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Pendant que Metz possédait les régales sorier général. Le bailliage connaissait particulièrement en première instance, des actions personnelles des nobles et possessoirs concernant les fiefs; pour ce qui était de celles de propriété des mêmes fiefs et des droits et juridictions en dépendans, elles se portaient és assises tenues par des gentilshommes pairs de l'évêché; l'appellation des jugemens des uns et des autres, ressortissait à la chambre impériale au-dessus de quatre cents florins, et il n'y avait point d'appel en matière criminelle.

dans son territoire, ses évêques en jouissaient de leur côté dans le pays de l'évéché, connu aujourd'hui sous le nom du bailliage de l'évêché de Metz à Vic, et dans l'étendue duquel leur temporel est situé. Ce district formait un état distinct et séparé de celui de la ville de Metz et du pays Messin; la différence des coutumes par lesquelles l'un et l'autre de ces pays ont toujours été régis, et la différence du gouvernement et de l'administration ne laisse aucun doute à cet égard. La coutume de Metz et pays Messin, rédigée par les magistrats, et les trois ordres de la ville assurent par ses dispositions, que cette ville avait la juridiction, les régales et la supériorité dans son district.

Celle de l'évêché rédigée par l'ordre du cardinal Charles de Lorraine, établissait en faveur des évêques de Metz, les mêmes prérogatives dans le territoire de l'évêché, soumis alors à leur puissance.

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La différence des cotisations de l'évêque et de la ville de Metz, dans les matricules de l'empire pour leur contingent, est encore un preuve convaincante qu'ils étaient l'un et l'autre séparément états de l'Empire, et jouissaient en conséquence dans leur territoire des droits régaliens.

impériale.

L'évêque de Metz, était taxé dans la classe des évêques du cercle du Rhin, sur le pied des modérations de 1545, et 1551, à vingt cavaliers et soixante et dix fantasCe qui dépendait des évêques, à une et sins par mois romain, et à soixante flodeux lieues de Metz, relevait de leur bail-rins par an, pour l'entretien de la chambre liage, et était régi comme il est encore par la coutume de l'évêché; il se trouve même des villages mi-partis, où les habitants suivent la coutume et la juridiction dont des villes impériales du même cercle, sur ils relèvent ; tant il est vrai que les terri- le pied des mêmes modérations, à vingttoires ont toujours été séparés, et que la cinq cavaliers et cent cinquante fantassins puissance temporelle des évêques de vetz, par mois romain, évalués à neuf cents était restreinte dans ce qui était des ressorts florins, et à deux cent cinquante florins par an, pour la chambre impériale.

de la coutume de l'évêché.

Et la ville de Metz était taxée dans celle

Tout concourt donc à établir la liberté

Dès l'an 1228, la ville de Vic, cheflieu du bailliage des évêques, a été le siége et l'exercice des droits régaliens dont la de leur puissance temporelle: la tradition ville de Metz jouissait dans son territoire. est que l'évêque Conrade I, fit bâtir à peu | C'est ce qu'on lit dans l'écrit imprimé à près dans ce temps le château de Vic, et l'occasion de la qualité de Prince de fermer la ville de murailles. Tous les châ- Metz, que M. de Saint-Simon, évêque teaux forts que les évêques possédaient, de Metz, avoir prise, et qui lui était conétaient dans l'étendue de leur temporel, testée par la ville et le parlement de Metz; et ils n'avaient rien dans Metz, ni dans ce qui prétendaient qu'un évêque de Metz, qui est pays Messin, et qui se règle par la après le retour de cette province à la coucoutume de Metz. ronne de France, n'avait plus que la qualité de simple haut justicier dans sa temporalité et son bailliage, et que son procureur-fiscal, a cessé d'être qualifié procureur-général, comme il parait par tous

Les officiers de l'évêché avaient leur établissement à Vie; ils consistaient en un chancelier, un bailli, un lieutenant-général, plusieurs couseillers, un procureur et un tré

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les actes du greffe, et plus particulière- aisé de faire voir que les évêques de Metz ment par les lettres patentes du mois de novembre 1703, confirmatives d'un traité passé le vingt-deux septembre précédent, entre sa majesté et feu M. de Coislin évêque de Metz.

