Images de page
PDF
ePub

M. le comte de Rez et de M. le président] On tint un chapitre général de l'ordre en Viart.

cette maison l'an 1249, où l'on dit qu'asPar le même acte, le même M. de Thé sista saint Bonaventure. En 1276, leur valle, au nom du roi, donna au prieur de église fut consacrée par Thierry Bayer de Notre-Dame-des-Champs en indemnité, Boppart. On y tint encore un autre chapila propriété et le fond d'une maison et tre général en 1518, et un autre en 1554, chapelle situées d'une part sur la place Fau-par le moyen duquel l'empereur Charles V cate, et d'autre part sur la rue des Par-faillit de surprendre la ville. Voyez l'his→→ mentiers; cette habitation qui venait de toire de Lorraine, tome II, liv. 32 art. saint Vincent de Besançon, servit de de-LXIX, pag. 1339. meure aux pères Antonistes jusqu'en 1670, qu'ils s'établirent pour la troisième fois en la rue Mazelle.

Les pères Célestins à Metz. Les pères Célestins de Metz (1), furent fondés en 1370, par Bertrand de Hongre, riche bourgeois, et aman de Metz.

Cordeliers observantins à Metz. Les cordeliers observantins, ou frères de l'observance (1), s'établirent à Metz vers l'an 1428, sous l'évêque Conrade, Bayer. Un aman de la ville de Metz, nommé Jean Georges, de la famille des Baudes, leur fit batir une église, et est considéré comme leur fondateur, d'où leur est venu le nom de frères Baudes. Leur maison fut d'abord bâtie en grande Mèze, où est à présent le retranchement, et fut ruinée au siége de Metz en 1552, avec la maison des sœurs Colettes, et l'église paroissiale de Saint-Hilaire-le-Grand.

Deux Célestins de Paris, Lorrains de naissance (2), étant venus à Metz en 1368, se firent connaître à Bertrand le Hongre, et acceptèrent une chapelle qu'il avait fait bâtir dans la ville, et où il faisait dire la messe tous les jours. L'acte de cette cession fut passé à Metz dans les formes en 1370: et dès lors ces bons religieux commence- Les frères Baudes furent alors transférés rent à célébrer l'office dans cette chapelle, à la commanderie des pères de Saint-Anet firent leur demeure dans les lieux régu-toine; mais ces frères Baudes s'étant déliers que le fondateur leur fit bâtir. L'é- rangés, furent accusés par un abbé de vêque Thierri Bayer de Boppart, consacra Freistroff, et les accusations s'étant trouleur église, et cet établissement s'est beau-vées véritables, ils, furent honteusement coup augmenté dans la suite. Ces religieux chassés de la ville de Metz. ont bâti une maison magnifique, qui donne un air tout nouveau à leur monastère.

Dominicains à Metz.. Les frères prêcheurs, ou dominicains, Il y a dans leur église une image de la furent reçus à Metz, vers le même temps Sainte-Vierge, que l'on tient depuis long-que les cordeliers, et sous le même évê→ temps pour miraculeuse. Nous citons quelque Conrade, en 1215 selon Philippe quefois une chronique manuscrite des Cé- de Vigneule, ou selon d'autres, en 1221.. lestins, composé par le R. P. Lutange, Ils furent d'abord établis où est aujourd'hui religieux Célestin de Metz. Elle finit en 1550.

Franciscains à Metz. Les Franciscains furent établis à Metz, en 1216. Leur église fut bâtie aux frais d'une bourgeoise, nommée Odile de Belgrée, au lieu même où sa maison était située, et ne fut achevée que vers l'an 1·236.

(1) Philippe de Vigneule, pag. 338, verso met leur fondation en 1 1352.

(2) Hist. de Lorr., t. 2, pag. 619, 620.

l'abbaye de Saint-Arnoù; et leur église
qui est la même que possèdent les
pères bénédictins de Saint-Arnoù, fat bâtie
aux frais d'un riche bourgeois de Metz
nommé Regnier Tigniane, qui avait été
maître-échevin. La première pierre de cet
édifice fut posée l'an 1222.

Sœurs Colettes à Metz.
Il y a deux espèces différentes de reli-

(1) Meurisse, histoire de Metz, p. 468.

