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en chef et en

des biens suffisans pour y entretenir trois évangiles et le calice: mais le roi n'a pas cents religieuses aussi l'appelait-on le voulu souffrir cette indépendance, depuis grand monastère, Sainte Valdrade ou qu'il est devenu maître de la ville de Vaudrée, fille d'une grande naissance, Metz, et des abbayes qui y sont enferpuisqu'elle était alliée aux rois d'Austrasie, mées. Voici ce qui se passa à ce sujet : en fut la première abbesse. L'évêque Pa-« L'an 1416, le 15 juillet, Marguerite de pole, et Théodebert roi d'Austrasie con- Chérisi élue abbesse de Saint-Pierre de firmerent cette fondation en 596. Ce Metz, étant à Nancy avec plusieurs dames monastère fut d'abord situé où se voit de son abbaye, entra, comme elle devoit aujourd'hui la citadelle de Metz, et l'on en la foi et hommage de haut et puissant y remarque encore quelques restes de l'an-prince Charles II, duc de Lorraine, de cienne église. Les religieuses se retirèrent toute son abbaye et monastère, en chef et en 1561, dans la commanderie de Saint-en membres; et reprit de lui de main et Antoine, sous la paroisse de Saint-Victor, de bouche, la crosse, le calice, l'autel, Ce monastère (1) était apparemment l'église, le cloitre, le centre, le pourpris tombé dans le relâchement au dixième et toutes les appartenances siècle, puisque l'évêque Adalberon I, fit membres de ladite église et monastère, embrasser aux religieuses la règle de saint tant dedans Metz comme dehors, et tout Benoît, rétablit leur église, et leur fit ce qui y appartient, comme avoient fait rendre les biens qu'on avait usurpés sur les précédentes abbesses, et sont tenues elles. Les dames de Saint-Pierre, se di-faire celles qui lui succéderont: acte passé sent aujourd'hui chanoinesses, et sont par devant Colin Rateil, chanoine de comme sécularisées. Elles ne reçoivent Toul, notaire apostolique de ladite cour, que des filles de qualité, nobles de huit par lequel en l'hôtel Poiresson le doyen, lignées; savoir, quatre paternelles et bourgeois de Nancy, Dominique François quatre maternelles; elles conservent quel-et Louvion Bernefroy, secrétaires du duc ques pensions de leurs familles; elles peu- de Lorraine, dirent que suivant la coutume, vent être reçues dans le chapitre dès l'age l'abbesse de Saint-Pierre, avoit repris du de cinq ans, Quant l'abbesse apprébende duc de Lorraine le temporel de son abbaye une fille, elle lui donne le voile, qui n'est et le spirituel, tenant la crosse d'une main autre qu'un petit linge carré, large de qua- et le calice de l'autre ; lequel duc lui avoit tre doigts, qu'elles disent être la marque recommandé de ne se faire confirmer en madistinctive des chanoinesses. Elles le pornière que ce fut, ni de l'évêque de Metz, tent sur leur couvre-chef, et demeurentni d'autres, comme étant de la compétence un an sans sortir; ce qu'elles appellent faire stage.

Les évêques de Metz ont fait de temps à autre quelques tentatives pour les cloitrer, mais leurs bons desseins sont demeurés saps exécution.

du duc, ainsi que Bouzonville et SaintMartin deyant Metz, qui n'ont autre confirmation pour l'administration de leur temporel; mais seulement la bénédiction.

Néanmoins Conrard, évêque de Metz, avoit fait procéder par voie d'excommuniLes ducs de Lorraine, comme avoués cation contre ladite abbesse, qui depuis, de l'abbaye de Saint-Pierre et de Sainte-à la poursuite du duc, en avoit été abMarie, se sont maintenus pendant long-soute, et n'a point été confirmée. Cepentemps en possession de recevoir les hom-dant à une journée qui se tint à Nancy le mages de ces abbesses, et de leur donner 23 janvier 1418, l'évêque de Metz avoit l'investiture par la crosse, le livre des fait voir au duc un régistre, auquel étoit contenu comme une abbesse de Saint-Pierre, qui s'étoit fait confirmer par le duc, avoit ensuite reconnu qu'en ce faisant elle avoit

(1) Histoire de Lorr. t. 1. pag. 368, 369, et Meurisse pag. 313.

