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CHAP. XX. Seconde conséquence du texte de saint Paul remarquée par saint Augustin: de quelque sorte qu'on traduise, on démontre également l'erreur de ceux qui, à l'exemple des pélagiens, mettent la propagation du péché d'Adam dans l'imitation de ce péché. Page 408 CHAP. XXI. Intention de saint Paul dans ce passage, qui démontre qu'il est impossible d'expliquer la propagation du péché d'Adam par l'imitation et par l'exemple.

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411 CHAP. XXII. Embarras des pélagiens dans leur interprétation: absurdité de la doctrine de M. Simon et des nouveaux critiques, qui insinuent que la mort passe à un enfant sans le péché, et la peine sans la faute que c'est faire Dieu injuste, et que le concile d'Orange l'a ainsi défini. 413 CHAP. XXIII. Combien vainement l'auteur a tâché d'affoiblir l'interprétation de saint Augustin et de l'Eglise. Son erreur, lorsqu'il prétend que ce soit ici une question de critique et de grammaire: Bèze mal repris dans cet endroit, et toujours en haine de saint Augustin. 414 CHAP. XXIV. Dernier retranchement des critiques, et passage à un nouveau livre.

LIVRE HUITIÈME.

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Méthode pour établir l'uniformité dans tous les Pères, et preuve que saint Augustin n'a rien dit de singulier sur le péché originel.

CHAP. I. Par l'état de la question, on voit d'abord qu'il n'est pas possible que les anciens et les modernes, les Grecs et les Latins soient contraires dans la croyance du péché originel : méthode infaillible tirée de saint Augustin pour procéder à cet examen, et à celui de toute la matière de la grâce. CHAP. II. Quatre principes infaillibles de saint Augustin pour établir sa méthode : premier principe. Que la tra

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dition étant établie par des actes authentiques et universels, la discussion des passages particuliers des saints Pères n'est pas absolument nécessaire. Page 419 CHAP. III. Second principe de saint Augustin. Le témoignage de l'Eglise d'Occident suffit pour établir la saine doctrine. CHAP. IV. Troisième principe : un ou deux Pères célèbres de l'Eglise d'Orient suffisent pour en faire voir la tradition. 423 CHAP. V. Quatrième et dernier principe: le sentiment unanime de l'Eglise présente suffit pour ne point douter de l'Eglise ancienne : application de ce principe à la foi du péché originel : réflexion de saint Augustin sur le concile de Diospolis en Palestine. 424 CHAP. VI. Cette méthode de saint Augustin est précisément la même que Vincent de Lerins étendit ensuite davantage. 426 CHAP. VII. Application de cette méthode à saint Chrysostôme et aux Grecs, non-seulement sur la matière du péché originel, mais encore sur toute celle de la grâce.

427 CHAP. VIII. Que cette méthode de saint Augustin est infaillible, et qu'il n'est pas possible que l'Orient crût autre chose que l'Occident sur le péché originel. 428 CHAP. IX. Deux états du pélagianisme en Orient, et que dans tous les deux la doctrine du péché originel étoit constante, et selon les mêmes idées de saint Augustin et de l'Occident. 431 CHAP. X. Que Nestorius avoit d'abord reconnu le péché originel selon les idées communes de l'Occident et de l'Orient, et qu'il ne varia que par intérêt que cette tradition venoit de saint Chrysostôme que l'Eglise grecque y a persisté et y persiste encore aujourd'hui.

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CHAP. XI. Conclusion: qu'il est impossible que les Grecs et

les Latins ne soient pas d'accord: application à saint Chrysostôme : que le sentiment que Grotius et M. Simon lui attribuent sur la mort, induit dans les enfans mêmes un véritable péché, qui ne peut être que l'originel. Page 436 CHAP. XII. Que saint Augustin a raison de supposer comme incontestable, que la mort est la peine du péché : principe de ce saint, que la peine ne peut passer à ceux à qui le péché ne passe pas que le concile d'Orange a présupposé ce principe comme indubitable. 437 CHAP. XIII. La seule difficulté contre ce principe tirée des passages où il est porté que Dieu venge l'iniquité des pères sur les enfans.

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CHAP. XIV. La résolution de cette difficulté, qui rend le principe de saint Augustin et la preuve du concile d'Orange incontestable.

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CHAP. XV. Règle de la justice divine révélée dans le livre de la Sagesse, que Dieu ne punit que les coupables.

