ou Wuid-rent cités à Verdun devant l'évêque, lange, petit village du diocèse de Metz, devant Renaut comte de Bar, mais ils à gauche et à une lieue de la route de Vic méprisèrent cette citation. Pour arrêter à Strasbourg; de la paroisse de Gelré-les incursions du seigneur de Baulny, court, à trois lieues de Vic, deux de Mar- l'évêque fit assiéger son château. Ce chàsal et douze de Metz, bailliage et recette teau était situé sur la rivière d'Aisne de Vic. au-dessous de Varennes, à l'extrémité du Il y a sur le finage de Vidlange, un diocèse de Reims. Le comte de Grandétang et un moulin, lequel fut donné en prez vint au secours de la place; mais 1604, par le cardinal Charles II de Lor-il fut battu par les troupes de l'évêque raine, évêque de Metz, au chapitre de la commandées par Hugues fils de Renaut cathédrale de Metz, pour continuer la comte de Bar, avec perte de 80 hommes célébration d'un service solemnel le 6 fé-et d'un grand nombre de prisonniers : vrier de chaque année pour le repos de le reste se sauva à Vienne-le-Château, l'âme de Mme Claude de France, duchesse d'où les habitans transportêrent tous leurs de Lorraine, mère du même cardinal effets, craignant d'y être attaqués par les Charles. vainqueurs, qui auraient pù facilement Louis, comte de Nassau, reprit du mê-y entrer, s'ils eussent poursuivi les fuyards. me cardinal Charles de Lorraine, évêque Le comte de Grandprez, qui avait été de Metz, le village de Vidlange vers l'an dangereusement blessé, demanda la paix, 1605. qu'il obtint à condition que le château VIENNE-SUR-AISNE, et VIENNE-LE- de Baulny serait entièrement démoli, CHATEAU.-Vienne-la-Ville et Vienne- sans pouvoir jamais être rebâti et qu'il le-Château, bourg de France dans la réparerait tous les dommages. Champagne, situé sur la rivière d'Aisne, Vienville est une au nord de la Neuve-Ville et de Ste.-cense-fief, de la paroisse de Champs, Menehould, à deux lieues de cette ville, diocèse de Toul, doyenné d'Epinal, et à sept de Verdun. Ce bourg est séparé bailliage de Bruyères, cour souveraine en deux parties, dont l'une s'appelle de Nancy. Vienne-la-Ville, et l'autre Vienne-leChateau.

VIENVILLE.

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VIEVILLE-AUX-COTES.- Viévilleaux-Côtes, Vetera-Villa, village du dio Cette seigneurie était anciennement du cèse de Verdun, à un quart de lieve domaine de l'église de Verdun, comme d'Hatton châtel, recette et bailliage de il parait par la cession qu'en fit Albe- St.-Mihiel, dont il est éloigné de trois ron de Chini évêque de Verdun vers lieues. cour souveraine de Nancy. Le roi 1133, à Renaud comte de Bar, mais en est seul seigneur; il y a dans le lieu sous le relief de l'église de Verdun.

(1) Hist. de Verdun ; p. 151.

une église dédiée à la Stc-Vierge en son terres de l'évêché, tous leurs biens seAssomption. ront confisqués au profit de l'évêque; les Viéville-sur-Mádon, village du dio-femmes qui feront injure payeront l'acèse de Toul, fait partie de la com-mende comme les hommes, et si elles munauté de Girecourt, dont il dépend; ne voulaient pas payer, elles porteront bailliage de Mirecourt, à une lieue et pendant quatre dimanches pour une simdemie au nord-est de cette ville. ple injure, une pierre de cinquante liViéville-en-Haye, village à deux lieues vres pesant sur leur tête, faisant un tour et demie du Pont-à-Mousson, une lieue à l'entour de l'église pendant la proet demie au sud-est de Thiaucourt, dio-cession; si une femme frappe de la main cèse de Toul, bailliage de Pont-à-Mous-elle fera la même cérémonie l'espace de son, cour souveraine de Nancy. L'église dix dimanches lorsque l'évêque viendra a pour patron saint Airy, Sanctus Age-à Vigneulles, on fournira du foin, et ricus. litière pour ses chevaux et ceux de sa Vilcey-sur-Trey est annexe de Vié-suite pour deux deniers par cheval; les ville-en-Haye, avec une église dédiée à habitans seront quittes de la main-morte, saint Martin, mêmes seigneurs. de poursuite et autres corvées à volonté La Viéville-derrière-Dompaire, à cinq et redevance, excepté en cas de répalieues au nord-est de Darney, village rations des ville et château d'Hattondu diocèse de Besançon, où est la mère-châtel. » église de Dompaire; bailliage de Darney, cour souveraine de Lorraine.

TEL.

nom,

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:

VIGNEULLES-SOUS-SAFFAIS.

