au-dessus de la principale de ces portes de peintures très-antiques. La nouvelle les armes de Lorraine en plein, soute- église est dégagée, bien percée, bien vou nues de deux aigles, le tout en sculptu-tée, et assez bien décorée. L'empereur re de très-bon goût; à droite sur la François I a fait présent à cette paroisse moyenne porte, sont les armes de M. d'un ornement de damas broché d'argent, d'Urnes de Thessières, ayant une bande fort riche.

chargée de trois étoiles, les émaux n'y J'ai remarqué dans le bourg de Vignot sont pas marqués; l'écu est surmonté un reste de l'ancienne coutume de tenir d'un timbre-grille, un oiseau par-dessus, qui les assemblées de communauté sub Mallo parait être un aigle éployé. Surl'autre petite publi o. Les anciens du licu m'ont asporte, sont en relief les armes du bourg suré qu'autrefois il y avait dans le cimede Vignot, un pampre de vigne chargé tière, à l'entrée de l'église, un ou deux de raisins, qui fait allusion au nom de gros arbres, sous lesquels on s'assemblait Vignot, et dans le lambrequin sont en- pour délibérer des affaires publiques ; et core des branches de vigne ou de lierre en-même encore, lorsque le maire a quelque trelacées.

chose a proposer à la communauté, il crie tout haut à l'église Trouvez-vous sous le Mát: à présent on s'assemble sous une espèce de petite halle ou d'arcade au milieu du bourg.

Il ne me paraît pas que ces murailles aient été achevées entièrement; elles sont aujourd'hui tombées pour la plus grande partie, faute d'entretien. Les grandes guerres de Lorraine sous le duc CharVignot communique à la ville de Comles IV, ayant causé la ruine et la désertion du bourg presque entier et par sée, percée de plusieurs arches de pierres mercy, par une grande et belle chausconséquent la chute et la ruine des mai-de taille fort bien voutées, qui servent sons, et y ayant eu un temps où l'on n'aurait pas trouvé quatre habitans dans le lieu, il n'est pas surprenant qu'on y voie encore tant de ruines et de ma

sures.

à écouler les eaux de la Meuse qui se déborde souvent en cet endroit. Cette rivière coule sous deux grands ponts faits par les ordres du duc François devenu em

pereur.

a

Le voisinage de Commercy, qui pendant les guerres était une terre neutre, et Depuis la cession de la Lorraine à la en état de se défendre contres des partis et France, le roi de Pologne Stanislas I, des troupes débandées et mal disciplinées, beaucoup embelli le château de Commera donné occasion à une plus grande déso-cy. Il a fait bâtir trois beaux pavillons dans lation du bourg de Vignot, qui se trouvait la prairie, entre Vignot et Commercy seul sans secours et sans défense sur la rou- avec plusieurs grottes, cascades et colonte des troupes.

Charles d'Ures de Tessières fils de Jean, fut un seigneur d'une vertu et d'une piété exemplaires; sa vie édifiante a été écrite et imprimée, et nous en avons donné le précis dans l'Histoire des hommes illustres de Lorraine.

L'église paroissiale du lieu a été renouvelée vers l'an 1418. Nous avons encore vu les restes de l'anciennne église, sous le clocher et aux deux côtés, beaucoup plus bas et plus sombres que le reste de l'église. Cette ancienne église était ornée

nes d'eau, qui viennent des sources, qui sont en grand nombre à l'orient de Vignot. La face de ces bâtimens est tournée du côté du château de Commercy, et pour y venir, on y a pratiqué un grand et beau canal, bordé d'une double allée d'arbres.