été séduite, et que ce droit appartenant a Abbaye de Sainte-Marie à Metz. l'évêque, elle s'étoit fait confirmer et bénir L'origine de l'abbaye de Sainte-Marie par l'évêque; le duc irrité avoit voulu con- de Metz, le temps et l'auteur de sa fondanaitre la vérité du fait, et avoit député les tion, ne sont pas biens connus. Il y a dessusdits ses secrétaires pour entendre toutefois beaucoup d'apparence que ce fut ladite abbesse, qui déclara qu'ayant été Adalberón premier, du nom qui là fonda lue, les dames lui avoient refusé de l'in-vers l'an 905. On lit sur un marbre à troduire en la chambre abbatiale, et de lui l'entrée de cette abbaye, qu'en 984, Adaldonner l'administration de son abbaye, beron II du nom la fonda. Mais si c'est qu'elle n'eût fait ses reprises au duc, ce un évêque Adalberon qui la fonda, c'est qu'elle avoit fait, et depuis l'évêque l'avoit plutôt Adalberon premier du nom, qui excommuniée, mais qu'elle en avoit été en 930, ou environ, voulant réformer le absoute à la poursuite da duc; que néan-monastère de Saint-Pierre, y joignit cemoins ne trouvant aucun officier dans lui de Sainte-Marie, pour y élever les Metz, qui voulut occuper pour elle, elle novices qui devaient entrer dans le grand avoit été obligée par le conseil d'aucuns monastère, et pour lui servir comme de ses parens, de se faire confirmer par l'évê- pépinière. Le même Adalberon premier que, qui l'avoit beaucoup blâmée de s'être réforma aussi vers le temps l'abbaye de adressée au duc pour cé sujet, de laquelle Sainte-Glossinde. déposition lesdits secrétaires demandèrent acte, qui leur fut accordé par lesdits notaires le 29 janvier 1418. »

Ce qui me persuade que le monastère de Sainte-Marie, est plus ancien qu'Adalberon II, c'est que Sigebert de Gemblours (1), dans la vie de l'évêque Thierri

Depuis très-long-temps il y a une confraternité de prières entre les chanoines de, qui a vécu après Adalberon I, parle assez clairement des trois abbayes de vierges de la ville de Metz, ou fondées ou réparées par Adalberon premier.

la cathédrale, ceux de Saint-Thiébaut et de St.-Sauveur de la même ville, les quatre abbayes d'hommes, et les deux abbayes de St.-Pierre et de Sainte-Marie qui consiste en ce que les chanoines desdites églises doivent assister aux obsèques des religieux décédés dans les quatre abbayes d'hommes et dans celles de Saint-Pierre et de SainteMarie; et réciproquement, ces religieux et ces dames assistent aux funérailles des chanoines décédés, les dames dans un lieu à part, suivant la modestie qui leur convient, et les hommes dans le chœur de l'église: le tout moyennant certaines rétributions qu'ils se donnent et qu'ils reçoiventmutuellement. Il y a pour le service de cette abbaye quatre chanoines stipendiés, qui sont à la libre nomination de l'abbesse.

Autrefois les relegieuses de Metz se trou vaient aux processions générales, de même que les religieux. Vigneule fol. 578. Elles assistaient en corps dans la cathédrale aux obsèques des empereurs. Idem, an. 1417, p. 548.

Struxit Adalbero pius omne suo decus 200,

Virgineos thalamos in trinos nomine trino,

Collocat in mediis hujus sibi mænibus urbis.

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agendas.

