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est brune. La croix ou l'appui est encore non, le Pater, Libera nos, etc. d'un bois étranger tirant sur le verd, écrits en lettres d'or. A l'endroit du Liorné aux deux bouts par des embellisse-bera nos, où il est parlé de saint André mens d'or. on a ajouté à la marge d'une écriture réItem: le bâton de saint Materne, ou cente, les noms de saint Etienne premier plutôt le bâton avec lequel saint Clément, martyr, et de saint Arnoû, évêque de premier évêque de Metz, ressuscita, dit-Metz. on, saint Materne, et qui lui avait été donné par l'apôtre saint Pierre; il est couvert de lames d'or très-simples, et haut d'environ trois pieds: il se démonte On n'allume point de cierges au grand par le milieu. autel sinon à la grand'messe; mais il y a Item: l'anneau d'or du même saint toujours plusieurs cierges allumés au plan Materne. ayant une pierre précieuse en-devant le grand autel à l'ancienne mode. chassée; mais cet anneau parait assez Dans la bibliothèque de la cathédrale moderne. de Metz on voit encore grand nombre

Item: plusieurs rituels ou pontificaux manuscrits, tant au trésor que dans les archives.

On y montre aussi deux peignes an-d'anciens manuscrits dont on nous a fait ciens d'ivoire, assez ornés, à l'un des-l'honneur de nous envoyer le catalogue; quels on a mis des dents d'argent au lieu et dont le R. P. dom Bernard de Montde quelques dents d'ivoire qui y man-faucon a inséré une partie des manuscrits quaient; ce qui fait juger qu'on les regarde plus remarquables dans sa grande Bibliocomme des reliques. thèque des manuscrits: imprimée à Paris, in-folio.

Item: la figure de Charlemagne à cheval et armé, le tout en vermeil; on pose cette figure sur le grand-autel au jour de l'anniversaire de cet Empereur, car on ne le reconnait pas pour saint à Metz.

Eglise collégiale de St.-Sauveur à Metz.

L'église de St.-Sauveur est après la cathédrale la príncipale église collégiale de la ville de Metz. Valla, ou Valo quaranteItem: : une autre figure du même prin- quatrième évêque de Metz, en fit bâtir ce aussi à cheval et armée comme la pre-l'église en 880. Adalberon III, un de ses cédente, mais moins grande que la pre-successeurs en 1050, fit bâtir les lieux rémière. Je crois que ces deux figures guliers autour de cette église, afin que les servaient d'aiguières pour verser de l'eau sur les mains aux jours de cérémonie.

Item: un fort grand ciboire de vermeil avec son couvercle de même : on y a mis le chef de quelque saint.

chanoines de St.-Sauveur vécussent en commun, comme vivaient ceux de la cathédrale. Il veut que le chapitre de St.Sauveur (1) et celui de la cathédrale suivent la même règle, et jouissent des mêmes franchises; que les uns et les autres puissent réciproquement célébrer sur les autels de ces deux églises, et qu'à la mort ils ayent communion de prières.

Item: un livre des quatre évangiles écrit en vélin, très-bien conditionné, et très-bien conservé, dont les couvertures sont ornées de plaques de vermeil de fort bon goût, mais modernes ; ce livre est en L'église de St.-Sauveur était située au caractères majuscules, et doit avoir plus milieu de la place nommée aujourd'hui de de mille ans d'antiquité. J'y ai remarqué St.-Jacques. Elle était si élevée et si solide, à la fin de l'évangile de saint Jean, si eum qu'on aurait pu placer sur ses voûtes de volo manere, et non pas sic eum, etc. l'artillerie pour battre la citadelle. M. Item: un autre livre des quatre évan-d'Ausanne, gouverneur de Metz, et Vaugiles très-proprement écrit d'un caractère doncourt, gouverneur de la citadelle, en du huitième ou neuvième siècle, où il y ayant fait la visite, conclurent qu'il fallait a plusieurs endroits écrits en lettres d'or. Item: un missel très-ancien, où le Ca

(1) Meurisse, pag. 362.

la démolir; et sans écouter les remon-de René II, duc de Lorraine. Ils sont à

trances des chanoines qui consentaient à la démolition des voûtes, dès le lendemain on travailla à la raser jusqu'à terre. Ce fut le 18 février 1565. Par ce moyen on forma en ce lieu une place d'armes belle et spacieuse.

présent dans la ville, et leurs prébendes sont réduites au nombre de dix.

