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Quand le Prêtre lave ses mains.

Lavez-moi, Seigneur, dans le sang de l'Agneau, afin que purifié de toutes mes taches, et revêtu de la robe nuptiale de votre grâce, je puisse espérer d'être admis un jour au festin que vous préparez à vos élus.

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Il est tems, ô mon ame! de vous élever audessus de toutes les choses d'ici-bas. Attirez, Seigneur, attirez vous-même nos cœurs jusqu'à vous et souffrez que nous unissions nos faibles voix aux concerts des esprits bienheureux, et que nous disions, dans le lieu de notre exil, ce qu'ils chantent éternellement dans le séjour de la gloire: Saint, Saint, Saint est le Dieu que nous adorons, le Saint, le Dieu des armées.

Après le Sanctus.

Père éternel, qui êtes le souverain Pasteur des pasteurs; conservez et gouvernez votre Eglise ; sanctifiez-la et répandez-la par toute la terre; unissez ceux qui la composent dans un même esprit et un même cœur; bénissez notre saint père le Pape, notre Prélat, notre Roi, notre Pasteur, et tous ceux qui sont dans la foi de votre Eglise.

Au Memento des vivans.

Je vous supplie, ô mon Dieu! de vous souvenir de mes parens, de mes amis et de mes bienfaiteurs spirituels et temporels. Je vous recommande aussi de tout mon cœur les personnes de qui je pourrais avoir reçu quelque mauvais traitement; oubliez leurs péchés et les miens; don

nez-leur part aux mérites de ce divin sacrifice, et comblez-les de vos bénédictions en ce monde et en l'autre.

A l'élévation du très-saint Sacrement.

O Jésus mon Sauveur! vrai Dieu, vrai homme, je crois que vous êtes réellement présent dans cette sainte hostie, et vous proteste que j'aimerais mieux mourir cent millions de fois que d'en douter en aucune manière. Je vous y adore de tout mon cœur, et je vous y rends tous les hommages possibles.

A l'élévation du Calice.

O précieux sang! qui avez été répandu pour nous sur la croix, je vous adore de tout mon cœur: guérissez-moi, purifiez-moi, sanctifiezmoi. Laissez, Seigneur, laissez couler une goutte de ce sang adorable sur mon ame, afin de laver ses taches et de l'embraser du feu sacré de votre

amour.

Au Memento des morts.

Souvenez-vous, Seigneur, des ames qui souffrent dans le purgatoire: elles ont l'honneur de vous appartenir et d'être vos épouses; achevez de leur faire miséricorde. Je vous recommande premièrement celles qui sont les plus abandonnées, et celles pour qui je suis le plus obligé de prier.

Au Pater.

Quoique je ne sois qu'une misérable créature, cependant, grand Dieu! je prends la liberté de Vous appeler mon père. Vous le voulez, Seigneur: faites-moi donc la grâce de ne pas me rendre

indigne de la qualité de votre enfant : que votre saint nom soit béni à jamais.

A l'Agnus Dei.

Divin Agneau, qui avez bien voulu vous charger des péchés du monde, ayez pitié de moi. Je suis accablé du poids de l'énormité des miens; portez-les, mon Jésus, portez-les, puisqu'en les portant vous les effacerez, et qu'en les effaçant, vous me donnerez votre paix et votre amour.

Au Domine, non sum diguus.

Hélas! Seigneur, il n'est que trop vrai que je ne mérite pas de vous recevoir r; je m'en suis rendu tout-à-fait indigne par mes péchés; je les déteste, parce qu'ils m'ont éloigné de vous; approchez-m'en, mon Dieu, en me parlant au fond du cœur, et m'excitant à la pénitence.

A la Communion du Prêtre, quand on ne communie pas réellement.

O mon aimable Jésus! si je n'ai pas le bonheur aujourd'hui d'être nourri de votre chair adorable, souffrez du moins que je vous reçoive d'esprit et de corps, et que je m'unisse à vous par la foi, par l'espérance, par l'amour. Je crois en vous, mon Dieu; j'espère en vous; je vous aime de tout mon cœur, et je voudrais être en état de vous recevoir dans ce divin Sacrement avec toutes les dispositions que vous souhaitez de moi.

Quand on communie réellement.

Quelle bonté, ô mon Dieu! que, malgré mon indiguité, vous vouliez bien que je m'approche

*

de vous. Préparez donc vous-même en moi votre demeure; donnez-moi les dispositions, saintes que je dois avoir, une foi vive, une espérance ferme, un amour sincère, un ardent désir d'être tout à vous, comme vous allez être tout à moi, et une correspondance pleine et entière qui me fasse entretenir à jamais l'union sacrée que vous voulez bien que j'aie en vous.

Quand le Prêtre ramasse les particules
de la sainte Hostie.

Seigneur, la moindre partie de vos grâces est infiniment précieuse. Je l'ai dit, je ne mérite pas d'être assis à votre table comme vos amis; mais permettez du moins que je ramasse les miettes qui tombent, comme la Cananée le désirait. Faites que je ne néglige aucune de vos inspirations, puisque cette négligence pourrait vous obliger à m'en priver entièrement.

Pendant les dernières Oraisons.

Vous voulez, Seigneur, que vos fidèles vous prient toujours, parce qu'ils ont toujours besoin de vos grâces, et que les trésors de votre miséricorde sont inépuisables.

Avant la Bénédiction.

Sainte et adorable Trinité, sans commencement et sans fin, c'est par vous que nous avons commencé ce sacrifice, c'est par vous que nous le finissons: daignez l'avoir pour agréable; et, comme vous êtes en vous-même un abîme de majesté, soyez aussi pour nous un abîmé de miséricorde, et ne nous renvoyez pas sans nous avoir donné votre sainte bénédiction.

Pendant le dernier Evangile.

Verbe éternel, par qui toutes choses ont été faites, et qui, vous étant incarné pour nous dans la plénitude des tems, avez institué cet auguste sacrifice, nous vous remercions très-humblement de ce que vous nous avez fait la grâce d'y assister aujourd'hui pour en recevoir les salutaires effets. Que tous les Anges et tous les Saints vous en louent dans le ciel, et que nous commencions nous-mêmes à vous en bénir sur la terre, en nous conduisant d'une manière digne de vous, durant le cours de cette journée.

Ainsi soit-il.

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