Adalberon commença ce monastère par

Agna minans agnas ad Ovile salutis religieuses qui étaient à Saint-Pierre, et pour y recevoir aussi une partie de celles Agua était apparemment l'abbesse de qui viendraient de là avant d'embrasser Sainte-Glossinde, qui avait succédé à leur profession. Ainsi le monastère de Himiltrude, nièce de l'évêque Adalberon I. Sainte-Marie a toujours été depuis ce L'abbaye de Sainte-Marie, de même temps-là un séminaire de religieuses sorties que celle de Saint-Pierre étaient fort voi-de très-bon lieu. sines l'une de l'autre ; et lorsqu'en 1560, ou 1561, on commença à bâtir la cita- un petit oratoire, auquel il fit mettre l'idelle de Metz, les religieuses de Sainte- mage de J. C., pendant en croix. Marie se retirèrent dans une maison qui Lorsque les novices avaient passé les années appartenait autrefois aux chevaliers de de leur probation, elles rendaient leurs Rhodes, appelée le petit Saint-Jean. vœux solemnellement devant ce crucifix: Il y a douze prébendes pour autant de pour cette raison on appelait la rue où dames, et ces prébendes sont à peu près était ce monastère, le béni-vau, et le de même valeur que celles de Saint-Pierre; crucifix fut nommé par les simples gens il y a aussi quatre chapelains pour les saint Béni-væu, C'est ce que dit M. Meudesservir, dont l'abbesse dispose en tout risse. temps et en tous mois. Elles possèdent le Les abbesses de Sainte-Marie de Metz, corps de sainte Sérène vierge et martyre. après leur élection faite par les dames rePhilippe de Vigneule dans sa Chroni- ligieuses de l'abbaye, recevaient l'investique (1), dit que l'abbaye de Sainte-Mature et la confirmation du duc de Lorraine, rie fut fondée du temps de l'évêque Thierri qui les mettaient en possession du spirituel II: que plusieurs filles de condition s'é- et du temporel, avec défense de recourir tant rassemblées près l'abbaye de Saint-à la puissance ecclésiastique. L'abbesse Pierre-aux-Nonains, båtirent un petit élue se présentait au prince, tenant en oratoire, où l'on voyait encore du temps main la crosse abbatiale, le calice et le de Philippe de Vigneule, un crucifix de- livre des évangiles; et étant à genoux faivant lequel les religieuses de sainte Marie sait serment de fidélité au duc, et recevait faisaient leurs vœax, et que pour cette de lui l'investiture, avec les instrumens de raison on appelait le béni-væu, ou le sa dignité. Cet usage fut aboli sous le duc begni-voul: qu'il n'a rien trouvé d'écrit Léopold, à qui l'on en fit reconnaitre sur cette fondation, ni sur la dotation de l'abus. Voyez ci-devant ce qu'on a rapce monastère, sinon une chartre de Ma-porté de l'abbesse de St.-Pierre. thicu, duc de Lorraine, de l'an 1111, Abbaye de Sainte-Glossinde. par laquelle il donne plusieurs fonds de Cette abbaye fut fondée vers l'an 650, terre à Sainte-Marie sous l'abbesse Judith. par sainte Glossinde, fille de Vintron (1), Meurisse (2) a copié ceci de Vigneule: comte de Champagne. Nous avons déjà mais il y ajoute que l'évêque Adalberon remarqué que l'évêque Adalberon I, réayant fait rebâtir, et ayant réformé l'ab-forma et rebåtit ce monastère vers l'an baye de Saint-Pierre, voulant réduire les 945, et y établit pour première abbesse, religieuses de ce monastère à un nombre depuis la réforme, sa nièce Himiltrude moins confus, et capable d'y maintenir qui vivait en 951. Nous croyons qu'Agna l'ordre qu'il désirait y établir, fit bâtir le ou Agnès dénommée dans la vie de Thiermonastère de Sainte-Marie tout auprès, ri I, évêque de Metz, écrite par Sigebert pour servir de retraite à une partie des de Gemblours sur la fin du dixième siècle, avait succédé à Himiltrude dans le gou

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Cette chronique finit en 1428.
Meurisse 120.