La ville de Metz depuis son retour à la couronne de France, ne jouit plus de ces anciennes prérogatives dont on a parlé; elle est réduite à l'exercice de la haute justice sur l'ancien ban de la ville hors de son enceinte.

depuis long-temps avaient exercé dans leur ville épiscopale les droits d'y établir des lois, de faire en leur nom la paix et la de frapper monnaie, etc. guerre, ,

On sait que l'évêque Bertrand, qui vivait en 1190, est proprement le législateur de la ville de Metz; avant lui on n'y écrivait point les actes publics."

Il est certain aussi que Metz, sous l'empire des Romains, était ville libre et alliée des Romains; et c'est apparemment en ce temps là qu'elle fit fondre la monnaie dont nous avons parlé, qui porte l'inscription médiomatric.

Nous avons composé une dissertation exprès sur l'ancienne jurisprudence de Lorraine, imprimée au troisième tome de la nouvelle édition de l'Hist. de Lorraine, Après la conquête des Gaules par les et une autre dissertation sur les monnoyes Français, cette ville eut le même sort que de Lorraine, imprimée au cinquième tome les autres villes des Gaules. Ces nouveaux de la nouvelle édition de Lorraine, où vainqueurs exercèrent sur elle une souvenous avons parlé assez au long de la ma-raineté absolue, comme vainqueurs sur les nière dont la justice s'exerçait à Metz, et peuples vaincus, auxquels on ne conserdes monnaies de cette ville, tant sous les verait la vie qu'aux dépens de leur liberté. évêques, que sous le gouvernement du maître-échevin de Metz; on peut consulter ces deux dissertations, et en particulier l'article des monnaies de Metz, que nous donnons ci-après.

J'ai parlé des anciens comtes de Metz, et j'en ai donné la suite dans les prolégomènes du premier tome de l'histoire de Lorraine, deuxième édition, pag. CXLVII. et suivantes, où j'ai examiné si les ducs de Lorraine ne sont pas descendus de ces anciens comtes de Metz.

Le christianisme qui s'établit à Metz, vers l'an 340, ne changea rien à cette disposition pour le temporel. Les évêques de Metz faisaient alors trop peu de figure, et avaient trop peu d'autorité pour le civil; ils ne se mêlaient d'autres affaires que de celle de convertir, d'instruire et de gouverner les premiers fidèles qui étaient en petit nombre et sans autorité.

Dans la suite leur nombre s'étant accru, et l'église ayant acquis par la libéralité des princes et par la piété des fidèles, des Il est remarquable que dans le mémoire biens considérables, l'autorité des évêques que nous venons de rapporter, pour prou- devint plus grande, mais toutefois demeura ver que la ville de Metz jouissait des dreits encore bien bornée sous les rois d'Austrarégaliens et d'indépendance de la part des sie, qui firent leur demeure à Metz depuis évêques, et que ceux-ci étaient réduits à Thierri, fils de Clovis, qui régna depuis l'exercice de leurs droits de régale dans la l'an 511, jusqu'en 534. Sous son règne seule ville de Vic, et dans les lieux qui et sous celui de ses successeurs, nous dépendaient de leur domaine temporel, voyons à Metz de saints évêques, qui ne on ne fait pas remonter cet exercice des songeaient à rien moins qu'à y exercer une droits régaliens par la ville de Metz, au-autorité régalienne. delà de l'an 1200, auquel temps on convient que cette ville jouissait de ces droits, et les exerçait indépendamment de leurs évêques.