Saint-Pierre aux Images.

:

Notre-Dame la Ronde.

Cette église fut fondée en 636, par saint Goéric, prince d'Aquitaine, évêque de Metz. Ce seigneur ayant recouvré la vue Les chanoines de St.-Sauveur, après la par le mérite de saint Etienne, dont on démolition de leur église, se retirerent conserve un caillou à la cathédrale de pour faire leur office dans la chapelle de Metz, fonda cette collégiale, réduite auleur cloître, qui avait été bâtie vers le mi-jourd'hui à un prévôt et cinq chanoines, lieu de l'onzième siècle par Adalberon III n'ayant qu'un très-modique revenu. On a du nom, évêque de Metz, qui affection-découvert en cette année 1755, une trèsnaît cette collégiale, et lui a fait de grands ancienne étuve sous les fondemens de biens. Ce prélat est qualifié saint dans un cette église nous en avons parlé ciancien martyrologe de St.-Sauveur, au devant. troisième jour de novembre. Ses os avec ceux de l'évêque Vala fondateur de cette Au bas de la cathédrale de Metz se voit église, furent mis dans une chasse qui est une église, ou chapelle, nommée Notreplacée dans cette chapelle entre le chœur et Dame la Ronde. On la croit fort ancienne, le sanctuaire, à main droite au-dessus de la et celui qui possédait ce bénéfice, se quaporte collatérale. lifiait Proviseur, ou Coûtre de NotreOn conserve dans cette chapelle la cha-Dame. Etienne de Bar, évêque de Metz en suble d'Adalberon, qui est d'une étoffe de 1130, y établit une collégiale de six chasoie violette; on s'en sert à la messe le 13 noines qui y ont substité jusqu'en 1741, de novembre au jour de l'anniversaire de que M. de St.-Simon, évêque de Metz, ce prélat. Il y a douze prébendes, sans a supprimé ce chapitre, avec l'agrément compter les deux dignités, qui sont la du roi et le consentement des chanoines, prévôté et le doyenné: d'autres mémoires moyennant une pension qu'il leur a assiportent que ces deux dignités sont com-gnée leur vie durant, et en a uni les prises dans le nombre des douze cha- revenus à son nouveau séminaire. noines.

Notre-Dame la Ronde, s'étendait autrefots du midi au nord, et occupait la plus grand partie inférieure de la cathédrale, comme on peut le remarquer par la différence de l'architecture des piliers, qui sont autrement faits que ceux du reste de la

Collégiale de Saint-Thiébaut. Cette église doit ses premiers commencemens au zèle de deux ecclésiastiques de Metz, qui la fondèrent en 1159. Etienne de Bar, évêque de Metz, l'érigea en collégiale en 1161, et leur donna une règle nef. qui les obligeait à la vie commune. Cette Et comme le plain-pied de la chapelle règle se trouve écrite entre leur martyrolo- de Notre-Dame la Ronde, était plus élevé ge, qui est est celui de Bède, et leur né- que celui de la nef de la cathédrale, on crologe. Les papes Alexandre III, en a été obligé de creuser à la profondeur de 1180, Innocent III, en 1198, et Martin 7 à 8 pieds, pour revenir au plain-pied V, en 1417, les prirent sous la protec- de la nef de la cathédrale; et par ce tion du St.-Siége. Leur église était autrefois moyen on a supprimé et détruit toute la lonsituée hors de la ville vers la porte St.-gueur de la nef de Notre-Dame la Ronde, Thiébaut. Les bourgeois de Metz la ruiné- qui n'a plus aujourd'hui que ce qui en rent en 1444, pour soutenir le siége composait le chœur, avec deux petites chacontre les armées du roi Charles VII, et pelles à côté.

