La littérature française au dix-septième siècleLibrairie Hachette et cie, 1878 - 467 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 64
Page 45
... l'âme chrétienne que le père Bouhours ne connaissait guère , comme effacement , prosternement , brisement , resserrement , il n'en voulait pas entendre parler . Il était encore plus chatouilleux sur la construction des phrases . Balzac ...
... l'âme chrétienne que le père Bouhours ne connaissait guère , comme effacement , prosternement , brisement , resserrement , il n'en voulait pas entendre parler . Il était encore plus chatouilleux sur la construction des phrases . Balzac ...
Page 51
... L'âme des bêtes . - - Le style Le cartésianisme dans la littérature du xviie siècle . de Descartes . Il est bien difficile , pour ne pas dire impossible , de rattacher Descartes à cette époque qu'on est convenu d'appeler le siècle de ...
... L'âme des bêtes . - - Le style Le cartésianisme dans la littérature du xviie siècle . de Descartes . Il est bien difficile , pour ne pas dire impossible , de rattacher Descartes à cette époque qu'on est convenu d'appeler le siècle de ...
Page 61
... l'es- sence ou la nature est de penser , et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu , ni ne dépend d'aucune chose matérielle ; en sorte que ce moi , c'est - à - dire l'âme , par laquelle je suis ce que je suis , est entièrement distincte ...
... l'es- sence ou la nature est de penser , et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu , ni ne dépend d'aucune chose matérielle ; en sorte que ce moi , c'est - à - dire l'âme , par laquelle je suis ce que je suis , est entièrement distincte ...
Page 62
... l'hypothèse aventureuse des Tourbillons , mise en avani par Descartes . Ce que j'appellerai le troisième degré dans le spiri- tualisme cartésien , c'est la fameuse théorie de l'âme des bêtes . Celle - là était plus accessible au commun ...
... l'hypothèse aventureuse des Tourbillons , mise en avani par Descartes . Ce que j'appellerai le troisième degré dans le spiri- tualisme cartésien , c'est la fameuse théorie de l'âme des bêtes . Celle - là était plus accessible au commun ...
Page 63
... l'humanité . Ces agréables jeux d'esprit avaient séduit bien des gens ; Pascal lui - même en fut évidemment touché , j'entends , scandalisé . S'ils avaient toutes ces qualités , de quel droit leur refuser une âme ? Or qu'est - ce que l'âme ...
... l'humanité . Ces agréables jeux d'esprit avaient séduit bien des gens ; Pascal lui - même en fut évidemment touché , j'entends , scandalisé . S'ils avaient toutes ces qualités , de quel droit leur refuser une âme ? Or qu'est - ce que l'âme ...
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
absolument admirable aime âme Anne d'Autriche années Aristote Arnauld avaient Boileau Bossuet Bruyère c'était cardinal Chapelain chose chrétien Clèves cœur condamne contemporains Corneille cour courtisans critique Descartes Dieu dire écrivains esprit eût fameuse Fayette femme Fénelon fond Fontaine Fronde genre gens de lettres gloire goût héros homme jamais jansénisme jésuites jeune jour l'Académie l'âme l'amour l'auteur l'esprit l'homme l'œuvre langage livre Louis XIV lui-même Mazarin ment Mme de Maintenon Mme de Motteville Mme de Sévigné Molière monde mort Mothe Le Vayer n'avait n'était nature œuvre parler Pascal passé passion pensée père Perrault personnages personne peuple philosophie poésie poète poétique Port-Royal première Princesse de Clèves public Racine raison reine reste Retz Richelieu rien Rochefoucauld saint Saint-Évremond Saint-Simon Sainte-Beuve sais sait satire Scarron scène seigneurs semble sent sera seul société sorte style sujet surtout théâtre tion tragédie trouvé Vaugelas vérité vive Voilà XVIIe siècle yeux
Fréquemment cités
Page 253 - Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez; ce sont des portraits à plaisir où l'on ne cherche point de ressemblance, et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature; on veut que ces portraits ressemblent , et vous n'avez rien fait si vous n'y faites reconnoître les gens de votre siècle.
Page 198 - Console-toi, tu ne me chercherais pas, si tu ne m'avais trouvé. Je pensais à toi dans mon agonie, j'ai versé telles gouttes de sang pour toi.
Page 60 - Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Page 326 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 438 - On n'a plus parlé de l'État ni des règles ; on n'a parlé que du roi et de son bon plaisir. On a poussé vos revenus et vos dépenses à l'infini. On vous a élevé jusqu'au ciel , pour avoir effacé , disait-on , la grandeur de tous vos prédécesseurs ensemble , c'est-à-dire , pour avoir appauvri la France entière, afin d'introduire à la cour un luxe monstrueux et incurable.
Page 203 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 392 - Les enfants des Dieux, pour ainsi dire, se tirent des règles de la nature, et en sont comme l'exception. Ils n'attendent presque rien du temps et des années. Le mérite chez eux devance l'âge. Ils naissent instruits, et ils sont plus tôt des hommes parfaits que le commun des hommes ne sort de l'enfance.
Page 336 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 439 - Vous n'aimez point Dieu ; vous ne le craignez même que d'une crainte d'esclave ; c'est l'enfer, et non pas Dieu que vous craignez.
Page 60 - Puis examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse, mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point...