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fut prévenu de quelque moment; et le coq ayant chanté, il laissa exprès une de ces arcades entr'ouverte par le haut, Ice qui entraîna la ruine de la plus grande partie de l'édifice; c'est ce que dit la fable (1).

Autant que j'en puis juger, cette pièce n'est pas si ancienne que Drusus; elle me parait plutôt du siècle de Julien-l'Apostat ou du grand Constantin.

En considérant les aquéducs des Romains construits autour de Rome, et presque dans toutes les parties de leur empire, avec tant de travaux et de dépenses,

L'histoire ne nous apprend rien de certain sur l'auteur de ce grand ouvrage. On croit communément que ce fut Dru-il pourrait venir dans l'esprit que les ansus, père de Germanicus, qui étant à Metz, employa ses troupes à ces ouvrages; qu'il y fit bâtir non-seulement les arches, ou l'aquéduc dont on a parlé, mais aussi les bains publics.

ciens Romains n'avaient pas encore l'idée de l'équilibre des liqueurs, et de la facilité qu'on a par le moyen des pompes aspirantes, et des tuyaux de terre, de fer fondu, de bois ou de plomb, de faire On attribue aussi à Drusus l'Amphithéâ- remonter les eaux à peu près à l'égalité tre, ou l'Arène située au midi de la ville, de la hauteur de leur source; si les au lieu où était autrefois l'église de Saint-Romains avaient eu connaissance de ce Clément, premier apôtre des Messins, et secret, ils auraient pu, dit-on, s'éparoù l'on båtit depuis l'abbaye qui a porté gner ces immenses travaux, dont nous le nom de saint Clément, qui a été trans-admirons les restes. portée dans la ville en l'an 1552 à l'occasion du siége de Metz, formé par l'armée de l'empereur Charles V. D'autres font honneur à l'empereur Auguste, d'avoir construit ce fameux aquéduc.

Mais il est indubitable qu'ils avaient comme nous des jets-d'eau, ou des eaux saillantes.

Horat. 1.1 Epist. 10.

Purior in vicis aqua tendit rumpere plum

bum.

Quàm, quæ per pronum trepidat cum murmure rivum.

plumbo Scinditur.

Cruor emicat altè,

Feu M. l'abbé Seron, archidiacre de l'église de Metz, nous a communiqué une des deux pièces qui ont été trouvées en 1730 sous les fonde nens de l'Amphithéâtre Et Ovide, 4, metamorph. 25. de Metz, dont on voit encore quelques vestiges dans le terrain qu'occupait au- Non aliter quàm cum vitiato fistula trefois le faubourg saint Thiébaut, au midi de la ville; cette pièce est de plomb, de la largeur de quatre pouces, et de la circonférence de douze. Elle représente la ville de Rome en buste, armée, et la tête couverte d'un casque surmonté d'une aigrette, ayant sur le dos un bouclier orné de girandoles, et une pique, tenant de la main droite une boule, sur laquelle est portée une fortune armée, tenant de la main élevée une couronne qu'elle semble vouloir mettre sur la tête de la déesse Rome. Toute la pièce est bordée d'une branche de laurier (2).

(1) Voyage de M. Chateauroux, en 1532. Voyez la forme de cette pièce à la fin de notre Notice de Lorraine.

Vitruve (1) parle au long de la manière de conduire les eaux par des tuyaux de plomb ou de poterie; il marque aussi les canaux de maçonnerie qui se faisaient pour amener les eaux dans la ville, la pente qu'ils doivent avoir; il veut qu'ils soient fort solides, et qu'ils soient couverts par des voûtes, afin que le soleil ne donne pas sur l'eau. Qu'on s'imagine pas qu'il ne parle que des tuyaux qu'on emploie à amener des eaux dans des plaines ou dans un terrain égal; il donne des règles pour conduire par des terrains inégaux les eaux à la ville; s'il

(1) Vitruv. 1. 8, c. 7.

