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Malthe, et il y a une maison de charité. trône archiepiscopal de Trèves Udalric VIRMING,Virming, village à deux de Manderscheid, compétiteur de Raban lieués et demie au nord-est de Dieuze, à une d'Heltrestad (1). La fourberie fut enfin lieue d'Albestroff, diocèselde Metz, bailliage découverte par le moyen de Henri de de Dieuze, eour souveraine de Lorraine. | Kaldeysen inquisiteur de Cologne, qui Virming, en latin Virminga, appar-fit arrêter la fille comme magicienne. Le tient aux héritiers de M. Félix, seigneur comte de Virnenbourg la fit évader de Château-Oël, barou d'Honnestein, le- et par ce moyen elle évita la mort, quel en fit ses reprises au duc Charles qu'elle avait méritée par ses désordres. IV, le 26 mars 1651. C'est ce comte nommé Robert, qui en VIRNENBOURG.-Virnembourg, on 1433, fut créé chevalier de la Toison Virnebourg. comté d'Allemagne dans d'Or à Bruges.

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l'Eiffel. Ce comté, qui est fort petit, En 1432, Jean de Virnenbourg frère appartient aux comtes de de Loewestein, de Robert, comte de même nom, qui ont leurs terres en Franconie

étant

sur le point de partir pour la Prusse avec Guillaume frère de Gérard, comte de Juliers, se reconnut vassal de Jean, roi de Bohême, comte de Luxembourg. Vers l'an 1484, le comte de Virnenbourg, qui était un seigneur très

Les comtes de Virnenbourg avaient rang autrefois entre les seigneurs les plus qualifiés de l'archevêché de Trèves, dont ils étaient vassaux; cette maison est trèsancienne. Dès l'an 1043, un Herman comte de Virnenbourg, souscrivit comme entrepreuant et très-violent, vint troubler témoin à la fondation de l'abbaye du la paix dont le diocèse de Trèves jouisLac; et en 1157, Henri comte de même sait depuis quelques années sous le ponnom, intervint au diplôme que l'empe- tificat de Jean de Bade (2). Ce seigneur reur Frideric Barberousse accorda à Hil- désolait tous les environs de son comté lin archevêque de Trèves. sans distinction de Lorrains, de Messins et de Barisiens (du Barrois non mouvant): mais ces peuples ayant rassemblé leurs forces, vinrent assiéger les places du comté de Virnenbourg, qui étaient Richemont et Rodemach, les prirent et délivrèrent le pays des vexations de ce mauvais voisin.

Henri III, comte de Luxembourg (1), voulant au commencement de son règne s'attacher les plus puissants seigneurs du pays, jeta d'abord les yeux sur les comtes de Vienne et de Virnenbourg. Henri comte de Virnenbourg et Robert son fils ainé déclarèrent par un premier acte du Jour de la Ste.-Marguerite 1270, qu'ils Le comté de Virnenbourg passa au seiziè étaient devenus les hommes-liges du me siècle dans la maison de Manderscheid. comte de Luxembourg et de ses succes- La maison de Virnenbourg portait d'or seurs à perpétuité, moyennant une somme à sept lozanges de gueules, quatre et de deux cents livres tréviriennes, à quel trois; cette maison a produit des areffet ils avaient repris de lui leur ville d'Elcherode.

Vers l'an 1453, le jeune comte de Virnenbourg prétendant que la fameuse Jeanne d'Arc, dite la Pucelle d'Orléans, n'avait pas été brûlée par les Anglais, faisait voir cette prétendue pucelle à son service, habillée en guerrière, suscitée de Dieu, disait-il, pour établir sur le (1). Hist. de Luxembourg, tom. v. p. xiv.

preuves.

chevêques de Cologne et de Mayence. Cette maison a encore donné d'autres seigneurs très-distingués dans l'église et dans la guerre.

