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Quand les enfans sont parvenus à l'âge de l'instruction des jeunes filles pensionnaires. pouvoir travailler, on les emploie à différens ouvrages selon leurs talens.

Religieuses de la Visitation.

Les dames de la visitation fondées par saint François de Sales, furent établies à Metz en 1635; elles sont une colonie des maisons de cet ordre de Rion et de Pontà-Mousson.

Religieuses du Refuge.

Carmes déchaussés.

Les carmes déchaussés furent établis à Metz en 1644, par la permission de monsieur le maréchal de Schomberg, gouververneur de Metz, et de Martin Meurisse évêque de Madaure, suffragant de Metz. Les ursulines établies en 1649. Les dames de la propagation établies en 1617.

Les chanoines réguliers de Saint-Sauveur établis à Metz en 1735.

Les religieusee connues sous le nom des dames du refuge, dont la fin principale est de servir de refuge et d'asile aux personnes Les bénédictines de Montigny, fondées du sexe, qui sont tombées dans le désor-par M. Madaure, suffragant de Metz, au dre. Les communautés de ces religieuses village de Montigny près la ville de Metz sont composées, 1.o de filles vierges, qui en 1655, ou 1656. se consacrent au service des filles ou fem- Hópital de Saint-George. mes pénitentes. 2.° De femmes ou filles pé- L'hôpital de Saint-George situé à côté nitentes, qui se sont converties et consacrées et au midi de l'abbaye de Saint-Vincent à la pénitence: elles peuvent être admises de Metz, fut bâti et fondé par M. George à faire profession comme les vierges, mais d'Aubusson, évêque de Metz, qui en ne pourront être élevées aux emplois ho-donna l'administration aux frères de la norables de la maison. 3. Les pension- charité institués par saint Jean de Dieu. naires qui y sont en qualité de pénitentes. Il le fonda et le dota en 1685, et l'on y On y reçoit même des pécheresses qu'on observe les lois de la charité chrétienne eny enferme malgré elles. vers les malades, avec beaucoup d'édification et d'utilité pour le public.

Séminaires de la ville de Metz.
Il y a dans la ville de Metz deux sémi-

Les religieuses du refuge furent reçues dans la ville de Metz en 1703, par l'évêque M. de Coislin : leur demeure fut d'abord proche l'église paroissiale de Saint-naires; le premier est sous la conduite des Marcel; mais ce ne fut que le 24 juillet 1705, qu'on y mit des religieuses pour conduire les filles repenties ou autres, qu'on fait entrer dans leur maison.

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pères de St.-Lazare, et fut fondé en 1660 et 1661, par la reine, mère du roi Louis XIV.

Le second fut fondé par M. de Coislin, évêque de Metz, et destiné pour vingt jeunes ecclésiastiques, tant Allemands que Français. Il est établi dans le cimetière de la paroisse Saint-Simplice. En 1729, ce prélat donna une somme de quarante mille livres pour le doter. Le nombre des séminaristes n'était d'abord que pour vingt clercs. M. Claude de St.-Simon, évêque

Dames de la Doctrine chrétienne. Ces religieuses, dont le principal objet est d'instruire les jeunes filles dans la piété, non-seulement dans la ville, mais aussi à la campagne, furent établies à Metz en 1712, par M. Pierre Goise, chanoine et coutre de la cathédrale. Il leur a donné tout son bien, à charge d'enseigner grade Metz, l'a augmenté jusqu'au nombre tuitement les pauvres filles.

de cent jeunes étudians, pour les y élever gratuitement. Ledit établissement confirmé par lettres-patentes du 7 mai 1736.