(1) Hist. de Lorr. t. 1. p. 567,

vernement de ce monastère. Autrefois les dames de Sainte-Glossinde avaient droit d'élire leur abbesse, et vivaient en particulier sans clôture.

fasse preuve de noblesse. Elles font encore les trois vœux, mais ne gardent plus la clôture. Elles reçoivent dans leur maison les visites des honnêtes gens, sortent en La reine Anne d'Autriche, mère du roi ville, portent un habit blanc, mangent Louis XIV, ayant résolu de réformer les en commun et récitent l'office divin dans monastères de filles du royaume, et de les leur église L'abbesse est maîtresse de tout obliger à garder la clôture, fit nommer le revenu, et nourrit les dames, qui topour abbesse à Sainte-Glossinde en 1647, gent chacune en leur particulier. M. de St.Louise de Poix de Candale, qui avait Simon, évêque de Metz, a apporté cerfait profession, suivant la réforme à Notre-taine réforme à cette maison surtout par Dame de Xainte, et qui avait promis d'in- rapport à la clôture des religieuses. troduire la clôture et la réforme à SainteGlossinde; mais elle n'exécuta rien de ce qu'elle avait promis, et le roi sans la consulter ni les dames de Sainte-Glossinde, lui donna pour coadjutrice en 1680, Marie Tixier de Hautefeuille.

Notre-Dame-des-Champs.

Le prieuré de Notre-Dame-des-Champs (1) situé hors des murs de la ville de Metz, vers la porte Saint-Thiébaut, fut fondé en 1122, sous le pontificat d'Etienne de L'ancienne abbesse se retira à Ligni en Bar, évêque de Metz, pour deux religieux Barrois, avec une pension de trois mille bénédictins de l'abbaye de Chezi-sur-Marlivres. On donna à chacune des autres ne, à une liene de Château-Thiéri. Ces dames quatre cent cinquante livres de religieux ayant apporté de leur monastère pension; et la réforme avec la clôture une image fort dévote de la Sainte-Vierge, furent heureusement introduites dans l'ab-la posèrent sur l'autel de la chapelle qu'ils baye. y trouvèrent. L'évêque de Metz les favorisa, leur donna de grands biens, et fit la dédicace de leur église.

Le petit Clairvaux.

S. Bernard, abbé de Clairvaux (1), était venu à Metz, pour pacifier les troubles qui y régnaient entre les magistrats et les bourgeois d'une part, et les seigneurs voisins d'autre part. Ce saint après y avoir rétabli la paix, alla visiter certaines filles qu'on appelait les Scotes, et qui étaient une espèce de capettes, comme celles du Montaigu à Paris, dont la conduite n'était pas fort régulière. Saint Bernard demanda cette maison à Etienne de Bar, évêque de Metz, qui n'eut pas de peine à la lui accorder. Le saint y mit des religieuses de son ordre, et voulut que ce monastère portat le nom du petit Clairvaux. Les lettres de l'établissement de ces religieuses sont de l'an 1153, qui est l'année dans laquelle saint Bernard passa par Metz, pour aller en Allemagne réconcilier Conrade avec l'empereur Lothaire.

Ces dames ne reçoivent personne qui ne (1) Histoire de Lorraine, tom. 2, p. 76, 77, 78.

Le prieur de ce monastère, nommé Robert, obtint en 1250, du pape Adrien IV, des reliques de saint Pierre, de saint Paul, de saint Etienne et de saint Lau– rent, avec le privilége de pouvoir faire l'office dans leur église, nonobstant tout interdit, sinon en présence des personnes coupables, comprises dans ledit interdit, et excepté ceux qui n'auraient point contribué à l'attirer sur leurs têtes.

La dévotion des peuples augmenta considérablement dans cette église (2), à l'occasion d'une sainte larme que notre Sauveur répandit à Béthanie à la résurrection du Lazare, et qu'il donna à MarieMagdelaine. Cette sainte larme (3) fut

(1) Chronique manuscrite de Philippe de Vigneule, fol. 206, 207. D. Pierre des Crochets; Recueil des chartres de Saint-Arnoû manuscrits. Voyez aussi Meurisse, page 402. (2) Cronic. S. Vincentii Metens. (3) Histoire de Lorr. t. 2. p, 621, 622.

