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où des avocats le sont ou ne le sont pas, 61. Un prêtre

l'est-il quand il donne à un malade un bouillon qui l'é-

touffe? 62. Un domestique l'est-il s'il donne du vin à son

maître malade, qui sans cela veut le renvoyer? 3.

Pent-on sans irrégularité porter le prince à faire une

loi qui condamne à mort certains coupables? 63; ou or-

donner à son bailli de faire justice d'un assassin ? 64; ou

prescrire à un pénitent, qui ne juge pas les criminels se

lon les lois, d'être exact a les suivre? 63. Un confesseur

doit refuser l'absolution à un criminel, s'il n'avoue un

crime qui le fera condamner à mort, etc. 66. Celui qui

n'empêche pas le meurtre d'un autre est quelquefois ir-

régulier, 67. Un curé qui est cause de la mort de deux

faux témoins, en prouvant leur imposture, n'a rien à

craindre de l'irrégularité, 68. Un soldat qui n'a ni tué ni

mutilé n'est point irrégulier, 69. Précautious qu'il doit

prendre selon Pontas, ibid. Un capitaine qui n'a point

tué, mais dont les soldats ont tué, est-il irrégulier? 70.

Celui qui a condamné à mort 50 déserteurs, mais qui ne

sait si quelqu'un d'eux a été exécuté, doit-il demander

dispense? 71. Un aumônier qui exhorte les soldats à se

bien battre n'est pas irrégulier; il le serait s'il donnait

des armes pour tuer quelqu'un en particulier, 72.

Un conseiller clerc qui ne se retire que lorsqu'on est

près de porter un arrêt de mort, ou qui assiste à son exé-

cution, n'est pas irrégulier, 73. L'est-on quand on arrête

et qu'on met entre les mains de la justice un assassin? 74

et 75. Un médecin l'est quand il a donné un remède qu'il

voulait essayer et qui a causé la mort, 76. Un acolyte ne

l'est pas quand il coupe bras et jambes selon les règles

de l'art, 77. Quid s'l'était in sacris ? ibid. Un prêtre qui
donne un emplaire, ou qui conseille sagement une inci-
sion, n'est pas irrégulier, morte secula, 78. Un chirurgien
qui, étant devenu sous-diacre, saigne, est irrégulier, si la
mort s'ensuit, 79. Quid si la mort s'en est suivie, parce
qu'on n'a pas suivi ses bons conseils? 80. Serait-on irré-
gulier pour aider un chirurgien qui coupe une jambe ? 81.
L'est-on, 1° quand on coupe le doigt à quelqu'un; 2° quand
on l'aveugle; 3° quand on l'estropie? 82 ei 83.

Celui qui fait les fonctions du diaconat sans l'avoir reçu

est irrégulier, 84. L'est-on quand, étant suspens, on fait

l'office du sous-diacre sans manipule? 85. Un diacre qui

fait la bénédiction de l'eau par ordre de son curé est-il

irrégulier? 86. Un laïque ou un clerc qui chante l'Epitre

avec une dalmatique l'est-il? 87. Que dire d'un diacre

qui entend la confession d'une personne, 88; ou d'un

prêtre qui célèbre saus savoir qu'il est lié de censure,

89; ou de celui qui a été déclaré suspens, parce qu'il

était contumace, mais qui enfin a obéi et n'a célébré qu'a-

près, 90; ou enfin d'un curé qui, suspendu de ses fone-

tions jusqu'à ce qu'il ait passé six mois dans un séminaire,

ne peut y être reçu, et célèbre après cela? 91. Un prétré

à qui l'évêque révoque la permission de confesser et de

célébrer, devient-il irrégulier, si malgré cela il dit la

messe? 92.

Un acolyte nommément excommunié fait les fonctions

de son ordre: est-il irrégulier? 93. Celui qui, étant lié de

censures, reçoit les ordres, encourt-il l'irrégularité? 94 et

95. Quid d'un homme qui, suspens a beneficio, ne laisse

pas de célébrer? 96. Un irrégulier qui célebre encourt-il

une seconde irrégularité? 97. Un prélat, irrégulier pour

avoir violé un interdit, ne peut exercer aucun acte de la

juridiction volontaire, 98. L'irrégularité prive-t-elle ipso

facto un homme de son bénéfice? 99. La privation de tout

doigt ne rend pas un homme irrégulier, 100. Celui qui
manquant de pouce est irrégulier pour la prêtrise, Lest
pour le sous-diaconat. L'est-on pour confesser quand,
faute de pouce, on l'est pour célébrer? 101. L'est-on quand
on n'a point de nez, qu'on manque d'un œil, ou au moins
de l'œil gauche? 102 et suiv.

Que faire quand une difformité paraît légère aux uns,

et grave aux autres? 103. Cas sur les eunuques, 06 et

suiv. L'hérésie ne rend pas irrégulier en France, 109 et

110. L'est-on quand on épouse une seconde femme du

vivant de la première; ou qu'après la mort de celle-ci,

on contracte un mariage nul avec une autre? 111. Quid

si on a contracté deux mariages, et que l'on n'en ait con-
sommé qu'un, 112; ou qu'on ait consommé le premier
avant que d'avoir reçu le baptême? 113. Est-on bigame,
et par conséquent irrégulier, quand on épouse une fille
non vierge, ou une veuve qu'on croyait file? 114; ou une
fille qui avait été violée? 115. Celui qui a vécu comme
auparavant avec sa femme adultère est-il bigame? 116.
L'est-il s'il épouse celle avec qui il avait péché? 117.

Un prêtre qui se marie dans un pays éloigné est bigame,

118. Le fils de celui qui, ayant quitté sa femme, s'est fait

pretre ailleurs, puis est revenu la trouver, et a enfin con-

sommé son mariage, est-il illegitime? 119. Un enfant

trouvé doit-il se regarder comme bâtard? 120. L'infamie

de fait ou de droit, comme d'avoir été condamné aux ga-

lères, d'avoir exercé le métier de comédien, etc., rend-

elle irrégulier, et de quelle façon? 121. Un homme qui,

après un concubinage public, s'est bien converti, peut-il

recevoir les ordres? 129.

Un homme qui a eu cinq ou six attaques d'épilepsie

peut-il recevoir les ordres, ou célébrer quand il s'est

trouvé attaqué de ce mal? 122 et suiv. Les vertiges ren-

dent-ils un homme irrégulier? 123. L'ignorance le rend-

elle tel? 127. Celui qui reçoit le diaconat per saltum ne

devient irrégulier que quand il en exerce les fonctions,

128. Un homme nommé par le roi à une dignité, et qui,

n'ayant pu obtenir ses provisions du pape, s'en est mis en

possession au moyen d'un arrêt, est un intrus; et s'il a fait

ses fonctions, il est devenu irrégulier, 129. Celui qui c-

lèbre dans une église interdite est-il irrégulier ? Celui qui

célèbre dans une église pollue ou devant un excommunié

l'est-il aussi? 150.

