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Longuemare (Paul de). Le théâtre à Caen (1628-1830). Paris, Picard. In-18 jésus, de x-359 p. avec des phototypies.

Lorin (F.). Études littéraires sur Desportes, Racine, Florian. Tours, Deslis. In-8, de 177 p. (Extrait des Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet, t. X.)

Loth (Joh.). Die Sprichwörter und Sentenzen der alt französischen Fabliaux nach ihrem Inhalte zusammengestellt. Programme de Greifenberg en Prusse. In-4, de 15 p.

Lüdemann (M.). Ueber Destouches Leben und Werke. Dissertation de Grefswald. In-8, de 57 p.

Martin (Jules). Nos académiciens. Académie française. Portraits et biographies. Paris, Bellanger. In-32, de 154 p. avec portrait.

Meissner (Er.). Sully-Prudhomme, eine litterarchistorische Studie. Programme de Bâle. Bále, Schwale. In-4, de 40 p. Prix: 1 fr. 50.

Molière. Psiché. Illustrations par Maurice LELOIR, notice par T. de WYZEWA. Paris, Testard. Grand in-4, de vin-141 p.

Molière. La comtesse d'Escarbagnas, comédie en un acte, avec une notice par Georges MONVAL. Paris, Flammarion. In-16, de xv-52 p. et une eau-forte. Prix : 5 francs.

Montaigne. Extraits, d'après le dernier texte publié par l'auteur, avec une introduction et des notes par l'abbé Félix KLEIN et par l'abbé CHARBONNEL. Paris, Poussielgue. In-18, de 389 p.

Montaigne (M. de). Essays ins Deutsche ribertragen von N. DYHRENFURTH (BLONDEL). Breslau, Trewendt. In-16 de x11 et 318 p. Prix: 3 marcs.

Musset (Alfred de). OEuvres posthumes (Poésies diverses; un Souper chez Me Rachel; Fantine; l'Ane et le ruisseau; Lettres). Paris, Lemerre. In-4, de 309 P.

Nebout (Pierre). Le drame romantique. Paris, Lecéne et Oudin. In-8, de xv337 P.

Nordfeldt (A.). Quelques remarques sur les consonnes labiales finales. Stockholm. In-8, de 19 pages.

Normand (A.). Le cardinal de Retz. Paris, Lecène et Oudin. In-8, de 240 p. et gravures. Prix: 1 fr. 50. (Classiques populaires.)

Paris (Gaston). La poésie au moyen dge. Leçons et lectures. 2e série. Paris, Hachette. In-16, xv-270 p. Prix : 3 fr. 50.

Paris (Gaston). Pietro Toldo. Contributo allo studio della novella francese del XV e XVI° secolo considerata specialmente nelle su attinenze con la letteratura italiana. Paris, Imprimerie nationale. Grand in-8, de 34 p. (Extrait du Journal des savants, mai et juin 1895.)

Pech (R.). Les Facheux de Molière comparés à son Misanthrope. Programme de Konigshutte. In-8, de 20 p.

Peyen (Louis). Xavier Murmier, poème. Besançon, Jacquin. In-8, de 30 p. Poyen-Bellisle (René de). Les sons et les formes du créole dans les Antilles. Dissertation de Chicago. Baltimore, Murphy. In-8, de 63 p.

Quentin-Beauchart (Ernest). A travers les livres, souvenirs d'outre-tombe. Paris, E. Paul. In-16, de 117 p.

Reimann (Georg). Boileau. L'art poétique erster und zweiter gesang in freier metrischer Uebersetzung. Programme de Graudenz. In-8, de 33 p.

Rouquet (Léon) Le monument de Molière à Pézenas, fantaisie en vers. Montpellier, Hamelin. In-8, de 8 p.

Seytre (l'abbé J.). Tableaux synoptiques de littérature française, d'après les derniers programmes du baccalauréat. Avignon, Aubanel. In-8, de 98 p. Sommer (G.). Essai sur la phonétique forcalquérienne. Dissertation de Greifswald. In-8, de 87 p.

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Sorel (Albert). Montesquieu, übersetzt von Adolf KRESSNER. Berlin. Hoffmann, In-8 de iv et 160 p.

REV. D'HIST. Littér. de la FRANCE (3o Ann.). III.

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Spuller (E.). Royer-Collard. Paris, Hachette. In-16, de 216 p. et portrait. Prix 2 fr. (Les Grands Ecrivains français.)