Religieuses de la Propagation. Les religieuses de la propagation, ou de sainte Elisabeth de Hongrie, qui sui- On a uni à ce séminaire les revenus de vent la règle des pénitens du tiers-ordre Notre-Dame la Ronde, montant à quatre de Saint-François, furent établies à Metz mille livres, et ceux du chapitre de Homen 1640. Leur principale occupation est bourg-l'Evêque, du revenu de six mille

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livres. Ledit seigneur évêque a entrepris ficence de cette édification, et premier d'y unir aussi les revenus du chapitre de fondation est dessus y ceux fondemens fuSaint-Thiébaut; et malgré les oppositions rent trouvées de grosses pierres de taille de ce chapitre, il a obtenu du roi une dé-en quarré, ausquelles y avait figures et fense faite audit chapitre de nommer au-images d'hommes et de femmes, élevées cun nouveau chanoine en la place de cenx et entaillées, et étoient leur corsaige, et qui mourront ce qui s'est exécuté. façonsavec leurs habits de diverses façons Il a obligé les vingt séminaristes, qui et maniers, et portoient par figures étaient dans l'ancien séminaire, et qui les plusieurs d'icelles images, aucune y payaient pension, de venir dans le nou- choses en leurs mains, et diverse forme et et d'y payer la même pension: mais semblance, et avec ce tout d'icelle images les pères missionnaires qui en avaient la étoient plusieurs anciennes lettres romconduite, ont refusé de les y suivre. maines escrites, lesquelles nul ne pouvoit lire pour leur anciennetés, et n'y avait

veau,

Le cardinal de Lorraine fonda en 1574, dans le collége des Jésuites du Pont-à-presque hommes qui sçut entendre que y Mousson, un séminaire pour douze pau- celles lettres veulent dire ni signifier, et vres clercs, qui y sont entretenus sous la étoit y celle grosses pierres quarrées mises direction du seigneur évêque de Metz. et de suite l'un aprè l'autre, tout du plat

Antiquailles trouvées à Metz.

sans mortier de brossement, et étoient toutes les devants dites images ainsi figurées en pierre, comme dit est tournées sen que dessus dessous; c'est à sçavoir la face et le visage contre la terre, et puis étoient les murs fondés dessus; mais d'icelles images en furent la plus part brisées et levées, et mises empée et murée au murs desdites maisons, par devant, comme encore aujourd'hui se montre, et fut alors ·、 veu que par-dessous les autres maisons, tout ainsi que ce contenoit ladite vieille muraille et cloison de la vieille cité, et tout du long sont et reposent pareilles images et figures de diverses sortes, et qui chercheroit lons les trouveroit, comme il ce montre en anglemur, là où plusieurs ont estés trouvées qui sont coupées, et ensuite de ce lieu est la muraille de la ville.

En ces mêmes jours aviens inconvéniens en Metz, des quatre maisons de fonds, et fond en la haute saulnerie dessous les murs, et assés près des entrait des Cordoliers (1), lesquelles estaient faites et fondées dessus les vieux murs de la vielle cité, pour quoy ladite rue ce appellée dessus les murs, et aussi il se trouva; car en faisant les fondemens d'icelles maisons, l'on trouva y ceux vieux murs qui se commençoient depuis la rivière de Moselle, en montant aumont de vers les greniers de la ville en tirant à la porte Mozelle drote en ce lieu, dessus les murs, et en descendant Saulnerie tant parmi por celles Wezineuf droit à l'église de Saint-Martin, et à la chapelle du Prés, et ainsi ce portoit la vielle cité, et affin que chacun sache et connoisse commint y celle noble cité fut premièrement faite, et de noble gens construite et fondée, comme je MEUSE, fleuve. La Meuse et la lai mis au commencement de ce présent li- Moselle sont les deux principales rivières vre, là où j'ai parlé de la fondation d'i- de la Lorraine. La Meuse prend sa source celle, bien se trouva en cherchant desdites dans la Champagne au Bassigny, près le quatre maisons : car alors fut cherchés village de Meuse et de Montigni-le-Roi. si profond que l'on trouva le fond, et Son cours est de cent vingt lieues ou en encore en aucuns lieux fut cavé plus bas viron. Elle commence à porter bateau à que ceux fondemens, pour quoi fut trou-St.-Thiébaut, passe dans les évêchés de vée comme j'ai dit devant la grande magni-Toul et Verdun, par la Champagne et le (1) Vigneulle, chronique, t. 3, p. 293, Luxembourg, le comté de Namur et l'évêché de Liége, une partie des Pays-Bas

ann. 1513.