Mais si l'on remonte plus haut, il sera

A mesure que l'autorité souveraine des rois d'Austrasie s'affaiblit, celle des évêques s'accrut. Saint Arnoù, saint Clodulphe, Crodegand, Angelrame, et surtout Drogon, fils de Charlemagne et frère de

l'empereur Louis le débonnaire, furent nes qu'il rapporte ne passent pas l'an

très-puissans sous les rois et les empereurs de leur temps; mais toujours dans la dépendance des princes leurs parens ou leurs arbitres, qui se servaient de leurs conseils, et les employaient dans leurs affaires d'é

tat.

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1224, et le règne du roi Louis VII.

Les villes de Metz, Toul et Verdun, ont jouï de ces priviléges d'indépendance, jusqu'après leur réunion à la domination de la France.

Monuments d'Antiquité dans la ville et aux environs de Metz.

Nous voyons l'évêque ou l'archevêque Valon, combattant dans l'armée des Une ville aussi ancienne, aussi grande, messins, et mis à mort dans le combat de aussi opulente, qui a été pendant si longRemich: y était-il comme chef, ou com- temps la demeure des rois d'Austrasie, et mandant du peuple de Metz? ou simple qui a fait une si grande figure avant et ment comme conduisant les troupes de ses après la conquête des Gaules par les Roterres, selon l'nsage de ce temps là, ou y mains, ne peut manquer de conserver était-il allé comme dans une guerre de re-encore de beaux et magnifiques restes de ligion contre les infidèles? Nous avons une son ancienne splendeur. petite médaille que nous croyons être de lui.

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Le monument qui se fait le plus remarquer aux environs de la ville de Metz, est le bel aquéduc dont il reste uue partie assez considérable au village de Jouï-auxArches, situé à deux lieues de Metz vers

quinze arches, qui subsistent à l'orient de de la Moselle, et on en voyait un plus grand nombre à l'occident au-delà de ce fleuve, lorsque le roi Henri IV vint à Metz en 1605. Celles du milieu ont été renversées par les eaux et les glaces, il y a fort long-temps, puisque dès le dixième siécle Sigisbert de Gerblours, qui a écrit la vie de Thierri I du nom, évêque de Metz, témoigne qu'elles n'étaient plus de son temps, et il insinue que cette ruine n'était point nouvelle.

Nous en avons d'autres de Thierri, évêque de Metz, d'Adalberon, d'Etienne de Bar, qui ont vécu avant l'an 1200. Thierri I, est mort en 984, Adalberon le midi. Il y en a encore aujourd'hui II, a gouverné depuis 984, jusqu'en 1005, Etienne de Bar, évêque de Metz, a gouverné depuis 1120, jusqu'en 1163. L'histoire de Metz et celle de Lorraine, sont pleines des guerres que les évêques Thierri, beau-frère de l'empereur Henri II, Jacques de Lorraine, évêque de Metz, Etienne de Bar et Laurent, évèques de la même église, ont faites de leur temps, contre les ducs de Lorraine, les comtes de Bar, de Luxembourg, de Blà mont, etc.; quelquefois même contre les bourgeois de Metz, comme Jean d'Apremont, qui fut obligé de sortir de la ville, par la faction des bourgeois vers l'an 1135.

Les arcades de Jouï ont de hauteur cinquante sept pieds deux pouces, à l'endroit où elles sont plus hautes, non compris ce qui est caché sous terre, qui est encore de vingt six pieds de hauteur.

Ce n'est que depuis l'établissement des communes, et l'affranchissement des villes, Leur largeur est inégale, car le fondedes bourgs et des villages, qui ont com- ment dans sa plus grande largeur a seize mencé vers l'an 1220, que les villes épis-pieds neuf pouces, et la pile de l'arcade copales se sont rendues indépendantes de va toujours en diminuant, jusqu'à la naisleurs évêques, et les autres villes de leurs sance de sa voûture; l'élévation totale seigneurs ; ils ont ensuite obtenu des pri- d'une arcade, y compris le conduit des viléges des rois et des empereurs. On peut eaux, devait être de cent cinquante toises, voir le Glossaire de M. du Cange, sous et l'élévation d'une arcade sous clef, les mots commune et communitas, où il de cinquante toises; leur longueur à prentraite de ces communes ; les plus ancien-dre depuis le pied d'une montagne du côté