Un homme qui se fait témérairement baptiser une se-

conde fois est irrégulier, aussi bien que celui qui le

baptise, 131. Ce dernier l'est-il, s'il haptise sous condition

celui qu'une sage-femme a ondoyé à la maison? 132. Est-

on irrégulier pour avoir été confirmé deux fois? 133.

L'est-on quand on n'a pas encore rendu un compte final

de l'administration des deniers d'autrui ? 134. La profes-

sion religieuse ôte-t-elle l'irrégularité qui naît de l'homi-

cide et de l'illégitimité ? 155.

Voyez ABSOLUTION, BÉNÉ: ICIER, CONFIDENCE, DISPENSE DE

L'IRREGULAR TÉ, cas 26 ol suiv. EXCOMMUNICATION, etc.

IRRIGATION, page 1187.

IVRESSE, ibid. Un homme qui s'enivre parce qu'il ne
connaît encore ni la force du vin, ni sa propre capacité,
pèche-t-il mortellement? 1. Pèche-t-on quand on solli-
cite fortement et fréquemment à boire? 2. Un homme
ivre pèche-t-il en blasphemant, etc.? 3. Un homme qu'on
veut tuer, s'il ne bit, est-il coupable quand il s'enivre? 4.

Peut-on boire avec excès pour se faire vomir, et par
là se guérir d'une maladie? 5. Peut-on enivrer un traître
pour l'empêcher de livrer aux ennemis les clefs d'une ci-
tadelle? 6. Un homme qui, après avoir bu beaucoup de

via, mais sans perdre la raison, a coutume de pécher con-

tre la pureté, a-t-il péché mortellement contre la tempé-

rance, lors même qu'il n'est pas retombé à l'ordinaire ? 7.

De quels moyens peut se servir un homme qui veut se

corriger du vice odieux de l'intempérauce ? 8.

QUESTIONS SUR L'IVROGNERIE RÉSOLUES PAR MESSIEURS DE

SORBONNE, page 1193.

QUESTION 1. Quelle est l'énormité du péché de l'ivro-

gnerie? ibid.

Qu. 2. Ne tombe-t-on dans ce péché que quand on perd

la raison, ou qu'on rejette du vin? p. 1197.

Qu. 3. N'en est-on pas coupable quand on se sent la

tête échauffée, la langue épaisse, etc., p. 1198.

Qu. 4. Ceux qui ont la tête forte peuvent-ils boire au-

tant qu'il leur plaît, sans être coupables d'ivrognerie ?

p. 1199.

Qu. 5. Peut-on absoudre les ivrognes d'habitude du

troisième et quatrième genre? ibid.

Qu. 6. Quelle conduite faut-il garder à l'égard des ca-

baretiers qui donnent à boire à des heures indues, pen-

dant la messe de paroisse, etc.? p. 1200.

Qu. 7. Faut-il traiter les femmes de cabaretiers comme

leurs maris, quand elles donnent du vin dans les cas qui

viennent d'être mentionnés? p. 1201.

Qu. 8. Quelle conduite faut-il tenir à l'égard de ceux
qui fréquentent les cabarets, qui y demeurent à des heu-
res indues, qui y font un long séjour, etc.? ibid.

Qu. 9. Les vignerons qui débitent leur vin en secret
chez eux ne sont-ils pas tenus aux mêmes règles que les
cabaretiers, etc.? p. 1202.

Qu. 10. Des cabaretiers qui par expérience reconnais-

sent qu'ils n'ont pas assez de fermeté pour garder les règles,

ne doivent-ils pas quitter leur profession? ibid.

Qu. 11. Quelle conduite doit-on tenir a l'égard de ceux

qui sont si accoutumés à boire, qu'ils se sentent défaillir

quand ils ne boivent pas? p. 1203.

Qu. 12. Quelle conduite faut-il garder à l'égard de ceux
qui n'ont point de tête pour résister au vin, etc.? ibid.
Qu. 13. La visite ou invitation d'un ami sont-elles des
raisons de recommencer à boire? ibid.

Qu. 14. Comment faut-il en user avec un homme sujet
au vin, qui a fait des efforts considérables pendant une an-
née, qui a été absous, et qui peu de temps après est re-
tombé? p. 1204.

Qu. 15. Ne faut-il pas se relâcher, surtout dans les pa-

roisses où il y a un grand nombre de coupables, etc.? ibid.

Qu. 16. Que faut-il répondre à ceux qui disent que le

vin est un présent de Dieu, et qu'il ne le donne qu'afin

qu'on en use? v. 1205.

Qu. 17. Que doit-on penser de ceux qui dans les pro-
cessions et les pèlerinages vont au cabaret? ibid.

Qu. 18. N'y a-t-il pas des casuistes dont il serait dan-
ger ux de suivre les décisions sur l'ivrognerie? p. 1206.
DÉCISIONS DE QUELQUES MODERNES THÉOLOGIENS, p. 1207.

Celui qui boit jusqu'à vomir pèche-t-il mortellement? 1.

Un homme riche qui se plaît à enivrer ses convives en les
provoquant à boire se rend-il coupable de péché mortel?
2. Un homme ne peut se débarrasser de voleurs qui vou-
laient le tuer. Quid juris? 3. Celui qui, après avoir bu
aver excès, se met au lit et s'endort afin d'éviter les sui-
tes de livresse, pèche-t-il mortellement? 4. Les blas-
phèmes, les paroles impures que profère un homme ivre,
lui sont imputables à péché, 5. S'exposer sans motif à l'oc
casion prochaine de s'enivrer; ne pas empêcher quelqu'un
de s'enivrer quand on le peut, est un péché grave, 6.

CASUS CONSCIENTIAE de mandato... Prosperi Lambertini
Bononiæ archiepiscopi, nunc Benedicti XIV, propositi
atque resoluti, pag. * 1041.

JACTANCE, page 1212.

J

JEU, page 1213. Peut-il y avoir péché morte! à passer

beaucoup de temps au jeu ? 1. Que penser d'un prêtre qui

joue souvent aux cartes, ou à des jeux de hasard, ou aux

échecs, etc.?2, 3 et 4. Peut-il au moins regarder longtemps

ceux qui jouent aux jeux de hasard ? 5.

Les jeux de hasard sont-ils défendus aux séculiers? 6.

Doit-on restituer ce qu'on a gagné aux dés? Divers cas

sur cette matière, 7 et 8. Peut-on vendre des cartes à

jouer, des dés, etc.? 9, Peut-on absoudre un homme qui

tient un brelan public? 10. Une personne riche, jouant

souvent et perdant plus qu'elle ne gagne, empruntant mê-

me pour fournir à son jeu, pèche-t-elle grièvement ? 11.