VIRTON. Virton, petite ville des Pays-Bes, au duché de Luxembourg, à sept ou huit lieues de la ville de ce nom et à trois d'Arlon et de Montmédi, entre ces deux dernières villes. Si l'on en croit l'abbé Bertels, il y avait à Vir(1) Joan Nider, 1.5 formicar. (2) Brouv. Annal. Trevir.

ves; elle a deux portes, de bons fossés, et des murailles. On y voit un couvent de récollets. Le savant Nicolas Vernulacus, professeur en histoire dans l'université de Louvain, était né aux environs de Virton. Il

Il y avait anciennement à Virton un couvent de religieux Croisiers ou PorteCroix, fondé en 1340, par la communauté de Virton.

ton, du temps des romains, un temple dédié à Jupiter, à qui les mythologues donnaient le nom de Vir-tonans, ou l'homme foudroyant, et de-là, dit-il, s'est formé par corruption Virtonum, Virton, nom qui est resté à cette ville.mourut à Louvain en 1649, étant profesQuoiqu'il en soit de cette origine, qui seur du collège de Luxembourg. n'est fondée que sur une conjecture assez peu vraisemblable, Virton et saint Mard ou saint Médard sont aujourd'hui deux prévôtés royales unies au duché de Luxembourg, sous un même prévôt. L'ordre des religieux. Porte-Croix, Virton appartenait au XIII siècle au qu'on nomme communément Croisiers comte de Chini, et St. Médard à ou de Sainte-Croix aux Pays-Bas (1), fut celui de Luxembourg; les droits y étaient fondé sous le pontificat du pape Innocent mêlés, et de là naissaient de continuelles III, l'an 1211, par le P. Théodore de contestations entre les deux seigneurs, Celles. Il était fils du baron de Celles, qui furent terminées par une convention qui fut faite vers l'an 1256.

qui tirait son origine des anciens ducs de Bretagne, dont cette famille porte encore les armes, et était aussi allié aux ducs de Guyenne et de de Lorraiue et à la maison

Virton est un ancien fief de l'évêché de Verdun, sujet pour le spirituel de l'archevêché de Trèves. Béatrix de Bour-de Lusignan. bon reine de Bohême, prêta foi et hommage en 1240 à Henri d'Apremont évêque de Verdun, des villes bourgs. et prévôté de Verton, et Lucez.

Les religieux croisiers suivant la règle de saint Augustiu, et les constitutions de l'ordre de saint Dominique, portaient une soutane blanche et un scapulaire noir, M. Pseaume évêque de Verdun en chargé sur la poitrine d'une croix rouge 1549 (1), répétait encore le comté de et blanche. Lorsqu'ils sont au chœur, ils Chini, Virton et une partie du ban de ont l'été un surplis avec une aumuse Damvillers, possédés par le duc de noire, et lorsqu'ils vont en ville, ils Luxembourg. Le roi d'Espagne fut cité mettent un manteau noir comme les ecen 1680, pour faire hommage de la terre clésiastiques. Il y a plusieurs monastède Virton au roi de France par la cham-res de cet ordre aux Pays-Bas et en Albre royale des réunions, établie à Metz.lemagne : ces religieux qualifient leur On lit dans la chronique manuscrite ordre, de canonial, militaire et hospitalier. de Jean Aubrion bourgeois de Metz, Charles II roi d'Espagne, permit aux qu'au mois de janvier de l'année 1481 pères récolets de bâtir un couvent de ou 1482, une troupe de Gascons s'em-leur ordre à Virton; et en 1739, on para de Virton. Les Bourguignons en-y construisit un collège, du consentetreprirent de la reprendre; ils s'avan-ment de l'archiduchesse gouvernante des cèrent vers la place, et M. d'Autel qui Pays-Bas, où l'on enseignait les bellesles commandait, montant un cheval fort lettres. en bouche, fut emporté dans le corps des ennemis, qui le massacrèrent: mais les Bourguignons vengèrent bien sa mort, ils tuèrent cent quarante ennemis et ré-delà de laquelle est Sainte-Marie-aux-Mines. cupérèrent Virton.

La ville de Virton est du diocèse de Trè(r) Hist. de Verdun, p. 136.

VISEMBACH. Visembach, village situé à trois lieues au levant de SaintDié, au pied d'une haute montagne, au

Visembach est chef-lieu d'un doyenné da (1) Heliot. hist. des Ordres religieux. 1. 2. 227 et suiv.