On entrait dans Notre-Dame la Ronde l'abbaye de Saint-Arnoù de Metz, avance plusieurs choses que je crois très-pou certaines: par exemple, que saint Colomban mit de ses religieux dans cette abbaye vers l'an 600, par l'autorité de Théodebert II, roi d'Austrasie, et que les colombanistes s'y maintinrent jusqu'au milieu du dixiè– me siècle. Ce fut alors qu'Adalberon I, évêque de Metz, y établit des moines bénédictins.

par une porte qui donne sur la place de Chambre et on en sortait par la porte qui donne sur la place Saint-Jacques. On peut voir le plan que nous nous avons fait graver de la cathédrale de Metz où cela se voit assez distinctement.

Sainte Reinette.

C'était autrefois un hôpital pour treize pauvres clercs, fondé par le chapitre de la cathédrale. On ne sait pas l'époque de cette fondation. Cette église fut réparée en 1488. Les prébendes sont de la collation de l'au mônier de la cathédrale.

L'abbaye de Saint-Arnoú. Cette abbaye dans les commencemens fut une petite église bâtie par saint Patient, quatrième évêque de Metz, hors les murs, au midi de cette ville. Cette église fut d'abord consacrée sous le nom de saint Jean l'évangéliste, dont on croyait avoir une des dents envoyée par lui-même et donnée à saint Patient son disciple. Cette église devint fort célèbre (1), et on dit qu'elle était très-magnifique, et qu'on la regardait comme la merveille du pays Messin, lorsqu'elle fut renversée par les Barbares vers le milieu du quatrième ou cinquième siècle.

Il est indubitable que les bénédictins succédèrent dans Saint-Arnoù, non à des moines de saint Colomban, mais à des clercs ou chanoines séculiers.

et

Il ajoute que l'abbé de Saint-Arnou avait plusieurs terres de franc-al!eu, où il ne relevait d'aucun souverain. Qu'il avait une souveraineté avec un château, un prieuré nommé Lay, près Nancy, uni à la primatiale de cette ville, il y a cent ans et plus. Je ne crois pas que l'abbé de Saint-Arnoû ait joui de la souveraineté de Lay: il est vrai que ledit abbé, de même que la plupart des autres du pays jou issaient des dignités de régale sur leurs prieurés et leurs terres, mais il n'est pas vrai que le prieuré de Lay fut une souveraineté particulière et indépendante du duc de Lorraine.

Elle fut rebâtie quelque temps après, et Les chanoines de Saint-Arnoù s'étant saint Goéric, évêque de Metz, ayant fait relâchés, Drogon, évêque de Metz, qui apporter en 641, le corps de saint Arnoû avait la libre disposition de cette abbaye, son prédécesseur, décédé sur une monta- résolut de mettre en leur place des moigne près Remiremont, on commença ànes bénédictins. Dans cette vue il fit comlui donner le nom d'église de Saint-Arnoù. mencer des lieux réguliers; mais la mort l'aCe saint qui est considéré, à juste titre, yant empêché de les achever, Adalberon comme la tige des rois de France de la se premier du nom, qui a gouverné l'église de conde race, fut cause qu'on fit de grands Metz depuis l'an 929, jusqu'en 962, biens à cette église, que plusieurs prince's cuta ce que Drogon n'avait fait que proy choisirent leur sépulture, et qu'enfin jeter, et mit des bénédictins à Saint-Arnoú on y établit une collégiale, dont les cha- en la place des chanoines: leur premier noines observaient la vie commune, et la Abbé fut Anstère ou Arbert en 941. L'emrègle de Crodegand, ou celle d'Aix-la-pereur Othon premier confirma cet éta→ Chapelle, formée en 816.

23,

M. l'abbé de Longuerue (2) parlant de () Meurisse, histoire de Metz, p. 22, 24,25. (2) Languerue, description de la France, partie 2, p. 208.

exé

blissement par ses diplômes de l'an 941 er 949. Le pape Léon IX en 1049 fit la dédicace de la nouvelle église sous l'invoca tion de saint Jean l'évangéliste, des douze apôtres. et de saint Arnoù. I témoigne qu'alors l'abbaye de Saint-Clément était

totalement dans la dépendance de celle de SIBI. CONJVNX. MITTVNT. HÆC
Saint-Arnou.
MVNERA. DOMNO. APLICO. 10-
HANNI.