JEUNE, page 1221. Mauvaises propositions sur cette ma-

tière, ibid. Un jeune homme qui n'a pas vingt ans est-il

tenu au jeûne? 1. Un religieux doit-il jeûner dès l'âge de

dix-sept ans? 2. Le doit-il aussi quand il ne s'agit que des

jeûnes de règle? 3. Les sexagénaires sont-ils dispensés du

jeune? 4. Les femmes enceintes et les nourrices en sont-

elles exemptes? 5. Que dire d'un mendiant et d'un voya-

geur? 6 et 7.

Un vigueron doit-il jeûner quand il le peut en gagnant

moins? 8. En est-il de même d'un ouvrier qui, avec moins

de gain, peut en ore nourrir sa famille ? 9. Celui qui ne

travaille pas un jour de fête doit-il jeûner ce jour-là? 10.

Un homnie qui, pour bâter le travail de ses maçons, ne

veut pas qu'ils jeûnent en carême, coopère à leur péché,

11. Peut-on, les jours de jeûne, boire entre les repas? 12

et 13. Peut-on diner dès dix heures? 14. Peut-on renver-

ser l'ordre des repas? ibid.

Un homme qui arrive dans un pays où il y a un jeûne lo-

cal est-il obligé à jeûner? 15. C lui qui, en jeúnant trop

rigoureusement, se met hors d'état de remplir ses devoirs,

pèche, au lieu de mériter, 16. La collation n'étant que to

férée, est-elle exempte de tout péché? 17. Peut-on y

manger de la friture? 18. Un aubergiste peut-il servir à

sonper, les jours de jeûne, à des gens qui n'en ont pas be-

soin? 19. Peut-on manger des pilets, des macreuses, etc.,

les jours d'abstinence? ibid.

JUBILE, page 1227. * JUBILÆUM, page 1197. L'indulgence

du jubilé peut-elle servir aux morts? 1. Délivre-t-elle

d'une pénitence imposée par l'official? 2. Un évêque ne

peut, saus de fortes raisons, différer longtemps la publi-

cation d'un jubilé, 3. Quand il a mal à propos différé un an

à le publier, le peut-il encore malgré ce coupable délai ?

4. S'il ordonne que toutes les paroisses qui sont à trois

lieues de la ville viennent processionnellement à la ca-

thédrale, celles qui y manquent gagnent-elles le jubilé?

5. Pent-on dans le jubilé se confesser à tel prêtre qu'on

veut choisir? 6. Est-on absous de ses cas réservés, quand

on n'a rien fait de ce qui était nécessaire pour gagner le

jubilé ? 7.

Quand le jubilé est ouvert dans un diocèse, peut-on le

gagner en se confessant dans le diocèse voisin, où il n'est

pas encore ouvert? 8. Lorsque le pape prescrit qu'on se

confesse à des prêtres approuvés de l'ordinaire, les reli-

gieux peuvent-ils se confesser à ceux de leurs confrères

qui ne sont approuvés que par les supérieurs? 9. Que dire

des domestiques d'un monastère, des Donnés, etc.? 11. On

ne gagne pas le jubilé quand on ne se confesse pas, quoi-

qu'on fasse tout le reste, 12. Faut-il se confesser quand

on n'a que des péchés véniels? ibid. On ne dois pas ab-

soudre ans une juste pénitence un grand pécheur, parce

qu'il veut gagner le jubilé, 12; ni Tabsoudre avant une

épreuve suffisante, 13.

Un confesseur peut et doit différer le jubilé à un pé-

cheur d'habitude, et puis l'absoudre de ses cas réservés,

14. Quand, après avoir fait tout ce qui est prescrit pour

le jubilé, à l'exception du dernier jeûne, on retombe dans

un péché mortel, il faut s'en confesser pour gagner le ju

bile, 16. Faut-il que toutes les œuvres, excepté la con

fession, se fassent en état de grâce? 15. Un homme qui,

ayant d'abord été absous de ses censures en vertu des

pouvoirs du jubilé, néglige de le gagner, retombe-t-il

dans les mêmes censures? 17. Un confesseur peut-il dans

la seconde semaine absoudre des cas réservés celui qui

avait gagné le jubilé dans la première semaine? 18 et

7. Un homme qui ne peut gagner l'indulgence du

jubilé peut-il gagner une indulgence plenière, qui est
attachée à la visite d'un hôpital? 19. Voyez INDULGENCE,
CONFESSEUR, CONFESSION, cas 15 et suiv. ABSOLUTION.

* Un homme qui pour la gloire de Dieu a fait serment

de ne plus jouer, peut-il se faire commner ce serment

dans le temps du jubilé ? 6. L'exécution d'une œuvre que

le confesseur a donnée pour pénitence suffi-elle pour

accomplir la pénitence et gagner le jubilé? 8. Peut-on

réciter alternativement avec un autre les prières prescri-

tes pour le jubilé? ibid. Ceux qui, sans avoir encore fait

aucune des œuvres commandées, se présentent le dernier

jour au confesseur, peuvent-ils encore gagner le jubilé ?

9. Quand le pape prescrit une aumône, l'aumône spiri-

tuelle suffit-elle? 10.

JUGE, puge 1237. Un juge peut-il condamner secundum

allegata et proba a celui qu'il sait être innocent? 1. Doit-il

suivre en toute matière, criminelle ou civile, l'opin on la

plus probable? 2. Peut-il se conformer à la loi, quand elle

autorise l'usure et au ́res choses mauvaises? 1. Doit-il ré-

parer le tort qu'il a fait, en rendant sans malice une sen-

tence injuste? 5. Il ne peut favoriser le pauvre au préju-

dice du riche, 6. Ecueils qu il a à craindre, ibid. Quand

les droits des parties sont égaux, il ne peut recevoir de

l'argent pour decider en faveur de l'une contre l'autre, ni

retenir celui qu'il a reçu, pour rendre une sentence juste,

7 et 8.

A quoi est tenu envers le roi et envers le public un

juge de police qui néglige les devoirs de sa charge? 9. Il

est tenu de tous les dommages qu'il cause par son injus-

tice, 10. Il ne peut s'appliquer une amende, ni aucunes

épices, quand il n'y a point de partie civile, 11. Peut-il

signer un décret qu'il croit injuste? 12. Il est coupable,

quand il usurpe une autorité qui ne lui appartient pas, 13.

La sentence qu'il rend dans un lieu saint est-elle uulle?

14. Peut-il refuser d'être collecteur? 15.

Il ne peut déférer le serment aux deux parties, 16.

