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et Nagasaki, francs de droit, les approvisionnements destinés à la marine anglaise.

Art. 12. Si un navire anglais quelconque fait naufrage sur la côte du Japon, les autorités japonaises procureront des secours au navire et à l'équipage, et, s'il en est besoin, elles enverrout ce dernier à la station consulaire la plus rapprochée.

Art. 13. Les bâtiments marchands anglais peuvent employer un pilote pour les conduire dans le port ou les en faire sortir.

Art. 14. A chacun des ports ouverts les sujets anglais peuvent importer et exporter, directement ou indirectement, toute marchandise licite, en payant les droits prescrits par le traité.

Excepté des munitions de guerre qui seront vendues au gouvernement japonais seul, ils peuvent librement acheter des Japonais ou leur vendre tous les articles qu'ils pourront avoir en vente. Les Japonais peuvent acheter et vendre de même.

Art. 15. Sera déterminée la valeur des marchandises importées.

Art. 16. Toutes les marchandises importées au Japon par les sujets anglais, lesquelles ont payé le droit d'importation, peuvent être transportées par les Japonais sur un point quelconque de l'empire, sans être assujetties à d'autres droits.

Art. 17. Les négociants anglais qui ont importé des marchandises et payé le droit, auront droit à un certificat du payement et pourront ensuite les réexporter et les débarquer dans tout autre port sans payer un nouveau droit.

Art. 18. Les autorités japonaises, dans chaque port, adopteront les mesures convenables pour empêcher la contrebande.

Art. 19. Toutes les amendes et confiscations faites conformément au traité appartiendront au Tycoon du Japon.

Art. 20. Les articles relatifs au commerce, annexés au traité, sont considérés comme en faisant partie et comme étant légalement obligatoires. L'agent diplomatique anglais, de concert avec le gouvernement ja

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ponais, peut faire tel règlement qui sera jugé nécessaire à l'exécution du traité ainsi que des articles.

Art. 21. Le traité est signé en anglais, en japonais et en hollandais; le texte hollandais sera considéré comme étant l'original. Toutes les communications officielles de l'agent diplomatique et des agents consulaires anglais seront écrites en anglais; mais pendant un terme de cinq années elles seront accompagnées d'une traduction hollandaise ou japonaise.

Art. 22. Chaque partie signataire peut demander la révision du traité le 1er juillet 1872 ou après.

Art. 23. Le gouvernement anglais et les sujets anglais auront droit à une égale part dans tous les avantages accordés ou qui le seront par la suite, dans le Japon, au gouvernement et aux sujets de toute autre nation.

Art. 24. Les ratifications seront échangées dans le délai d'une année.

ÉTATS-UNIS.

MESSAGE DU PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS

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Concitoyens du sénat et de la chambre des représentants,

› Quand nous comparons la situation actuelle du pays avec ce qu'elle était, il y a un an, lors de la réunion du congrès, nous avons tout lieu de rendre grâce à cette Providence divine dont l'intervention ne nous a jamais fait défaut, à l'époque la plus critique de notre histoire. Il y a un an, la lutte sectionnaire entre le Nord et le Midi sur la périlleuse question de l'esclavage s'était reproduite avec assez d'intensité pour menacer la paix et la perpétuité de la Confédération. La demande tendant à ce que le Kansas fût admis dans l'Union à titre d'Etat entretint cette malheureuse agitation et ramena la question tout entière devant le congrès. Tous les patriotes désiraient qu'il fût adopté des mesures législatives qui fissent disparaître des Etats cette effervescence et la restreignissent au territoire auquel elle appartenait légitimement. Il a été beaucoup fait, je suis heureux

de le dire, pour parvenir à ce but, pendant la dernière session du congrès.