[ocr errors]

lent damianistes observent leur règle à la lettre, et sont nommées de l'Ave Maria. Les autres sont nommées Urbanistes, et suivent les mitigations qui leur ont été accordées par le pape Urbain IV.

gieuses de Sainte-Clairé ; les unes s'appel- En 1677, le roi prétendit être en droit de nommer des abbesses à ces filles, en vertu de l'indulte, qui lui accorde la nomination aux abbayes. En effet il nomma une abbesse qui se fit mettre en possession par force. Le pape étant intervenu, et la Les damianistes s'étant beauconp relà-chose ayant été plus sérieusement examinée, chées de l'observance de leur règle primi- S. M. se désista, et ces religieuses se sont tive, sainte Colette native de Corbie en maintenues en possession de choisir leurs Picardie, les réforma au milieu du quin- abbesses. zième siècle. Elle mourut en 1447.

Philippe de Vigneule dans sa chronique manuscrite, dit, qu'en 1258, fut fondé et édifié à Metz, le couvent de Sainte-Clairesur-les-Murs.

Dames précheresses à Metz. Dominique, s'établirent à Metz, vers l'an Les religieuses prêcheresses de Saint1270. On ne connait point leur fondateur dans cette ville, et peut-être n'en ont-elles point eu de particulier. On croit que pluMais M. Meurisse assure qu'elles furent sieurs saintes filles, qui vivaient ensemble fondées en 1482, par une pieuse dame au quartier du Pontifroy, ayant pris la rénommée Nicole Geoffroi, native de Luxeuil solution de former entr'elles une commuen Franche-Comté, nièce du cardinal nauté régulière obtinrent de Laurent d'Albi, et femme d'un Echevin de Metz, évêque de Metz, la permission d'embrasser nommé Viriet. Ces bonnes filles ont jus-l'institut de Saint-Dominique, et de se qu'ici persisté dans la rigueur de leur ob-cloitrer.

[ocr errors]

servance, et leur ferveur loin de diminuer, Philippe de Vigneule met la fondation prend tous les jours de nouveaux accrois-des sœurs prêcheresses à Metz, en l'an semens elles ne vivent que d'aumônes, 1221, sous le maître-échevin Pierre Graisvont toujours nu-pieds, gardant une sechait. Quelques filles dévotes se mirent abstinence perpétuelle, et ne sortent point sous l'ordre de saint Dominique, et leur de leur cloître. Leur supérieure est élec-agrégation fut confirmée au chapitre gétive et perpétuelle, et porte le nom d'abbesse.néral de l'ordre tenu à Florence l'année En 1552, au siége de Metz par l'empereur 1281. Voici la copie de l'acte de leur réCharles V, elles furent transférées de ception.

leur première demeure au lieu où sont Noverint Universi præsentes litteras les trinitaires, et après y avoir de-inspecturi, quod nos Johannes Magister meuré douze ans, elles furent placées dans Ordinis F. F. Prædicatorum deffinitores l'église de Saint-Ferroy et Ferréole. capituli generalis, anno Domini milleLes dames de Sainte-Claire, nommées simo ducentesimo octogesimo primo FloUrbanistes, furent fondées à Metz en 1257, rentiæ celebrati, confirmavimus quod par un bourgeois nommé Fulcon, comme per deffinitores generalis, et immediatè il paraît par la bulle et confirmation du præteriti capituli generalis celebrati, supape Alexandre IV, de l'an 1258. Elles per receptione sororum loci Metensis ad reconnaissent pour fondatrice, Agnès de conventum nostri ordinis extitit approbaVallis, qui s'y fit religieuse dix ou douze ans tum. In cujus confirmationis testimonium, avant sa mort. Quelques années après, sigillum nostrum duxi præsentibus appoc'est-à-dire, en 1264, ou 1265, elles em-nendum. Datum Florentiæ anno Domini brassèrent la mitigation accordée à leur 1281. In nostro capitulo generali. Chiroordre par Urbain IV, en 1264: elles ont grapho F. Raoul de St.-Michel. pouvoir d'élire leur abbesse, qui n'est que triennale.