Autrichiens et des provinces unies; et Toul sur la Moselle, qui sortent en grande ayant reçu le Vahal au-dessous de l'ile de abondance d'un rocher, forment un étang, Boarmel, enfia elle se perd dans l'Océan, et font moudre un moulin fort près de là, entre la Brille et la Grave-Seude. viennent d'un ruisseau qui se cache sous la terre à quelque distance de là.

La Meuse étant arrivée au village de Basoille, à une lieue au-dessus de Neufchâteau, disparait tout d'un coup, et ne se montre ensuite qu'au-dessous du jardin de l'hôpital du Neuf-Château, à cent verges du lit que suit la même rivière quand elle est enflée, et y forme un grand bassin. Au sortir de ce bassin, elle fait moudre les moulins qu'on appelle Moncel, Moulinot, et le grand moulin de Roussaux. Ce n'est pas seulement à Neuf-château que l'on voit dans la Lorraine et ailleurs des rivières et des ruisseaux disparaître et se cacher sous la terre pendant un certain espace de temps. On remarque la même chose à peu près au rup de Vicherey, qui fait moudre plusieurs moulins, se perd en lerre sous la roue de celui de Germonville, et ne reparait plus.

rup

Le d'Or qui passe à Germini, à deux lieues de Vézelize, se perd en terre avec bruit près Tuilly-aux-Groseilles, et ne se montre plus. La Sanche a sa source à Audun-le-Roman, passe sous terre, en ressort plusieurs fois.

et

Nous avons parlé sous l'article de Fauquemont, d'une source très-abondante, qui vient de quelque ruisseau qui perd ses eaux dans la terre, ou dans les rochers à certaine distance de là. Un habile physicien a remarqué que la Meuse s'enfle ordinairement la nuit, environ d'un demi pied plus que le jour, si le vent ne s'y oppose. Il attribue cet effet aux rayons du soleil qui chassent la mer pendant le jour loin de la terre, et lui laissent la nuit la liberté de s'en rapprocher; il prétend que les rayons du soleil produisent à proportion, le même effet sur les eaux de la Meuse, quand elle est débordée, ce qui lui arrive souvent.

Nous avons aussi remarqué assez souvent que dans les débordemens de la même rivière, lorsque les eaux décroissent avec une espèce de précipitation, c'est une marque de continuation de pluie et de mauvais temps; et que quand elles croissent, ou s'augmentent, c'est une espérance du temps plus serein; ce que l'on ne peut attribuer qu'à la pesanteur de l'air qui presse davantage sur les eaux pendant le beau temps, que pendant les temps chargés et pluvieux.

La petite rivière de Mouzon, qui a sa source au-dessus de la Marche ea Barrois, vient passer dans cette ville, à Toulain court, Rosières-sur-Mouzon; puis entrant au bailliage de Bourmont, passe à Vré- Nous avons marqué dans l'histoire de court, traverse Pont-Pierre et entre au Val Lorraine, que pendant assez long-temps de Gircourt. Pendant les sécheresses l'on a regardé la Meuse comme la limite elle se perd dans des bancs de roc au des deux empires d'Allemagne et de dessous de Villars, et par des souterrains France; et que dans une entrevue fameuse vient dégorger au-dessus du moulin de entre l'empereur et le roi de France à Noncourt, à un quart de lieue de Neuf-Vaucouleurs, les deux princes convinrent chateau; elle se joint à la Meuse dans cette

ville.

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On croit que les grandes et belles sour→ ces qui sortent d'un rocher au pied du château de Dieulewart, viennent aussi d'un ruisseau qui coule assez loin de là, et dont les eaux se perdent sous la terre. Il y a assez d'apparence que les eaux de la Rochette, à une lieue au-dessus de

de planter des bornes d'airain sur la Meuse
de distance en distance, depuis Vaucou-
leurs jusqu'à Verdun. On a
vu de ces bornes entre les mains de quel-
ques anciens.

encore

MEUSE et MEUVI. Meuse est un village du diocèse de Langres, près la source de la Meuse. Meuvi est un autre village situé dans le même diocèse, à

deux lieues plus bas que le premier, en suivant le cours de la Meuse. L'un et l'autre de ces deux lieux tirent son nom de la Meuse, sur laquelle ils sont situés; il en est assez souvent fait mention dans les anciens monumens du pays. S. Bodon, Leudin, et sa sœur sainte Salaberge, étaient natifs de l'un ou de l'autre de ces deux lieux.

