Madame de Montespan et Louis XIV: étude historiqueDidier, 1868 - 467 pages |
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abbesse affaires avez avoit belle Madame Bibl Bossuet Bourbon Bussy c'étoit château choses Clagny cœur Colbert complimens comte comte de Vexin Correspondance de Noailles Correspondance générale cour crois d'Oiron Dangeau DANIEL HUET Dieu dire donner duc d'Antin duc de Noailles duc du Maine duchesse de Noailles dudit écrivait étoit femme fille Gondrin j'ai j'avois jour juillet juin l'abbé l'abbesse de Fontevrault ladite dame Lauzun ledit sieur lesdits lettre de madame livres Louis XIV Louvois Louvre m'en madame de Maintenon madame de Montes madame de Montespan madame de Sévigné mademoiselle de Blois mademoiselle de Fontanges maison Majesté mande maréchal mariage marquis de Montespan marquise mars Mémoires ment Mme de Montespan mois Monsieur MONTESPAN A DANIEL mort Mortemart note Oiron parler passé personne princesse reine rien Rochechouart Saint-Joseph Saint-Simon seroit sieur de Montespan sieur défendeur sieur et dame sœur sujet tespan trouve Vallière vérité Versailles
Fréquemment cités
Page 66 - Majesté ne l'ignore pas ; et, pour lui dire sur ce fondement ce que je crois être de son obligation précise et indispensable, elle doit avant toutes choses s'appliquer à connaître à fond les misères des provinces, et surtout ce qu'elles ont à souffrir sans que Votre Majesté en profite, tant par les désordres des gens de guerre que par les frais qui se font à lever la taille, qui vont à des excès incroyables.
Page 392 - Cependant vos peuples, que vous devriez aimer comme vos enfants, et qui ont été jusqu'ici si passionnés pour vous, meurent de faim. La culture des terres est presque abandonnée, les villes et la campagne se dépeuplent; tous les métiers languissent et ne nourrissent plus les ouvriers. Tout commerce est anéanti.
Page 392 - On n'a plus parlé de l'État ni des règles ; on n'a parlé que du Roi et de son bon plaisir. On a poussé vos revenus et vos dépenses à l'infini. On vous a élevé jusqu'au ciel, pour avoir effacé, disait-on, la grandeur de tous vos prédécesseurs ensemble, c'est-à-dire pour avoir appauvri la France entière, afin d'introduire à la cour un luxe monstrueux et incurable.
Page 26 - ... l'Hôpital , embellies de boucles et de pendeloques de diamants de la dernière beauté , trois ou quatre poinçons , point de coiffe : en un mot , une triomphante beauté à faire admirer à tous les ambassadeurs. Elle a su qu'on se plaignait qu'elle empêchait toute la France de voir le roi; elle l'a redonné, comme vous...
Page 76 - Scarron était mon ami ; sa femme m'a donné mille plaisirs < par sa conversation , et dans le temps je l'ai trouvée trop < gauche pour l'amour. Quant aux détails, je ne sais rien , je « n'ai rien vu, mais je lui ai prêté souvent ma chambre jaune
Page 230 - Montespan, et elles lui ont fait verser beaucoup de larmes. Et certainement , Sire, il n'ya point de plus juste sujet de pleurer, que de sentir qu'on a engagé à la créature un cœur que Dieu veut avoir. Qu'il est malaisé de se retirer d'un si malheureux et si funeste engagement ! Mais cependant, Sire, il le faut, ou il n'ya point de salut à espérer.
Page 204 - Peu à peu elle en vint à donner presque tout ce qu'elle avait aux pauvres. Elle travaillait pour eux plusieurs heures par jour à des ouvrages bas et grossiers, comme des chemises et d'autres besoins semblables, et y faisait travailler ce qui l'environnait.
Page 220 - Vous ne m'avez rien mandé, dans toutes les lettres que vous m'avez écrites, touchant le travail qu'on fait à SaintGermain, sur les terrasses de l'appartement de madame de Montespan.
Page 247 - MADAME, Voici le plus jeune des auteurs qui vient vous demander votre protection pour ses ouvrages. Il auroit bien voulu attendre, pour les mettre au jour, qu'il eût huit ans accomplis; mais il a eu peur qu'on ne le soupçonnât d'ingratitude , s'il étoit plus de sept ans au monde sans vous donner des marques publiques de sa reconnoissance. En effet , madame , il vous doit une bonne partie de tout ce qu'il est.
Page 247 - Pour moi, madame, qui connois ses plus secrètes pensées, je sais avec quelle admiration il vous écoute ; et je puis vous assurer avec vérité qu'il vous étudie beaucoup plus volontiers que tous ses livres. Vous trouverez...