P.

district ecclésiastique de Saint-Dié. Ce cien état, parce qu'étant située sur doyenne est composé de Visembach, où les frontières du duché de Luxembourg est l'église paroissiale, en partie de la vers le septentrion, elle est exposée aux communauté de Laveline, le Repas, Lay-premières invasions des ennemis en temps goutte, Bonipaire, et partie de Combri- de guerre; elle a aussi souffert plusieurs mont et de Verpeillière. Bailliage de St.-incendies qui l'ont fort diminuée. Dié, cour souveraine de Nancy.

En 1593, au temps des révolutions des Saint Dié établit plusieurs celles ou Pays-bas, Philippe de Nassau à la tête de petits prieurés, dans le Val-de-Galilée, 1200 cavaliers et de 500 hommes de pied aujourd'hui le Val de Saint-Dié, dans vint attaquer la ville de Saint - Vit; lesquelles i mit quelques religieux de ayant paru avec ses troupes devant les son monastère. Il en établit une au licu murailles, vers les sept heures du soir, nommé Visembach, qu'il dédia à saint il voulut y mettre le feu par le moyen Barthélemy, qui est le patron de l'église d'une machine, remplie de matières comparoissiale. bustibles, espérant quand elle serait allumée, de la lancer dans la ville et de l'embraser. Mais les bourgeois étant accourus sur les remparts, y combattirent avec tant de courage, qu'après une défense de plusieurs heures, ils renversèrent la machine et tuèrent beaucoup de monde au prince dé Nassau.

VIT (S-) — Saint-Vit ou Saint-Vite, petite ville du duché de Luxembourg, située autrefois dans le comté de Vienne et soumise aux comtes de ce comté; sa situation cat sur le penchant d'une colline, dans un territoire assez agréable, mais stérile, quoiqu'abondant en gibier. Il y avait autrefois un château fort d'assiette, et dont Comme c'était une guerre de religion, il ne reste aujourd'hui que les ruines tous crurent devoir s'y signaler. Un curé on croit qu'elle fui entourrée de murailles du voisinage ayant pris les armes, y fit sous Henry III du nom, comte de Luxem- des prodiges de valeur; armé d'un sabre, bourg, et qu'elle prit le nom de Saint-Vit et suivi de quelques bourgeois, il se jetta à cause du patron de l'église paroissiale, au milieu d'une des portes chassa les assiélaquelle est à Neundorff, à une lieue de là. geans qui occupaient cette porte, donna

La terre ou la seigneurie de Saint-Vit moyen de baisser la herse, et ôta toute est fort étendue (1), et comprend quatre- espérance aux assiégcans d'entrer dans la vingt-cinq tant bourgs que villages ou ha- place. Les femmes mêmes et les filles y meaux, sous, les cours de Rechet, de signalèrent leur zèle et leur courage, faiWempach, d'Amel ou d'Amblève, de sant pleuvoir du haut des murailles sur Bullange, de Butgenbach, de la mairie de les assiégeans, une grêle de cailloux et Neundorff et de la cour de Thommen. Les de l'eau bouillante; d'autres ramassaient des armes de la ville de Saint-Vit sont d'argent bois, des pierres ou des boues pour en faiau lion rampant de gueules, armé et lam-re un monçeau, qui empêchât l'entrée des passé d'or. portes.

Eustache de Munchausen, grandbailli du comté de Vianden, réglait cette défense, et obligea le prince de Nassau de se retirer après trois jours de siége, et après avoir perdu du monde considérablement.

En 1270, Waleran sire de Fauquemont et de Montjoye, reçut en fief de Henri comte de Luxembourg et de Marguerite son épouse, la terre de Saint-Vit avec toutes ses appartenances; lequel hommage fut renouvellé en 1506, par Renaud sire Neuf ans après, Saint-Vit fut de noude Fauquemont et de Montjoye. Iveau assiégé et contraint de se rendre à La ville de Saint-Vit, autrefos floris-Louis comte de Nassau, qui voulut y metsante, est beaucoup déchue de son an-tre le feu. Mais les bourgeois se rachete(1) Hist. de Luxem. t. vij. p. 215, et suivrent moyennant une somme de trente

deux mille écus. Ce qui a le plus contri-sous l'invocation de tous les Saints. Seibué à la désolation et à l'abaissement de gneur, l'abbé de St.-Epvre. Bailliage et cette ville, est la démolition de ses murail- cour souveraine de Nancy. les ordonnée et exécutée par la France en 1689.