Frère Raoul de Saint-Mihiel, religieux de Saint-Dominique, qui avait reçu la

les, commission de prêcher la croissade à Metz, et qu'il croit qu'ils y furent établis sous le gouvernement de Jacques de Lorraine, évêque de Metz. Ce prélat a gouverné depuis 1238, jusqu'en 1260.

ha en 1295, contribua beaucoup à leur étano blissement, par les aumônes des gens de Bess bien qu'il leur procura. En 1281, les a pères dominicains assemblés en chapitre général, confirmèrent l'agrégation de ces se religieuses à leur ordre (1).

Augustins à Metz.

En 1275, Laurent évêque de Metz, accorda permission aux pères carmes, de faire une quête dans son diocèse, pour achever leur église, qui est grande et belle. En 1368, Robert comte de Bar, ayant été fait prisonnier dans une bataille, qui

On met l'établissement des pères augustins à Metz, sous le pontificat de Jacques de Lorraine, évêque de Metz. Meurisse as-se donna près la ville de Ligni en Barrois, Nis sure n'avoir rien trouvé pour les augustins date avant l'an 1266, ni pour les carmes, avant 1275; apparemment, dit-il, parce que leurs couvens n'ont été fondés que peu après, par le travail et l'industrie des religieux, et par les aumônes des gens de hien, sans qu'aucune personne puissante épouse. s'en soit déclarée fondatrice.

entre ses gens et les Messius, fut amené dans la ville de Metz, où il demeura jusqu'à l'entier paiement de sa rançon. Pendant ce temps il fit travailler à l'église des carmes, à l'entrée de laquelle on voit sa statue, avec celle de la comtesse Marie, son

En 1570, le comte de Bar, étant sorti Philippe de Vigneule dans sa Chronique de sa prison de Metz, donna par-dessus manuscrite, met la fondation des augustins sa rançon, dix-huit mille pièces d'or, nomà Metz, vers l'an 1300, et dit qu'ils fumées ristes, qui furent employées à pararent établis par l'aumône de plusieurs chever l'église des carmes de Metz; en bonnes gens, sur le territoire de l'église même temps, deux riches marchands de Saint-Thiébaut. Ailleurs fol. 280, verso, cette ville, se piquèrent d'émulation, et à il dit qu'ils furent établis à Metz en 1259: qui plus, donnèrent pour la même église, qu'il y avait auparavant au lieu où ils sont une chausse pleine d'or et d'argent. On établis, un petit oratoire, où demeuraient dit que cet argent fut employé à faire le des espèces de religieux nommés Cesses, portail de l'église des carmes. Auparavant qu'on dit avoir été des Templiers ou Hos-elle était fort petite, et située où est le pitaliers de Jérusalem. Ces pères Augus-cloître, au milieu duquel était un gros artins doivent tous les ans aux dames de bre qui occupait la place, où est mainteSainte-Glossinde une rente annuelle, pour nant le maître-autel.

ce que le portail de leur église est posé sur le terrain de ces dames.

Carmes à Metz.

Récollets à Metz.

Les religieux Franciscains s'étant relâ– chés de leur ancienne ferveur, furent ré— Philippe de Vigneule dans sa chronique formés vers l'an 1484, par le vénérable manuscrite, dit, que ce fut le roi Saint-père Jean de la Priella, qui avant que Louis, qui le premier amena les carmes en d'être religieux franciscain, était comte de France, et que leur couvent de Metz, est Bennolcasar en Espagne. Il prit l'habit de le second fondé en-deçà de la mer. M. Meurisse, suffragant de Metz, as-1484, et obtint du pape Innocent VIII, en sure n'avoir rien trouvé sur l'établissement de ces religieux à Metz, ayant l'an 1275,

(1) Meurisse, histoire de Metz, page 479. Mais il parait qu'il n'était pas bien informe. Il faudrait voir les mémoires manuserits du père Plainprey, dominicain, sur le couvent des prêcheresses de Metz, idem pag. 468.

religieux des mains du pape Sixte IV, en

1489, la permission de bâtir deux couvens de sa réforme en Espagne, sous la conduite d'un custode, sujet au provincial de Castille. Le roi Henri IV, les fonda à Paris en 1602,