Le chevalier Thiriot ou Thiriau, célè→ bre par l'invention et la construction de la digue, qui contribua tant à la prise de la Rochelle, par le roi Louis XIII, était natif de Vignot, et ses armes se voient encore sur son ancienne maison. Dom Calmet, né

A Ménit-la-Horgne, a été élevé en ce mê-ad-vallem-Sanctæ Mariæ, village sur me lieu. un ruisseau, presqu'enclavé dans la pré

VILLACOURT. Villacourt ou Vil- vôté de Dieu-le-Wart, deux lieues au sudlaucourt, Villacuria, village du diocèse est de Pont-à-Mousson, du diocèse de de Toul, situé sur l'Euron, une liene Metz. La paroisse a pour patron saint au-dessus de Bayon, à trois et demie de Pierre-ès-Liens. On compte en ce lieu Châté, une et demic au nord-est de Char-environ trente-deux habitans. Bailliage mes; bailliage de Châté, cour souveraine de Pont-à-Mousson. M. de Perville en de Nancy. L'église a pour patron St. est seigneur haut-justicier. Il y a un chàMartin. Le roi en est seigneur pour un teau avec pont--levis, et une chapelle quart et demi, M. Duhaut de Martigny castrale. pour un quart et demi, l'autre quart est partagé entre plusieurs seigneurs.

Ville-au-Vermois, Villa-in-Vermcsit, village à une lieue au sud-ouest de Nicolas de Raigecourt, seigneur de St.-Nicolas, à deux lieues de Nancy. Ce Corny, Bromoncourt, etc., possédait lieu est du diocèse de Toul, et dépend une partie de cette seigneurie en 1578, de la paroisse de Saint-Hilaire ; il y a une ainsi que Jacob de Haraucourt, seigneur chapelle presbitérale sous l'invocation deS. de Bayon, en 1587, comme il parait par leurs lettres de reprise de cette ter- lerins. re, donnée au duc de Lorraine en ce temps-là.

Quirin, fréquentée par la dévotion des pé

La Ville-du-Pré, village où il y a un chateau, chef-lieu de la baronie de TeinVILLE-AU-PRÉ (LA). La Ville-trux, deux lieues au midi de Saint--Dié, au-Pré, Villa-ad-Prata, village du bailliage de la même ville, cour souveraine diocèse de Metz, peu au-dessus de Ville- de Nancy.

sur-Iron, bailliage de Briey, cour sou- Ville-Issey, Villa-Issiaca, village à veraine de Nancy. Seigneurs, madame gauche de la Meuse, trois quarts de lieue la comtesse de Colmei, et les autres héri-au-dessus de Commercy, du bailliage de tiers de M. de Chamisot, M. de Fonte- la même ville. Ce lieu est composé de nelle de la Cour, M. de Gourcy et l'abbé Ville et Issey, deux petits villages, ende Saint-Vincent de Metz; la justice ytre lesquels est placée l'église. Il y a uu est exercée par par leurs juges-gardes. Il y a en ce licu environ trente-deux habitans.

petit château, bâti par le prince de Vaudémont. Ville-Issey fut érigé en baronie le 13 février 1723. Cette seigneurie a apparteVILLE-HOUDLEMONT.- Ville ou nu à M. Jadot, ci-devant directeur de S. M. Ville-Houdlemont, petit village du diocèse Impériale. Le cardinal de Retz y avait une de Trèves, aux frontières du Luxembourg, maison de campagne au bord de la rivière; ci-devant recette et bailliage d'Etain, aujour-on y montre encore le petit appartement d'hui de Villers-la-Montague, dont il est qu'il occupait. C'est là dit-on qu'il a coméloigné de trois lieues au nord-ouest; cour posé ses mémoires imprimés pour la premiè souveraine de Nancy. On le nomme re fois à Nancy. Ville-Houdlemont, à cause qu'il ne fait qu'une même communauté avec le villa-paroisse est dédiée à St. Pierre. ge d'Houdlemont. Le roi en est seul sei

gneur.

Ville-Issey est du diocèse de Toul, la

Ville-devant-Bérain, Villa, village du diocèse de Toul, à gauche de l'Aire, trois quarts de lieue au-dessus de Pierrefitte, trois lieues de Bar; la paroisse a pour pa

L'ancienne maison de Ville, dont le chef-lieu est à deux lieues de Durbuy vers le nord, portait de gueules au lion d'or,tron St. George. armé et lampassé d'azur.

à

Ce lieu est du bailliage de Bar, préVille-au-val-Sainte-Marie, Villare-sidial de Chalons, parlement de Paris.