Le R. P. Vignier a prouvé que c'était de Meuvi, Mosæ vicus; ce qui favorise son sentiment, c'est qu'il part encore de ce village de Meuvi, deux ou trois voies romaines militaires, marques certaines de son antiquité; et qu'il n'en part aucune du village de Meuse. On peut voir M. Adrien Vallois, Notitia galliæ, p. 361. Il croit que c'est à Meuse que sainte Salaberge voulait bâtir l'abbaye, qu'elle transféra ensuite à Laon, où elle subsistait sous le nom de Saint-Jean-de- Laon; mais cette abbaye dans la première position, était à 40 mille pas géométrique de Luxeuil.

un lieu de retraite (1), domum orationis, sur le sommet du mont de Bar, qui est à l'occident de la ville de Toul, en l'honneur de l'archange saint Michel. Il raconte luimême qu'il y fut déterminé par une révélation qui lui fit connaître que telle était la volonté de Dieu. Il commença donc à y construire une église qui avait de longueur douze perches ou toises, de 21 pieds chacune, il y consacra un lieu pour la sépulture des fidèles; il en fit lui-même la dédicace le jour de saint Michel 29 septembre, y attribua la dime de tout ce qui est décimable dans le village de Bar qui ne subsiste plus, et chargea les habitans de ce lieu, de se rendre dans cette église pour le baptême, la sépulture, et les autres besoins spirituels, le tout sous peine d'excommunication. Il ajouta à ces bienfaits la dime de toutes les vignes qui avaient été plantées depuis trente ans en deça, et de toutes celles qu'on planterait à l'avenir, depuis le pied de la montagne de Bar, et de celle de Barrine, jusqu'au haut.

Or il y a de Meuse ou Meuvi à Luxeuil environ douze lieues de Lorraine, qui Le même saint Gérard en 988 (2), font, à trois mille pas la lieue, trente six donna encore à Saint-Michel, la cure et mille pas et de Gondrecourt, près du-les dimes d'Angoulaincourt, Ingolini-curquel on veut que sainte Salaberge ait com- tis, située dans le comté de Bar, dédiée mencé son monastère, à Luxeuil, il y a sous l'invocation des saints évêques, Loup seize lieues de Lorraine, qui font, à trois et Remi. Augoulaincourt est aujourd'hui mille pas la lieue, quarante huit mille pas. annexe de Soulaincourt, doyenné de DameLe mille romain est de mille pas géomé-Marie. Le lieu était alors gouverné par un triques, le pas géométrique est de cinq prêtre, religieux de Saint-Mansuy, pieds romains le pied romain de 12 nommé Bérenger.

doigts, et non de 12 pouces.

Après diverses vicissitudes, il a été Selon ces mesures il est plus probable long-temps réduit en simple ermitage; que sainte Salaberge fonda son monastère il est aujourd'hui entièrement ruiné et à Meuvi, que non pas près de Gondre- abandonné.

court.

MICHEL (SAINT), prieuré au Pont-àMousson. Renaud, comte de Bar, en Meuse relève de la Champagne, à 1093, prit la résolution de fonder un cause de Montigni-le-Roi, et est du bail-prieuré (5) sous l'invocation de saint Milioge de Chaumont en Bassigny; il est si-chel, qu'il soumit à l'abbé et aux relitué entre Langres et la Mothe. gieux de l'abbaye de Saint-Michel sur

MICHEL (SAINT), ermitage situé sur la montagne de Bar, ou Barrine, à l'occident de la ville de Toul. Gérard, évêque de Toul, fonda en 971,

Saint

(1) Hist. de Lorraine, t. 1. p. 384, 393, et 173. preuves.

(2) Ibid. pag. 393.
(3) Hist. de Lorr. t. 1. p. 497.

Meuse. Il dit qu'il le fonda (1) sub castro

Les Grands-Jours de St.-Mihiel furent Montionis, sous le château de Monçon ; suppprimés en 1635, par le roi Louis la ville de Pont-à-Mousson n'était pas encore formée.