Vigneulles-sous-Saffais, Vincolæ, vilVIGNEULLES-LES-HATTONCHA-lage à trois quarts de lieue au midi de Vigneulles-les-Hattouchâtel, Rosières-aux-Salines, diocèse de Toul, pour le distinguer d'autres lieux du même dépendant de Saffais, où il y a une en latin Vigniola, village du chapelle, sons l'invocation de St. Blaise. diocèse de Verdun, doyenné d'Hattonchâ-- Il y a en ce lieu un fief dépendant de tel, de l'archidiaconné de la Rivière, à l'abbaye de Senones. Ce fief fut érigé trois lieues au nord-est de St.-Mihiel, en 1548, par Bencelin abbé de Semarquisat d'Hattonchatel. Le roi en est nones, du consentement de ses religieux. seigneur saint Remi est le patron de M. François Renaut possède le fief de l'église. Vigneulles est du bailliage de Vigneulies. Le possesseur de ce fief doit St.-Mihiel, cour souveraine de Nancy. faire à chaque mutation d'abbé ses reGuillaume de Haraucourt, évêque de Ver-prises, foi et hommage aux abbés de dun en 1489, affranchit les habitans de Senones; et doit à chaque fois qu'il les Vigneulles. << Entr'autres conditions de cetrend un septier de vin avant d'être reçu affranchissement, lesdits habitans de-à faire ses reprises. vaient vendanger la vigne de l'évéque Haur-Vigneulles, ou Oberfilen, vilsous Hattonchatel, avec ceux de Viéville, lage à deux lieues et demie de Boulay, et l'évêque devait leur fournir du pain; diocèse de Metz, bailliage de Boulay. ils devaient avec ceux de Viéville feu- VIGNOT. - Vignot, Vinetum, petit ner, faucher et mener en sa grange bourg fermé, situé sur la Meuse, vis-àd'Hattonchâtel les prés sons Hadonville; vis la petite ville de Commercy, dont il n'est ils devaient payer au portier d'Hatton-séparé que par cette rivière et une prairie chatel un porc le jour de la tenue des à la distance d'un quart d'heure, au pied plaids-annaux ; ils pourront prendre fem-d'un château. Son nom de Vignot ou mes dans toute l'étendue de l'évêché de Vignoy, comme il est nommé dans les Verdun, et elles jouiront des mêmes anciens titres, lui vient des côteaux de franchises; s'ils vont demeurer hors des vignes qui sont sur son finage, à la dis

tinction des lieux voisins, qui ne sont: Campobasso au royaume de Naples, il point vignobles. Ce lieu est du diocèse- en prit possession le 30 septembre de la de Toul, souveraineté de Lorraine, prin- même année; mais Campobasso ayant cipauté et bailliage de Commercy, cour abandonné le parti du duc René, pour souveraine de Nancy; seigneur, la mai-s'attacher à Charles-le-Hardi duc de Bourson de Raigecourt. Le patron de l'église gogne, qui lui faisait la guerre, cette est St. Remi. Son finage est fort étendu terre fut confisquée et réunie au domaine au midi et au nord, de l'extinction de du duc de Lorraine.

deux villages, qui étaient situés, l'un Campobasso étant rentré dans le parti sur une fontaine nommée Marville au du duc René II, et ayant contribué par mídi et l'autre sur une source nommée sa désertion à la défaite du duc de BourMasserville au nord. Les armes de Vi-gogne devant Nancy en 1477, René lui gnot sont un pampre de vigne, appa- rendit Commercy et Vignot, dont il jouit remment à cause de celles qui sont aux jusqu'à sa mort, arrivée en 1485: il ne environs. laissa point d'enfant, et la terre de Com

On ne connait aucune antiquité à Vi-mercy fut donnée à Gérard d'Aviler son gnot, ni aux environs. En 1727, en tra- neveu, grand écuyer du duc René II. vaillant à un pont pour la nouvelle Gérard d'Aviller fit faire quelques nouchaussée, qui conduit de Commercy à veaux ouvrages au château bas de ComPont-à-Mousson, à cent toise ou en- mercy, il y fit de nouvelles murailles, viron de la porte méridionale de Vignot, de nouvelles tours, des corps-de-garde on découvrit quelques tombeaux anciens, et des pont-levis devant et derrière, pour couverts de grandes pierres, dans les-le rendre défensable.

quels se trouvèrent des ossemens de corps Charles III duc de Lorraine en 1588, morts d'une grandeur presque gigantes-accorda au seigneur de Thésières, et à que; on y découvrit en même temps sa prière aux habitens de Vignot, la perdes épées, des casques et des cuirasses mission de fermer leur bourg de murailtoutes rouillées. On n'eut pas le loisir les, ce qui fut exécuté par un ingénieur de les biens examiner, par l'avidité des nommé Du Prata, de Bar-le-Duc. Ce maçons', qui cassèrent et enlevèrent ces n'étaient pas de simples murailles, elles pierres; mais on ne doute pas que ce étaient en forme de bastions et de deminé fussent des tombeaux d'anciens payens. lunes, comme celles des villes fortifiées, Le bourg de Vignot appartenait aux mais sans terrasse. Elles étaient accompaseigneurs de Commercy de la partie qu'on gnées de fossés, où l'on pouvait aisément appelle de Sarrebruck, ou du Château-faire couler l'eau des ruisseaux et des Bas. Néanmoins il parait qu'autrefois sources qui se voient en abondance à Vignot appartenait à la maison de Bar. l'orient du bourg, qui avait ses deux Jean comte de Sarbruck sire de Com-faubourgs, l'un à l'orient et l'autre au coumercy, affranchit en 1336, au mois de chant, accompagnés de leurs moulins et juillet, le bourg de Vignot: ces sortes étangs.

d'affranchissement consistaient à limiter Le même duc Charles III, en faveur de et restreindre l'autorité arbitraire des sei-Jean d'Ures, érigea Vignot et Malaumont gneurs, et à réduire les servitudes et la dé- en prévôté. pendance des sujets-serfs, à certaines re- Les quatre grandes portes du bourg de devances fixes, quise payaient aux assisses. Vignot, qui se voient encore bien entièLe duc René II, donna en 1472, res, sont de même goût et de même desle 5 juillet, la terre de Commercy pour sin, elles sont accompagnées chacune de la part de Sarbruck et Vignot, qui en deux portes beaucoup plus basses et beaudépendait, à Nicolas de Montfort del coup plus étroites de chaque côté. On voit

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