Peut-il tolérer les femmes débauchées? 17. Le juge cri-

minel est-il compétent d'une injure qu'un diacre a faite à

un prêtre? 18. Usage de ce royaume, ibid. Un juge peut-

il condamner un criminel sans qu'il y ait d'accusateur? 19.

Peut-il par commisération soustraire un criminel à la peine

qu'il a méritée? 20. Il ne peut cond muer un prévenu

d'un crime sans l'avoir cité, 21; ni condamner à la mort

ou à la question que ceux que les lois y condamnent, 22

et 23. Peut-il condamner un criminel pour des crimes

dont il est lui-même coupable, mais en secret? 24. Peut-

il arracher la vérité d'un coupable par des interrogationS

captieuses, ou en lui promettant la vie, s'il avoue de

bonne foi, etc. ? 23 et 26.

Le juge peut-il condamner un innocent pour apaiser

une sédition et la fureur da peuple qui deniande sa con-
damnation? 27. Quand les parties complaignantes se sont
accommodées, le juge, à qui l'affaire a été portée, doit
encore condamner le coupable, 28. Un juge prévôtal peut-
il faire exécuter un diacre convaincu d'assassinat, comme
un simple lique? 29. Un juge peut exiger le serment
d'un homme qu'il sait être un parjure, 30. Voyez les ren-

voi.

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JURER, page 13, JURAMENTUM, page 1207. Mauvaises
propositions censurées sur la matière du jurement, ibid.
Peut-on quelquefois jurer? 1. Conditions du jurement, ibid,
Pèche-t-on mortellement cuand on jure souvent, mais
toujours pour assurer des choses certaines? 2. Juré-t-on
en disant par le ciel, sur ma vie, en conscience, ma fei,
etc.? 5, 4 et 1. Est-on coupable quand on jure qu'on
ne se souvient pas d'une chose, faute d'y penser ? 3. En
quels cas peut-il être nécessaire de jurer? 6. On pèche
en jurant, quoiqu'on ne fasse pas actuellement attention à
la malice de ce péché, 7.

Celui qui en jurant a une autre intention que la persen-
ne à qui il jure, est-il tenu d'accomplir son serment? 8.

1369

TABLE DES
Pèche-t-on quand on confirme par serment une chose dont
celui à qui on l'a jurée était persuadé? 9. On ne peut jurer
avec inention de se faire dispenser d'un serment lcite,
10. Quand on n'a pu faire dans le temps marqué une chose
jurée, doit-on la faire après le terme expiré, si on le peut
alors? 11. Un officier qui a fait un vou confirmé par ser
ment d'aller à Lorette, doit-il obéir au roi qui l'appelle
ailleurs? 12.

Un prêtre qui a fait serment de n'accepter jamais au-
cune dignité, est-il tenu de l'accomplir? 13. A quoi est
tenu celui qui a juré de faire une chose, partie bonne,
partie mauvaise ou douteuse? 14. Un passant, qui par
force a juré de donner de l'argent à des voleurs, doit tenir
sa parole; mais il peut demander dispense de son serment,
15 et 9. Mais que faire s'il a aussi juré de ne point
demander dispeuse? 16. Un juge peut-il exiger le ser-
ment d'un impubère? 17. l'eut-on l'exiger d'un païen
qu'on sait devoir jurer par ses faux dieux? 18. Un chanoi-
ne qui a fait serment de garder les statuts de son chapitre,
est-t-il tenu de garder ceux qui ne s'observent plus? 19.
témoin d'une chose qu'il sait n'ê-
Celui qui prend Dieu
tre pas vraie commet un parjure et un péché mortel, 20.
Ne point faire une chose bonne qu'on a juré de faire, ou
promettre avec serment quelque chose sans tenir sa pro-
messe, c'est pécher mortellement, 21. Prêter un serment
avec des paroles équivoques ou une restriction mentale,
c'est commettre un parjure, 22. S'engager par serment à
faire une chose très-inauvaise, c'est pécher mortellement,
ibid. Affirmer avec imprécation ou exécration une chose
fan-se, c'est encore commettre un parjure et un péché
mortel, 23. Ces mots, « Dieu connaît ma pensée,» ne ren-
ferment point un serment, 24. Engager un homme à faire
un faux serment, ou en exiger un de lui, c'est pécher
grièvement, 25. Voyez DISPENse de serment, PARJURE.

Une fille qui s'est engagée par serment à dire trois
Ace par jour, interrogée si elle les a dits aujourd'hui, jure
Dieu qu'elle les a récités, quoiqu'elle ne l'ait pas fait. A-
t-elle péché mortellement en y manquant, et eu jurant
qu'elle n'y avait pas manqué ? 2. Une femme qui de dépit
a juré qu'elle ne mettrait plus les pieds chez sa voisine,
est-elle parjure si elle vient à y entrer? 3. Quid de eo sta-
tuendum, qui amasiæ juravit ɛe nullam aliam ab ipsa co-
gniturum esse, el tamen aliam cognovit ? 4. Des paroissiens
qui ont juré à un homme savant et pieux qu'ils ne pren-
draient que lui pour curé, peuvent néanmoins en élire un
plus digne, 5. Un sous-diacre qui a juré de n'aller plus à
la comédie, ne peu y aller par complaisance pour un sei-
gneur, 6. Si j'ai juré de payer mon créancier en trois mois,
et qu'il m'accorde deux mois de délai, suis-je parjure si
je ne le paie pas en ce temps? 7. Un homme qui a fait un
vol sans que ses compagnons s'en soient aperçus, peut-il
les faire jurer qu'il n'a rien pris? 8.

JURIDICTION, page 20. Des religieux autrefois soumis à
l'évêque ont-ils prescrit le droit d'exemption de sa juri-
diction par une possession de plus de 70 ans? 1. Un official
ne peut exercer sa juridiction en tout temps et en tout
lieu, 2. Voyez les renvois.

LAMPE ARDENTE, page 23.

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L

LAMPAS, page 1209. Un curé qui ne tient pas une lampe

allumée devant le saint sacrement est très-coupable, 1.

LEGS, page 24. LEGATUM, page 1209. Un homme à qui

on a fait un legs, peut-il partager le reste de l'hérédité
avec ses cobéritiers? 1. L'héritier doit-il acquitter un legs,
quand le testateur s'est contenté de l'en prier? 2. Les
Confesseurs, avocats, médecins, tuteurs, etc., peuvent-ils
être légataires de leurs pénitents, etc. 3 et 5. Un legs fait
à une fille en cas qu'elle entre en religion, doit-il être
payé, quand elle y entre et qu'elle en sort? 4. Quand un
Legs est fait pour un certain usage, l'héritier peut-il l'em-
ployer à un autre qui est meilleur? 6. Que dire si le bien
prescrit ar l'héritier avat été fait par un autre, ou se
trouvait inutile? 7. Quand un legs est fait à une commu-
nauté qui ne peut pas l'accepter, ou à une église qui n'en
veut point a telle condition, l'héritier peut-il le retenir ? 8.
Un administrateur a-t-il pu céder à une pauvre parente

du testateur une ren e que celui-ci avait léguée à un hô-

pital pour y faire apprendre un métier à de pauvres en-

fants 9. Peut-on reinser un legs, quand le testateur

marque dans sa disposit on qu'il l'a fait pour tel motif

qui n'est pas vrai? 10. Une maison léguée, et puis hypo-

théquée à un autre, doit-elle être remise au légataire?