Madame la marquise Désarmoises en est le seigneur de Ville se rendit caution seule dame haute, moyenne et basse jus- pour Raoul. ticière.

Ville-sur-Illon, village considérable situé à trois lieues et demie au nord-est de Darney, sur la petite rivière d'Illon, en latin Villa-supra-Iliam, érigé en marquisat par le feu duc Léopold I, le 15 mars 1703. Il est situé à trois lieues de Mirecourt, ayant l'abbaye de Chaumousey à l'orient et celle de Bonfai au couchant; bailliage de Darney.

La terre de Ville-sur-Illon est possédée par les héritiers de M. le président Canon.

Ville-sur-Iron, village du diocèse de Metz, à quatre lieues au nord de Thiaucourt, à quatre de Briey et d'Etain, sur la petite rivière d'Iron; bailliage de Briey, cour souveraine de Nancy. Les seigneurs de ce lieu sont les mêmes qu'à la Villeau-Pré, dont nous avons parlé ci-devant.

Iron.

Ce lieu est du diocèse de Toul; la pa-La Ville-au-Pré est annexe de Ville-surroisse a pour patron St. Sulpice. Dépend l'ermitage de Thiachamp. Ville-sur-Saulx, Villa-supra-Saltum, Dépend Pierrefitte, Petraficta, petit village du Barrois, à trois lieues de Bar village entre le Mådon et l'Illon. Il y a une sur la rivière de Saulx ou Sault, diocèse chapelle sous l'invocation de Ste-Marie-Ma- de Toul; la paroisse a pour patron St. delaine.

La maison de Ville est très-ancienue et a été très-illustre dans le pays, pendant plusieurs siècles. Elle portait d'or à la croix de gueules: elle est éteinte depuis les guerres de Lorraine sous le duc Charles IV. Dès l'an 1097, Gilbert de Ville s'engagea à défendre l'abbesse d'Epinal contre certains aventuriers qui ravageaient ses terres, à condition qu'il aurait l'avocatie de l'abbaye et porterait le titre de Chevalier de St. Goëric.

Pierre.

Ville-sur-Saulx est du bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. M. de Beurges, ancien capitaine de grenadiers au service de la France, est seigneur haut justicier. Il y a en ce lieu un château, un moulin et une papeterie; il y a encore une maison fief dépendante de la succession de feue Madame la présidente d'Alençon, à laquelle est attachée une portion de rivière aussi fief.

Annexe, Lisle-en-Rigaut.

Au XIII siècle, la maison de Ville fut illustrée par le mariage d'Erard de Ville En 1539, Jacques d'Autriche, écuyer, avec Elisabeth de Bourgogne de Montagu. châtelain de Bar, et Marie sa femme venErard eut le gouvernement du duché de dent à Henri, comte de Bar, tout ce qu'ils Lorraine sous le duc Thiébaut I; il raccom-avaieut à Anderney, à Ville-sur-Saulx et moda les affaires de ce prince, après qu'il à Bruillon, à la réserve de ce qu'avaient fut sorti des prisons où l'empereur Frideric auxdits lieux, Isabelle de Conflans, dame II l'avait enfermé (1). Il eut le même emploi de Hommeronne et Jeanne de Saint-Chesous Mathieu II, frère et successeur de ron, dame de Homevelle, qui néanmoins Thiébaut I. reviendra audit comte après leur mort: Les tables généalogiques de cette mai-l'acte est scellé des sceaux de Martin abbé son donnent à Jean III, aïeul de Philippe de Trois-Fontaines et de Geoffroy abbé de I, la qualité de Conseiller et Ecuyer de Cheminon. Raoul duc de Lorraine; et ce prince lui Ville-sur-Mádon, village du diocèse donne le nom de Cousin, dans un traité de Toul, bailliage de Vézelise, cour souqu'il fit en 1343, avec Ademar, évêque de veraine de Nancy, dans le comté de VauMetz au sujet de Delme, qui avait été en-démont, situé entre Haroué et Ormes, gagé à ce prince pour 900 livres, dont à une lieue et demie de Vézelise. Ce (1) Benoit, hist. de Toul, p. 501. village dépend de la paroisse d'Ormes,

et ne fait avec ce lieu qu'une seule com-[Sargaw, situé sur la Sarre à une lieue de munauté. Mertzich.