Lors du siége de la ville de Metz (1) par l'armée de l'empereur Charles V, en 1552, Il y a aussi bon nombre d'anciens macette belle abbaye fut entièrement renver-nuscrits dans la bibliothèque de Saint-Arsée par les ordres de François de Guise, noù. On montre dans le trésor de cette gouverneur de Metz, comme étant trop près abbaye une coupe de coco, qu'on dit avoir des murs de la ville, et pouvant beaucoup servi à saint Arnoalde, père de saint Ardonner d'avantage aux assiégeans. Ce prince noù, le peigne d'ivoire de la reine Hileut soin de transférer les corps des saints, degarde, et plusieurs riches reliquaires et des princes et princessces inhumés à Saint- autres argenteries anciennes et modernes. Arnoù, dans l'église des dominicains; ainsi Nous avons parlé ailleurs d'André Vallaque la communauté des bénédictins, à qui il dier, célèbre abbé de ce monastère, et qui donna l'église et le couvent de ces religieux en a écrit l'histoire dans son livre intitulé qui étaient réduits à un très-petit nombre; l'Auguste Basilique de Saint-Arnou. et les bénédictins y ont été maintenus par divers arrêts du conseil du roi.

Nous avons dit ci-devant que les corps de la reine Hildegarde et de Louis-le-DéCette abbaye reçut la réforme de la con bonnaire, reposaient en l'église de Saintgrégation de saint Vanne l'onzième de no-- Arnoù de Metz. Meurisse le témoigne exvembre 1619. Depuis ce temps elle a pressément dans son ouvrage intitulé De la entièrement changé de face, les religieux Naissance, Progrès et Décadence de l'Hél'ayant rebâtie tout à neuf, et même fait résie luthrienne à Metz, page 110. Les quantité d'embellissemens à l'église et dans manuscrits du temps portent que l'abbé Jules lieux réguliers. On y montre le mau- ville ayant appris la résolution formée de solée de l'empereur Louis-le-Débonnaire, détruire l'église de Saint-Arnoù, fit lever de la reine Hildegarde sa mère, de Dro-de terre les corps des rois et des princes gon, évêque de Metz, frère de Louis-le-qui y reposaient qu'il y en eut dix de reDébonnaire, et de plusieurs autres princes connus publiquement, savoir: ceux de et princesses. La manière précipitée dont Louis-le-Débonnaire, de la reine Hildeon détruisit l'église et les lieux réguliers de l'ancienne abbaye de Saint-Arnoù, fut cause qu'on n'y a presque conservé aucun reste d'antiquité. Peut-être qu'en creusant dans les terres du lieu où elle était située, on pourra retrouver quelques-uns de ces anciens monumens.

gorde, de Drogon, de Vintron, père de sainte Glossinde, etc., qu'il les fit mettre chacun dans un petit coffre, et qu'on les transporta solemnellement en l'église des Jacobins, etc.

Cependant les bollandistes, et après eux le R. P. de la Valle (1), dans son histoiOn voit encore dans l'abbaye de St.-re de l'église gallicane, ont révoqué en Arnoù, une chape ancienne ou chasuble, qu'on croit avoir été envoyée au pape Jeau XIX, mort en 1009, par Etienne roi de Hongrie, et par la reine Gisle, sa femme; on croit que le pape Léon IX, fit présent de cette chape à l'église de SaintArnoù, lorsqu'il la dédia en 1409. Voici l'inscription qui se lit en broderie sur le derrière du côté de cette chasuble: S. VNGRORVM. R. ET GISLA. DILECTA.

