Revue des deux mondes, Volume 88

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François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, René Doumic, Francis Charmes, André Chaumeix
Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1888
 

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Fréquemment cités

Page 428 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas ; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 429 - Bayle , après avoir insulté toutes les religions , flétrit la religion chrétienne : il ose avancer que de véritables chrétiens ne formeraient pas un état qui pût subsister. Pourquoi non ? Ce seraient des citoyens infiniment éclairés sur leurs devoirs , et qui auraient un trèsgrand zèle pour les remplir; ils sentiraient...
Page 857 - Le peuple entra dans le sanctuaire : il leva le voile qui doit toujours couvrir tout ce que l'on peut dire, tout ce que l'on peut croire du droit des peuples et de celui des rois, qui ne s'accordent jamais si bien ensemble que dans le silence.
Page 428 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 763 - Elles produiront sur l'armée un bien pénible effet qui ne peut que s'aggraver par les déclamations furibondes de la presse. Avant d'administrer, de civiliser, de coloniser, il faut que les populations aient accepté notre loi. Mille exemples ont prouvé qu'elles ne l'acceptent que par la force, et celle-ci même est impuissante si elle n'atteint pas les personnes et les intérêts. Par une rigoureuse philanthropie, on éterniserait la guerre d'Afrique en même temps que l'esprit de révolte et...
Page 879 - ... suivant le nouveau plan projeté par « l'Angleterre : je donne par là également la paix à « la France, je lui assure pour alliée une monarchie « qui sans cela pourroit un jour, jointe aux ennemis, « lui faire beaucoup de peine, et je suis en même « temps le parti qui me paroît le plus convenable à « ma gloire et au bien de mes sujets, qui ont si fort « contribué, par leur attachement et leur zèle, à me « maintenir la couronne sur la tête.
Page 301 - Soyez bon Espagnol, c'est présentement votre premier devoir; mais souvenez-vous que vous êtes né Français, pour entretenir l'union entre les deux nations; c'est le moyen de les rendre heureuses et de conserver la paix de l'Europe.
Page 788 - Abd-el-Kader abandonné faillit être pris, et ne put jamais se relever de cet échec qui ne nous coûta rien. « De cette campagne, qui ne fut marquée par aucune action militaire éclatante, le maréchal parlait souvent avec complaisance, et c'était à bon droit ; elle fut l'une des plus grandes crises, la plus grande crise peutêtre, de sa carrière algérienne. Quand, il rentra dans Alger avec une capote militaire usée jusqu'à la corde, entouré d'un état-major dont les habits étaient en...
Page 825 - La mode en est nouvelle, Me dit-il, et jamais je n'en vis de si belle; Vous portez sur la gorge un mouchoir fort carré; Votre éventail me plaît d'être ainsi bigarré; L'amour, je vous assure, est une belle chose; Vraiment vous aimez fort cette couleur de rosé; La ville est en hiver toute autre que les champs ; Les charges à présent n'ont que trop de marchands ; On n'en peut approcher.
Page 305 - ... pour les exécuter dans le plus pressant besoin. La nation tombe dans l'opprobre ; elle devient l'objet de la dérision publique. Les ennemis disent hautement que le gouvernement d'Espagne , que nous avons tant méprisé, n'est jamais tombé aussi bas que le nôtre.

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