La cour suprême des Etats-Unis avait précédemment décidé que tous les citoyens américains avaient un droit égal à introduire dans les territoires tout ce qui est tenu comme propriété d'après la législation des Etats, et à le posséder sous la protection de la constitution fédérale, tant que subsistera la condition territoriale. Voilà donc une position bien établie, et pour lui donner un effet pratique, il ne manquait que les actes de la dernière session. Un vote presque unanime des deux chambres du congrès a reconnu soit sous une forme, soit sous une autre le principe qu'un territoire a le droit d'entrer dans l'Union à titre d'Etat, soit libre, soit esclave, conformément à la volonté d'une majorité de sa population. Ainsi a été maintenue la juste égalité de tous les Etats, et une source féconde en dissensions funestes a été supprimée. »

Le message s'étend ensuite au long sur les relations existant entre les Etats-Unis et le Kansas. Voici les points les plus saillants qui ont trait à ce dernier pays :

« D'après l'ordonnance qui accompagnait la constitution Lecompton, le peuple du Kansas avait réclamé pour l'entretien des écoles communes le double de la quantité des terres publiques qu'il n'en avait jamais été accordé auparavant à aucun Etat à son entrée dans l'Union; il avait également réclamé les sections alternes de terrains sur une étendue de douze milles de chaque côté de deux chemins de fer qu'il s'agissait de construire du nord au sud et de l'est à l'ouest de l'Etat.

Jugeant que ces prétentions étaient déraisonnables, le congrès, par l'acte du 4 mai 1858, que je viens de citer, décida que l'Etat du Kansas serait admis sur le même pied que les anciens Etats, mais à la condition fondamentale qu'une majorité dudit Etat à une élection devant avoir lieu à cet effet, accepterait, au lieu des concessions fort considérables de terres publiques qu'elle avait demandées d'après l'ordonnance, les concessions

qui avaient été faites au Minnesota et autres nouveaux Etats. Conformément à cet acte, si une majorité rejette la proposition qui lui est faite, il sera jugé et tenu comme certain que le peuple du Kansas ne désire point être admis dans l'Union avec ladite constitution, aux termes contenus dans ladite proposition. Dans ce cas, l'acte autorise le peuple du territoire à choisir des délégués chargés de former spécialen ent pour lui une constitution et un gouvernement d'Etat aussitôt « et non pas avant » qu'il aura été constaté par un recensement, fait régulièrement et légalement, que la population dudit territoire égale ou dépasse la proportion de la représentation exigée pour un membre de la chambre des représentauts du congrès des Etats-Unis. Ainsi assemblés, les délégués décideront d'abord par un vote si le vœu du peuple de l'Etat proposé est d'être admis dès lors dans l'Union; s'il en est ainsi, ils travailleront à faire une constitution et prendront toutes les mesures nécessaires pour établir un gouveruement d'Etat conformément à la constitution fédérale. Après que cette constitution aura été faite, le congrès national, appliquant les principesde souveraineté populaire et de non-intervention, laissera à la loi le soin de prescrire le mode selon lequel le peuple de l'Etat proposé l'approuvera ou la ratifiera, et il sera alors admis dans l'Union comme Etat, avec la constitution ainsi faite loyalement et légalement, avec ou sans esclavage, ainsi que pourra le prescrire ladite constitution. Il y a eu dans tout le Kansas une élection, en couformité des dispositions de cet acte, le 2 août dernier, et il en est résulté qu'une majorité considérable a rejeté la proposition soumise au peuple par le congrès. En cet état de choses, il est maintenant autorisé à faire une nouvelle constitution, préalablement à l'admission dans l'Union; mais ce ne sera qu'autant que le chiffre de la population, tel que te constatera un recensement, égalera ou dépassera la proportion exigée pour élire un membre à la chambre des députés.