(1) Meurisse, histoire de Metz, p. 356.

doute la présence de ces corps dans l'église de Saint-Arnoù, et ont prétendu qu'ils étaient dans l'abbaye de Kempten en Suabe. On lit dans les monumens de cette dernière abbaye, que vers l'an 965, on y découvrit les corps de Louis-le-Débonnaire et de la reine Hildegarde, et qu'on les exposa à la vénération publique; encore aujourd'hui on les y honore comme saints,

(1) La Valle, hist. de l'église gallic. imprimee in-quarto en 1733.

et on raconte des miracles opérés par leur core à St.-Arnou de Metz. On y voit leur intercession. mausolée transféré de l'ancienne église Environ 510 ans après, c'est-à-dire, dans la ville de Metz. Ils y sont marqués en 1472, (1) un religieux de Kempten, dans les anciens Nécrologes; et dans les ayant ramassé ce qu'on dit de la décou-anciens cérémoniaux, on les y encense verte de ces corps, et des miracles opérés solennellement aux jours de grandes sopar leur intercession, en composa une his- lennités. On ne doutait point qu'ils n'y toire, où il dit: qu'en 8721, Hildegarde fussent présens lorsqu'en 1552 on en fit fut enterrée à Kempten, avec l'empereur la translation. S'ils avaient été transféres Louis-le-Débonnaire, son fils, suivant à Kempten, on trouverait quelques moleur dernière volonté. Les bollandistes, numens authentiques de cette translation, meilleurs critiques, conviennent que l'un dans l'un ou l'autre des deux fameux et l'autre ont été inhumés à Saint-Arnoù; monastères. Une translation de cette conmais qu'ils peuvent avoir été tranférés à séquence ne serait pas faite clandestineKempten, vers l'an 858, et qu'on a com- ment et sans cérémonies. Les princes, mencé à rendre un culte public à la reine les évêques, les religieux, les peuples y Hildegarde vers l'an 883. auraient concouru. On n'aurait pas manLa seule preuve que l'on produise pour qué de la marquer dans les chroniques. montrer que la reine Hildegarde repose à Rien de tout cela ne parait. Il est donc Kempten, est une lame de plomb qu'on très-incertain, pour ne rien dire de trouva dans son tombeau, avec cette ins-plus, que ces corps aient jamais été cription: Hildegardis regina. Quant à transférés de St.-Arnoù à Kempten. Louis, on n'y trouva aucune inscription; mais un corps ayant sur la tête une couronne d'or.

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Le révérend père Théodore Broc, religieux de l'abbaye de St.-Arnoù, a fait une dissertation, où il prouve manifesTout cela est d'une trop petite autorité tement, contre la prétention des relipour renverser la possession et la tradition gieux de Kempten, du P. Bonnevalle et de l'église de Saint-Arnoù. On ne produit des Bollandistes, que le corps de l'emaucun mémoire, aucune preuve de la pré-pereur Louis-le-Débonnaire et celui de tendue translation de ces corps à Kemp- la reine Hildegarde, sa mère, ont touten. Je croirais plutôt que c'est le corps jours reposé, depuis leur mort, dans l'éd'Hildegarde, fille du roi Louis de Ger- glise de l'abbaye de St.-Arnou de Metz. manie, décédée en 857 qui repose dans Il a aussi composé un recueil historicette abbaye. que de ce qui est arrivé de plus remarDans les titres de Louis-le-Débon-quable dans la ville de Metz, depuis son naire (1), accordés à Kempten, il ne parle origine jusqu'à l'an 1750. mss. jamais qu'il y ait choisi sa sépulture; On conserve dans la cathédrale de et dans ceux d'Othon II et d'Otthon III Metz, une ancienne histoire qui porte des années 983 et 993 où l'on rappelle qu'en 1239 Thiébaut, abbé de St.-Arceux des empereurs précédens, on ne dit noù, faisant rehausser le chœur de son pas un mot de la sépulture de la reine église (4), on découvrit, en creusant la Hildegarde, ni de l'empereur Louis-le-terre, vingt-deux sépulcres d'hommes et Débonnaire, dans ce monastère. Au con- femmes, couverts pour la plupart d'hatraire tout conspire à faire croire qu'ils bits de soie, ornés de couronnes, de ont toujours reposé et qu'ils reposent en

(1) Bolland, 3. Tom. april. 30. jusd. mens. pag. 388. 389.

(2) Mabill. Analect, p. 848, 849. Analect., édit. in-folio an 1723.

sandales, de gants, de bâtons d'évêques, d'anneaux, qui marquaient la dignité de ces personnes. Il y avait parmi ces morts,

(1) Valladier, Auguste Basilique, pag. 29, 30. Chronique de Philippe de Vigneule.

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