ne

se rencontre des montagnes sur leur route, | vinees; ou même pour le simple plaisir il veut qu'on perce la montagne ou qu'on et l'ostentation de leurs forces et de l'ha fasse tourner les canaux autour de la hau-bileté de leurs soldats, de la grande étenteur, pourvu que le détour ne soit pas due de leur domination et de leur vaste trop long; enfin il donne des règles pour puissance. la longueur et l'épaisseur des tuyaux de Une seconde raison qui a pu les porter plomb et de poterie, et décrit la manière à ces pénibles entreprises, en fait d'aquédont on les doit conduire dans les val- ducs, c'est que par le moyen des cors et lons, où l'eau est obligée de couler, puis des tuyaux de plomb ou de poterie, ils de faire un ventre pour remonter au ni-n'auraient pu amener à la fois une aussi veau du lieu, où l'on veut les amener.grande quantité d'eaux, qu'ils en avaient Tout cela démontre que les anciens Ro- besoin pour leur Naumachie, ni pour mains avaient comme nous le secret des fournir de l'eau à toute une grande ville; tuyaux, et celui de faire remonter les c'était plutôt fait d'y amener tout d'un eaux au niveau à peu près de leur coup un ruisseau entier, ou toute une source très-abondante. Ajoutez que l'entretien des tuyaux de plomb et d'argile demandait une dépense presque continuelle et très-considérable; au lieu que les aquéducs une fois élevés, c'en était pour plusieurs siècles avec un peu de vigilance et à peu de frais pour l'entretien.

source.

Mais s'ils avaient ces connaissances, d'où vient qu'ils ne les employaient pas dans les ouvrages publics, et qu'au lieu de ces aquéducs si somptueux et de si grand entretien, ils n'usaient pas de cors et de tuyaux de plomb, de fer fondu comme on fait aujourd'hui, ou de bois, ou d'argile?

3° A l'égard de la Naumachie de Metz en particulier, il semble qu'ils auraient pu On peut répondre premièrement qu'ils à moins de frais prendre des eaux de la avaient pour maxime de tenir toujours Seille, ou même de la Moselle, en les leurs soldats en haleine et de les faire faisant venir d'un peu loin par un canal travailler pour éviter l'oisiveté; et cela creusé exprès, et par le moyen d'une diautant qu'il était possible, à des ouvrages gue de bien moindre dépense, qu'on auutiles au public, et dignes de la majesté rait pratiquée dans le lit de la rivière, et de la réputation du nom Romain pour jeter les eaux dans le canal de la Construire des aquéducs, des ponts, des Naumachie. Mais il est très-croyable que chaussées, des temples, détourner des ri-l'intention des Romains était non-seulevières, dessécher des marais, percer des ment de fournir des eaux pour leur Naumontagnes, creuser des fossés, élever des machie, mais aussi pour les besoins de terrasses, faire des murs et des forteresses, la ville de Metz, à qui ils voulaient procouper du bois, tirer des pierres des car-curer des eaux bonnes et salutaires en tout rières, et les tuiles. temps et en abondance; ce que ni les eaux On ne peut lire sans admiration la des- de la Seille, ni celles de la Moselle n'aucription des travaux immenses que les raicnt pu faire avec les mêmes avantages, Romains entreprenaient, lorsqu'ils assié-ni en tout temps, ni d'une façon si unigeaient une place; on en peut voir des forme, et si constante. exemples dans Jules-César, dans Tite- Il y a trois choses à considérer dans la Live et dans Josephe l'historien. ville de Metz, dit M. Meurisse, évêque de

Lors même qu'il n'y avait rien à faire | Madaure (1): Premièrement, les restes de pour la guerre ou pour des entreprises au ces belles pièces de marbre qui se voient dehors, ils entreprenaient des ouvrages les unes dans la maison épiscopale, les publics pour l'ornement des villes, (1) Meurisse, histoire ne Metz, préface,

ou!

pour la commodité et l'utilité des pro-p.8.

