La littérature française au dix-septième siècleLibrairie Hachette et cie, 1878 - 467 pages |
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... qu'il expose la vie de telle princesse de sa famille , condamnée à suivre tous les divertissements de la cour ; c ... un grand ministre , de Villeroy un grand général . ; C'est un prince fort pieux , très - exact dans ses dévotions , et ...
... qu'il expose la vie de telle princesse de sa famille , condamnée à suivre tous les divertissements de la cour ; c ... un grand ministre , de Villeroy un grand général . ; C'est un prince fort pieux , très - exact dans ses dévotions , et ...
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... qu'on en pouvait faire autre chose qu'une décoration de la magnificence royale , que ses vices et son incapacité furent l'œuvre d'un maître jaloux et fastueux . On lui vendit trop cher des priviléges funestes et corrupteurs , qu'elle ...
... qu'on en pouvait faire autre chose qu'une décoration de la magnificence royale , que ses vices et son incapacité furent l'œuvre d'un maître jaloux et fastueux . On lui vendit trop cher des priviléges funestes et corrupteurs , qu'elle ...
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... un des leurs ? Forcé de se partager entre la cour et la ville , c'est à la ville qu'il aura ses premiers et ses plus francs succès . Pour les courtisans et les beaux esprits , ce n'est qu'un amuseur et un histrion ; Fénelon et La ...
... un des leurs ? Forcé de se partager entre la cour et la ville , c'est à la ville qu'il aura ses premiers et ses plus francs succès . Pour les courtisans et les beaux esprits , ce n'est qu'un amuseur et un histrion ; Fénelon et La ...
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... un peu loin l'idolâtrie mo- narchique , et se faire une singulière idée de cet attribut supérieur et vraiment divin qu'on appelle le génie . Qu'un poète famélique et mendiant , comme Martial , sollicite la générosité d'un protecteur en ...
... un peu loin l'idolâtrie mo- narchique , et se faire une singulière idée de cet attribut supérieur et vraiment divin qu'on appelle le génie . Qu'un poète famélique et mendiant , comme Martial , sollicite la générosité d'un protecteur en ...
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... qu'ils firent durer longtemps . Ce dictionnaire , qui de soi - même semble une occupation si sèche et si ennuyeuse ... un siècle , un règne qui imposa à une grande nation un tel esprit ? Combien d'œuvres supérieurés nous a coûté cette ...
... qu'ils firent durer longtemps . Ce dictionnaire , qui de soi - même semble une occupation si sèche et si ennuyeuse ... un siècle , un règne qui imposa à une grande nation un tel esprit ? Combien d'œuvres supérieurés nous a coûté cette ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 253 - Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez; ce sont des portraits à plaisir où l'on ne cherche point de ressemblance, et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature; on veut que ces portraits ressemblent , et vous n'avez rien fait si vous n'y faites reconnoître les gens de votre siècle.
Page 198 - Console-toi, tu ne me chercherais pas, si tu ne m'avais trouvé. Je pensais à toi dans mon agonie, j'ai versé telles gouttes de sang pour toi.
Page 60 - Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Page 326 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 438 - On n'a plus parlé de l'État ni des règles ; on n'a parlé que du roi et de son bon plaisir. On a poussé vos revenus et vos dépenses à l'infini. On vous a élevé jusqu'au ciel , pour avoir effacé , disait-on , la grandeur de tous vos prédécesseurs ensemble , c'est-à-dire , pour avoir appauvri la France entière, afin d'introduire à la cour un luxe monstrueux et incurable.
Page 203 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 392 - Les enfants des Dieux, pour ainsi dire, se tirent des règles de la nature, et en sont comme l'exception. Ils n'attendent presque rien du temps et des années. Le mérite chez eux devance l'âge. Ils naissent instruits, et ils sont plus tôt des hommes parfaits que le commun des hommes ne sort de l'enfance.
Page 336 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 439 - Vous n'aimez point Dieu ; vous ne le craignez même que d'une crainte d'esclave ; c'est l'enfer, et non pas Dieu que vous craignez.
Page 60 - Puis examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse, mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point...