Histoire naturelle, générale et particulière, Volumes 25 à 26F. Dufart, 1798 |
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Histoire naturelle, genérale et particulière: Quadrupèdes Georges Louis Leclerc comte de Buffon Affichage du livre entier - 1799 |
Histoire naturelle, générale et particulière: Oiseaux. T.23 - t.40 Georges Louis Leclerc de Buffon Affichage du livre entier - 1790 |
Expressions et termes fréquents
alongé animal arbres assez auriculis avoit belette blanc Brésil Brisson brun Buffon cæcum caracal castors cauda Cayenne chair chat chauve-souris chiens climats coati cochon corpore corps couguar couleur court Daubenton dents description différentes doigts écureuils edit Erxleben espèce étoient étoit fauve Felis femelle fouine furet Gesner gros Guiane Hist Histoire naturelle Indes jaguar jambes Klein l'agouti l'Amérique l'ancien continent l'animal l'écureuil l'espèce l'hermine l'histoire naturelle l'hyver l'once l'ours lapin LATREILLE léopard lérot Linnæus lion loir long-tems longueur loup-cervier lynx mâchoire mâle mangent manger marmotte marte mulot musaraigne muscardin museau Mustela noir nord Norvège nouveau monde oreilles ours blancs panthère paroissent paroît pays peau Pérou petits pieds de devant poil pouces puma putois quadrup quadrupèdes quelquefois queue rat d'eau Regn ressemble sauvages seulement SONNINI souris sur-tout Synops Syst taches taupe tems terre tête tigre trouve ventre Vespertilio Voyage Voyez l'Histoire Voyez la planche
Fréquemment cités
Page 171 - ... chacun a son pays , sa patrie naturelle, dans laquelle chacun est retenu par nécessité physique ; chacun est fils de la terre qu'il habite, et c'est dans ce sens qu'on doit dire que tel ou tel animal est originaire de tel ou tel climat.
Page 167 - ... et a recours en hiver à sa provision ; il les cherche aussi sous la neige, qu'il détourne en grattant. Il a la voix éclatante, et plus perçante encore que celle de la fouine ; il a de plus un murmure à bouche fermée, un petit grognement de mécontentement qu'il fait entendre toutes les fois qu'on l'irrite. Il est trop léger pour marcher, il va ordinairement par petits sauts, et quelquefois par bonds ; il a les ongles si pointus et les mouvements si prompts, qu'il grimpe en un instant sur...
Page 108 - ... que désirer. Amis entre eux, s'ils ont quelques ennemis au dehors, ils savent les éviter; ils s'avertissent en frappant avec leur queue sur l'eau un coup qui retentit au loin dans toutes les voûtes des habitations; chacun prend son parti, ou de plonger dans le lac, ou de se rece'ler dans leurs murs, qui ne craignent que le feu du ciel ou le fer de l'homme, et qu'aucun animal n'ose entreprendre d'ouvrir ou renverser.
Page 103 - A mesure que les uns plantent ainsi leurs pieux, les autres vont chercher de la terre qu'ils gâchent avec leurs pieds et battent avec leur queue: ils la portent dans leur gueule et avec les pieds de devant, et ils en transportent une si grande quantité, qu'ils en remplissent tous les intervalles de leur pilotis. Ce pilotis est composé de plusieurs rangs de pieux, tous égaux en hauteur, et tous plantés les uns contre les autres; il s'étend d'un bord à l'autre de la rivière...
Page 217 - Tigre est le second ; et comme le premier, même dans un mauvais genre, est toujours le plus grand et souvent le meilleur, le second est ordinairement le plus méchant de tous. A la fierté, au courage, à la force, le Lion joint la noblesse, la clémence, la magnanimité, tandis que le Tigre est bassement féroce, cruel sans justice, c'est-à-dire sans nécessité. Il en est de même dans tout ordre de choses où les rangs sont donnés par la force ; le premier qui peut tout est moins tyran que...
Page 165 - Il est, pour ainsi dire, moins quadrupède que les autres; il se tient ordinairement assis, presque debout, et se sert de ses pieds de devant comme d'une main, pour porter à sa bouche ; au lieu de se cacher sous terre, il est toujours en l'air; il approche des oiseaux par sa légèreté ; il demeure comme eux sur la cime des arbres, parcourt les forêts en sautant de l'un à l'autre, y fait...
Page 218 - ... il ne chasse que quand la faim le presse. Le tigre au contraire, quoique rassasié de chair, semble toujours être altéré de sang, sa fureur n'a d'autres intervalles que ceux du temps qu'il faut pour dresser des embûches ; il saisit et déchire une nouvelle proie avec la même rage qu'il vient d'exercer, et non pas d'assouvir, en dévorant la première ; il désole le pays qu'il habite, il ne craint ni l'aspect ni les armes de l'homme...
Page 169 - ... l'homme, blanc en Europe, noir en Afrique, jaune en Asie, et rouge en Amérique, n'est que le même homme teint de la couleur du climat : comme il est fait pour régner sur la terre, que le globe entier est son domaine, il semble que...
Page 94 - ... communs , dont le résultat sera souvent un ouvrage qui aura l'air d'avoir été conçu, conduit et exécuté avec intelligence. Ainsi , l'ouvrage des abeilles, qui, dans un lieu donné, tel qu'une ruche ou le creux d'un vieux arbre, bâtissent chacune leur cellule...
Page 153 - ... de la belette commune , parce qu'elle a toujours le bout de la queue d'un noir foncé, le bord des oreilles et l'extrémité des pieds blancs.