11. Le doit-elle être encore, quand elle était vieille dans

le temps du legs, et que le testateur J'a rebâtie par par-
ties? 12. Un héritier peut-il, sans péché, s'attribuer un
legs refusé par le légataire? 13. Un legs fait dans un tes-
Lament reçu par le curé et deux témoins seulement est-il

MATIERES.

1370

valable? 14. Un legs fait à l'église et aux pauvres, doit-il

s'entendre de l'église et des pauvres de la paroisse? 15.

Le legs fait à un homme qui meurt un quart d'heure

après le testateur, appartient-il aux héritiers du légataire
16. Qui s'il était fait sous une condition qui n'eût pas
encore été remplie, ou qui ne l'eût été que par un en ant
né après la mort de son père? 17. Que dire, si le légataire
meurt un mouent avant le testateur? 18. Quand un homme
lègue sa maison et tout ce qui y e t, il lègue bien l'argent
qui s'y trouve, mais non pas un contrat de rente, 19. Ni
une tapisserie qu'il voulait vendre ou porter ailleurs, 20.
Quand il spécilie telle pièce de tapisserie, est-il sensé
exclure les autres ? 21. La maison étant léguée, le jardin
l'est-il aussi ? 22.

Lorsqu'un marchand lègue le fonds du commerce qu'il

fait à Bordeaux, il est censé léguer les sommes destinées

pour ce fonds, quoique les marchan ises ne soient pas en-

core payées, ni livrées, 23. Quand l'usufruit d'une maison

est légué avec tout ce qui s'y trouvera lors du décès du

testateur, les marchandises qui s'y trouvent ne sont pas

léguées, 24. Un légataire peut-il élever la maison à lui

léguée au préjudice de la maison léguée à son voisin. Les

deux légalaires doivent-ils contribuer à la réfection d un

mur mitoyen, 25. Un legs assigné sur un fonds doit-il être

réglé sur la valeur de ce fonds, ou sur l'intérêt que pro-

duit ce fonds, quand il est vendu ? 26. Un homme à qui on

a légué cent écus par un testament, et deux cents écus

par un autre, peut-il demander la somme la plus for-

le? 27.

Peut-on léguer une pension viagère à un homme mort

civilement? 28. Le legs d'une pension alimentaire peut-il

être répété par l'héritier du légataire quand celui-ci est

mort quelques jours après l'année commencée ? 29. Doit-

il être payé, quand celui à qui on a voulu donner du pain,

a trouvé d'ailleurs tous ses besoins? 30. Un domestique à

qui on a légué six mois d'aliments, peut-il les exiger,

quand son père l'a nourri? 31. Celui qui connait 300 1. par

an à son parent, et qui lui laisse une pension viagère, sans

en spécifier la somme, est censé lui laisser 300 liv. 32.

Que doit à son frère un autre frère, qui a été chargé ver-

balement de lui donner une somme considérable, etc. 33.

Un legs fait à Jean, sous condition de donner une somme

à Marc qui est mort avant l'addition de la chose léguée,

n'oblige Jean envers personne, 34. Un legs lait à une fille

qui meurt, passe-t-il à sa mère? 35. Quand on fait un legs

à quelqu'un pour apprendre un métier, l'héritier peut-il

lui faire apprendre celui qui coûte le moins? 36. Suffit-il

de payer une fois à une fille une somme qui lui a été lé-

guée jusqu'a ce qu'elle se marie, quand le testateur n'a

pas marqué que ce serait une pension annuelle ? 37. Un

legs fait à une personne à condition qu'elle demeurerait

avec une autre, est-il éteint, quand celle-ci est morte ? 38.

Celui qui ayant deux choses de même nom, en a légué une,

sans marquer laquelle, est censé avoir légué la moin-

dre, 39.

Quand un testateur a changé la chose qu'il avait léguée,

ou qu'il l'a perdue, son héritier doit-il quelque chose au
légataire? 40 et 45. S'il y a plusieurs choses de même
nom, l'héritier ne doit douner ni la meilleure, ni moin-
dre, 41. Quand le testateur se fait payer d'une chose qu'il
un autre, le legs est nul,

avait léguée, ou qu'il la donne

41. Quand le testateur retranche une partie d'un fonds

légué, pour la joindre à un autre fonds, le legs diminue
d'autant, 42. Quand il détruit une maison, pour la rebâtir,
et qu'il meurt dans les entrefaites, l'h ritier ne doit que
les matériaux, 43. Un second legs révoque le premier
lors même que le second légataire est mort, 44. L'héritier
doit-il le jardin, quand la maison léguée a été consumée
par le feu? 46.

L'héritier est-il tenu de la perte d'une chose léguée,

quand il n'en a pas eu soin, ou qu'elle s'est détériorée?

47 et 48. Quand de deux chevaux légués l'un périt, l'hé-

ritier doit-il celui qui reste? 49. Quand un legs a été fait

à deux parents dans le même degré et de même nom, ce

legs est nul, 50. Un légataire postérieur ne peut deman-

der un troupeau de moutons qui sont tous morts, à un au-

tre légataire, à qui il avait été délivré? 51. A quoi serait

tenu ce légataire, s'il avait vendu ce troupeau à très-bas

prix ? 52. Quand une chose de même espèce se trouve lé-

guée en général à deux légataires, ils doivent la parta-

ger, 55.

Quand une chose est léguée conjointement à deux léga-

taires, et qu'un d'eux ne veut ou ne peut pas profiter de
sa portion, elle doit accroftre à l'autre, 54; à moins que le
testateur n'ait réglé la part de chacun d'eux, 55 et 56.
L'héritier n'est pas tenu de faire transporter à ses frais les
meubles qui ont été légués à un hommie éloigné, 57. Si on
m'a légué dix volumes sur trente, avec pouvoir de choisir,

pas, est-ce celui qui devait avoir

et que je n'en veritier qui doit profiter de la portion que
Ton reste, ou
j'ai refusée? 58. Si j'avais accepté ce legs, et que je fusse
mort, ayant que d'avoir fait mon choix, serait-ce mon hé-
ritier ou celui du testateur qui devrait en profiter? 59.
"Le legs est révoqué, quand celui qui l'a fait se marie,
et a un enfant, 60; mais il ne l'est pas, quand une fille, à
qui il a été fait pour le jour de ses noces, entre en reli-
gion, si celle-ci n'est exclue, 61. Peut-on exiger le prix
d'une chose, quand on l'avait déjà achetée avant qu'elle
éût été léguée? 62. Des héritiers sont-ils tenus de payer
les legs, quand les biens du défunt n'y suffisent pas ? 63 et
64. Si j'ai légué quatre muids de vin sur une vendange qui
n'en produit que deux, mon héritier n'en doit que deux,
65. L'héritier doit-il une partie de legs à un tiers, qu nd
celui qui devait donner cette partie a refusé le les entier,
ou qu'il était mort avant le testateur? 66 et 67. Un legs
fait sous une condition qu'on ne peut remplir n'est pas
caduc, 68.