était

d'Ars, jusqu'au côté de la montagne de est un arche en très-mauvais état. EnJoui, était de cinq cent soixante et dix suite deux autres tronçons de pile, aussi toises. Quant au canal dans lequel les eaux à rez-terre, et enfin deux arches des plus coulaient sur l'aquéduc, il ne subsiste délabrées. plus; mais selon les proportions de l'architecture, il pouvait avoir environ quatre pieds en tous sens.

Gérard Mécator dans la géographie qu'il écrivit au seizième siècle, dit que les habitans de Joui-aux-Arches racontaient qu'ils avaient vu au-dessus des arches une espèce de petite maison ouverte des deux côtés ; ce qui pouvait bien être un reste de la couverture qui couvrait le canal, par où les eaux coulaient sur les arches.

L'édifice de ces arches joignait deux montagnes séparées par un vallon de 570 toises.

Le pont sur lequel passaient ses eaux, était couvert, et avait onze pieds de largeur; le canal par où coulaient les eaux, avait huit pieds et demi.

Tout l'édifice était en pierres ou moëlons piqués, tirés des carrières du pays, de forme rectangulaire, proportionnés différemment; car les uns ont trois pouces Les arcades qui se voyent au couchant de hauteur, les autres quatre; et la larde la Moselle, se détruisent de jour en geur est toute de cinq pouces, haute de jour par la liberté que se donnent les par-six ou de sept. Les versures de même ticuliers de les renverser pour profiter des pierre sont seules régulières, et les unes matériaux, ou pour agrandir leurs et les autres ont leur joint proprement champs et les débarasser de ces masses de fait en ciment rouge. Les impostes sont pierres. de pierres de taille jaune, comme celles Voici quelque chose de plus précis, dressé du pays. par un architecte sur les lieux mêmes. Ce qui reste des arcades de l'ancien aquéduc, consiste en dix sept arches du cóté de Joui, dont une est rompue, cinq en très-mauvais état, quatre passables, et les sept dernières à commencer de celle où passe le grand chemin, sont encore toutes entières, à quelques petites écornures près, aux impostes.

Le canal qui conduisait ses eaux sur les arcades, avait huit pieds et demi de largeur, ce canal cotoyait la montagne à mi-côte, pour gagner le ruisseau du pont de l'aquéduc.

Les arches de Joui servaient à conduire les eaux pour la Naumachie de Metz; cette Naumachie était un grand bassin, sur lequel on donnait des représentations des Du côté d'Ars au couchant de la Mo- combats navals, pour l'exercice des trouselle, on trouve d'abord entre un bras pes ou pour le divertissement du peuple. de la Moselle et le chemin qui en est! Les eaux se prenaient à Gorze, à tout près, un reste de pile, sur lequel quatre lieues de Metz, vers l'occident, est une croix plantée depuis peu; en et on les amenait par des canaux soutraversant le chemin et en montant le hameau, on voit une pile que les gens du lieu ont renversée par la sappe ou par la mine.

A quelque distance de celle-ci, il y en a une autre élevée de toute sa hauteur, avec la naissance de sa voûte; elle est en très-bon état; toutes ses assises de moëlons et son imposte semblent avoir bravé les temps.

En continuant de monter, on trouve quatre tronçons de pile à rez-terre, puis

terrains faits de pierres de taille, et de la hauteur d'un homme, en cotoyant la montagne, depuis leur source au-dessous de Gorze. De là les eaux allaient le long des vignes de Noviant; c'étaient celles d'Ornot, d'Anci et d'Ars, où elles se jettaient dans l'aquéduc au commencement des arcades dont nous avons parlé, et qui étaient d'une élévation fort inégale ; puis elles diminuaient à mesure qu'elles s'approchaient de l'autre côté de la montagne de Joui. A l'extrémité des ar

cades, les eaux étaient reçucs dans des canaux souterrains de bonnes pierres de taille, qui les conduisaient jusque dans la Naumachie. Les laboureurs trouvent encore de temps en temps des restes de ces canaux souterrains qui conduisaient les eaux jusqu'à Metz.

