cette histoire? Savez-vous ce que c'est que d'aimer ? Qu'estce que c'est que cela? Qu'est-ce que c'est que ça ? Emploi de il.-On emploie il: A. Devant les adjectifs, devant les substantifs employés adjectivement, et devant les participes: il est médecin, ils sont professeurs, ils sont menteurs, il est malade, il est instruit, elle est comme il faut. Aimez-vous cet homme? Oui, il est bon. Et cette dame? Oui, elle est bonne et généreuse. Et ce livre? Il est intéressant. Et cette rose? Elle est belle. En anglais, vous dites it en parlant du livre et de la rose, mais en français on traite le livre comme s'il était un mâle, il, et la rose comme si elle était femelle, elle. Il n'y a que le pronom ceci, cela, qui ne soit ni mâle ni femelle grammaticalement, et c'est seulement quand votre it traduit ceci ou cela, que nous avons en français ce devant un adjectif ou un participe. Comment trouvez-vous cela (je parle de la lutte de Wendell Phillips pour l'abolition de l'esclavage)? C'est grand et héroïque. Si je disais comment trouvez-vous la lutte, etc., puisque lutte est femelle grammaticalement, il faudrait dire elle fut grande et héroïque.- Comment trouvez-vous ceci (je vous montre une page d'écriture)? C'est bien écrit. Si je disais comment trouvez-vous cette page? comme page est femelle grammaticalement, il faudrait dire elle est bien écrite. B. Avec le mot temps, le français n'emploie pas ce mais il dans cette locution, il est temps, it is time: partons, il est temps. Il est temps de partir. C. Avec les verbes impersonnels et les verbes employés impersonnellement, le français dit il, et non ce: il pleut, il neige, il grèle, il tonne, il fait beau, il fait bon, il fait mauvais, il fait froid, chaud, il fait du vent, il fait sec, il fait humide, il a fait de grandes chaleurs en juillet. De même: il fait cher vivre ici, il fait dangereux là. De même: il convient, il importe, il arrive De même il y a, il est, etc. que. Notons que, quand on emploie le substantif temps comme sujet de la phrase en parlant du temps, on s'exprime en français comme en anglais : le temps est beau, froid, chaud; le temps est à la pluie, le temps est à l'orage. REMARQUE.-Comment faut-il traduire le verbe impersonnel it is? Il n'y a que cette expression en anglais; en français on dit tantôt il est, tantôt c'est. On emploie c'est, quand la pensée que l'on veut affirmer ou nier précède; on emploie il est, quand cette pensée suit: vous voulez que je fasse cela, c'est impossible. Shakespeare est le plus grand des poètes anglais, c'est certain.-Il est impossible que je fasse cela. Il est certain que Shakespeare est le plus grand des poètes anglais. Il est probable qu'il pleuvra demain. Il n'est pas certain que vous ayez raison. Est-il possible que je me trompe?—Assurément, c'est possible. Il y a une seule exception à cette règle: il est vrai s'emploie aussi bien que c'est vrai, même quand la pensée précède. J'aurais dú vous le dire, il est vrai (ou c'est vrai), mais je n'y ai pas pensé. ... Exercice 49. 1° Remplacez les points par ce ou il. (1) est fort rare qu'un homme parle de lui-même sans dire bientôt quelque impertinence (rem.). ... est impossible de rien comprendre, et... serait permis de ne rien accepter dans ce qui se passe sur la terre si on niait Dieu, source et foyer de la vérité absolue (rem.). Chercher à briller ... est s'occuper de soi; chercher à plaire ... est s'occuper des autres (4). "D'où vient ô triste Hamlet, que ta folie nous passionne du commencement à la fin? que ta douleur est la nôtre à tous (4) et ... est cela qui la fait si humaine;... est ce desséchement qui se fait en toi de toutes les sources de la vie, l'amour, la confiance, la franchise et la nous attache et ...est à cause (1) Afin d'aider l'élève, on a marqué après un certain nombre de phrases le numéro de la règle à appliquer. bonté; ... est ce déplorable adieu que tu es forcé de dire à la paix de ta conscience et aux instincts de ta tendresse ; est cette nécessité de devenir ombrageux, hautain, violent, ironique, vindicatif et cruel; est cette fatalité qui arme contre ton semblable ta main loyale et brave; est cet amour même du vrai et du juste qui te condamne à devenir stupide ou méchant, et ne pouvant être ni l'un ni l'autre, tu te sens devenir fou (1).” ... faut regarder son bien comme son esclave, mais ne faut pas perdre son esclave (C). Quand on veut abaisser un général on dit qu'il est heureux; mais... est beau que sa fortune fasse la fortune publique (C). ... ... ... ... "La fourmi n'est pas prêteuse : "Supprimons en nous l'amour-propre et la présomption. ... sont là nos premiers flatteurs (1).” "Est... assez? dites-moi (4)." "Elle doit être à moi, dit-il; et la raison, En est... un plus pauvre en la machine ronde (A)?” "... est double plaisir de tromper le trompeur (1).” << Un grand obstacle à la tranquillité de l'âme, ... est de ne pas mesurer ses désirs sur sa puissance (4)." "Le paon se plaignait à Junon. Déesse, disait-il, ... n'est pas sans raison "Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre! Parlait un jour au moucheron (4 N. B.)