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III.

Omissions

affectées de

cation, elle doit être exposée selon les explications précédentes, dans lesquelles, pour expliquer la corruption naturelle du genre humain, il y avoit compris la concupiscence, qui nous porte au mal dès nos premiers ans, et le péché que le diable a introduit dans le monde, c'est-à-dire, le péché originel.

Il n'est pas permis d'oublier ce que nous avons remarqué ailleurs (1), mais en passant : c'est le sil'auteur sur lence étonnant de M. Simon sur les textes qui le S. Esprit. établissent la divinité du saint Esprit; tout en est plein dans l'Evangile. Nous avons suivi l'auteur comme pas à pas sur tout le texte sacré, sans y trouver un seul mot pour le grand sujet dont nous parlons. Jésus-Christ promet d'envoyer le saint Esprit, après son départ de ce monde, pour y tenir sa place, pour y suppléer sa présence et nous consoler de son éloignement; pour nous enseigner toute vérité, et nous suggérer au dedans ce que le Sauveur avoit prêché au dehors; il prend du sien, il le glorifie comme étant son esprit, ainsi que celui du Père, et l'esprit de vérité; toutes fonctions que le saint Esprit ne pouvoit faire à la place de Jésus-Christ, s'il étoit son inférieur : il est donc de même rang, de même ordre, de même autorité; c'est lui qui fait les prophètes, les prédicateurs, tous les justes et tous les enfans de Dieu, en habitant dans leurs cœurs, y répandant la grâce et la charité avec lui-même, qui en est la source. 'Tout cela passe devant les yeux de M. Si

(1) I. Inst. Rem, sur la Préf. II. Pass. n. 3.

mon, sans qu'il daigne en relever un seul mot: il pouvoit du moins remarquer, que mentir au saint Esprit, c'est mentir à Dieu. Quand il n'y auroit que les passages où nous sommes appelés le temple du saint Esprit, c'en seroit assez pour nous faire dire avec saint Grégoire de Nazianze: Un membre de Jésus-Christ ne doit pas être le temple d'une créature. Quand il n'y auroit que la consécration de l'homme nouveau en égalité au nom du Père, du Fils et du saint Esprit, il n'en faudroit pas davantage pour conclure avec le niême saint : Non, je ne veux pas être consacré au nom de mon conserviteur, ni enfin en un autre nom qu'en celui d'un Dieu. Un petit mot sur quelqu'un de ces passages eût bien valu quelques-unes de ces misérables critiques dont l'auteur a rempli son livre. Le saint Esprit est représenté comme le tout - puissant instigateur de toutes les bonnes pensées, et l'auteur de tout l'intérieur de la grâce qui contient la consommation de l'œuvre de Dieu; mais nous avons déjà remarqué que M. Simon ne connoît guère cet intérieur, et qu'il affecte partout d'en éloigner l'idée.

IV.

Récapitula

C'en est assez, et il me suffit d'avoir démontré l'auteur fait ce qu'il lui plaît du texte de tion de tout que l'Evangile, sans autorité et sans règle; qu'il n'a cet ouvrage. aucun égard à la tradition, et qu'il méprise partout la loi du concile de Trente, qui nous oblige à la suivre dans l'interprétation des Ecritures; qu'il ne se montre savant qu'en affectant de perpétuelles et dangereuses singularités, et qu'il ne cesse de substituer ses propres pensées à celles

du saint Esprit ; que sa critique est pleine de minuties, et d'ailleurs hardie, téméraire, licencieuse, ignorante, sans théologie, ennemie des principes de cette science; et qu'au lieu de concilier les saints docteurs, et d'établir l'uniformité de la doctrine chrétienne par toute la terre, elle allume une secrète querelle entre les Grecs et les Latins, dans des matières capitales; qu'enfin elle tend partout à affoiblir la doctrine et les sacremens de l'Eglise, en diminue et en obscurcit les preuves contre les hérétiques, et en particulier contre les sociniens, leur fournit des solutions, leur met en main des défenses, pour éluder ce qu'il a dit lui-même contre leurs erreurs, et ouvre une large porte à toute sorte de nouveautés.

FIN DU TOME QUATRIÈME,

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8

SECTIO III. Quid jam gerendum nobis.

PRIMA DEMONSTRATIO. Quòd Babyloni Joannis nullus sit inditus romanæ, seu cujuscumque Ecclesiæ christianæ character.

10

APPENDICES QUATUOR AD DEMONSTRATIONEM PRIMAM. 18 APPENDIX I. Quòd idololatria urbi Romæ à sancto Joanne imputata, non aliud sit, aut esse possit, quàm idololatria tunc temporis vigens, et deorum eodem tempore notissimorum cultus; non autem cultus sanctorum, aut aliquid quod christianismum sapiat.

19

APPENDIX II. Quòd sanctus Joannes eos tantùm canat martyres qui sub imperio romano cum ipso Joanne passi sint, et adversùs vetera ac nota idola decertarint.

24 APPENDIX III. Quòd primatus papæ atque Ecclesiæ romanæ, nec sit, nec esse possit bestiarum sancti Joannis, aut Babylonis, aut etiam Antichristi charac

ter.

25

APPENDIX IV. Quòd bestia ac meretrix et Babylon Joannis nequidem ad Antichristum pertineant aut pertinere possint.

30

PREMONENDA QUÆDAM AD II. ET III. DEMONSTRATIONEM.

· ADMONITIO I. De eo quod ad litteram Joannes prædixit brevi fieri oportere.

ADMONITIO II. De numeris Apocalypticis.

cisæ.

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48

ADMONITIO III. De Româ idolis inhærente sub piis quoque principibus. ADMONITIO IV. Quale futurum esset excidium urbis, et quando combusta sit. 55 SECUNDA DEMONSTRATIO. Quòd Babyloni Joannis clarus et certus sit inditus character romanæ quidem urbis, sed vetustæ illius quæ Joannis ipsius tempore visebatur, gentibus imperantis, sævientis in sanctos, et falsis numinibus inhærentis; ideoque cum suo superbissimo et crudelissimo imperio ex67 COROLLARIUM. De tribus væ Joannis: quibus demonstratur una et continua rerum series, à capitis iv. initio, usque ad capitis xix. finem. 93 TERTIA DEMONSTRATIO. Quòd nostra interpretatio apta sit et congrua textui rebusque gestis, atque ab auctoris objectionibus undecumque tuta. ARTICULUS I. De tempore scriptæ Apocalypseos. 96 ARTICULUS II. Summa interpretationis nostræ, sive hoc ipsum vaticinium Joannis generatim.cum rebus gestis compositum.

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97 ARTICULUS III. De Judæis vindiciæ Dei, ad cap. iv, v, VI, VII, VIII, IX. ARTICULUS IV. De capite vi. id est de tubis 1.a 2.a 3.a 4.4; de monte; de stellâ magnâ cadente, ac de cæteris ejusdem capitis visionibus. ARTICULUS V. De cap. ix. ad v. 13. ac de secundâ stellâ, locustis, et primo va finito. ARTICULUS VI. De reliquâ parte cap. iv. à V. 13. ad finem, ac effusis Orientis exercitibus, deque initio

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