Ces religieux ainsi réformés prirent le nom de récollets, et commencèrent à s'é

[ocr errors]

tablir en France en 1597. Is furent intro-Grégoire XIV, à l'instance du cardinal duits à Metz dans l'ancien couvent des cor-Charles de Lorraine, évêque de Metz, et deliers, le dix-huit octobre 1602, sous la du consentement du roi Henri IV; et les protection du roi Henri IV, et par la fa- revenus en furent appliqués à la fondation veur de M. le duc d'Epernon, gouverneur d'un collége, à quoi l'on joignit les deux de Metz. Ces religieux furent nommés en premières prébendes, qui viendraient à Espagne déchaux en Italie réformés ,vaquer dans les deux collégiales de Sainten France récollets. Sauveur et de Saint-Thiébaut. Le tout sous la direction du même cardinal, et de ses successeurs évêques de Metz.

[ocr errors]

Capucins à Metz.

Les capucins furent établis à Metz vers l'an 1602 (1), par M. Fournier, ou For- L'an 1545, le collége fut donné à quelmier, princier de Metz, qui ayant acheté ques régens séculiers et à leur principal, la maison de la Joyeuse garde, pour y qui y commencèrent leurs leçons, et les fonder un collége de jésuites, et n'ayant continuèrent pendant dix ans, au bout despû exécuter sa résolution, y introduisit lesquels les catholiques de Metz, demandépères capucins, à qui il fit de grands biens, rent au roi, qu'il leur accordât quelques et leur légua sa bibliothèque. Il y a chez professeurs jésuites, ce qu'ils obtinrent eux une confrérie des agonisans, à laquelle aisément par lettres-patentes expédiées l'an la reine, monseigneur le Dauphin et mes-1605. Néanmoins sur les plaintes et oppodames de France, se sont fait inscrire,sition de ceux de la religion prétendue rédans le voyage que le roi Louis XV, fit à formée, sa majesté fit surseoir à l'exécution Metz. de ses ordres.

Minimes à Metz.

Ce fut vers le même temps et en 1602, que les religieux minimes furent aussi établis à Metz, par les soins du cardinal de Guise, Charles due de Lorraine, évêque de Metz et de Strasbourg. Il leur fit de grandes libéralités, et les honora de sa protection particulière.

Le roi Henri IV, en 1605 (2), confirma leur établissement dans la ville de Metz. Anne d'Escars, cardinal de Givri, profés de l'abbaye de Saint-Benigne de Dijon, abbé de la même abbaye, de celle de Barberi, de Molesme et de Pothiers en Champagne, évêque de Lizieux, et enfin évêque de Metz en 1620, unit au couvent des pères minimes de cette ville, quatre chapelles épiscopales, du consentement du chapitre de la cathédrale; et à sa mort arrivée en 1612, il leur légua mille francs.

Jésuites à Metz.

En 1591, l'abbaye de Sainte-Croix-enBures, autrement Saint-Eloi, de l'ordre des prémontrés, fut supprimée par le pape Meurisse, histoire de Metz, p. 647. Meurisse, p. 666.

Enfin en 1612, Henri de Bourbon, évê que de Metz, obtint de nouvelles lettrespatentes, par lesquelles il lui fut permis de mettre les pères jésuites en possession de ce collége.

Carmélites à Metz.

Henri de Bourbon, évêque de Metz, frère naturel du roi Louis XII, accorda le douze mai 1625, à la prière du duc et de la duchesse de la Valette, l'introduction des religieuses carmélites à Metz. Le treize avril de la même année, cinq religieuses tirées des deux premiers couvens des carmélites de Paris, furent mises en clôture avec les cérémonies ordinaires, et choisirent d'abord une maison au haut de Sainte-Croix, où elles demeurèrent trois ans; après quoi ayant acheté plusieurs maisonnettes dans la paroisse de SaintGengoù, rue de la Crête, elles y bâtirent

une maison.

Religieuses de la congregation.

