L'Esprit des journaux, françois et étrangers, Numéro 4

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Valade, 1778
 

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Page 101 - Mais vous possédez leurs faveurs. Tout s'éteint, tout s'use, tout passe : Je m'affaiblis, et vous croissez; Mais je descendrai du Parnasse Content, si vous m'y remplacez. Je jouis peu, mais j'aime encore; Je verrai du moins vos amours : Le crépuscule de mes jours S'embellira de votre aurore.
Page 254 - S: le mien que vous aurez pour juge. Je vois de près la tombe où fera mon refuge ; Dix luftres font déjà retranchés de mes jours ; Mais ma haine vous refte , elle vivra toujours. Oui, c'eft pour vous punir, que je veux me furvivre; Mes yeux fermés, mon ombre eft prête à vous pourfuivre^ Dans peu , demain peut-être...
Page 253 - Et tremblez de corrompre un cœur comme le fien, Un cœur qui ne refpire & ne veut que le bien. Vous épiez , cruels , un moment de...
Page 360 - Pofte faifoit les fignaux au troificme , à mefure qu'il les voyoit faire au premier , la nouvelle fe trouvoit portée de Paris à Rome prefque en auffi peu de tems qu'il en falloit pour faire les fignaux à Paris.
Page 260 - O toi qui, de la Seine enfin, comblant les vœux , Reparais sur ses bords honorés par tes veilles ; Toi dont ma lyre osa , pour le sang des Corneilles, Implorer le cœur généreux ; Phénix qui renais de ta cendre , Étonnement du monde, honneur du nom français , Voltaire , ne cesse jamais De nous plaire et de nous surprendre ! Ces quatre-vingts hivers, dont tu braves le faix , Semblent , expiant tes succès , Moins te vieillir que te défendre. Oh ! qu'avec tant d'éclat la vieillesse a d'attraits...
Page 8 - Roi étoit allé dans fon appartement , il y trouva cette petite piece de vers , que lui avoit préfenté un pauvre Officier, dont on avoit réduit la penfion. Si le fils du Roi notre Maître , Par fon crédit...
Page 360 - ... ces differens fignaux étoient autant de lettres d'un alphabet dont on n'avoit le chiffre qu'à Paris & •à Rome. La grande portée des lunettes faifoit la diftance des poftes dont le nombre devoit être le moindre qu'il...
Page 252 - Je ne t'envîrai point cet horrible plaisir. Tranquillement assis sous l'olive sacrée, Je montrerai la paix des beaux-arts entourée : Je peindrai sous le chaume un roi consolateur Ranimant d'un regard l'humble cultivateur, Et des champs à la cour revenant plus sensible...
Page 252 - La postérité calme est pour lui sans couleur : L'innocence et la paix n'ont plus rien d'énergique : II lui faut, pour briller, quelque revers tragique, Quelque grand criminel pour le peindre à grands traits. Un règne heureux échappe à ses regards distraits.
Page 261 - ... aux jeux de Melpomène, De voir Aménaïde en pleurs Intéresser à ses douleurs Les larmes de ta jeune reine ! Les Grâces , triomphant sur le trône des lis , Ont ramené les arts à la cour de Louis. Partage avec Buffon le temple de mémoire ; Les Muses t'ont donné la gloire ; Jupiter désarmé te donne encor la paix. Sous tes lauriers la foudre expire ; L'Envie elle-même t'admire; Et la Parque étonnée a suspendu ses traits. Mais ne va point troubler ta joie et nos hommages , Ni de tes...

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