Si on met le mot je donne, ou je lègue, le legs n'est pas
nul, 69. Un legs fait contre la coutume, mais que l'héri-
tier, qui ignorait celte coutume, s'est engagé à payer, est-
il dû au légataire? 70. Quand on a légué une chose qui
était engagée pour argent prêté, est-ce au légataire à la
dégager? 71. Celui à qui on a fait deux legs, l'un à titre
gratuit, l'autre sous une condition qu'il ne veut pas rem-
plir, peut-il n'accepter que le premier?72. Un mari peut-
il disposer, en faveur de ses parents, des legs qui ont été
faits à sa femme? 73. Un légataire chargé de donner cent
écus à un hôpital, peut-il s'en dispenser, parce qu'il avait
quelques jours auparavant donné la même somme à cet
hôpital ? 74.

Un homme obligé par le testateur à donner telle som-
me à une orpheline, afin qu'elle puisse se marier, peut-il
la donner à une fille qui a un père, mais incapable de lui
faire aucun bien? 1. Un mari fait un legs à sa femme, à
condition qu'elle demeurera veuve; peut-elle en profiter,
si elle se fait religieuse? 2. Un homme laisse la moitié de
ses biens à sa femme, et l'autre à sa fille, à condition que
toutes deux vivront chastement; la fille se marie, et sa
mère aussi, perdent-elles leur legs? 3. Si cet homme avait
fait son legs, à condition que ni l'une ni l'autre ne se re-
marieront, la fille pourrait se marier, mais la mère non,
saus perdre son legs, ibid.

LESION, page 59.

LETTRE DE CHANGE, page 60.

-LITRES, page 61. Un curé peut-il admettre des litres
dans un pays où elles ne sont pas en usage?1. Peut-il dans
ceux où elles sont établies, souffrir celles où il y a des
armes indécentes? 2. Un seigneur qui a droit de litres, ne
peut empêcher qu'un homme qui donne une bannière n'y
mette ses armes, 3. Les nobles, qui ne sont pas seigneurs,
peuvent mettre des litres d'étoffe dans la chapelle où ils
sont enterrés, et cela pour un an, 4.

LIVRES DÉFENDUS, pag: 63. Un docteur peut-il lire, sans
aucune permission, les livres des hérétiques pour les com-
battre? 1. La permission de l'évêque suffit-elle à un autre?
2. Peut-on garder des livres de chiromancie, parce qu'ils
sont rares? 3. Une fille, qui est fort chaste, peut-elle lire
des romans, etc., 4. Un libraire peut-il vendre ces sortes
de livres? 5.

Loi, page 63. Quels préceptes de la loi ancienne obli-
gent aujourd'hui ? 1. Quand est-ce que les lois publiées à
Rome obligent en France? 2. Les lois du prince obligent-
elles, avant que d'être publiées, quand elles sont connues
d'ailleurs? 3. Un souverain doit-il faire des lois afflictives
contre tous les désordres? 4. Pèche-t-on en violant une
loi pénale? 5. Peut-on violer une loj que presque personne
ne garde 6. Un assassin peut-il garder son bien dans un
pays où les meurtriers en sont privés par le seul fait? 7.
Le prince est-il obligé d'observer ses propres lois? 8.

LOTERIE, page 69. Est-il permis à un particulier de faire
une loterie? Peut-on retenir ce qu'on y a gagné? 1. Ce-
lui qui a gagné à une loterie, a-t-il action pour se faire
payer? 2.

LOUAGE, page 69. Est-ce le bailleur ou le locataire qui
doit porter la perte d'une année stérile? 1. La perte des
blés déjà engrangés ne tombe que sur le fermier, 2. Quand
un fermier s'est engagé aux cas fortuits, est-il tenu de
ceux d'une guerre qui survient? 3, 14 et 15. A quoi est
tenu le bailleur, quand son fermier est troublé dans la jouis-
sance de la terre affermée? ; o que sa grange a été
brûlée par un voisin avec qui il a eu querelle? 5. Un fer-
mier pour neuf ans, qui doit payer en grains, y est-il obli-
gé, quand il n'a rien recueilli la dernière année 6.

Le bailleur peut-il em êcher que son fermier n'ense-
mence tous les ans ses terres? 7. Doit-il tenir compte des
améliorations que le fermier a faites sous son ordre? 8.
Est-il tenu de dédommager son locataire, quand il l'expulse

pour faire des réparations à sa maison, ou pour l'occuper
lui-même, ou pour la céder à son père? 9 et 10. Un loca-
taire à qui un voisin diminue le jour peut demander la
résolution de son bail, ou des dédommagements, 11. L'ac-
quéreur d'une maison est-il tenu de continuer le bail? 12.
Son héritier le doit-il? 13.

Un homme sans autre bien peut-il louer sa maison à
une femme débauchée, ou l'y retenir? 16 et 17. Un loca-
taire ne peut répéter sur le propriétaire les améliorations
qu'il a faites à une maison, dont le locateur n'était que
l'usufruitier, 18. Doit-il une année entière, lorsque, sans
avertir, il a quitté la maison au bout de six mois, à cause
d'une maladie contagieuse? 19. Quid si la maison a péri
par la faute de ses domestiques, etc., 20. Cas d'un cheval
qui a été apprécié au temps du lounge, ibid.

Les héritiers d'un homme qui s'est loué pour bâtir une
maison, sont-ils tenus de la continuer? 21. Un ouvrier qui
a cru pouvoir faire en quinze jours ce qu'il n'a fait qu'en
vingt-quatre, doit-il être indemnisé par celui qui l'a loué?
22. Le locateur doit-il payer la journée d'un homme qu'il
a loué, et qu'il a laissé sans ouvrage? 25. Celui qui a loué
pour un an, et qui renvoie au bout de six mois, doit-il l'an-
née entière? 24. Un voiturier, ou un autre répond-il
d'une chose qu'on lui a confiée? 25, 26 el 29. Peut-on
Jouer un valet à moitié prix ? 27. Quand on loue une chose
pour un certain usage, et qu'on s'en sert pour un autre
beaucoup plus dificile, on doit une indemnité, 28. Que
dire si une chose est louée à condition que le localaire la
retiendra en en payant le prix, s'il ne la rend pas un tel
jour ? 30. Le louage du bétail, appelé Gazaille, est-il in-
juste, et quand ? 31.