Σ

autres dans la citadelle, les autres à la inscriptions, la situation et les autres Haute-Pierre, les autres en quelques pla- circonstances fournissaient à nos yeux des ces publics, et les autres dans des mai-lumières pour découvrir quantité de choses sons particulières; ce sont ou colonnes de curieuses. marbre, ou carreaux, ou chapitaux d'or

Premièrement les pierres étaient les dre corinthien, ou fragments de grandes unes sur les autres confusément et sans et grosses pierres qui font assez recon- ordre, et en tel état qu'il était aisé de naître à ceux qui les considèrent, l'im-reconnaitre par leur situation, les vestiges mense grandeur des édifices auxquels elles d'une grande ruine.

ont été autrefois employées: Secondement, les vestiges de quelques-uns de ces plus anciens bâtimens qui subsistent encore et qui ont résisté depuis tant de siècles, aux injures du temps, par la bonté et la solidité de leurs matériaux.

Secondement, la plupart étaient noircies de feu, et portaient les marques in dubitables de quelque incendie; et outre les inscriptions, il y avait encore presque sur toutes ces pierres quelques figures et représentations d'hommes et de femmes à l'antique, d'oiseaux, de vases et d'autres pièces ou instrumens funèbres. Ces pierres étaient posées l'une auprès de l'autre, sans mortier ni liaison, les figures et les lettres renversées et sens dessus dessous, et servant comme de fondement aux murailles des maisons des

environs.

Les abbayes de Sainte Glossinde et de Sainte-Marie, la maison des religieux de la Trinité, une maison canoniale, où le siége épiscopal se tenait ci-devant, mais surtout la maison épiscopale, conservent encore quantité de beaux restes de ces édifices, desquels les bâtimens que l'on fait à présent n'approchent nullement, ni pour la hauteur, ni pour la grandeur, ni pour l'ordre de l'architecture, ni pour les dimensions, la cuite et la liaison des briques, ni pour la bonté du ciment, ni pour beaucoup d'autres perfections que l'on y peut observer. Troisièmement, nous pouvons considérer dans la ville le Clerc. une grande quantité de monumens et de « En 1525 à la fin du mois d'avril, pierres, qui ont été tirées de dessus les > on commença à vider les fossés du sépulcres des anciens, et qui sont enri-» boulevard de la porte Champenoise, et chies de belles figures et inscriptions. > lorsque l'on vint à chercher un peu

Ce même auteur a fait graver ces anciens monumens; mais ils ne se trouvent que dans un assez petit nombre des éditions de son histoire de Metz. Je conjecture que ces gravures sont des premiers essais de la main de M. Sébastien

L'an 1513 au mois de juillet (1),» profond, l'on trouva plusieurs grosses comme les mâçons travaillaient à trois et épaisses murailles merveilleusement petites maisons contigues l'une à l'autre, bien faites, à la mode ancienne, et qui étaient derrière l'église des pères cor-» toutes de pierres quarrées et de brideliers, en un lieu appelé commu->ques, comme les arches de Joy, ou nément sur les Murs, qui menaçaient tous les jours ceux qui y habitaient, d'une ruine funeste et meurtrière, elles vinrent en effet à tomber, et ayant été réduites incontinent en poudre, à cause de leur caducité, l'on trouva plus de trente grandes et belles pierres antiques dans les fondemens, dont les

(1) V.de Vigneules. t. 3, p. 295, an 1573.

comme la cour d'Orne à Metz; c'est à sçavoir que parmi lesdites pierres y avoit belle ceinture desdites briques, et estoit la chose la mieux faite du monde, et croiroit-on que cet ouvrage estoit fait de très-long-temps devant l'incarnation Notre-Seigneur; car il se montroit que là y eust autrefois eu > aucuns palais ou châteaux avec gran» des voûtes et plusieurs autres choses

> estranges estoient audit lieu, que je
> laisse pour abréger. >
Voici ce qu'on m'écrit de Metz du
28 juin.

Remarques sur la figure de la reine Dahou, ou Hidiotte, ou Gilette.