Ville-en-Voivre, village du diocèse Viller-Betnac, ou Viller-Bretenac, de Verdun, archidiaconé de la Voivre, abbaye de l'ordre de Citeaux, diocèse de annexe alternativement des paroisses de Metz, deux lieues et demie au sud-ouest Hennemont et de Manheulles. L'église a de Bouzonville, à quatre lieues de Metz, pour patron saint Vanne évêque de Ver-bailliage de Bouzonville, cour souveraine dun (1). Jean de Bourbon, évêque de de Nancy. Elle est située entre des bois et Verdun, mort en 1731, assigna la fon- des montagnes, presqu'enclavée dans les dation de son anniversaire sur les mou-terres du pays Messin. lins de Ville-en-Voivre. Ce village est dans une belle position sur une petite éminence, à quatre lieues de Verdun, huit de Metz, et sept lieues et demie de Bar: Juridiction de Verdun, parlement de Metz.

Cette abbaye fut fondée vers l'an 1130, par Henry, comte de Carinthie, religieux de Morimond. On dit qu'il fut abbé de Morimond, jusqu'en 1144. Mais dès l'an 1130, nous trouvons Sigebaldus abbé de Viller Betnac et Gothescale en 1160. Ville-sur-Cousance, village du dio- Henry ayant ensuite été fait évêque de cèse de Verdun, doyenné de Clermont, Troyes en Champague, contribua beauarchidiaconé d'Argonne; prévôté de Cler-coup par ses soins et par sa libéralité à la coustruction de l'église et des lieux VILLER.- Le nom de Viller, Villare réguliers. L'on voyait dans ce monastère est très-commun en Lorraine; il vient de deux églises, l'une ancienne fort petite, Villa, une métairie, une ferme, une cen- sombre, basse, dans laquelle les relise. Nous trouvons un graud nombre de gieux ont fait l'office jusqu'à nos jours, villages nommés Villers, Vilotte ou Vil-qu'on en a bâti une nouvelle de meilleur liers; les uns simplement, les autres avec des épithètes qui les distinguent les uns des

mont,

autres.

goût et plus spacieuse. L'autre grande. belle, délicate, haute, d'une architecture gothique et hardie. Celle-ci n'a jamais été achevée, et par la négligence de ceux qui auraient dû la conserver, elle est tombée en ruines de nos jours.

Le Viller, est un petit village de la mairie des Trois Villes, à une lieue au nordouest de St.-Dié, paroisse et bailliage de cette ville. L'abbaye de Viller-Betnac, était auViller, village à trois lieues de Dieuze,trefois fort puissante, et avait acquis de deux au nord-est de Morhange; diocèse grands biens par la libéralité des empede Metz, bailliage de Dieuze, cour souve- reurs et des rois; mais elle a beauraine de Nancy. Les allemands le nomment coup souffert par les guerres, surtoul en Vileur. Ce lieu est une dépendance du 1555. comté de Morhange. Viller, château et fief, ban de Nosson-res, village du diocèse de Metz, aux court, communauté de Ménil, cinq lieues au sud-est de Lunéville sur le rup de Belvute. Ce château appartient aux héritiers de feu M. de Menonville.

Viller, village à quatre lieues de Metz, du ban de St.-Pierre, diocèse et parlement de Metz.

Weiller, village du diocèse de Trèves, bailliage de Mertzich, de la basse mairie du (1) Hist. de Verdun, p. 348.

Viller-aux-Oyes, Villare ad Anse

sources de la Nied-Française, à deux lieues et demie de Château-Salins, une et demie de Morhange, bailliage de ChâteauSalins, cour souveraine de Nancy. Madame Protin de Vulmont la donairière, en est dame haute-justicière. M. Bugnon procureur du roi à Metz, les héritiers de feu M. Ferrant, subdélégué à Vic, l'abbé de Salival, les dames de Saint-Pierre de la Tour sont seigneurs et dames voués. Les

habitans qui sont au nombre d'environ 27, sont paroissiens de Martille, annexe de Château Brchain.

