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des matrones revêtues d'habits royaux, peut les voir. Il croit que l'épitaphe de et dont les cheveux, pendans jusqu'au- la reine Hildegarde, est de la façon d'Aldessous de la ceinture, étaient brillans cuin, de même que celle des princesses comme l'or. Il y avait aussi quatre cer- Hildegarde et Adélaïde, filles de Charlecueils, où reposaient quatre petits en-magne et de la reine Hildegarde. On ne fans couverts du lin le plus fin. Ces doutait pas alors que leurs corps ne fusvingt-six tombeaux étaient accompagnés sent enterrés à S.t-Arnoù, et qu'ils n'y de leurs épitaphes, ou inscription: mais reposassent au quinzième siècle. d'une écriture si antique et si usée, qu'il On y lit lit que Hugues, comte de était impossible de la lire. Chaumontois, et la comtesse Eve, son

Après une mûre délibération, il fut ré-épouse, y reposent. solu de mettre tous ces corps ensemble Conjuge cumque suá, junctus et Hugo dans un même tombeau, sous une tombe comes; et encore, Evaque Caumontis code marbre blanc, placée au milieu du mes, et natus uterque. Cependant nous chœur, avec le récit abrégé de tout ce savons que la comtesse Eve, fondatrice du qui avait été découvert. On peut voir prieuré de Lay - saint-Christophe, avait tout ceci dans Meurisse, Histoire de Metz, choisi sa sépulture dans l'abbaye de pag. 29, 50. En particulier on y a mis Bouxières aux-Dames; il est croyable l'épitaphe de la reine Hildegarde, qui qu'elle changea de sentiment, ou qu'on contient son éloge en termes pompeux, n'exécuta pas sa dernière volonté, et assure que son corps reposait en l'é- on n'a aucune connaissance qu'elle reglise de St.-Arnoù l'an 1259. On y pose à Bouxières-aux-Dames. voyait en tout sept épitaphes, qui sont A l'égard de son fils Udalric, archerapportées dans la Chronique de Phi-véque de Reims, on ne doute pas qu'il lippe de Vigneule, écrite vers l'an 1545. ne repose en son église cathédrale.

Abbaye de St.-Vincent.

car

Le même Philippe de Vigneule, dans sa Chronique manuscrite, fol. 142, 143, 146, 147 et suivans, décrit au long une L'abbaye de St. - Vincent fut fondée inscription qui se voyait auprès de la dans un île de la Moselle, joignant la statue de la reine Hildegarde. Il rap-ville de Metz, en 968 par Thierri I du porte aussi les épitaphes qui étaient dans nom, évêque de Metz; c'est la seule des l'église de Saint-Arnoù, des empereurs, abbayes de cette ville, qui n'ait pas été rois et princes qui y étaient enterrés, et qui s'y voyaient de son temps. Il est mort avant la destruction de l'abbaye de St.-Arnoù. Il marque en particulier l'épitaphe de Louis-le-Débonnrire, et de la reine, Hildegarde, folio 157, verso et 158

recto.

déplacée; elle est encore an même lieu où elle fut fondée. Mais la ville s'étant beaucoup accrue du côté du nord, elle se trouve aujourd'hui assez avant dans l'enceinte de la ville, surtout depuis les changemens qui y ont été faits les années der-` nières par M. le maréchal de Belle-isle.

Vigneule les rapporte traduits en mau- L'évêque Thierri ayant jeté les fondevais français; mais le cardinal Baronius mens de l'église de Saint-Vincent, donna dans son onzième tome imprimé en 1605 la conduite de sa construction à Ogilbert, les rapporte en latin, et dit les avoir abbé de Gorze; l'évêque Thierri batissait reçus de Metz, par une personne qui en même temps la nef de sa cathédrale. les avait tirés des ruines de l'abbaye de Dans le voyage qu'il fit en Italie, avec St.-Arnoù. Je soupçonne que le R. P. l'empereur Othon II, en 969, il ramassa Sirmon, jésuite, les lui avait envoyés de un très-grand nombre de reliques, dont il Metz; elles sont au feuillet 793 du sup-enrichit sa nouvelle abbaye; on en peut plément du tome xi de Baronius, où on voir le détail dans la Chronique de Sige

bert de Gemblours, et dans la vie de notre qui la fonda et la dédia sous l'invocation le même auteur. des saints Innocens, et y choisit sa sépulévêque, écrite par