Taine (H.). L'ancien régime, la structure de la société, mit Einleitung und Anmerkungen herausgegeben von K. A. Martin HARTMANN. Leipzig, Stolte. In-12, de xx, 99 et 57 p. Prix: 1 marc (no 18 des Schulausgaben französischer Schriftsteller).

Tappolet (E.). Die romanischen Verwandtschaftsnamen mit besonderer Berücksichtigung der französischen und italienischen Mundarten, ein Beitrag zur vergleichenden Lexikologie. Strasbourg, Trübner. In 8, vii et 178 p. 2 cartes. Prix: 6 marcs.

Tarver (J. C.). Gustave Flaubert as seen in his words and correspondence. Londres, Constable. In-8. Prix: 14 shillings.

Tornezy (A.). Un bureau d'esprit au XVIIIe siècle : le salon de Mme Geoffrin. Paris, Lecène et Oudin. In-18 jésus, de 278 p.

Tronchin (Henry). Le conseiller François Tronchin et ses amis Voltaire, Diderot, Grimm, etc., d'après des documents inédits. Paris, Plon et Nourrit. In-8, de 403 p. et 2 portraits.

Wahlund (K.). Ueber Anne Malet de Graville, eine vernachlässigte französische Renaissance-Dichterin. Halle. In-8, de 28 p.

Weiss (J.-J.). Trois années de théâtre (1883-1885) les Théâtres parisiens. Préface par le prince Georges STIRBEY. Paris, Calmann Lévy. In-18 jésus, de LXXXIX-296 p. Prix: 3 fr. 50.

Werneke (0.). Sprichwörtliche und bildliche Redensarten des Französischen. Programme de Mersebourg. In-4, de 20 p.

Werner (Moritz). Zwei Threnoi Alfred de Mussets. Dissertation de Berlin. In-8, de 102 p.

· Kleine Beiträge zur Würdigung Alfred de Mussets (Poésies nouvelles). Berlin, Vogt. In-8, de 161 p. (N° X des Berliner Beiträge zur germanischen und romanischen Philologie.)

Woltersdorff, Essai sur la vie et les œuvres de Rod. Toepffer. Programme de Magdebourg. In-4, de 29 p.

Zimmerdi (J.). Die deutschfranzösische Sprachgrenze in der Schweiz. II Teil : Die Sprachgrenze im Mittellande, in den Freiburger, Waadtländer und Berner Alpen, nebst 44 Lauttabellen und 2 Karten. Basel, Georg. In-8, de vi et 164 p. Prix 6 francs.

Zimmermann (E. R.). Die Geschichte des lateinischen Suffixes-arius in den romanischen Sprachen. Dissertation de Heidelberg. In-8, vi et 95 p.

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CHRONIQUE

Nous sommes heureux de relever les hautes distinctions suivantes parmi les décorations accordées à l'occasion du centenaire de l'Institut de France:

M. Gaston BOISSIER, secrétaire perpétuel de l'Académie française, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, président honoraire de la Société d'histoire littéraire de la France, et M. Léopold DRLISLE, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, administrateur général de la Bibliothèque nationale, membre de la Société d'histoire littéraire de la France, ont été promus au grade de grand officier de la Légion d'honneur.

M. Gaston PARIS, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, administrateur du Collège de France, président de la Société d'histoire littéraire de la France; M. Jules CLARETIE, membre de l'Académie française, administrateur de la Comédie-Française, et M. Ernest LAVISSE, membre de l'Académie française, professeur à la Faculté des lettres de Paris, ces deux derniers membres du conseil d'administration de la Société d'histoire littéraire de la France, ont été promus au grade de commandeur de la Légion d'honneur.

-M. A. DE LA BORDERIE a Commencé l'examen des œuvres de Jean Meschinot dans la seconde partie de l'étude qu'il lui consacre (Bibliothèque de l'École des chartes, 1895, p. 274-317) et dont nous avons déjà signalé le début (1895, p. 433). Selon le savant critique, ces œuvres doivent être définitivement réparties en quatre classes:

I. Autobiographie poétique de Meschinot, formant la première partie de ce qu'on appelle aujourd'hui les Lunettes des princes;

II. Poésies politiques de Meschinot, comprenant : 1° satires contre Louis XI; 2o pièces relatives à divers personnages et à divers événements du duché de Bretagne ;

III. Les Lunettes des princes, c'est-à-dire le poème allégorique, abstraction faite de la partie autobiographique mentionnée ci-dessus;

IV. Poésies diverses.

Ce que M. de la Borderie appelle l'autobiographie poétique de Meschinot se compose des 86 premières strophes des Lunettes des princes, formées chacune de 12 vers de dix syllabes, soit au total 1032 vers. Cette première partie a dû être écrite en 1459 ou 1460 et elle raconte la crise physique et morale que le rimeur venait de traverser.