441 CHAP. XVI. Doctrine excellente de saint Augustin, que Jésus-Christ est le seul qui ait été puni étant innocent, et que c'est là sa prérogative incommunicable. 442 CHAP. XVII. Les pélagiens ont reconnu que la peine ne marche point sans la coulpe: cette vérité qu'ils n'ont pu nier, les a jetés dans des embarras inexplicables : absurdités de Pélage et celles de Julien excellemment réfutées par saint Augustin.

443 CHAP. XVIII. Pourquoi on s'attache à la mort plus qu'à toutes les autres peines, pour démontrer le péché originel. 445 CHAP. XIX. Témoignages de la tradition de l'Eglise d'Occident rapportés par saint Augustin, et combien la preuve en est constante. 446 CHAP. XX. Témoignages de l'Orient rapportés par saint Augustin; celui de saint Jérôme, et celui de saint Irénée pouvoient valoir pour les deux Eglises, aussi bien

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que celui de saint Hilaire et de saint Ambroise, à cause de leur célébrité. Page 449 CHAP. XXI. Parfaite conformité des idées de ces Pères sur

le péché originel, avec celles de saint Augustin. 451 CHAP. XXII. Les Pères cités par saint Augustin ont la même idée que lui de la concupiscence, et la regardent comme le moyen de la transmission du péché : fausses idées sur ce point de Théodore de Mopsueste excusé par M. Simon. 452 CHAP. XXIII. Saint Justin, martyr, enseigne, comme saint Augustin, non-seulement que la peine, mais encore que le péché même d'Adam a passé en nous : la preuve de la circoncision est employée pour cela par le même saint, aussi bien que par saint Augustin. CHAP. XXIV. Saint Irénée a la même idée.

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CHAP. XXV. Suite de saint Irénée. La comparaison de Marie et d'Eve; combien elle est universelle dans tous les Pères ce qu'elle induit pour établir un véritable péché.

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CHAP. XXVI. Beau passage de saint Clément d'Alexandrie.

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CHAP. XXVII. Que la concupiscence est mauvaise : que par elle nous sommes faits un avec Adam pécheur ; et qu'admettre la concupiscence, c'est admettre le péché originel; doctrine mémorable du concile de Trente sur la concupiscence.

462 CHAP. XXVIII. Passages d'Origène : vaines critiques sur ces passages, décidées par son livre contre Celse: que cet auteur ne rapporte pas à une vie précédente, mais au seul Adam le péché que nous apportons en naissant pourquoi saint Augustin n'a cité ni Origène ni Tertullien.

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464 CHAP. XXIX. Tertullien exprime de mot à mot toute la théologie de saint Augustin. CHAP. XXX. Erreur des nouveaux critiques, qu'on parloit obscurément du péché originel avant saint Cyprien :

suite des passages de Tertullien, que ce saint appe loit son maître beau passage du livre de Pudicitiá. Page 470

CHAP. XXXI. Réflexions sur ces passages, qui sont des trois premiers siècles: passages de saint Athanase dans le quatrième.

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CHAP. XXXII. Saint Basile et saint Grégoire de Nazianze.

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CHAP. XXXIII. Saint Grégoire de Nysse.

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LIVRE NEUVIÈME.

Passages de saint Chrysostôme, de Théodoret, de plusieurs autres concernant la tradition du péché originel.

CHAP. I. Passage de saint Chrysostôme, objecté à saint Augustin par Julien.

478 CHAP. II. Réponse de saint Augustin. Passage de l'homélie qu'on lui objectoit, par où il en découvre le vrai sens.

479 CHAP. III. Evidence de la réponse de saint Augustin. En quel sens il a dit lui-même que les enfans étoient in

nocens.

481 CHAP. IV. Pourquoi saint Chrysostôme n'a point parlé expressément en ce lieu du péché originel, au lieu que Nestorius et saint Isidore de Damiette en ont parlé un peu après avec une entière clarté.

483 CHAP. V. Passages de saint Chrysostôme dans l'homélie x sur l'épître aux Romains, proposés en partie par saint Augustin, pour le péché originel. 487 CHAP. VI. Qu'en parlant très-bien au fond dans l'homélie x sur l'épître aux Romains, saint Chrysostôme s'embarrasse un peu dans une question qui n'étoit pas encore bien éclaircie.

489 CHAP. VII. Pourquoi en un certain sens saint Chrysostôme ne donnoit le nom de péché qu'au seul péché actuel.

491 CHAP.

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