En 1248, Guarin, abbé de Saint-Vin-ture. On croit qu'il la dota de ses biens cent, fit renverser l'ancienne église bâtie patrimoniaux. On y découvrit son tombeau par l'évêque Thierri, et bâtit en sa place en 1513, sous les ruines de ce monastère, le temple magnifique que nous y voyons.qui fut détruit par les Normands au neu— de même que la plupart des Anciennement avant les commandes, les vième siècle, abbés réguliers de Saint-Vincent, avaient autres églises des environs de Metz; elle l'édroit d'officier en habit pontificaux à la ca- ne fut rétablie que vers l'an 992, par 'thédrale de Metz, aux deux fêtes de saint vêque Alberon II, qui y déposa les reliques Etienne, savoir: le lendemain de Noël, et de saint Symphorien, martyr d'Antun le troisième d'août, jour de l'invention du dont elle a toujours depuis porté le nom. même saint (1). Il y établit pour abbé, saint Fingerius, Outre les précieuses reliques qui se Hibernois de nation, qui y fit venir des voyent à Saint-Vincent, on y remarque en-moines-bénédictins de sa patrie. core quelques ouvrages manuscrits de Si

En 1056, Adalberon III, évêque de

Ce monastère fut de nouveau ruiné de fond en comble, par ordre des magistrats

gebert de Gemblours, qui a long-temps Metz (1), rétablit l'église d'Equigni, qui présidé aux écoles de cette abbaye. était ruinée, et la donna à Richer, abbé de On y montre aussi la chape ou chasu-Saint-Symphorien de Metz, pour y metble violette, dans laquelle l'évêque Thierri tre des religieux et y faire l'office divin. fut enterré, et qu'on trouva saine et entière dans son tombeau, lorsqu'on l'ouvrit plus de 500 ans après. On dit même (2) qu'on s'en est quelquefois servi le jour de son anniversaire, qu'on célèbre solennellement à Saint-Vincent. Cette abbaye est sans affectation, magnifique sans ostentation, ayant une bonne bibliothèque qui se perfectionne de jour en jour.

de Metz, le vingt-neuf septembre 1444, pour se mettre en état de défense contre le roi Charles VII, le roi de Sicile et duc de Lorraine René II, et le Dauphin qui vinrent assiéger la ville. Jean Notari qui en était alors abbé, se retira avec sa communauté dans la ville, où ils commencerent à bâtir un nouveau monastère en 1481. Cette nouvelle église était d'une grandeur et d'une magnificence qui ne le cédait de de Metz, au midi de cette ville, sur le pen-guères à la cathédrale; elle était située à un chant d'une colline fort près de la Moselle, endroit des plus beaux et des plus élevé de et de la prairie. Ce fut Pappole, vingt-la ville, joignant la Haute-Pierre et la paneuvième évêque de Metz, qui gouverna roisse du petit Saint-Hilaire. Mais en 1561, cette église depuis l'an 608, jusqu'en 614,

Abbaye de Saint-Symphorien. L'abbaye de Saint-Symphorien était autrefois située hors des murs de la ville

(1) Philippe de Vigneule, chroniq. mss. fol. 376, dit qu'en 1376, l'église de l'abbaye de Saint Vincent, fut consacrée par Thierri Bayer de Boppart, évêque de Metz. Et qu'en 1395, elle fut brûlée, les trois clochers consumés par les flammes. Et les cloches refondues dans la grande semaine de Pâques.

(2) Chroniq. générale de saint Benoit, t. 5, pag. 254. Nous avons vu quelque chose de semblable ci-devant, dans l'article de la collégiale de Saint-Sauveur. Voyez ce que j'ai dit sur ce sujet dans l'article de Théoderic, en la Bibliothèque lorraine.

l'église et ce monastère furent de nouveau renversés à cause du voisinage de la citadelle qu'on bâtit alors. Les religieux furent obligés de se retirer dans l'Hôtel de Baudoche, qu'ils achetèrent. Ils y ont depuis peu bâti une fort jolie Eglise; mais Fes religieux y sont logés fort à l'étroit. Je n'y connais aucune antiquité remarquable, sinon quelques manuscrits, entr'autres un fort beau pontifical.