Des bains publics les eaux se rendaient dans la Naumachie, qui servait à la représentation des combats navals; de là elles se répandaient dans divers quartiers de la ville de Metz, pour la commodité des bourgeois.

Plus loin que la Naumachie était l'AmQuant à la Naumachie, autant qu'on phithéâtre ou l'Arène dont on a montré en peut juger par les fondemens qui en les débris jusqu'au dernier siècle. Dans restent, et par les débris des colonnes les divers siéges qu'a soufferts la ville de qui régnaient autour en dehors, elle était Metz, et dans les divers travaux qu'on a d'une longueur remarquable; mais quel-faits pour la fortifier, on a ruiné tous que soin que j'aie pris, et quelqu'ins-les anciens et respectables monumens. En tance que j'aie faite, je n'ai pù obtenir dernier lieu en augmentant les fortificade ceux qui y ont travaillé, ni la forme, tions du côté de la porte saint Thiéni l'étendue, ni les proportions géomé-baut, on a découvert quelques fondetriques de ce bâtiment. ments et quelques débris de ces anciens

Les eaux qui venaient de Gorze par onvrages. l'aquéduc de Joui-aux-Arches, se ren- On pourra demander isi pour qui ces daient d'abord par des canaux souter-grands ouvrages ont été faits. Il est asrains au lieu nommé la fosse aux serqens, sez ordinaire dans tous les pays du monde, environ à mille pas de la ville; c'était, de donner aux choses et aux événemens dit-on, le lieu des bains publics, ornés extraordinaires, des origines fabuleuses et de plus de deux cents colonnes de mar-miraculeuses. Les chroniques de Metz rabre ophite, dont en voit encore les débris content qu'Azita, fille de Noé, et ses trois de plus de cinquante, en différens en-neveux fils de Sem, étant arrivés au lieu droits de Metz; les unes sont entières, où se voit aujourd'hui la ville de Metz, les autres brisées, éparses çà et là par Azita inspira à ses neveux de bâtir les arla ville; les unes embellissant la porte de cades de Joui-aux-Arches, dans le dessein la maison épiscopale, et d'autres une des de se précautionner contre un nouveau portes de la ville appelée la porte du déluge qui pourrait arriver, en se sauvant Pont des morts. La plus grande partie des par le grand pont d'une montagne à une matériaux de ces grands et superbes édi-autre. fices, avaient été employés à bâtir la belle église de saint Arnoù, et les autres églises qui étaient en grand nombre dans ces environs; mais ces églises ayant été renversées dans les différens siéges de la ville de Metz, ces précieux débris ont été mis en pièces et réduits en poussière, ou ensevelis sous les ruines de ces bâtimens.

Ce pont fut de montagne à autre
Sur fortes arches, grosses et hautes
De la longueur tant qu'elle dure
Chacun en peut voir la mesure.
Quand son œuvre fut achevé
Et ses arches ainsi élevées
Dit : j'ai ainsi de mon vouloir joui,
Et dit-on, depuis, les arches de Joui.

D'autres attribuent ces grands ouvrages aux fées, qui sont des personnes fabuleuses, ayant pouvoir de commauder aux démons, et de leur faire faire des œuvres

C'est de ces bains publics qu'on a tiré la grande cuve de porphyre, qui sert aujourd'hui de baptistaire en la grande église, surtout quand on baptise quelque juif. Sa longueur est de plus de dix merveilleuses. pieds, sa largeur de quatre, et son épaisseur d'un; sa figure est ovale ou oblon-entrepris sous certaine récompense, d'achever ces arches avant le chant du coq,

gue.

D'autres racontent que le diable ayant

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