Dans l'état actuel des choses, il

n'est pas probable qu'une troisième constitution puisse être légalement rédigée et présentée par le Kansas au congrès, avant que sa population ait atteint le chiffre spécifié. Il n'est pas non plus à présumer qu'après la triste expérience qu'il a faite en résistant aux lois territoriales, il essaye d'adop ter une constitution en violation expresse d'un acte du congrès. Pendant la session de 1856, le congrès a employé un temps considérable à discuter la question d'admettre le Kansas avec la constitution Topeka. La précédente session a été encore presque tout entière consacrée à la question de son admission avec la constitution Lecomptou. Il n'est assurément pas déraisonnable de vouloir que le peuple du Kansas attende, avant de faire une troisième tentative, que le nombre de ses habitants s'élève à 93,450. Durant ce court intervalle, l'harmonie des Etats, aussi bien que les graves intérêts du pays, exige que le peuple de l'Union ne soit pas une troisième fois bouleversé par une autre agitation relative à la question du Kansas; en attendant encore, en agissant conformément à la loi, le Kansas entrera dans l'Union sans le moindre obstacle.

Il faudrait étendre et appliquer à tous les territoires qui dans la suite pourront demander à être admis dans l'Union, cette excellente mesure appliquée au Kansas par le congrès. Si le congrès possède le pouvoir incontestable d'admettre un nouvel Etat dans l'Union, quelque faible que soit le nombre de ses habitants, cette faculté ne doit pas, selon moi, s'exercer avant que la population atteigne la proportion exigée par l'acte relatif à l'admission du Kansas. Si cette règle avait été précédemment établie, tous les maux, tous les malheurs auxquels le pays a été exposé par la question du Kansas lui eussent été épargnés. Naturellement, il serait injuste de donner à cette règle une application rétrospective et d'exclure un Etat qui, agissant d'après la pratique antérieure du gouvernement, a déjà formé sa constitution, élu sa législature et d'autres fonctionnaires, et qui est maintenant prêt à entrer dans l'Union.

La règle doit être adoptée, soit que nous l'envisagions dans ses rapports avec le peuple des territoires, soit que nous la considérions en ce qui concerne les Etats existants. Si elle eût été établie à une époque antérieure du gouvernement, on eût évité bien des dissensions graves qui ont régné au sein du congrès et ont troublé tout le pays.

Dès qu'un nouveau territoire a été formé, ou y voit se précipiter en foule des gens de différents Etats et des pays étrangers, dans le but louable d'améliorer leur condition. Leur premier devoir pour eux-mêmes est de commencer à établir des fermes et à les cultiver, de construire des routes, d'ouvrir des écoles, de bâtir des lieux de culte, d'appliquer, en général, leur énergie à s'emparer des terres désertes et incultes et à jeter les fondements d'une république florissante et prospère.

Si dans cette condition naissante, avec une population de quelques milliers d'individus, ils entrent prématurément dans l'Union, ils sont écrasés par le fardeau des impôts d'Etat, et les moyens nécessaires à l'amélioration du territoire, à la prospérité de leurs propres intérêts, sont de cette manière détournés vers un objet tout différent.

Le gouvernement fédéral a toujours été pour les territoires un père libéral; il a généreusement fourni son contingent aux utiles entreprises des premiers colons. Il a payé, sur le trésor commun, les dépenses de leurs gouvernements et de leurs assemblées législatives, et il leur a, de cette façon, allégé une lourde charge. En cette situation, rien ne pourrait plus retarder leur progrès matériel que de les distraire de leurs utiles occupations en soulevant prématurément parmi eux des luttes politiques passionnées, pour leur procurer l'avantage de devenir des chefs ambitieux. Il n'y a, certes, rien de si pénible que de voir des gouvernants, des sénateurs et des membres du congrès, tous à l'état d'embryon, attendre que le nombre des habitants égale celui d'un simple district congressionnel. Il ne faut pas permettre de se ruer dans l'Union avec une popu lation au-dessous de la moitié de celle

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de plusieurs grands comtés situés dans l'intérieur de quelques-uns des Etats. Telle était la condition du Kansas lorsqu'il demanda d'être admis avec la constitution Topeka. Il faut en outre quelque temps pour que la masse d'une population se rassemble sur un nouveau territoire un peu homogene, et s'unisse sur quelque chose qui ressemble à une politique fixe et bien déterminée. Etablissez la règle; tous y feront attention et se guideront en conséquence.

