Chefs-d'oeuvres oratoires de Bourdaloue, suivis d'opuscules: Le petit nombre des élus; Accord de la raison et de la foi; La foi victorieuse du monde; L'incrédule convaincu par luimème

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Lefèvre, 1845 - 600 pages
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 296 - ... aisé , mais d'une suite presque nécessaire , que la même raillerie qui attaque l'une, intéresse l'autre...
Page 55 - Voilà ce que Dieu révélait à saint Paul dans un temps, remarque bien importante ! dans un temps où tout semblait s'opposer à l'accomplissement de cette prédiction ; dans un temps où. selon toutes les vues de la prudence humaine, cette prédiction devait passer pour chimérique ; dans un temps où le nom de Jésus-Christ était en horreur. Toutefois, ce qu'avait dit l'Apôtre est arrivé, ce qui fut pour les chrétiens de ce temps-là un point de foi a cessé...
Page 548 - Mais, du reste, n'ignorant pas à quoi se réduisent la plupart de ces conversions de la mort, de ces conversions précipitées, de ces conversions commencées, exécutées, consommées dans l'espace de...
Page 456 - La foi avec tous ses motifs n'y ferait plus rien : dégagés que nous serions de ce souvenir de la mort, qui, comme un maître sévère, nous retient dans l'ordre, nous nous ferions un point de sagesse de vivre au gré de nos désirs ; nous compterions pour réel et pour vrai tout ce que le monde a de faux et de brillant ; et notre raison, prenant parti contre nous-mêmes, commencerait à s'accorder et à être d'intelligence avec la passion.
Page 516 - ... d'ailleurs de la probité, et même de la religion : si vous remontez jusqu'à la source d'où cette opulence est venue, à peine en trouverez-vous où l'on ne découvre, dans l'origine et dans le principe, des choses qui font trembler. » Sans autre recherche que de ce qui a été ou de ce qui est même encore d'une notoriété publique, à peine en pourriez-vous marquer où l'on ne vous fasse voir une succession...
Page 451 - Mémento, souvenez- vous , et pensez comment il importe de les observer à un homme qui doit mourir. Tel est l'usage que nous devons faire de la pensée de la mort, et c'est aussi tout le sujet de votre attention. PREMIÈRE PARTIE. Pour amortir le feu de nos passions , il faut commencer...
Page 450 - ... discours. Je dis que la pensée de la mort est le remède le plus souverain pour amortir le feu de nos passions, c'est la première partie. Je...
Page 382 - Mais elle n'a nulle marque de vocation ; c'en est une assez grande que la conjoncture présente des affaires et la nécessité. Mais elle avoue elle-même qu'elle n'a pas cette grâce d'attrait ; cette grâce lui viendra avec le temps et lorsqu'elle sera dans un lieu propre à la recevoir. Cependant on conduit cette victime dans le temple, les pieds et les mains liés, je veux dire dans la disposition d'une volonté contrainte, la bouche muette parla crainte et le respect d'un père qu'elle a toujours...
Page 461 - Quand, selon l'expression de l'Écriture , nous descendons encore tout vivants et en esprit dans le tombeau, et que le savant s'y voit confondu avec l'ignorant, le noble avec l'artisan , le plus fameux conquérant avec le plus vil esclave ; même terre qui les couvre , mêmes ténèbres qui les environnent, mêmes vers qui les rongent, même corruption, même pourriture , même...
Page 259 - ... croyons, nous n'y voyons plus rien que de méprisable; cette passion d'intérêt nous le représente tel que nous le voulons , nous le contrefait , nous le déguise, nous cache les perfections qu'il a, et nous fait voir...

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