Oeuvres de Moncrif ...

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Chez Maradan, 1791
 

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Fréquemment cités

Page 167 - L'ami secret, On se donne tant de souffrance Pour peu d'effet : Une si douce fantaisie Toujours revient; En songeant qu'il faut qu'on l'oublie, On s'en souvient.
Page 310 - Qui par fortune trouvera Nymphes dans la prairie, Celle qui tant plus lui plaira. Tenez, c'est bien ma mie. Si quelqu'une vient à danser, Et d'une grâce telle, Qu'elle ne fait les fleurs verser; Hé bien, c'est encore elle.
Page 171 - Pour te voir , & quitter la vie En te quittant. Par ces tristes mots ranimée, Alix parla. Alexis, j'ai ma foi donnée, Un autre l'a : Je ne dois vous ouïr de ma vie Un seul instant : Mais ne mourez pas, je vous prie , Partez pourtant. Voulant, pour complaire à sa Mie , Partir soudain, Avant que pour jamais la fuie , Lui prend la main.
Page 175 - Dire à l'Epoux , qu'aimer il la falloit. Quelquefois l'ours, comme on voit, s'adoucit; Mais le jaloux toujours plus s'endurcit. Las ! voici bien un autre désarroi ! Comte de Saulx , te faut servir le Roi. Il t'a mandé : Mon cousin , vous viendrez Me joindre en guerre, & bien me défendrez. Ne plus garder sa femme , oh ! quel malheur!
Page 435 - ... se renverser ainsi en l'air, où ils n'ont aucun point fixe pour s'appuyer ; mais la crainte dont ils sont saisis leur fait courber l'épine du dos, de manière que leurs entrailles sont poussées en haut.
Page 166 - La mère a dit : Alexis a pris une femme , Sans contredit : Et puis , lui montrant une lettre, Lui dit : Voyez , II vous écrit ; c'est pour permettre Que l'oubliez.
Page 171 - Ne dois vous ouïr de ma vie Un seul instant : Mais ne mourez pas, je vous prie; Partez pourtant. Voulant , pour complaire à sa mie , Partir soudain , Avant que pour jamais la fuie Lui prend la main. L'époux survient.
Page 169 - Me départis ; Non qu'un instant en moi je pense De l'oublier, Mais pour mourir de ma constance A le pleurer.
Page 365 - Peut-être qu'à présent vous daignerez m'entendre , Dit enfin la déesse. Empressement trop tendre; N'y songeons plus. Alors du sévère Destin Elle lui déclara l'oracle trop certain. « O Dieux! s'écria-t-il , quelle loi rigoureuse ! « Quoi ! vainement je me verrais aimé « De l'objet le plus beau que l'Amour ait formé ! « Non : je consens plutôt qu'une vieillesse affreuse...
Page 170 - J'en ai tiré la chère image De souvenir; J'ai, la voyant, l'âme remplie • De désespoir, Et ne garde pourtant la vie Que pour la voir. , Ne tardée pas, j'en meurs* d'envie, ' \ Arménien, Que cette image tant chérie Je voie enfin. Lors, avec un soupir qu'il jette, Plus loin encor, De son sein tire une tablette Dans du drap d'or. Alix soudain prit la dorure, La déplia; Sur la tablette, en écriture, Ces mots trouva: Ici je contemple, à toute heure, Dans les soupirs; Je garde tout ce qui demeura...

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