VITTONVILLE.

Vittonville Vi

tonis-Villa, village du diocèse de Metz, VITEL. Vitel, Vitellum, est une à droite de la Moselle, deux lieues auespèce de bourg, traversé par la Verre ou dessous de Pont-à-Mousson. Je crois Vaire, et peu éloigné de la source de que ce lieu est le même qui est appelé Vitcette petite rivière, entre Darney et Châ-toncourt dans l'ancien pouillé du diocèse tenoy, à quatre lieues de Mirecourt et de de Metz, et du patronage de l'abbé de la Marche en Barrois. On le distingue en St. Arnould de Metz, dans l'archiprêtré Grand-Ban ou Ban Henrion, qui a sa de Varise. On l'écrit quelquefois Wittonparoisse particulière, dont saint Remi ville. est patron; et en Petit-Ban, qui a aussi la sienne, et pour patron saint Privat. Vitel est composé d'environ 260 feux. Ce lieu est du bailliage de Mirecourt, cour souveraine de Lorraine.

La paroisse de Vittonville a pour patrone, la Sainte-Vierge en son Assomption. Il y a environ 30 habitans en ce lieu, et une maison forte, appartenante au seigneur.

Vitel est un archidiaconé qui tient le M. le Bœuf est seul seigneur haut, moyen troisième rang entre les archidiaconés de jet bas justicier à Vittonville; ce lieu est du l'église de Toul. On trouve la souscrip-bailliage de Pont-à-Mousson, cour souve tion d'un archidiacre de Vitel dans le dou- raine de Nancy. zième siècle. Les évêques de Toul pour Je trouve qu'en 1251, Varin, sire de relever la dignité de l'archidiaconé de Nonsart, chevalier, vendit à Pierre Pauart, Vitel, y ont uni la prévôté du chapi-Bailli de Mouçon, la terre de Vittonville, tre de Brixey. Cet archidiaconé est con- mouvant du comté de Bar. sidérable par son étendue, car il renferme dans son district les doyennés de Vitel, Châtenoy, Saintois, Neufchâteau et Bourmont.

Le doyenné de Vitel a dans son étendue 48 cures et 12 annexes, qui répondent aux deux officialités établies dans le diocèse.

VITREY.- Vitrey, Vitreium, village du diocèse de Toul, traversé par un ruisseau, à une demi-lieue au coucliant de Vézelise, du ressort de ce bailliage, cour souveraine de Nancy, dans le comté de Vaudémont.

La paroisse de Vitrey a pour patrone la Ste-Vierge en sa nativité.

Goviller est annexe de Vitrey, c'est an village situé au pied du Mont-d'Anon, à une lieue de Vézelise; l'église est dédiée à St. Evre.

Celles qui sont en Lorraine, répondent à l'officialité de Toul, et ressortissent pour le civil à la cour souveraine de Nancy; celles qui sont du Barrois mouvant et de la Champagne, reconnaissent les officiali- VITRIMONT. Au pied de la montés de Bar et de Vaucouleurs, et le parle-tagne où est situé le prieuré de Léomont, ment de Paris pour le civil. On voit se voit le village de Vitrimont, Videricidans le ressort de ce doyenné, une ab-ons, annexe d'Antlup. Vitrimont est an baye, neuf prieurés, une commanderie de très-ancien fonds de l'abbaye de Senones, Malthe, deux maisons religieuses, dix-dépendant du prieuré de Léomont, Tondé neuf chapelles, et vingt ermitages ou ora- vers l'an 1097, et acquis depuis à l'abbaye toires. de Senones. Le titre de prieuré fut supprimé en 1499, mais les biens en dépendans ont été démembrés de la mense abbatiale de Senones, pour former une

VITERNE.-Viterne, Villa Stephani, village du diocèse de Toul, trois lieues au sud-ouest de Naney; l'église est dédiée

maison régulière à Lunéville, our le feù] En 1269, Abraham de Briey, chevalier, duc Léopold I", avait témoigné de vou-et Hawis sa femme, reprirent en fief et en loir qu'on établit une maison de Béné- hommage de Thibaut comte de Bar, les dictins réformés; ce qui fut exécuté en vignes et les autres biens qu'ils possédaient à Vitry.