XIII.

Les comtes de Bar depuis très-long

On ne connait plus aujourd'hui de pri-temps furent avoués et défenseurs de l'abeuré du nom de Saint-Michel, ni dans la baye de St.-Mihiel, et furent accompagnés ville de Pont-à-Mousson, ni dans le bourg par les abbés à la moitié de leurs biens. de Monçon. Ils y frappaient ordinairement leurs monMIHIEL (SAINT), ville et abbaye, et naies, et nous en voyons encore de fraple Chapitre de Saint-Léopold. - La ville pées dans cette ville: plusieurs d'entr'eux de Saint-Mihiel, diocèse de Verdun, et ont choisi leur sépulture dans l'abbaye, capitale du Barrois-non-mouvant, est si-et on y voyait leurs mausolées dans l'antuée sur la Meuse à trois lieues de Com-cienne église, avant qu'on l'eût rebâtie de mercy qui est au midi, et à six lieues de notre temps tout à neuf, telle qu'on la voit Verdun, qui est au nord; cette ville tire aujourd'hui.

son nom de l'abbaye de Saint-Michel, ou La comtesse Sophie vers l'an 1085, Saint-Michiel, d'où l'on a fait Saint-bâtit sur un petit tertre, qui domine la Mihiel. ville et l'abbaye, un chàteau qui donna

Ce qui a le plus contribué à sa gran-lieu à bien des contestations. I parait deur, c'est l'établissement des grands que Sophie l'avait fait dans la vue de tenir jours, ou de la cour souveraine dans cette en bride et de réprimer les ennemis, qui ville. Anciennement il n'y avait pour tout troublaient le repos du monastère : mais le Barrois non mouvant qu'un bailliage, l'événement fit voir que c'était plutôt un qui' tenait sa séance à St.-Mihiel. Tous les piége qu'une défense. La bonne princesse ans la noblesse s'y assemblait quatre fois le reconnut elle-même, et en 1090, elle à certains temps, pour juger les appella- donna à l'abbé Sigefride la garde du châtions du bailliage. Cette assemblée s'ap-teau, avec pouvoir d'y mettre quel goupelait les grands jours de St.-Mihiel. L'ancien bailliage de St.-Mihiel avait une fort grande étendue.

verneur il voudrait: mais il fallut que l'abbé achetat cette grâce, en donnant à la princesse la moitié du village de Rupt et quelques autres choses.

Ce fut le duc Charles III, qui établit les Grands-Jours à St.-Mihiel le 8 octo- Sous Bichard, quarante-troisième évêbre 1571. Jean-le-Pugnon en fut le pre- que de Verdun, vers l'an 1107, Renaud, mier président: Cette cour fut instituée comte de Bar et vicomte ou avoué de pour juger en dernier ressort des causes Verdun, ayant refusé d'aller au secours du Barrois non mouvant, qui s'étendait du château de Dieulewart, assiégé par les bien avant du côté de Luxembourg. Les gens d'Etienne de Bar, évêque de Metz juges et conseillers de ces Grands-Jours son frère, fut dépouillé par l'assemblée s'y distinguèrent par leur érudition et par des barons du comté de Verdun, et de l'adleur probité. On connait encore quelques ministration de ce comté, qui fut donnée anciennes familles de robe, descendues de à Guillaume, comte de Luxembourg. ces premiers conseillers; plusieurs y bâti-Renaud, pour s'en venger, porta le fer rent des maisons très-propres, et le con- et le feu dans le Verdunois; mais l'évêque cours des étrangers qui y venaient en Richard et le comte Guillaume ayant joint grand nombre, pour consulter et pour recevoir la justice, fit que la ville s'augmenta et s'embellit très considérablement. (1) Sous Kalo abbé de S. Mihiel depuis l'an 1141, jusqu'en 1145.

leurs forces, lui enlevèrent la ville de St.Mihiel, dont il était avoué, et brùlèrent le château. Il ne fut entièrement rasé qu'en 1655, par ordre du roi Louis XIII, de même que les fortifications de la ville,

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