(1) Meurisse, histoire de Metz, p. 363.

L'abbaye de Saint-Symphorien embrassa rent dans la ville le corps de leur saint pa

la réforme de saint Vanne en 1634, elle à produit anciennement quelques écrivains ecclésiastiques, dont nous avons fait mention, dans nos hommes illustres.

Abbaye de Saint-Clément.

Cette abbaye était autrefois hors les murs de la ville de Metz au midi. Elle doit son origine à une chapelle que saint Clément båtit en l'honneur de saint Pierre, dans l'arène ou dans l'amphithéâtre de la ville, et où il fut enterré de même que plusieurs de ses successeurs évêques de Metz.

On lisait autrefois sur le portail de SaintPierre-aux-Arènes, ou Saint-Pierre-auxChamps, ces vers :

Prima sedes veni, Prima fides potui Prima Missæ celebratio, et serpentis ejectio.

tron, et de plusieurs autres évêqués de Metz, qui avaient été inhumés dans leur église, et les déposèrent dans le prieuré des religieuses de Notre-Dame de la Vignette, dite des Pucelles, qui leur fut donné par le cardinal Robert de Lenoncourt, évêque de Metz. Mais comme cet emplacement était trop petit, le roi leur fit donner dans la rue de Pontifroy, unc grande maison nommée la Licorne, où ils se sont bâti très-proprement; ils ont achévé, il y a quelques années, leur église qui est magnifique, de même que le reste de leur bâtiment.

Abbaye de Saint-Martin, près la ville de Metz.

L'abbaye de Saint-Martin-aux-Champs, Saint Urbain, évêque de Metz, vers située près la ville de Metz, au-delà de la l'an 396, bâtit au même lieu une petite Moselle, et à l'occident de ce fleuve. On église, en l'honnenr du martyr saint Félix croit que saint Sigisbert, roi d'Austrasie, de Nôle, et y mit, dit-on, quelques clercs la fonda en 648; mais on sait que dès l'an pour la desservir; elle était déjà en cet état 617, il y avait en ce lieu une église dédiée en 958, sous l'évêque Adalberon II, qui à saint Martin, dans laquelle saint Romaen rebâtit l'église, et y remit les religieux ric alla faire sa prière, après avoir été requi s'étaient retirés à Luxeuil, depuis en-buté par Aridius, évêque de Lyon. Saint viron quarante ans.

Heriman, évêque de Metz, en 1090, ayant levé de terre le corps de saint Clément, auquel jusqu'alors il ne parait pas qu'on ait rendu un culte públic, et l'ayant, exposé à la vénération du peuple dans la cathédrale, le rapporta ensuite dans l'église où il avait reposé jusqu'alors, ce qui donna lien au changement de nom de ce monastère, qui, au lieu de Saint-Félix, fut surnommé de Saint-Clément.

Sigisberty choisit sa sépulture, et Dieu opéra plusieurs miracles à son tombeau.

L'abbé Sigelaüs, qui vivait en 841, fat prié par l'empereur Lothaire, de lui écrire le plus proprement qu'il lui serait possible, le livre des évangiles. Sigelaus obéit, et l'empereur fit présent de ce livre au même monastère, et voulut être inscrit au nombre des religieux de Saint-Martin: Dans la suite les religieux ajoutèrent au livre des évangiles, tout l'ancien TestaLe premier abbé du monastère de Saint-ment, et présentèrent tout l'ouvrage à l'emFélix, qui nous soit connu, fut saint Ca-pereur Charles-le-Chauve, qui en fit prédroë, qui fut établi par Adalberon III, et sent à la cathédrale de Metz, dont le chamourut après trente-deux ans de gouver-pitre le donna en 1675, à M. de Colbert, nement, vers l'an 978: saint Fingenius lui qui le conserve précieusement dans sa bisuccédá, ils étaient tous deux Hibernois. bliothèque. C'est peut-être la plus belle Lors du siége de Metz, par l'empereur Charles V, en 1552, cette abbaye subit le même sort que les autres églises qui étaient hors des murs de la ville. Elle fut ruinée et renversée, et les religieux transportè