LOUANGE, page 85. Un homme savant peut-il se louer ?
1. Que penser des louanges qu'on donne à quelqu'un en
sa présence? 2.

LUXURE, page 85.

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MARCHAND. Voyez ACHAT, SOCIÉTÉ, Vente.

MARCHÉS et FOIRES. Voyez DIMANCHES et FÊTES, cas 5,
11 et 12.

MATRIMO-

MARIAGE CONTRACTÉ SOUS CONDITION, page 98.
NIUM, page 1215. Un mariage contracté sous condition est-
il valable? 1. Un mariage fait à condition du consente-
ment d'un père, qui le refuse d'abord, et le donne après,
est-il bon? 2. Quid, si le père ne dit ni oui ni non, ou
qu'il soit mort? 3 et 4. Cas d'u mariage fait sous la con-
dition de vivre comme frère et sur, et autres semblables,
5. Cas d'un autre fait entre parents sous condition que le
pape dispense, 6. La condition, si le virginem invênero,
annule-t-elle le mariage en tout cas ? 7.

MARIAGE, 20, page 101. Le mariage de deux impubères
est-il criminel et nul? 1. Quand une fille en âge de pu-
berté a épousé un impubère, elle ne peut se dédire, avant
qu'il ait atteint l'âge de puberté, 2. Peut-on marier un
insensé qui a quelques bons moments, ou un sourd et
muet? 5 et 4 2. Un excommunié ne peut se marier
licitement, 5. Y a-t-il des cas où une personne en péché
mortel puisse se marier sans péché? 6.

Une fille peut-elle épouser celui qu'elle sait être en
péché mortel, et qui ne veut pas se confesser? 7. On pèche
mortellement quand on ne prend une femme que par des
vues d'intérêt? 8. Un curé peut-il marier durant un inter-
dit général ? 9. On ne bénit point le mariage d'une veuve,
10. Un homme chargé de dettes doit-il les découvrir à sa
future épouse? 11.

MARIAGE, 3°, page 103. Le mariage où le curé a omis
les paroles, ego vos conjungo, est-il valide? 1. Une simple
révérence marque-t-elle assez le consentement de la fille ?
2. Son silence suit-il, quand son père répond pour elle,
et qu'elle le désavoue intérieurement? 3. Un homme qui
a feint de consentir, peut-il prendre une autre fenime? 4.
Le pourrait-il, si, étant grand seigneur, il n'avait feint de
consentir que pour abuser d'une paysanne? 5. Que doit
faire celui qui a feint, quand le juge le condamne à con-
sommer le mariage? 6. Celui qui, après avoir feint, ne
connait une fille que fornicario affectu, peut-il s'excuser
de renouveler son cousentement," sur ce qu'il ne l'a pas
trouvée vierge ? 7.

Doit-on payer une telle somme, quand on s'y est en-
gagé en cas qu'on n'épousât pas celle à qui on avait promis
de l'épouser? 8. Peut-on absoudre une mère qui sans
raison ne veut pas consentir au mariage de son fils; et ce
fils, si, contre l'ordre de sa mère, il continue de voir celle
qu'il veut épouser? 9. Deux mineurs qui se marient, sans
demander le consentement de leurs parents, pèchent-ils?
Leur mariage est-il valide? 10. Cas de celui qui ne pent,
sans manquer un bon parti, attendre le consentement de
son père, 11. Un curé peut-il marier des vagabonds, qui
ne font apparoir du consentement de leurs pères? Mesu-
res qu'il a à prendre, 12. Un fils, quoique émancipé, a
besoin en France du consentement de son père pour se
marier, 13.

Que doit faire un fils qui voit sa mère disposée à faire
casser son mariage, parce qu'elle n'y a pas consenti ? 14.
Le père qui n'a pas consenti au mariage de son fils ma-
jeur, doit le doter, s'il a réquis son consentement, 15 et
17. Le mariage d'un homme mort civilement n'est nul que
quant aux ellets civils, 16. Un gentilhomme, qui ne peut
autrement marier ses filles, ne doit pas les empêcher de
prendre d'honnêtes roturiers, 18. Un mariage fait par
procureur est-il bon, et quand l'est-il? 19. Quid si le
mandant tombe en démence avant que la commission soit
exécutée ? 20.

MARIAGE, 4 page 117. Un mariage non consenti se va-
lide-t-il par la seule rénovation de consentement? 1. Suf-
fit-il, quand on a obtenu dispense d'un empêchement, de
renouveler son consentement? 2. Quid si le mariage avail
été contracté devant un curé et des témoins qui connus-
sent sa nullité, ou qui l'eussent ignorée? 3 et 4. Comment
renouveler son consentement, quand le mariage a été
nul à cause d'une mauvaise affinité ou de la crainte? 5 et
6. Que faire, quand une partie mécontente de l'autre re-
fuserait de consentir, si on le lui proposait? 7. Voyez à
peu près les mêmes cas 6, 7 et 8.

Que faire quand, pour obtenir dispense, on a exposé

un mauvais commerce qui n'était pas ? 9. Conduite que

doit garder un directeur qui voit qu'un mariage est nul,

mais qui craint que s'il en avertit, les parties ne vivent à

Pordinaire? 10. Un curé ne peut refuser de marier une

personne dont il ne connaît l'ignorance que par la confes-

sion, 1. Mais il ne doit pas marier aussitôt après la der-

nière publication des bans, 3. Un mari, à qui sa veuve a

laissé de grands biens, à condition qu'il ne se remariera

pas, peut-il se remarier quand il a beaucoup de dettes

qu'il pourrait éteindre avec ces mêmes biens 4. Celui qui

a fait vou de n'avoir plus de commerce avec aucune fem-

me, peut-il se marier? 5.

MARTYRE, page 121. Le martyre est quelquefois néces-

saire de nécessité de salut, 1. Un fidèle ne peut inciter

les païens à le faire mourir, 2. Peut-il au moins se pré-

senter à eux dans ce dessein? 3. Peut-il se jeter dans le

feu qui lui est préparé, pour abréger ses souffrances? 4.

MASQUE, page 122. Est-il permis de déguiser son sexe?

1. Un maître qui voit ses domestiques se déguiser, sans

s'y opposer, est coupable devant Dieu, 2. Un ouvrier peut-
Il faire des masques? 3.

MATINES ET LAUDES, page 123.

