Honoré de Balzacl'Arche du livre, 1860 - 177 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 21
Page 12
... Femme de Quarante Ans , la Rose jaune , et quelques nouvelles recueillies depuis en vo- lumes . Balzac , comme on sait , avait inventé la femme de trente ans ; son imitateur ajouta deux lustres à cet âge déjà vénérable , et son héroïne 12 -
... Femme de Quarante Ans , la Rose jaune , et quelques nouvelles recueillies depuis en vo- lumes . Balzac , comme on sait , avait inventé la femme de trente ans ; son imitateur ajouta deux lustres à cet âge déjà vénérable , et son héroïne 12 -
Page 23
... pour une œuvre fictive du titre réellement inventé par Lambert , et que j'ai donné le nom ( Pauline ) d'une femme qui lui fut chère à une jeune fille pleine de dévouement . » En effet , si nous ouvrons la Peau de Chagrin 23 -
... pour une œuvre fictive du titre réellement inventé par Lambert , et que j'ai donné le nom ( Pauline ) d'une femme qui lui fut chère à une jeune fille pleine de dévouement . » En effet , si nous ouvrons la Peau de Chagrin 23 -
Page 25
... femme était cependant ma seule chimère , une chimère que je caressais et qui me fuyait toujours ! > Si Balzac regretta le Traité de la Volonté , il dut être moins sensible à la perte de son poëme épique sur les Incas , qui commençait ...
... femme était cependant ma seule chimère , une chimère que je caressais et qui me fuyait toujours ! > Si Balzac regretta le Traité de la Volonté , il dut être moins sensible à la perte de son poëme épique sur les Incas , qui commençait ...
Page 30
... femme supérieure cependant , lui disait : « Sans doute , Honoré , tu ne comprends pas ce que tu dis là ? » Et Balzac de rire , sans s'expliquer davan- tage , de ce bon rire qu'il avait . M. de Balzac père , qui tenait à la fois de ...
... femme supérieure cependant , lui disait : « Sans doute , Honoré , tu ne comprends pas ce que tu dis là ? » Et Balzac de rire , sans s'expliquer davan- tage , de ce bon rire qu'il avait . M. de Balzac père , qui tenait à la fois de ...
Page 36
... femme revenant de l'Ambigu - Comique , je m'amusais à les suivre depuis le boulevard du Pont - aux - Choux jusqu'au boulevard Beaumarchais . Ces braves gens parlaient d'abord de la pièce qu'ils avaient vue ; de fil en aiguille ils ...
... femme revenant de l'Ambigu - Comique , je m'amusais à les suivre depuis le boulevard du Pont - aux - Choux jusqu'au boulevard Beaumarchais . Ces braves gens parlaient d'abord de la pièce qu'ils avaient vue ; de fil en aiguille ils ...
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
1973 Tirage limité 250 exemplaires Printed admirable amis ananas auffi austi avový bibliothèque bizarres blanc boudoir BROISE c'était cent mille Charles Asselineau Charles De Brosses CHARLES MONSELET Cheval rouge chose collége Comédie hu Comédie humaine d'or dessinée et gravée détails devait divan doit duir drame écrivain eût Facino Cane faisait fallait femme froc fût génie guinson Gustave Courbet Hippolyte Babou homme Honoré HONORÉ DE BALZAC hurn-ine Jardies jeune jour juillet 1973 Tirage l'auteur LAGRANGE-CHANCEL lettres limité à 250 littéraire livre Louis Duveau Louis Lambert madame de Girardin madame de Surville madame Firmiani main maison mansarde marbre Mercadet Modeste Mignon murs noir Nucingen œuvre Olympe de Gouges passait peindre pensée personnages phrase Poëmes poésie poète possédait Poulet Malassis regard resta rêve rhythme rien rire robuste roman rue des Batailles salon souvent style Théo Théophile Gautier Théophile Gautier fils tion véritable maladie inquietante yeux тиро
Fréquemment cités
Page 36 - Chez moi l'observation était déjà devenue intuitive, elle pénétrait l'âme sans négliger le corps ; ou plutôt elle saisissait si bien les détails extérieurs, qu'elle allait sur-le-champ au-delà ; elle me donnait la faculté de vivre de la vie de l'individu sur laquelle elle s'exerçait, en me permettant de me substituer à lui comme le derviche des Mille et une Nuits prenait le corps et l'âme des personnes sur lesquelles il prononçait certaines paroles.