Dès l'an 1625, le vingt-trois avril, les religieuses de la congrégation de NotreDame, instituées par le B. Pierre Fourrier, firent leur entrée à Metz, et furent reçues par madame d'Haraucourt, abbesse

Religieuses de la Madelaine.

de St.-Pierre de Metz, qui les logea jus-Ils sont à Metz au nombre de huit, dont qu'au premier de décembre suivant, le supérieur porte la qualité de ministre. qu'elles vinrent occuper une maison qu'elles avaient achetée où elles commencèrent it leurs exercices, et ouvrirent leurs écoles pour enseigner les jeunes filles.

[ocr errors][merged small]

On ignore le temps précis de l'établissement des religieuses de la Madelaine à Metz: elles se disent chanoinesses régulières de l'ordre de saint Augustin (1). Elles subsistaient au commencement du

Hópital de Saint-Nicolas.

Les religieux trinitaires, où de la ré-quatorzième siècle. Le pape Nicolas V, demption des captifs, institués par Jean en 1452, accorda par un bref, aux chade Matha, furent iutroduits dans la ville noines de Saint-Thiébaut de Metz, l'église de Metz, sous le pontificat de Bertrand, et le monastère des sœurs pénitentes de a évêque de la même ville en 1198. sainte Marie-Madelaine; et donna en Leur maison fut bâtie 1 au fau- échange audites sœurs de la Madelaine, bourg de Moselle, mais l'humidité du lieu une chapelle de Sainte-Elisabeth située les ayant obligés d'en sortir, ils acheté dans le vieux cimetière proche les pères rent une maison dans la rue le-Voué, par célestins, où elles ont bâti une grande et le crant de monseigneur Renault, comte belle église. Elles font profession de la rède Castres, et par le crant de la comtessegle de saint Augustin. La supérieure est à Isabelle, sa femme, Voici le contrat en la nomination du roi. question, qui est remarquable: « Connue > chose soil à tous, Kely menistre et ly L'hôpital de Saint-Nicolas subsistait > frères de la maison de la Trinité de Metz, déjà dans la ville de Metz, dans la > on acquieteit en eu et en très-fond à tou- rue du Neubourg, en 1217, en laquelle > jourmais, à Abert des Arvols, la maison année un nommé Philippe de Montigni lui > et la court qui fut ou voués de Metz, et fit une donation assez considérable; on > tout son ressaige que eut en la roue l'on ignore le temps précis de sa fondation, et » vouet en alne, et de ces acquet ont fait le nom de ceux qui l'ont fondé. Il est › li munistre, et ly frères par le crant de croyable que ce furent les charités de di» monseigneur Renalt lon comte des Cas-verses personnes pieuses, qui lui donnè– > tres, et par le crant de la comtesse rent naissance. >> Isabelle sa femme, qui cest héritage ne › peut jamais néant demander ne réclamer » néant pour ans. Cet escrit fut fait à fête » saint Nicolas, quand li milliaire corroit > par M. CC. LXVI ans (1). »

Dès l'an 1222, Conrade, évêque de Metz, du consentement de tout le clergé et de la communauté de la cité de Metz, ordonna que tous ceux qui mourraient dans l'archi-prêtrise de Metz sans nulle exComme cette maison se trouvait dans le ception, donneraient à l'hôpital Saint-Niterrain où est la citadelle, les pères trini-¡ colas le meilleur ornement de robe qu'ils taires ont encore été obligés de l'abandon-auraient au jour de décès; et que moyenner. En 1464, un marchand nommé Jean nant cette donation, ledit hôpital demeude Metz, fit faire l'hôpital pour ces reli-rerait chargé de l'entretien du Pont-desgieux. L'église en fut dédiée par l'évêque Morts qu'on bâtissait alors, ce qui a été conGeorge de Bade en 1477. Du temps de firmé par divers actes et arrêts. Cet hôpital Philippe de Vigneule en 1540, ils étaient est administré par des sœurs-grises, sous la en la rue des Clercs; et depuis dans une direction des magistrats de ladite ville. On maison appelée la Cour d'Ormes. Ils ont y reçoit non-seulement les malades mais fait bâtir une nouvelle église en 1718. aussi les enfans-trouvés et les insensés,

(1) Vigneule, Chron. ms. p. 249,

(1) Meurisse, histoire de Metz, p. 563.

« PrécédentContinuer »