1734.

Pour revenir à Vitrimont, ce lieu fut donné ou confirmé à l'abbaye de Senones par le duc Mathieu en 1258. Depuis. ce temps cette seigneurie fut possédée en partie par des princes de la maison de Lorraine, conjointement avec les abbés de Senones.

Vitry-sur-Orne est du bailliage de Briey, cour souveraine de Nancy.

VITTRING OU WITTRINGEN. Vittring, ou Wittring, ou Wintringen, village sur la Sâre, une lieue et demie au-dessus de Sarguemines; diocèse de Metz, archidiaconé de Sarrebourg, bailliage de Sarguemines, cour souveraine de

Enfin le 21 décembre 1664, Christophe Prudhomme, conseiller d'état du duc de Nancy. Lorraine et premier maître des requêtes Ce village fut donné autrefois à l'abde son hôtel, fit ses reprises du duc Char-baye de Wadgasse, par un seigneur de les IV, pour la moitié de la seigneurie de Forbach pour la fondation d'un anniVitrimont, ses appartenances et dépendan- versaire. Jean de Lutéon, abbé de Vadees, en tous droits de justice haute, moyen-gasse, du consentement de ses religieux, ne et basse, mouvant en fief dudit sei-le vendit à Charles II duc de Lorraine, gneur duc. en 1426, pour une somme de 600 florins. L'église de Vitrimont a pour patron St. VIVIERS.- Viviers, Vivarium, vilJean-Baptiste. Il y a un vicaire résidant lage à distance à peu près égale de Mordépendant d'Antelup; les deux tiers des hange et de Nomeny, deux lieues au nordgrosses dimes et la moitié des menues di-ouest de Château - Salins; diocèse de mes appartenaient ei-devant à l'abbé de Metz, chef-lieu d'une baronie considéraSenones, ensuite aux pères bénédictins du ble du même nom, qui appartient aux hériMénilles - Lunéville, contre le curé tiers de Madame la princesse d'Epinois : d'Antelup. Il y a dans l'église de ce lieu: bailliage de Château-Salins, cour sou1*La chapelle de Notre-Dame-de-Pitié, veraine de Nancy. Dans ce lieu il y fondée le 10 juin 1489, par Jean de a un château avec fossés et pont-levis. Il y Faucompierre, chanoine de Saint-Geor-a aussi un prieuré de chanoines réguges de Nancy, à la nomination du même liers, où résident ordinairement quatre chapitre, chargée de deux messes par se-religieux.

maine.

Le village de Viviers est annexe de Tin2o La chapelle de Ste-Barbe, à la no-cry. On compte en ce lieu environ 40 hamination des héritiers de Jean Dumas, bitans. chargée d'une messe par semaine, et d'un pot de vin pour laver les autels.

Une dame fort puissante, qui vivait au XII ou XIIIe siècle, nommée CuneM. le comte de Vitrimont, seigneur pour gonde, fonda le prieuré de Xures, et le moitié de Vitrimont y a une maison sei-donna à l'abbaye de Senones. On croit gneuriale. qu'elle était dame de Viviers. Elle conVITRY-SUR-ORNE. Vitry-sur- tribua aussi à la fondation du prieuré Orne, village du diocèse de Metz, à deux de Mervaville. Elle avait eu pour mari lieues et demie de Briey et de Thionville. Son ancien nom est Vallange. La paroisse a pour patron St. Etienne.

La seigneurie de Vitry-sur-Orne a été autrefois possédée par la maison de Briey.

Matfride, et se disait de la race de St.
Arnoul. Cette dame donna au prieuré de
Lay, la cure de Wiss. Elle eut deux fils,
Gospert et Thierri, qui furent enterrés at
chapitre de l'abbaye de Senones.

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