MECHANT, ibid. Doit-on regarder comme méchant
un homme qui a fait beaucoup de mal? 1. Peut-on fré-
quenter les méchants, et même vivre avec eux ? 2.

MÉDECIN, page 124. MEDICUS, page 1215. Plusieurs mé-

decins voulant se mettre sous la conduite d'un prêtre, sur

quoi doit-il les interroger? 1. Un médecin qui n'avertit

pas ses malades de recourir aux sacrements, pèche, 6.

Lui suffit-il d'avertir les parents du malade, ou de ne l'a-

vertir que quand sa maladie est mortelle ? * 1 et 3.

Doit-il les abandonner, s'ils ne se confessent pas ? 2.

Peut-il exiger son salaire, quand il a traité des person-

nes qu'il savait bien devoir mourir quelques heures après?

5. Peut-il refuser ses soins à un pauvre, parce qu'il n'en

sera point payé, ou à un homme riche dont il ne peut
rien tirer? et 3. Peut-il, pour guérir une femme, lui
donner des breuvages capables de perdre son fruit? Voy.
AVORTEMENT, 2.

Un médecin, qui veut se faire prêtre, a-t-il besoin de

dispense? 4. Peut-il découvrir à d'autres les maladies de

ceux qu'il traite? 7. Doit-il s'abstenir de ses fouctions,

quand elles l'exposent à pécher contre la pureté ? 4.

Doit-on toujours s'en rapporter à lui pour se dispenser du

jeune, de l'Office, etc. Voy. OFFICE, 8. Est-il toujours tenu

au secret? Voy. TÉMOINS, 5. Les legs qu'on lui fait sont-

ils valides? Voy. LEGS, 5 et 5. Une personne peut-elle

prêter de l'argent à un médecin, à condition qu'il la visi-

tera dans sa maladie, en s'obligeant de le payer? Voy.

USURE, 8 et 9.

MEDISANCE, page 127.* DETRACTIO, page 1163. Comment

doit-on interroger dans le tribunal une personne qui a

entend

médit ou entendu médire? 8. Pèche-t-on quand on er
médire par respect humain? 2 et 5. On

décla-

rer le mal d'un autre, soit à une personne pour y remédier,
soit à une fille pour lui faire éviter une compagnie sus-
pecte, soit à des gens de bien, pour les empêcher d'être
dupes d'un hypocrite, 1. 2 et 6 et 9. Y a-t-il du
mal à déclarer la chute d'une fille à une personne de
confiance? 3. Quid si on ne médit que par légèreté? 4.

Un curé qu'un scélérat a calomnié est-il obligé de se
justifier, et ne peut-il pas souffrir en patience? 6. Celui
qui raconte à Paris une mauvaise histoire arrivée à Lyon
est-il coupable de médisance? 7. L'est-on, quand on ap-
prend à d'autres qu'un homme s'est battu en duel, parce
qu'il s'en fait gloire ? 8. Que doit-on, soit à une pauvre
femme qu'on a empêchée, en la calomniant, de recevoir
d'un homme de bien les secours accoutumés, soit à un
clerc qu'on a empêché de recevoir un bénéfice dont il
était digne, pour le faire tomber à un sujet encore plus
digne? 3 et 4. La médisauce faite avec délibéra-
tion et en matière grave est péché mortel, 9. Celui qui
médit en employant des réticences perfides pèche griève-
ment, 10 et 11. Se taire lorsqu'on devrait parler, c'est
médire; et en matière graye, c'est un péché mortel, 12.
Médire des morts est aussi un péché grave: cela peut
nuire à leurs parents vivants, 15. On pèche en écoutant
avec plaisir, en applaudissant le médisant, 14. Le médi-
sant est tenu de réparer le tort qu'il a fait à la réputation
de son prochain, 15.

MELANGE, page 135.

MENSONGE, page 136. On peut mentir sans parler, 3.
Ment-on en disant faux par pure plaisanterie? 4. Quid Sil
y avait du scandale? 7. On ne ment pas toujours en disant
faux, 1. Est-on coupable de mensonge, quand on ne tient
pas sa promesse ? 2. Un homme qui a perdu sa quittance,
ne peut sans mensonge en contrefaire une autre, 5. Le
portier d'un seigneur peut-il dire que son maitre n'y est
pas quand il y est? 6. Ment-on quand on dissimule? 8. Un

mensonge fait pour porter à un crime, doit-il être dé-

claré avec le crime dans la confession? 9. Celui qui a de

la haine contre son frère ment-il en disant: Dimille no-

bis, etc. 10.

Voyez ABSOLUTION, 9; ACCUSE, 1, 2 et 3.

MERITER, page 139. Conditions que doit avoir une action

pour être méritoire ? 1. Un rapport virtuel à Dieu suffit

pour faire une action méritoire, 2. Une œuvre faite avec

une répugnance qu'on surmonte est plus méritoire, 3.

MESSE, page 141. MISSA, page 1221. Propositions des

mauvais casuistes sur cette matière, page 111. Peut-on

dire la messe après avoir pris quelques gouttes d'eau ? 1.

Le peut-on, au moins dans ce cas, pour donner le viatique

à un moribond? 2 Pourrait-on, dans ce même cas, com-

mencer une seconde messe, si l'on n'avait pas encore

pris la première ablution? 3. Peut-on, dans la même cir-

constance, célébrer sans se confesser, quand on n'a point

de confesseur ? 4. Un prêtre qui, sans y penser, a pris les

ablutions à la premiére messe de minuit, peut-il dire

celle du jour pour éviter le scandale? 5. Peut-il prendre,
après la messe, une parcelle qui est restée de la sainte
hostie? 6 et 7.

Un prêtre dit-il regarder comme consacrées les gout
tes de yin qui sont attachées à la coupe? 8 et 15.
Peut-il prendre du tabac avant la messe? 9. Le jeûne na-
turel est-il rompu par la fumée de tabac? ibid. L'est-il

quand on avale de l'or, du charbon, etc.? 10.

Peut-on, pour donner le viatique, célébrer sans cha-

suble, sans amict et sans ceinture bénite, etc, sans cier-

ges, ou avec un seul cierge, sans répondant, sans cruci-

fix à l'autel? 11 et suiv.

Peut-on mettre la moitié ou un tiers d'eau dans le ca-

lice? 15 bis. Que faire quand on se souvient qu'on n'y a

pas mis d'eau, ou qu'on s'aperçoit qu'on y a mis de l'eau

au lieu de vin? 16 et 17, et 31, ou qu'on y aperçoit

une araignée ? 18.

Est-il permis de dire la messe avant le jour et après
midi? 19, et 27. On ne peut se servir à la messe que
de l'hostie qu'on y a consacrée, 20, ni communier sous la
seule espèce du yin, pour réserver l'hostie à un malade,

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