Mais pour les populations des divers Etats, la justice veut que cette règle soit établie par le congrès. Chaque Etat a droit à deux sénateurs, et, au moins, à un représentant dans le congrès.

Si les peuples des Etats ne parviennent pas à élire un vice-président, le sénat, alors, peut choisir ce fonction naire sur les deux candidats les plus haut placés sur la liste. Dans le cas du décès du président, le vice-président ainsi choisi par le sénat devient président des Etats-Unis. Sur toutes les questions de législation, les sénateurs des plus petits Etats de l'Union ont un vote égal à celui des sénateurs des Etats les plus grands. On en peut dire autant à l'égard de la ratification des traités et des nominations du pouvoir exécutif. Tout cela a fonctionné admirablement en pratique, et se trouve conforme en principe au caractère d'un gouvernement institué par les Etats souverains.

Nul citoyen américain, je présume, n'y voudrait voir apporter aucun changement. Cependant n'est-il pas injuste, n'est-il pas contraire à l'équité envers les Etats existants de donner à 40 ou 50,000 individus environ rassemblés sur un territoire les attributs de la souveraineté, et de les mettre sur un pied d'égalité avec la Virginie et New York dans le sénat des Etats-Unis? C'est pourquoi je recommande vivement le passage d'un acte général qui porte qu'à la demande d'une législature territoriale déclarant qu'elle croit que le territoire contient un nombre d'habitants qui, dans un Etat, lui donnerait droit d'élire un membre du congrès, le devoir du président sera d'ordonner un recensement des habitants,

et, s'il est trouvé exact, de l'autoriser alors, en vertu des termes de cet acte, à rédiger, comme elle l'entendra, une constitution, avant d'être admise dans l'Union.

L'état actuel du territoire d'Utah, en le comparant à ce qu'il était il y a un an, est un sujet de félicitations. A cette époque, il était en révolte ouverte, et quoi qu'il en dût coûter, la considération du gouvernement exigeait que cette révolte fût anéantie et que les mormons fussent forcés d'obéir à la constitution et aux lois. Afin d'accomplir cet objet, ainsi que je vous l'avais annoncé dans mon précédent message annuel, j'avais nommé un nouveau gouverneur en remplacement de Brigham Young, et d'autres fonctionnaires fédéraux pour remplacer ceux qui, en ne considérant que leur sûreté personnelle, avaient jugé nécessaire d'abaudonner le territoire. Afin de protéger ces fonctionnaires civils, et pour leur servir de posse comitatus dans l'exécution des lois, en cas de besoin, j'ordonnai qu'un détachement de l'armée les accompagnât à Utah. La nécessité de ces mesures se trouve maintenant démontree.

Le 15 septembre 1857, le gouverneur Young publia sa proclamation, rédigée dans le style d'un souverain indépendant, annonçant qu'il se proposait de résister par la force des armes à l'entrée des troupes des EtatsUnis sur son territoire d'Utah. Par cette proclamation, il ordonnait à toutes les troupes du territoire de « se tenir prêtes à marcher, et, au moment donné, de repousser toute invasion; » et à partir de ce moment il déclarait tout le territoire en état de siége. C'était une preuve que ses menaces n'étaient pas vaines. Les forts Bridger et Supply furent évacués et brûlés par les mormons, afin d'ôter à nos troupes un abri après leurs longues et pénibles marches. Des ordres furent publiés par l'aniel H. Wells, se donnant le titre de « lieutenant général de la légion Nauvoo, » pour détruire pendant leur marche les bêtes de somme des troupes des Etats-Unis, mettre le feu à leurs convois, incendier les herbes de tout le pays, de

vant eux et sur leurs flancs, les empêcher de dormir par des surprises de nuit, et encombrer la route en abattant les arbres et en rendant impossible le passage des gués, des rivières, etc.