Page 37 - En entendant ces gens, je pouvais épouser leur vie, je me sentais leurs guenilles sur le dos, je marchais les pieds dans leurs souliers percés ; leurs désirs, leurs besoins, tout passait dans mon âme, ou mon âme passait dans la leur.
Page 162 - L'homme, dit-il, n'est ni bon ni méchant; il naît avec d'es instincts et des aptitudes ; la société, loin de le dépraver, comme l'a prétendu Rousseau, le perfectionne, le rend meilleur ; mais l'intérêt développe aussi ses penchants mauvais. Le christianisme, et surtout le catholicisme, étant, comme je l'ai dit dans le Médecin de campagne, un système complet de répression des tendances dépravées de l'homme, est le plus grand élément de l'ordre social.
Page 161 - L'homme n'est ni bon ni méchant, il naît avec des instincts et des aptitudes ; la Société, loin de le dépraver, comme l'a prétendu Rousseau, le perfectionne, le rend meilleur ; mais l'intérêt développe alors énormément ses penchants mauvais. Le Christianisme, et surtout le Catholicisme, étant, comme je l'ai dit dans Le Médecin de campagne, un système complet de répression des tendances dépravées de l'homme, est le plus grand élément d'Ordre Social.
Page 100 - Voilà ce que j'avais imaginé. J'avais un sac rempli de petites pièces d'argent, de kreutzers... Arrivé au relais, je prenais mon sac; le postillon venait à la portière de la voiture; je le regardais attentivement entre les deux yeux, et je lui mettais dans la main un kreutzer,... deux kreutzers,... puis trois, puis quatre, etc., jusqu'à ce que je le visse sourire — Dès qu'il souriait, je comprenais que je lui donnais un kreutzer de trop... Vite je reprenais ma pièce et mon homme était...
Page 50 - ... du quartier : les autres sont trop loin, et le garçon économise au moins ses pas; de sorte que ton frère (destiné à tant de célébrité) est déjà nourri absolument comme un grand homme, c'est-à-dire qu'il meurt de faim. « Autre sinistre : le café fait d'affreux gribouillis par terre. Il faut beaucoup d'eau pour réparer le dégât; or, l'eau ne montant pas à ma...
Page 128 - Balzac est plein de ces exagérations utiles, de ces traits noirs qui nourrissent et soutiennent le contour ; il imagine en copiant, à la façon des maîtres, et imprime sa touche à chaque chose. Comme ce n'est pas une critique littéraire, mais une étude biographique que nous faisons, nous ne pousserons pas plus loin ces remarques, qu'il suffit d'indiquer. Balzac, que l'école réaliste semble vouloir revendiquer pour maître, n'a aucun rapport de tendance avec elle.
Page 74 - ... agi d'un autre. Il opérait sur quelque chose ; s'approuvant ou se désapprouvant, il maintenait ou corrigeait, mais surtout ajoutait. Des lignes partant du commencement, du milieu ou de la fin des phrases, se dirigeaient vers les marges, à droite, à gauche, en haut, en bas, conduisant à des développements, à des intercalations, à des épithètes, à des adverbes. Au bout de quelques heures de travail, on eût dit le bouquet d'un feu d'artifice dessiné par un enfant. Du texte primitif...
Page 38 - Nous avons transcrit ces lignes, doublement intéressantes, parce qu'elles éclairent un côté peu connu de la vie de Balzac, et qu'elles montrent chez lui la conscience de cette puissante faculté d'intuition qu'il possédait déjà à un si haut degré et sans laquelle la réalisation de son œuvre eût été impossible. Balzac, comme Vichnou, le dieu indien, possédait le don d'avatar c'est-à-dire celui de s'incarner dans des corps différents et d'y vivre le temps qu'il voulait ; seulement,...
Page 49 - ... chacun. J'avais des habits, du linge, des chaussures pour trois années : je ne voulais m'habiller que pour aller à certains cours publics et aux bibliothèques ; ces dépenses réunies ne faisaient que dix-huit sous : il restait deux sous pour les choses imprévues.