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on

en sa mémoire un monument que hous avons fait dessiner.

La tradition populaire de Metz veut J'ai vu lundi dernier à Metz une parqu'une reine nommée Dahou ou Hidiotte ticularité assez singulière, dans les dé-ou Hordal ou Gilette, avait été noyée molitions et au-dessous du plain-pied du en passant le pont, ou la chaussée de cloitre de la cathédrale. On y a trouvé Charpaigne, et que son corps avait élé sous terre un petit salon d'environ onze emporté par les eaux jusqu'à Metz, ct pieds en carré, ayant en tête un demi qu'ayant été rejeté dans la Seille cercle ouvert, à peu près de sept pieds l'y avait retrouvé, et l'on avait érigé dans le goût d'une nef avec son chœur, le tout bien enduit : au dessous de ce salon, et sur toute son étendue, était La statue est placée à l'avant-bec de la un fourneau élevé d'environ deux pieds pile droite de l'écluse appelée le Sapin, et demi, soutenu de distance à autre près d'un moulin nommé le Terne. Elle par des briques carrées, entassées les a quatre pieds cinq pouces de hauteur, unes sur les autres, lesdites briques de sans compter les pieds qui sont cachés sept à huit pouces en carré, épaisses derrière l'inscription. Au dessus de la de dix-huit lignes ces montans couverts statue est un petit couronnement gothid'une autre brique de dix-sept à dix-que, qui porte en chiffre 1516. L'inshuit pouces en carré, bien liée; recou-cription qui est aux pieds de la statue, verte d'un terrier de cinq pouces d'é- est en caractères purement gothiques, qui paisseur, parqueté au-dessus, de marbre, portent à la première ligne, Muselle has de l'épaisseur de neuf ou dix lignes, reçu, et la seconde ligne, d'outre Seille distribué en roses, en étoiles, etc. à peu a rendu, ou Muselle si as sin, et la seprès dans le goût des commodes de pièces conde ligne, d'outre Seille se rendit. rapportées. Ce qui est plus surprenant, Chaque lettre a trois pouces six lignes de c'est un mur de l'épaisseur de deux pieds, hauteur. qui porte entièrement sur ces briques, Aux deux côtés de la statue sont deux que l'on dit être un mur de la plus an- figures antiques, du nombre de celles qui cienne église de Metz; et il paraît que sont rapportées dans Meurisse, dont la ce mur a été posé sans que l'on ait eu premiere est d'un gaulois, au-dessus duconnaissance de ce fourneau, autrement quel est écrit en gros caractères romains il y aurait eu de l'imprudence de l'éta- le mot CARO. De l'autre côté est une aublir sur un fond aussi peu solide. On a tre figure qui représente au bas un homme trouvé à côté des murs du salon de pe-dans une baine, qui conduit une charrette tits tuyaux de terre en carrés oblongs, avec un cheval; et au-dessous, dans un attachés dans le mur par de petits cram-cartouche, un homme à demi corps, avec pons, qui perçaient à travers les tuyaux une inscription au-dessus qui porte: D. ouverts de trois pouces sur quatre. On M. NOCTVRNIO NOCTVRNIANO voit tant par les briques qui soutenaient CILA CONJVX POSVIT. Elle est grale terrier, que par ces tuyaux, qu'on ne se servait pas de bois, parce qu'il y aurait eu de la crasse; ils ne sont tachés que légèrement d'une couleur bleuâtre, ce qui fait présumer qu'on ne se servait que d'esprit, et que ce salon tenait lieu de ce que nous appelons étuve.

vée dans Meurisse de même que la première, et a été apportée d'ailleurs dans cette pile, n'ayant nul rapport à la statue principale.