Antonistes à Metz,

confiée par un chevalier de la famille des Ormes) appartenantes audit prieuré. On Baudoches, à la chapelle de Notre-Dame-sait de plus qu'en 1185, quelques relides-Champs; ce chevalier l'avait rapportée gieux de Notre-Dame-des-Champs près la de la Terre Sainte. Bertrand le Hongre, ville de Metz, furent envoyés en Alsace, fondateur des pères Célestins de Metz, pour y rétablir le prieuré de Saint-Valenavait une dévotion particulière, pour l'é- tin de Roufach, dépendant de l'abbaye de glise de Notre-Dame-des-Champs, où il Chezi en Brie. allait presque tous les jours entendre la messe, qu'il y faisait, dire par son chape-. lain, L'on a vu dans l'histoire de Lorraine qu'il faillit un jour, l'an 1366, être enlevé par des aventuriers, qui s'étaient mis en embuscade pour le prendre. Ils le prirent en effet, mais ils furent obligés par le secours qui arriva, de le relàcher.

Ce prieuré subsistait encore le 9 août 1427, qui est la date du testament de Thiebaut de Vic, fils de feu Jehan de Vic, chevalier, qui donna à Notre-Dame des-Champs, hors les murs de la ville de Metz, son harnois de joute et tournois, et celui qu'il portait quand il montait à che val, excepté la cotte de fer, pour la mettre en ladite église de Notre-Dame, au lieu de ce qu'on a mis en l'église de Notre-Damela-Ronde en la grande église de Metz.

Le prieuré de Notre-Dame-des-Champs, dont on vient de parler, ayant été détruit et abandonné en 1444; les pères de SaintAntoine qui avaient dès long-temps, auparavant un hospice à Metz, dépendant de la commanderie du Pont-à-Mousson, acquirent, on ne sait à quel titre, la place du prieuré de Notre-Dame-des-Champs, et la plus grande partie des fonds qui lui appartenaient, et les unirent à leur hospice de Metz; en sorte que le religieux qui demeurait dans cette maison prit le titre de prieur de Notre-Dame-des-Champs. Leur demeure était alors (vers l'an 1457) dans la rue dessus les moulins: mais cette maison leur fut ôtée en 1552, au teinps du siége de Metz formé par l'armée de l'empereur Charles V; et les frères cordeliers observantins, nommés frères Baudes, nom de leur fondateur, y furent établis en leur place. Ils n'y demeurèrent que quatre ou cinq ans, et en furent chassés ensuite des accusations formées contr'eux par l'abbé de Freistroff.

du

Ce prieuré avec son église fut détruit comme beaucoup d'autres en 1444, lors du siége de la ville de Metz par le roi Charles VII, et le duc René de Lorraine. Alors les religieux de Notre-Dame-desChamps se retirèrent dans leur premier monastère de Chezi. Les biens qui en dé- En 1561, le roi ayant fait bâtir la citapendaient furent dissipés et envahis par delle de Metz, les dames religieuses de divers particuliers, qui se les appropriè- Saint-Pierre qui étaient dans la place qu'ocrent, et supprimèrent probablement les cupe ladite citadelle, furent transférées papiers et monumens qui nous auraient dans la maison des pères de Saint-Antoine, appris quels étaient les fonds et les dépen- dans la rue dessus les moulins mais il est dances dudit prieuré; les pères, antonistes très-croyable qu'elles ne s'y retirèrent pas. de Pont-à-Mousson en ont eu la meilleure sitôt; puisqu'on trouve un acte de l'an partie, ce qui a donné lieu à leur 1578, où Ulric, commandeur du Pontétablissement dans la ville de Metz, comme à-Mousson et prieur de Notre-Dame-desnous le dirons ci-après. Champs, consent à ce que les dames, de On lit dans les archives de saint Sym-Saint-Pierre se retirent dans la maison des phorien de Metz, qu'en 1187, il y eut pères de Saint-Antoine située dans la rue transaction passée entre Daniel, abbé de dessus les moulins. Cette cession se fit enSaint-Symphorien, et le prieur de Notre-tre les mains et en présence de messire de Dame-des-Champs, au sujet des dimes de Thevalle, gouverneur pour sa majesté dans la Grange, (apparemment la Grange-aux la ville et pays de Metz, en l'absence de

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