A

Bible qui soit dans l'Europe; c'est le frontispice de cette Bible, que M. Baluze à fait graver dans le deuxième tome des Capitulaires des rois de France, pag. 279, où l'on voit en miniature les abbés et les reli

gieux de Saint-Martin, qui présentent cet échappé, ou qui avait été rétabli, fut de ouvrage à Charles-le-Chauve. nouveau renversé. Enfin en 1603, le titre Les ducs de Lorraine se sont dit fonda- de cette abbaye fut entièrement supprimé teurs de l'abbaye de Saint-Martin-lez-Metz, et les biens de même que ceux du prieuré et ont prétendu être en droit d'en donner de Notre-Dame de Nancy, furent unis aux abbés, l'investiture, par la crosse, le et incorporés à la Primatiale de la même calice et le livre des évangiles, sans au- ville. cune dépendance ni des papes, ni des évê- Richer, abbé de Saint-Martin de Metz, ques; mais cette abbaye était fondée et qui vivait en 1133, et était abbé de Saintsubsistait long-temps avant qu'il fut ques-Martin et de Saint-Symphorien, décrit tion des ducs de Lorraine; ils n'ont eu l'église de son abbaye, comme la plus d'autorité dans l'abbaye de Saint-Martin, belle qui fut alors à Rome, à Jérusalem, à que depuis qu'ils sont devenus ducs de Antioche et à Constantinople. Il dit qu'elle Bar, et en cette qualité avoués et défen-était soutenue de six-vingts colonnes, que seurs de l'abbaye de Saint-Martin. Mais sa longueur était de cent-soixante pieds, cette qualité d'avoués ne leur donnait pas sa largeur de soixante, sa hauteur de le pouvoir d'investir les abbés de la ma-cinquante-quatre; qu'elle était percée de nière dont nous venons de parler. huit portes et de soixante et dix fenêtres. Sainte-Croix en Bures.

dont il fit présent à son retour à un nommé Robert, qui gouvernait alors l'abbaye de Bures, près la ville de Metz.

Cette abbaye ne subsiste plus aujourd'hui; elle était bâtie dans la campagne

C'est néanmoins ce qui a occasionné la ruine totale de ce monastère. Car Nicolas Si l'on veut savoir par qui, quand et Chaillot ayant été élu abbé de Saint-Mar- comment la relique de Sainte-Croix fut tin en 1422, l'esprit de discorde se glissa apportée au monastère de Sainte-Croix en entre lui et ses religieux; et Chaillot ayant Bares, près la ville de Metz, on peut voir fait transporter à Metz en 1427, une hotte la chronique de Philippe de Vigneule, fol. pleine de pommes cueillies dans son jar- 207, 208, 209. Il dit qu'un jeune Fladin, les religieux donnèrent avis de ce mand étant allé par dévotion à Jérusalem, transport aux officiers du duc de Lorraine, et y ayant demeuré environ trois ans audont l'abbaye et le bourg de Saint-Martin près du patriarche, en obtint une partie relevaient. Ces officiers demandèrent plu- de la vraie Croix richement enchâssée, sieurs fois au nom de leur maître, qu'on leur payât certains petits droits, qu'ils prétendaient leur être dûs, à cause de la sortie des états de Lorraine, et de leur entrée en la ville de Metz; les magistrats de la ville en défendirent le paiement. Les es-au voisinage de Metz au midi. Ensuite les prits s'aigrirent, et on prit d'abord du premiers habitans de ce monastère qui se bétail les uns sur les autres, puis la guerre disaient solitaires de l'ordre de Saint-Eloy, s'alluma. Et en 14..., les magistrats de évêque de Noyon, embrassèrent l'institut Metz ruinèrent le monastère et le bourg de de saint Norbert, et cédèrent leur de-. Saint-Martin, sans y laisser autre chose meure à des dames religieuses de l'ordre que les deux églises celle de l'abbaye et de Prémontré, dont le monastère fut celle du bourg. Ce fut alors que le duc de nommé la Grange-au-Dames. Pour eux Lorraine en 1428, fit enlever le corps de ils s'établirent en un lieu nommé Bures, saint Sigisbert de l'abbaye de Saint-Mar- ou Sainte-Croix, fort près de la ville de tin, et le fit transporter dans l'église du Metz. prieuré de Notre-Dame de Nancy. En 1444, les restes de l'abbaye furent entièrement ruinés par les Messins ; et en 1552, à l'occasion du siége de Metz, ce qui avait

Quelque temps après une dame nommée Euphémie, leur ayant donné sa terre de Justemont, Zacharie, abbé de Bures, y commença un monastère, et donna aux

religieuses de la Grange-aux-Dames, le Louvion et une bonne veuve (1) nommée monastère de Bures, où elles se retire-Ponce, pour l'ordre de Citeaux. Ils y rent pour se garantir des inondations de donnèrent des biens suffisamment pour y la Moselle, qui les mettaient souvent en entretenir un abbé et douze religieux, qui danger. devaient toujours être tirés de l'abbaye de Villers-Betnach.