Les satires de Meschinot contre Louis XI sont 25 satires jointes d'ordinaire aux Lunettes des princes et composées de compte à demi avec Georges Chastelain, le poète favori de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. « C'est une œuvre politique au premier chef, dit M. de la Borderie. C'est un pamphlet des plus violents, des plus implacables, contre le roi Louis XI, qui, sans être nommé, y est peint, flagellé, désigné d'une telle sorte qu'impossible était, et surtout à ses contemporains, de le méconnaître. C'est Chastelain qui a fourni

le canevas de l'ouvrage et les motifs principaux dans ses vingt-cinq Princes de ballade. Meschinot lui a très largement donné la réplique, développant le thème avec abondance et souvent avec une virulence singulière. Cette interprétation des vingt-cinq ballades de Chastelain-Meschinot n'a, je crois, jamais encore été produite. Au point de vue historique, elle a son importance, puisqu'elle fait de cette œuvre un épisode de la grande lutte féodale engagée contre Louis XI, un réquisitoire lancé sur les ailes de la rime pour appeler tous les Français à la rescousse contre l'ennemi commun et leur donner rendez-vous dans la Ligue du bien public. » M. de la Borderie justifie ensuite son interprétation par de nombreux exemples.

Quant aux pièces de Meschinot concernant la Bretagne, elles sont d'un intérêt trop particulier pour l'indiquer ici. M. de la Borderie les analyse soigneusement, en attendant d'aborder l'examen des autres productions de son poète.

M. Émile GEBHART, le nouveau membre de l'Institut, vient de donner dans la Collection des classiques populaires une seconde édition de son étude sur Rabelais, couronnée, en 1876, par l'Académie française. L'auteur nous prévient lui-même qu'il « a modifié son travail primitif » et qu'il «en a retiré une forte dose d'éloquence ». En revanche, il y a mis bien qu'il ne s'en vante pas beaucoup d'aperçus ingénieux et nouveaux, une haute philosophie souriante et une ironie indulgente et gaie qui font de ce petit livre un régal délicieux, en même temps qu'une biographie très bien informée de Rabelais et une analyse excellente de son œuvre et de son action.

La communication de M. Ch. de GRANDMAISON, que nous avons déjà signalée, sur le Buste de Ronsard d'après celui qui ornait son tombeau à Saint-Cosme près Tours a été insérée dans les comptes rendus de la 19 session des sociétés des beaux-arts des départements (1895, p. 171-177, et une reproduction photographique). M. de Grandmaison prouve que si l'original de ce buste semble aujourd'hui perdu, il en existe des moulages en plâtre dans les musées de Blois, Vendôme et Tours, à la bibliothèque de cette ville et aux archives d'Indre-etLoire. L'épitaphe de Ronsard est également reproduite.

La Note sur le texte des Regulæ ad directionem ingenii de Descartes publiée par M. Ch. ADAM dans la Revue philosophique (septembre 1895) est une contribution à l'édition des Œuvres complètes de Descartes qu'il prépare. Il y démontre que trois textes au moins ont existé en manuscrit pour cet ouvrage. Le manuscrit original parait avoir été celui que Clerselier posséda, qu'il n'eut pas le temps de mettre au jour et qui depuis s'est perdu. Les deux autres ne sont que des copies, prises, selon toute apparence, sur l'original de Clerselier. L'un a servi pour l'édition des Opuscula posthuma de 1701. L'autre, conservé à la Bibliothèque royale de Stockholm, est indiqué à tort par le catalogue comme un autographe du philosophe.