Ces ordres furent promptement et activement exécutés. Le 4 octobre 1857, les mormons prirent et brûlerent, sur la grande rivière, trois de nos convois d'approvisionnement, composés de 75 chariots chargés de provisions et de tentes pour l'armée, et emmenèrent plusieurs centaines de bêtes de somme. Il en résulta une diminution si considérable des approvisionnements que le général Johnston fut obligé de diminuer les rations, et que, même avec cette précaution, il ne lui restait pour alimenter ses troupes que jusqu'au 1er juin.

Notre petite armée se conduisit admirablement dans son campement au fort Bridger, au milieu de ces privations pénibles. Au milieu des montagnes, dans un pays horrible, bouleversé et inhabitable, à plus de mille milles de distance, elle passa, sans murmurer, un rude et affreux hiver. Elle attendait avec confiance que des secours lui viendraient en saison convenable; et en cela elle ne fut pas trompée.

Le secrétaire de la guerre employa toute son activité pour lui faire parvenir les renforts nécessaires et rassembler et envoyer à Utah des troupes suffisantes pour rendre sans espoir toute résistance de la part des mormons, et terminer ainsi la guerre sans effusion de sang. Il a été efficacement secondé dans ses efforts par le congrès, qui a accordé des allocations suffisantes pour remplacer les pertes ainsi créées, et a également pourvu à la levée de deux régiments de volontaires « dans le but de mettre fin aux troubles du territoire d'Utah, pour la protection des renforts et des convois émigrants et la suppression des hostilités des Indiens sur les frontières. »> Heureusement, on 'a pas eu occasion de faire appel à ces régiments. Si cela était arrivé, on aurait éprouvé des embarras sérieux pour faire les choix, tant était considérable le nombre de nos braves et patriotes ci

toyens qui désiraient servir leur pays dans cette expédition éloignée et qui se présentait accompagnée de périls. Voilà ce qui a eu lieu; puisse-t-il en être toujours ainsi!

La sagesse et les avantages de l'envoi de renforts suffisants à Utah sont démontrés non-seulement par le résultat, mais encore par l'opinion de ceux qui, par leur position et les circonstances favorables, sont le plus capables d'apprécier cette question avec exactitude. Le général Johnston, qui commandait les troupes, en écrivant du fort Bridger au secrétaire de la guerre, en date du 18 octobre 1857, disait : « A moins qu'on envoie ici une force considérable, la nature du pays est telle, qu'une guerre prolongée de leur part (les mormons) est inévitable. Il pensait qu'il valait mieux de toute nécessité que la guerre « fût terminée promptement et sans chercher l'économie que de la faire par des nyens insuffisants. Cependant je désirais si vivement que les mormons cédassent, en obéissant à la constitution et aux lois, sans rendre nécessaire le recours à la force militaire. Afin de favoriser l'accomplissement de ce projet, je jugeai convenable, au mois d'avril dernier, d'envoyer à Utah deux citoyens distingués des Etats-Unis, MM. Powell et Mac Culloch. Ils portaient avec eux une proclamation que j'adressais aux habitants d'Utah, datée du 6 avril, dans laquelle je leur faisais connaître leur véritable situation, et combien peu ils pouvaient espérer de persister dans leur rébellion contre les Etats-Unis ; j'offrais un pardon absolu de leurs révoltes passées et de leur trahison à ceux qui se soumettraient aux lois. Je leur donnais en même temps l'assurance que ceux qui persisteraient à se tenir en révolte contre les EtatsUnis ne pouvaient s'attendre à aucune autre indulgence, mais qu'ils seraient rigoureusement traités comme ils l'auraient mérité.

Les instructions données à ces fonctionnaires ainsi qu'une copie de la proclamation et de leur rapport se trouvent ci-jointes. On verra, par leur rapport du 3 juillet dernier, qu'ils ont complétement confirmé l'opinion

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