Mais laissons ces récits fabuleux de la reine prétendue nommée Idotte, Dahou, Gilette, ou Hidoute, et venons à l'expli

t

cation de la figure en question. Le chiffre poète qui a fait l'éloge de cette princesse,

qui était enterrée à Saint-Arnoù devant Metz, et dont la statue se voyait dans la même église, dit que Hildegarde épousa le roi Charlemagne, àgée d'onze ans, que la jalousie de quelques courtisans la fit accuser auprès du roi son époux, qui en avoit eu cinq filles et quatre garçons (1);

1516, parait beaucoup plus récent que la figure de la reine, de même que l'inscription qui est à ses pieds; mais l'une et l'autre sont bien postérieures au temps de la reine Hildegarde, et d'aucune autre reine de France ou d'Austrasie. Ce n'est point non plus une figure gauloise; elle n'a aucune ressemblance à toutes les autres on l'accusa d'avoir manqué de fidélité au que nous voyons dans les anciens bas-reliefs de Metz et des autres pays. Elle est 2. sans cheveux, et sa coiffure parait d'une veuve, ou d'une religieuse voilée, et ayant un bandeau qui lui passe sous le menton, entre la robe et la tunique. Elle porte un manteau qui passe sous le bras droit et I tient sur le bras gauche; sa main droite est rompue, et elle tient de la gauche un livre fermé. Elle est couchée à la manière des personnes décédées, qui ont comme elle un coussin sous la tête avec quatre houppes aux quatre coins.

roi. Le roi assembla son parlement à l'abbaye de Saint-Arnoù, Hildegarde y comparut, fit son oraison, ôta ses gants, les voulut donner à ses suivantes; mais un rayon du soleil les retint suspendus en l'air, ce que le roi et les seigneurs ayant vu, reconnurent l'innocence d'Hildegarde ; Charlemagne la combla de caresses, et fit de riches présens à l'église de Saint-Arnoù.

Hildegarde mourut à l'âge de 22 ans, et fut enterrée dans l'église de saint Arnoù, près l'autel, comme elle l'avait deToutes ces circonstances me persuadent mandé. Le jour de sa mort fut le second que cette pierre est une tombe apportée des calendes de mai 783, veille de l'As d'ailleurs en cet endroit; que c'est une cension. Dieu honora sa translation par veuve ou une religieuse qui y est repré-un miracle: un homme qui n'avait aucun sentée, sa coiffure comme le livre qu'elle usage de ses pieds ni de ses yeux, recoutient en main en sont des preuves; le chif-vra une parfaite santé en invoquant le sefre arabe 1516, est mis après coup. L'ins-cours du ciel en la présence de son corps. cription qui est à ses pieds est plus mo- Le même poète remarque qu'on conserve derne que la figure, et n'y a nul rapport; mais il pouvait y avoir autrefois au même lieu une autre figure, à qui l'inscription a rapport.

Je soupçonne que cette reine Dahou, Dagou, ou Hidiotte, ou Idotte, que le

encore à Saint-Arnoù le peigne de cette princesse, et la housse de son plaisant chief, enfin les échecs dont elle se servait en jouant, et on les y voit encore aujourd'hui.

Les vers du poète que nous avons cité peuple messin appelle la reine Gilette, est furent mis et écrits devant l'image et porla reine Hildegarde, épouse de Charlema-trait de fadite princesse, laquelle était hagne, enterrée dans l'église de Saint-Ar-billée à la française.

noù, et révérée comme sainte en quelque endroit. Voici les fondemens de ma conjecture: premièrement la ressemblance des noms: Hildegarde en patois se peut nommer Dagou, Hidaute, Dahou, Hidiote, Idotte. 2.° La chronique de Philippe de Vigneule dans l'histoire de Drogon évêque de Metz, fils de Charlemague et de la reine Hildegarde, dit qu'à Metz on nomme cette princesse la reine Houdiaiert. 3. Le

Laquelle comme vous porez veoir,' A d'habit de France la guise, Que ci-dessous vous sera miuse. Ces vers furent donc mis auprès de la statue de la reine Hildegarde après sa mort. Or, la statue de la reine Dahou, ou Hidotte, est visiblement d'une personne morte et habillée à la française. Son cou

(1) Il n'est pas croyable qu'à 22 ans, elle ait eu neuf enfans,

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