Nous signalerons également les Remarques sur l'orthographe de Descartes publiées par M. Adam dans la Revue de philologie française et provençale (1895, 3o trimestre). Cette étude, qui est destinée à servir d'avant-propos à l'édition projetée par M. Adam, a pour but de préciser la véritable orthographe, que le futur éditeur se propose de suivre religieusement. D'après M. Adam, «< en somme, malgré bien des incertitudes encore et des oscillations, l'orthographe de Descartes est le plus souvent conforme au génie même de la langue française et au génie même de l'auteur... L'orthographe de Descartes vaut donc la peine d'être exactement reproduite dans une édition nouvelle de ses œuvres, non seulement pour la plus grande joie des amateurs de vieux langage, et pour la satisfaction, bien légitime après tout, des philologues, mais parce qu'on retrouve jusque dans les formes des mots la marque personnelle du philosophe. »

- M. Ch. NORMAND, professeur agrégé d'histoire au lycée Condorcet, docteur ès lettres, a fait paraître dans la collection des Classiques populaires de Lecène et Oudin (1895, in-8, 239 p.), un brillant volume sur le Cardinal de Retz. Avec la verve et l'entrain qu'on lui connaît, le spirituel professeur, aussi spirituel que savant, retrace l'existence de Retz. Les deux derniers chapitres de l'ouvrage sont consacrés aux Mémoires. L'auteur juge que cette œuvre du cardinal est un mélange étonnant de duplicité et de cynisme, mais qu'on y trouve la faculté d'observation et la clairvoyance du philosophe, que ce petit abbé vaniteux et remuant a dans certains moments le regard d'une singulière étendue et que par instants son esprit, planant au-dessus des considérations personnelles, s'élève sans effort jusqu'à l'intelligence des causes générales qui mènent l'humanité tout entière.

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Le récit des Mémoires est sans doute lâché et flottant. On y rencontre trop de dissertations; pourtant, il conte avec charme, et ses dialogues sont de petites comédies vivantes. Il porte dans la narration familière une pointe d'observation pénétrante et gouailleuse. « Au sortir de longs morceaux d'éloquence politique dont la lecture est plutôt difficile, on tombe tout à coup sur des pages chaudes, colorées, vibrantes, pleines des cris des colporteurs, des pétarades des mousquets, des vivats et des applaudissements de la foule. Retz a au plus haut degré le sens du mouvement et de la vie; il sait faire parler et agir les masses. Il les remue et les pétrit dans sa main comme il faisait dans la réalité. Il a toujours son armée dans la main. » Pareillement, il a tracé de nombreux portraits dont plusieurs sont classiques. M. Normand cite celui de Condé, de Turenne, du duc de Longueville, et y loue « le jugement droit et ferme, formulé, comme il a été conçu, avec netteté et relevé par une finesse qui va au-dessus de l'ordinaire ». Il a raison toutefois de regarder comme un portrait de fantaisie le dessin que Retz nous donne de son rival abhorré, le cardinal Mazarin : « Ici, la passion parle toute pure, et en admirant la verve de l'exécuteur, nous sommes obligés en même temps de constater son injustice et sa cruauté. Voleur au jeu, escroc à la guerre, valet de Richelieu, cardinal de rencontre, poltron et filou, on devait parler ainsi de Mazarin, le soir, en 1649, dans les arrière-boutiques de la rue Saint-Denis. Mais Mazarin offrait assez de prise à l'attaque pour que Retz ne se crût pas obligé de ramasser les potins du petit bourgeois parisien. Sa haine l'aveugle au point qu'il en perd sa finesse ordinaire. » Ce volume est un des meilleurs de la collection des Classiques populaires, et il fait grand honneur à M. Charles Normand; on peut en dire ce que dit l'auteur du portrait de Fiesque, tracé par Retz dans l'Histoire de la conjuration, qu'il a une véritable valeur historique et littéraire.

- Un chercheur bordelais, M. DAST DE BOISVILLE, vient de trouver la preuve authentique du passage de Molière et de sa troupe à Bordeaux. Le journal la Gironde a annoncé cette découverte en ces termes, par la plume de M. Anatole Loquin, musicographe bien connu et membre de l'Académie de Bordeaux :

« Une découverte inespérée et qui va faire battre le cœur à bien des << moliéristes » vient d'être effectuée dans notre ville par M. Dast de Boisville, et a été communiquée par lui à la Société des Archives historiques de la Gironde dans la séance du 26 octobre 1895.

«En compulsant curieusement, aux archives municipales, le registre paroissial de Saint-André, M. Dast de Boisville est tombé sur un acte de baptême que nous devons, avant toute chose, placer sous les yeux de nos lecteurs. Le voici :

ARCHIVES MUNICIPALES DE BORDEAUX

REGISTRE PAROISSIAL DE SAINT-ANDRÉ

« Du mesme jour (15 aoust 1656) a esté baptisé Jean-Baptiste, fils de sieur «Faure Martin et de Anne Reynier, paroisse Saint-Christophle (Saint-Chris

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