On trouve une reconnaissance faite en 1342, par les habitans de Viller-en-Haye, portant qu'ils serviront Jacques, châtelain Viller-aux-Vans ou Vents, Villare de Mousson leur seigneur, comme leur ad Vannos ou ad Ventos, village du droiturier seigneur et ses hoirs et qu'ils diocèse de Toul, bailliage de Bar, par-ne se mettront en nulle autre garde qu'en lement de Paris, situé entre l'Ornain et la sienne.

:

la Cher, trois lieues au nord-ouest de En 1603, dame Claude de Pierre Bar le roi en est seul seigneur; la pa- fort et Perrin de Raville, donnèrent leur roisse est dédiée sous l'invocation de dénombrement au duc de Lorraine, de Saint Louvent. Cette communauté est ce qu'ils avaient en la seigneurie de Viller. composée d'environ soixante-dixhuit habi

tans.

Le duc Charles IV donna en 1632, à titre d'usufruit, à François de Savigny, seigneur de Leymont, Fontenoy, Chardoigne, etc., Petit-Loupy et Vil lers-aux-Vans, en considération de ce qu'il avait quitté le service du roi de France, et pour s'attacher au service du

dit duc.

Nous trouvons deux dénombremens donnés la même année à Edouard comte de Bar, de la seigneurie de Viller.

Viller-Imloc, village du diocèse de Trèves, bailliage de Schambourg, dont il n'est éloigné que de trois lieues; ce hameau fait partie de la communauté de Soltzweiller.

Viller-devant-Mirecourt, village à une demi-lieue au levant de Mirecourt, dioViller-ban-de-Parey, ou sous Parey, cèse de Toul, paroisse de Rabiémont, village du diocèse de Verdun, à deux bailliage de Mirecourt. Seigneur hautlieues et demie d'Etain, quatre et de-justicier le roi; le curé de Rabiémont mie au nord-ouest de Thiaucourt; il est est seigneur foncier à Viller, et chef de nommé Viller sous Parey, parce qu'il dé-la justice. Selon le pouillé de Toul, le même pend de la paroisse de Parey. L'église a curé à droit d'avoir huit bêtes à cornes et pour patron St. Joseph. vingt-trois brebis ou porcs sur la pâture Viller-sous-Parey est dénommé dans la de Viller, que les habitans doivent garder. chartre de fondation de l'abbaye de St.-L'église paroissiale est champêtre, on la Vanne de Verdun (1) de l'an 952, où il est nomme Rabiémont, Rabimons : il y a dans nommé Villa-Parridum: et ad Villam- ce village un fief appelé aussi Viller. De la Pardum nominatam Ecclesiam unam cum même église dépendent Avillers et Ahémansis sexdecim inter Cosantiam et Ba- ville, le presbytère est auprès de cette égli xiam sitis. se; elle est appelée Rabæufmont dans un

Viller-en-Haye, ou Heis, Villare, vil-titre de 1566. lage du diocèse de Toul, sur le rup d'A- Viller-devant-Orval, village du diocèse che, une lieue et demie au sud-ouest de de Trèves, à quelque distance de l'abbaye Pont-à-Mousson. Les héritiers de M. d'Orval, ordre de cîteaux, au confluent Bourcier de Viller, M. de Jondin et le de trois rivières ou ruisseaux. Ce lien fut chapitre de Sainte-Croix de Pont-à-donné au monastère d'Orval, par Arnout, Mousson, en sont seigneurs, hauts, comte de Chiny son fondateur, vers l'an moyens et bas justiciers; bailliage de Pont-1070.

à-Mousson, cour souveraine de Nancy. Il parait que Viller avait alors des seiLa paroisse a pour patron saint Mansuy.gneurs particuliers; car nous lisons dans Il y a en ce lieu quarante habitans, un la même chartre que Conon de Viller

château.

(1) Hist. de Verdun. p. 7. preuves.

cèda à la même abbaye une partie de sa terre, c'est-à-dire depuis les trois ruisseaux jusqu'au lieu de Blennei, et