Lorsqu'on bâtit la citadelle de Metz, on renversa l'abbaye de Sainte-Croix ; et Philippe de Vigneule (2) écrit que Jean les pères Prémontrés qui n'avaient pas Louvion, fondateur de l'abbaye de Pontivoulu quitter ce lieu pour aller à Juste-froy, avait un fils nommé Aubert, qui mont, se retirèrent dans la ville, en une s'étant fait religieux à Villers-Betnach, son fonda maison qui leur appartenait. On en fit d'a-père pour le retirer auprès de lui, bord un college, ensuite on la céda aux et bâtit l'abbaye dont on vient de parler, R. P. jésuites qui en prirent possession le dans l'espérance qu'Aubert son fils en serait le premier abbé. Toutefois ce religieux

23 avril 1622.

Templiers à Metz.

Pour les religieuses de l'ordre des pré-n'en profita guère, comme il parait par un montrés, qui avaient autrefois plusieurs livre, où est écrite la vie de tous les abbés, établissemens en Lorraine et dans les trois qui depuis 1320, ont gouverné ce monasévéchés, elles n'ont subsisté en aucun en-tère. Ce livre se conserve dans l'archive de droit dans ce pays-ci. Betnach, dit Philippe de Vigneule. Les fondateurs s'étant adressés en 1320, On assure que la maison des Tem- ou 1321, au pape Jean XXII, pour obpliers à Metz (1), était située en l'endroit tenir la confirmation de cet établissement, où est aujourd'hui la citadelle. il les renvoya, par son bref, à Henri DauL'ordre des Templiers ayant été sup-phin, évêque de Metz, pour leur accorprimé par l'ordonnance du concile général der les fins de leurs demandes, avec un de Vienne en Dauphiné, tenu en 1311 privilége de droit de sépulture; ce qui leur leurs biens furent donnés partie aux che-fut accordé par l'évêque.

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valiers de Sainte-Elisabeth de Hongrie, et Les biens de ce monastère ayant été dispartie aux chevaliers de Saint-Jean de sipés, il est réduit depuis assez long-temps, Rhodes, nommés aujourd'hui chevaliers à un simple abbé nommé par le roi, et de Malte. On båtit pour ces deux ordres l'abbaye a été entièrement ruinée en 1565, de chevaliers, deux maisons ou comman- pour la défense de la ville. L'abbé et les derics dans la ville de Metz, l'une proche religieux furent alors transportés d'auprès les murs de la ville en un des vieux chà-du Pontifroy, où leur monastère était siteaux de la première fondation de Metz, tué, dans une maison joignant la paroisse et l'autre en un lieu nommé Chambre, Saint-Georges, que le roi acheta de l'abbé pour toute la province de par-deçà. Ce lieu de Justemont; il leur fut permis de se serest situé au bas de la cathédrale, et con- vir de l'église de cette paroisse, pour y serve encore aujourd'hui, le nom de Cham-faire le divin service, à condition néanbre, parce qu'il fut destiné à servir de moins que le service de la paroisse n'en chambre ou de demeure à tonte la province pourrait être empêché. de Saint-Jean de Rhodes, située en-deçà du Rhin.

Abbaye de Pontifroy. L'abbaye de Pontifroiy, fut fondée dans la ville de Metz, par un particulier nommé

(1) Philippe de Vigneule, Chroniq. fol. 303,

verso.

Abbaye de Saint-Pierre à Metz. L'abbaye de Saint-Pierre-aux-Nonains de Metz, fut fondée au sixième siècle par Eleuthère, duc des Français, qui y donna

(1) Il y en a qui croyent que Ponce était femine de Louvion.

(2) Philippe de Vigneule Chroniq. fol. 308.

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