." "... est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau (2).” ... ne faut point juger des gens sur l'apparence. Le conseil en est bon; mais... n'est pas nouveau (A et C).” "Faire du bien à un ingrat et parfumer un mort, est la même chose (4).” "La meilleure manière de se venger,. est de ne se pas rendre semblable aux méchants (4).” "Le renard dit au bouc: Que ferons-nous, compère? ... ... 2° Traduisez les phrases suivantes: At home those men are despots, at court they are valets.— Plato said of man that he was a two-legged animal without feathers. To think that riches make us happy is deceiving ourselves grossly (4).—Your brother is a very amiable lad (4). -A friend is a treasure (4).—What I know best is my beginning (4).—It is the king's carriages which stop the way (1).– It is not you, it is not we, it is God that can judge them.-He is a very learned man (1).—They are respectable people.-Can one behave so? it is unworthy of a man (rem.).—It is to them I have applied (4).—To think much is to live (4).—They are the best fellows I ever met with (3).—What contributes most to health is temperance (4).-It is useless to speak to her; she will not do it (C).—If I yet live and hope, it is because I would not die till I have redeemed the noble heritage I have lost, a proud conscience and an honest name (4 N. B.).—It is a jest, is it not? I know it is.—Strike me, if it please you, you are her father (5).—These infirmities possessed me in thy country, for there I sucked them in (4).-He saw it was time to bestir Apollyon.—My father told me it was men of desperate fortunes who went abroad upon adventures.—If you are not happy, it must be your fault (5).—It was almost a year after this that my father died (1).—He said that it should cost me nothing for my passage (C).-My conscience was not yet come to the pitch of hardness to which it has come since (A). The sea was very high, though nothing like what I have seen many times since; but it was enough to affect me then (5).—If it pleases God to spare my life in this voyage, I shall go directly home to my father.-Last night it blew very hard. "It was a terrible storm,” said I (1).—" A storm, you fool you," replies he, "do you call that a storm? why, it was nothing at all (5)."-" Come let us make a bowl of punch, and we'll forget all that; d'ye see what charming weather it is now ?"—It was a great while before I came to myself (C); it was not possible that the ship could keep afloat till we should run into some port.-Do you say it was not easy for her to swim so far? I say it was impossible (rem.).—It was with the utmost hazard that the boat came near, us, but it was impossible for us to get on board (4 et rem.).—It is my calling and therefore my duty (1).-It occurred to me that I should be laughed at among my neighbors. It was my greatest misfortune that I left my father (3).-He said that was true (5).—It may be that we may kill some birds (C).—We went on shore as soon as it was dark (C).—Xerry said it was an enormous animal. It was monstrous. It took us a whole day to take off the skin of the beast. The sun dried it in two days' time, and it afterwards served me to lie upon (1 A et C). Idiotismes.-Voici trois idiotismes : 1o Au lieu de la forme interrogative ordinaire, on emploie est-ce devant le substantif ou le pronom, pour rendre l'interrogation plus expressive; pour votre frère dit-il cela? does your brother say that? on dit : est-ce votre frère qui dit cela? est-ce ici que vous demeurez? do you live here?—2° On emploie est-ce que pour marquer l'étonnement: do you believe that? can you believe it? Est-ce que vous croyez cela?-3° Pour traduire l'anglais is it? is it not? have you? have you not? do you? do you not? le français a une seule expression, qui est n'est-ce pas ? that man is good, is he not? Cet homme est bon, n'est-ce pas ?—That man is not good, is he? Cet homme n'est pas bon, n'est-ce pas ?—You have my |